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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Manuel scolaire Belin, le scandale !


Messages recommandés

Manuel scolaire Belin...

Le résultat du lobbying de quelques groupes de pression intégristes en France...

Un scandale ! Utiliser l'enseignement et les enfants pour promouvoir une idéologie politique !

Un exemple, une citation...

post-1-1148203730_thumb.jpg

Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir, et une fois la nouvelle fenêtre ouverte, vous pouvez encore cliquer en bas à droite de l'image pour l'agrandir de nouveau.

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Ok ne citons pas de marque ... Mais quelle affront :debousole::baillon: à la profession sachant que les échantillons de fossiles permettent une approche très pédagogique, en tout cas bien meilleure que les photos prises dans leurs torchons pleins de co--eries !!!!!!!!!

Je crois que l'on devrait organiser des boycotts de ces éditions très politisées ;):duel:

Sur ce, bon après midi

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comment peut-on piller (nous, les collectionneurs) des sites fossilifères ou minéralogiques alors même que ces sites sont :

- soit des carrières où l'on n'accède qu'avec l'autorisation de l'exploitant et dont les minéraux et fossiles, s'ils n'étaient pas collectés pas nous, les amateurs, seraient détruits, broyés par les machines d'exploitation ;

- soit des falaise (Cap Blanc Nez...) où l'érosion les détruits irrémédiablement s'ils ne sont pas ramassés rapidement.

Il serait intéressant de demander aux responsables d'exploitation ou de carrières combien de "professionnels" solicitent l'accès à leur site pour rechercher des échantillons !

Combien de musées, et non des moindres, doivent leur renom et la richesse de leur collection grâce aux dons ou aux trouvailles des amateurs !?

jp zingraff

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En effet, ce n'est pas bien reluisant. L'article issu de ce manuel m'a beaucoup interpellé (pour ne pas dire choquer !!!). Il traduit ouvertement la volonté de certaines personnes de créer un lien direct entre le collectionneur-collecteur et les pilleurs.

C'est à mes yeux une démarche dangereuse qui se noie dans une ambiguïté malsaine.

La démarche est simpliste et traduit une certaine immaturité des auteurs de ce document quand à la notion de "préservation". Un collectionneur met à l'abri des échantillons que la nature détruirait en quelques années. (Oups ! J’oubliais que tout ces braves gens n’avaient aucunes notions de géologie et de sédimentologie. Peut être faut-il leur expliquer que les carbonates sont sensible à l'acide carbonique dissous dans les eaux de pluies...)

Ce qui est plus grave, c'est que ce document s'adresse à des enfants de 10 ans, en sachant délibérément que c'est à cet âge que l'on forge la personnalité du futur adulte. Dans d'autres contextes, on pourrait nommer cela "conditionnement" ou "programmation".

Je pense que cette démarche s'inscrit dans un processus engagé depuis quelques années qui cherche à retirer de la circulation les objets de connaissance et à en contrôler la diffusion. La connaissance est-elle une arme dangereuse aux yeux de certaines personnes ? Je vais vraiment commencer à la croire.

Il faut réagir intelligemment à ce type d'attaque provocatrice et simpliste. C'est a mes yeux une mission de communication et de pédagogie fondamentale (et peut être une des fonctions majeures de Géopolis).

Non, la collecte de minéraux et fossiles n'est pas un acte de vandalisme de la part de "méchants monsieur" qui veulent détruire la "gentille nature" mais une démarche de préservation et d’acquisition de connaissance.

- Comment observer un minéral ou un fossile au microscope sans le ramasser ?

- Beaucoup d'analyses et de protocoles d'étude sont destructifs pour un échantillon. Est-cependant un acte de vandalisme.

- Suis-je un criminel quand je réalise une lame mince sur un précieux échantillon de météorite ?

- Suis-je un criminel quand je réduis en poudre 5 Kg de quartz cristallisé pour faire une analyse isotopique des inclusions fluides ?

Les animations scolaires et grand public ont un rôle majeur à jouer en montrant un autre visage de la géologie que celui du : "on regarde sans toucher".

Mon message est peut être un peu brouillon, mais je commence à en avoir marre de voir ma passion et ma raison de vivre entre les mains d'une poignée "vieux monsieur" qui ne s'attache qu'a détruire ma manière de penser : le naturalisme !

Vive la science !

Vive la géologie !

et vive la connaissance !

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  • 3 mois après...

Pour info : manuel de SVT 5ème des éditions Belin (copyright avril 2006)...

Les sites renommés en fossiles ont fait et font l’objet de véritables pillages organisés. Les personnes responsables de ce vandalismes sont soit des collectionneurs prêt à tout pour satisfaire leur passion, soit des revendeurs qui en tirent de gros profit : ils existent un trafic importants de fossiles et minéraux rares.

Plus loin, on demande aux enfants : « rédige des arguments pour justifier la protection des sites à fossiles » puis « rédige un code de bonne conduite pour la visite d’un site à fossiles »… On imagine bien que l’échantillonnage ou la collecte ne doivent pas être une bonne réponse, alors que c’est la base de l’activité naturaliste, notamment en géologie !

Couriel de l'éditeur : communication@editions-belin.fr...

Page pour les enseignants : http://www.editions-belin.com/csl/master.asp

Éditions Belin - Herscher - Pour la Science

8, rue Férou - 75278 Paris cedex 06

Tél. 33 (0)8 25 82 01 11

Fax. 33 (0)1 43 25 18 29

J'ai fait un courriel poli, ferme, exprimant mon indignation devant de tels propos, et argumenté dans mes développements...

Lucky.

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:clin-oeil:

"Les éditions Bel--, depuis plus de 20 ans, ont fait un très grand tord à l'enseignement des Sciences de la Vie en France, leurs manuels sont inadaptés aux visons actuelles de ces Sciences......"

Ben oui, on peut écrire n'importe quoi quand on n'a ni à argumenter, ni à fournir d'exemples.... alors je fais de même.....

De ce côté, le mail de Lucky leur permettra peut être d'évoluer.

Tout aussi grave, le style y est à l'aune des idées exposées: pauvre.

C'est tout simplement consternant!

Même pas envie d'argumenter contre ca.... pas plus qu'à propos du crâne humain ""découvert"" dans le Primaire.

Et pourtant, ces idées progressent et sont réellement très dangereuses, à moins qu'on multiplie par 100 les paléontologues professionnels sur le terrain et en France.

Guillaume

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mon point de vue: et encore je serai soft :clin-oeil: ... :surpris:

je dis tout le contraire aux élèves :ye!: (j'en suis fier :yahoo: ), surtout ceux qui veulent collectionner....A savoir: "un fossile ramassé est un fossile sauvé" de l'érosion destructrice...y en a marre de cette folie de la protection tout azimut, qui n'a aucune utilité pour la vie ou survie de la société,.....des écrits de ce genre n'ont rien faire dans un manuel scolaire, c'est de la propagande....c'est nul!! :clown:

le meilleur moyen de controler les populations, c'est de bourrer le crâne des gosses de conneries et restrictions, pour en faire de futures parfaits moutons faciles à controler :suer: .........et de futures consommateurs exclusifs de loisirs imposés (et payant), dirigés par......

Des cailloux, il y en toujours eu, il y en aura toujours....Dans le monde il y a des thèmes, des choses à résoudre, autrement plus importantes, qui méritent la sensibilisation des enfants et ados,.. la fraternité entre les peuples, la faim dans le monde, la pollution, le respect du vivant....etc... Belin devrait se remettre aux biscuits, ça leur va mieux :dots: !!

:P

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  • 4 mois après...

Bonsoir !

Et voilà comment on "arrange" la vérité par des procédés dignes de certains dictateurs bien connus... Ou d'une propagande soviétique de sinistre mémoire.

Voilà pourquoi mes sites WEB feront toujours l'apologie des amateurs et seront impitoyables avec ce genre de dérive médiatique !

Merci à Geopolis et Geoforum d'exister pour nous défendre contre cela.

Phil "Fossil"

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  • 3 semaines après...

Quelques réflexions qui me sont tout de suite venues quand j'ai découvert cette calomnie.

Un exemple parfait de calomnie imbécile, puisque une très grande partie des fossiles qui sont dans les musées ont été donnés par des collectionneurs. Les traiter de vandales est de la diffamation pure. En effet un vandale casse, un collectionneur ne casse pas ce qu’il aime! Les minéraux rares sont récupérés in extremis par des mineurs ou des cristalliers qui les soustraient soit à leur exploitation industrielle qui les broie, soit au gel qui éclate la roche et la transforme en moraine en haute montagne. Les uns et les autres préservent donc en les prélevant à temps!

Est-ce que la dalle aux ammonites de Digne est protégée du soleil, de la pluie et du gel ? Non ! Est-elle protégée contre les agents d’érosion ? Non ! Donc ces ammonites se dissolvent petit à petit, lentement mais sûrement.

Il vaudrait mieux concentrer les efforts sur la préservation des concessions minières orphelines et ne pas les laisser foudroyer, comme on vient de le faire à La Gardette dans les Alpes! Là il fallait protéger et prendre des responsabilités...

Que répondre à l'enquête proposée dans ce manuel?

Enquête:

1° Le site le plus « proche » de chez nous est bien loin, si loin (dans les Ardennes) qu’il nous est inaccessible.

2° La meilleure façon de protéger un fossile qui affleure dans la nature, c’est de le soustraire à l’action destructrice de l’érosion, donc protéger un fossile ce n’est certainement pas le laisser en place. Il est évident que prélevé et mis en collection il sera préservé. C’est ce qu’ont toujours fait les paléontologues et les musées.

3° Un code de bonne conduite consiste à prélever délicatement en notant bien l’endroit du prélèvement et en gardant le fossile sur la roche qui le contenait. Son dégagement plus minutieux se fera ultérieurement au laboratoire. Il faut aussi respecter les lois et les propriétés privées.

et encore de la lecture précisant le fond dema pensée là dessus:

De pauvres gents vivent grâce à la collecte de minéraux ou de fossiles à Madagascar, en Inde, au Maroc, en Chine, en Bolivie, au Pérou etc… Et ils n’ont que cela comme source de « revenus » et ne pas mourir de faim! Les mineurs de Roumanie , du Maroc, arrondissent leurs faibles revenus. Voilà des faits qui correspondent à une idée très en vogue: « le commerce équitable. » Il existe même des actions de collectionneurs pour tenter de le rendre plus équitable ( voir actions de Géopolis: enfants des mines de Bolivie)

Si ce commerce n’existe pas, les minéraux sont du minerai détruit par l’industrie. Certains comme le quartz sont la gangue, ils n’ont aucune valeur industrielle et sont pulvérisés en stériles qui s’accumulent en terrils. Les mineurs en prélevant ces cristaux les préservent donc !

S’il n’y avait pas de clients pour minéraux et fossiles, jamais on n’aurait sorti les merveilles qui trônent dans les musées , jamais les mineurs ne se seraient souciés de prélever avec délicatesse et on se contenterait, comme jadis, d’échantillons bigornés (parole de conservateur de grande collection publique) Exemples: la vieille collection de la Sorbonne et la nouvelle de Jussieu, ainsi que celle du Muséum de Paris qui ont récemment connu une sacrée amélioration dans la qualité des échantillons!!! C’est un fait incontestable, il suffit d’avoir fréquenté depuis des dizaines d’années ces collections pour se rendre compte de cette évidence. Encore faut il fréquenter assidûment ces musées de longue date, c’est le cas des amateurs passionnés, mais pas de tout le monde, notamment de nos détracteurs dont certains osent affirmer dans la presse ne même cas connaître le musée de leur propre ville, sic !

Les collectionneurs et revendeurs traités de pilleurs et vandales sont pourtant 2 fois sur trois à l’origine des découvertes, et quand on prend la peine d’observer leurs collections, la haute qualité de préservation est tout à fait l’inverse du résultat obtenu par un vandale pilleur qui casse et se soucie fort peu de la qualité de ce qu’il vole. Si les collectionneurs « sont des voleurs ou des pilleurs » on comprendra donc mal pourquoi des responsables de certains musées se portent acquéreurs de collections privées qui furent entièrement achetées, après la mort des propriétaires, sans débourser un sous (grâce à une dation par exemple); là on ne crache plus dans la soupe ! Et comment appelle-ton celui ou celle qui détient en connaissance de cause des pièces prétendues « volées » ? Un receleur ! Avant d’accuser sans réfléchir il faudrait bien faire attention à ce que l’on dit et à ce que l’on fait.

Les infiniment nombreux fossiles et minéraux vendus ou échangés ou trouvés ne sont pas aussi rares qu’on le prétend. Ils constituent de multiples exemplaires que l’érosion, ou les mineurs mettent à disposition des acheteurs. Personne ne s’insurge de la vente d’un minerai par millions de tonnes; pourquoi donc s’émouvoir de la gangue en quartz qui dans ce cas finirait broyée en stériles? C’est le destin industriel normal des cristaux de quartz des gangues! Réfléchissez un instant et voyez combien il arrive de Chine, de tonnes de cristaux de quartz.

« Trafic » dit-on… Des musées comme celui de Pékin vendent leurs surplus officiellement à des commerçants patentés importateurs, dans toutes les règles internationales du commerce. Cette économie fait vivre du monde, faut-il les réduire au chômage ?

« Apprendre à protéger » est-ce laisser faire en toute impunité la nature qui érode et donc brise, use, dissout ? Tout prélèvement est une protection du fossile ou du minéral voué naturellement à une disparition inéluctable. Les laisser en place c’est les condamner à mourir une deuxième fois. Le plus grand des vandales c’est la nature! (parole du paléontologue Bob Bakker.)

Les « droits à la mémoire de la terre »: comme toute mémoire est effaçable, celle de la terre l’est aussi: l’érosion s’en charge et il est surprenant que les protectionnistes l’oublient systématiquement. Nombreuses sont les preuves de sauvetages in extremis de fossiles ou de minéraux, échappant au gel, aux vagues, à l’altération chimique, il suffit de pratiquer un peu le terrain pour que cette évidence saute aux yeux. Combien de fois des amateurs ont repéré au bon moment puis fait stopper un chantier à temps: exemple le pliosaure de l’A16 dans le Boulonnais, à Leulinghen—Bernes

Il y a une énorme confusion dans le concept de « protection »: ce n’est pas en les laissant sur place que minéraux et fossiles puissent être protégés ; bien au contraire c’est alors les abandonner à leur triste sort: devenir des roches détritiques puis des sédiments. Comment se peut-il que des gens ayant étudié la géologie soient aussi amnésiques sur cette vérité première apprise dans un cours de 5ème ou de 4ème ? Un collégien sait cela, d’aucuns se prétendant géologues l’ignoreraient ? De qui se moque-t-on ?

Il existe un énorme paradoxe dans l’idée d’interdire toute action risquant d’endommager les fossiles, car c’est justement l’inaction des Hommes qui dans ce cas laisse le libre cours à l’érosion , laquelle se charge naturellement d’endommager pour le moins , voire d’annihiler tout ce qui affleure. Vue l’actualité il faudrait logiquement songer à mettre en examen l’érosion pour ses incomparable méfaits!

Quand au destin des panneaux d’informations des sites protégés ils ont bien souvent fini sous forme de stèle funéraire sur un site mort par absence de fréquentation, avec comme gerbe florale un tapis de ronces et de mauvaises herbes (voir le mur des douaniers à Vireux dans les Ardennes) A propos de ce site, pourquoi le chercheur paléontologue doit-il chercher sa base de travail: les fossiles de trilobites, dans des collections de particuliers? Tout simplement parce que la multitude et le travail long et pénible d’extraction a été fait et que de très nombreux exemplaires, dont certains très rares, sont dans des collections privées. Ce chercheur n’aurait matériellement pas assez de temps pendant toute sa vie pour extraire ce qu’il devrait étudier dans une autre vie... Mais on a cru bon « protéger » le site: on n’y touche plus, même un peu plus loin dans les mêmes strates: tout est interdit , en amont comme en aval, c’est bien cela qui prouve la nuisance d’un tel interdit qui stérilise la recherche! Qui viendra regarder un affleurement rocheux sans pouvoir échantillonner? C’est pourtant la base de la pratique géologique que préconisait le géologue Jules Gosselet! Bien sûr, nous sommes pour la protection des stratotypes mais pas pour la multiplication de « pseudo stratotypes », et quand on voit dans quel état ils sont « conservés »… ils sont plutôt trop souvent abandonnés et envahis par la végétation. Il faudrait plutôt entretenir correctement ceux qui existent au lieu de vouloir tout interdire. Question: est-ce que « protection » signifie ne rien faire en laissant des fossiles en affleurement dans l’état, soumis à l’eau, au gel, à la chaleur du soleil? Année après années ils se dissolvent et deviennent l’ombre d’eux-mêmes. Qu’a-t-on fait pour « réellement protéger «  la dalle des Isnard à Digne ? Quel traitement? Croyez-vous que le rude climat montagnard n’altère pas ces ammonites? Sont-elles si bien « protégées » ?

Ces protectionnistes, qui se veulent pédagogues , tuent la passion dans l’œuf, celle là même qui est très souvent à l’origine des vocations de chercheurs, lesquels ont quasiment tous commencé par une collection de « cailloux », ils le confessent volontiers. Tous les Humains depuis nos premiers ancêtres ont collectionné pierres et coquillages pour s’en parer, ou pour les utiliser comme moyen d’échange, de proto monnaie . La collection est un phénomène spécifiquement humain et elle fut à l’origine de la possibilité d’identifier avec des références, de classer aussi.

En quoi le « citoyen λ » pire encore « l’enfant λ’» devrait être privé du plaisir de la découverte et de la libre appropriation d’un objet trouvé dont il pourra parler ultérieurement et même l’étudier de près? (car tout le monde des Paléontologues sait que l’on n’étudie pas un fossile sur le terrain mais on l’apporte au labo, comme le préconisait le grand géologue lillois Jules Gosselet, et comme le confirme le paléontologue Eric Buffetaut.

Qui est prêt à entendre ces vérités premières d’hommes de terrain ? Il est de bon ton actuellement dans certains milieux qui se croient les seuls compétents et les seuls détenteurs de la vérité, de vouloir tout « protéger ». Mais c’est de la « protectionite » , pas de la protection. C’est une vision « new-age, pseudo-écologique, déifiée, animiste, ou holistique de la Nature, avec des minéraux sanctifiés » (citation d’un très compétent directeur de collection minéralogique: voir son témoignage page 65à 68 dans la Revue Officielle de l’Union Française des Géologues N°140, Mars 2004)

Vous comprendrez maintenant pourquoi certaines personnes vont jusqu’à nous refusent un droit essentiel en démocratie: le droit à la parole, refusent de débattre et ceci en nous évinçant de leurs colloques. Est-ce bien démocratique ? Est-ce bien intellectuellement « sain »? Et ce sont ces gens là qui diffament le monde des collectionneurs et des vendeurs d’objets géologiques en mettant leur propagande jusque dans certains manuels scolaires, à savoir: «pillages, vandalisme, trafics ». Leur incompétence est à l’image de leurs prétendus « minéraux rares »qui sortent par tonnes,des mines de Chine, de Roumanie, de Bolivie, du Pérou, du Maroc, ou d’ailleurs, légalement importés en France avec factures et droits de douane réglés !

Voilà la réaction qu’inspire la propagande d’un certaine « éducation à l’environnement »de la page 183 du manuel de SVT 5ème édité chez "B" qui ne peut que mener à un cryptocommerce encore plus confidentiel, encore plus cher, qui, de toute façon prospèrera à cause des interdits et grâce à Internet. Démanteler ce hobby n’aura que des conséquences néfastes et opposées au but recherché. La preuve ? C’est déjà parti! Comparez les prix sur Internet et dans les bourses, vous comprendrez tout de suite.

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Invité redsun711

EN VOYANT CE MONDE CRUEL DEVENIR ENCORE PLUS CRUEL,

je pars à l'instant acheter une belle et courte corde,

choisir un bel et grand arbre,

POUR ME PENDRE!!! :surpris: :surpris: :surpris:

je suis née trop tard,je mourrais plus tot.

la France,un pays de libertée me dit on!!! ahhhhhhhhhhhh ah ah,

...

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Hello !

Je pense que la meilleure chose à faire est une bonne pétition bien sentie ! Le texte est prêt, il me manque juste l'adresse d'une organisation pour réceptionner les copies une fois signées.

Je peux m'en occuper si nécessaire, la distribution sera assurée par mes soins dans les bourses que je fréquente, (en Belgique et à Sainte-Marie par exemple) pour les autres je suis à la recherche de "bonnes âmes" permettant de s'en charger.

Ceux qui sont intéressés peuvent obtenir le fichier Word complet sur simple demande. Soit par MP, soit sur mon adresse mail personnelle. (voir mon site)

Si Théo, André ou Go désirent relire le texte avant que je ne "lance la machine" cela peut se faire.

Il est temps que nous montrions les crocs, palabrer sans actions ne sert pas à grand-chose, malheureusement !

Amitiés.

Phil "Fossil"

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  • 2 semaines après...

Bonjour à toutes et tous,

Suite à la “découverte” de la page 183 du manuel de SVT 5ème des Editions Belin (lire documents ci-joints), un collectif d’amateurs de géologie, de collectionneurs passionnés, de scientifiques, d’enseignants et d’amoureux de Sciences de la Terre en général a décidé de diffuser aussi largement que possible une pétition.

Outre la distribution sous format « papier » dans les principales associations, rencontres liées aux Sciences de la Terre et bourses géologiques, celle-ci devrait connaître une diffusion sur internet.

La Pétition (format Word) : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/28/02/...itionsbelin.doc

La Pétition (format PDF) : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/28/02/...itionsbelin.pdf

Merci à vous de la télécharger (bouton de droite de la souris sur le lien désiré) et soit de la compléter (format Word) et de l’envoyer par courriel à l’adresse eMail de l’éditeur concerné, soit de l’imprimer (format Word ou PDF), la compléter à la main et l’envoyer par courrier classique à l’adresse postale de ce même éditeur.

Nous vous remercions d’avance pour l’intérêt que vous porterez à notre mouvement, et pour votre action.

Phil « Fossil »

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Excellente initiative, je souscris, j'envoie ces docs en word et pdf à mes connaissances, et également je ferais circuler dans mon association.

Bien sûr que tous les collectionneurs sont visé par ces propos, pour ces gens collectionneur = personne qui achète des minéraux ou fossiles = contribue au pillage des sites, des biens culturels du tier monde, etc. C'est un receleur !

Si ce collectionneur collecte lui même des minéraux et fossiles, c'est encore pire, un pilleur actif, un prédateur, puisque la place des minéraux ou fossiles est in situ, dans la nature, c'est mal de les collecter.

De la propagande dans les manuels de Sciences, bof...

S'il y a eu des incidents ces 30 dernières années, elles sont peu nombreuses, finalement limités, une dizaine ?, comme j'imagine chez les pratiquants de VTT, les ramasseurs de champignon, les gens faisant du camping ou le camping car, l'escalade, le ski, la randonnée, la spéléo, la plongée sous-marine, etc. Chez tous les "utilisateurs" de la Nature, dans le nombre et la durée, on peut toujours trouver quelques "affaires". On n'insulte pas dans un manuel scolaire des dizaines de milliers de personnes passionnées par les Sciences de la Terre pour quelques affaires mineures sur 30 ou 40 ans. Certaines affaires d'ailleurs concernent des universitaires, des étudiants, des responsables de musée, et autres pourquoi stigmatiser les collectionneurs ???

Des réseaux organisés de pillage ? Où ? Quand ? Des noms ! Des affaires jugées !

Dommage que ces personnes ne s'interogent pas sur le pourquoi de la désaffection des jeunes pour les Sciences Naturelles... Avec cette morale extrémiste à la place de leçons de choses, de démarches Naturaliste... Au lieu de bourré le crâne des enfants avec ce type d'idée, emmenons les toucher de la roche, des fossiles, des minéraux, trier tout ça, dégader des fossiles, leur trouver un nom, faire des étiquettes... Ah oui, c'est plus dur que pondre quelques lignes moralisantes sans fondement factuel...

Tssssss !

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Bonsoir !

Il est possible d'imprimer des copies papier, de les diffuser dans les bourses, bien évidemment le plus simple est de faire suivre le message à vos correspondants sur internet qui pourraient être concernés...

Samedi je diffuse le papier à la bourse de Hannut, près de Liège, en Belgique.

Merci d'avance pour eux... Non, pour nous tous qui sommes visés.

Amitiés.

Phil "Fossil"

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Effectivement, cette page de manuel scolaire est mal rédigée (pour le moins)

Et il est sans doute bon de réagir à de tels propos.

Cependant ...

Récemment lors d'une bourse j'ai entendu (avec stupéfaction) un vendeur

qui présentait une belle table de marcassites bien brillantes du Cap Blanc Nez

expliquer à un enfant d'une dizaine d'années admiratif

qu'il était allé chercher lui même au cap blanc nez les marcasites et qu'il en avait

prélévé plus de 100 kg !

Certes la nature est généreuse, certes les marcassites non récoltées finiront

par se désagréger sous l'action de l'érosion ... mais je crois qu'une certaine éthique

devrait être respectée par tous. Et il faut bien dire que ce n'est pas le cas.

Que l'on prélève de grandes quantités dans une carrière, dans une mine ... pas de

problème ! mais sur un site naturel tel que le Cap Blanc Nez, je trouve cela dommage

car on peut passer très vitre d'une simple collecte en surface à une collecte nécéssitant

de creuser ou de tout casser.

Le problème n'est pas simple. Je pense qu'il est très bien de même en valeur les réserves

géologiques et leur réglementation dure vis à vis des prospecteurs et collectionneurs. Mais

il ne faut pas tout mélanger et tout prélévement n'aboutit pas à la destruction du patrimoine, c'est certain !

mr Fouilletout

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Bonjour !

Il est certain que l'abus doit être proscrit, tout comme les généralisations hâtives qui fleurissent dans ce document.

Que représentent 100 kilos de marcassite, ramenées sans nul doute sur plusieurs visites étalées sur des mois, voire des années ? Une petite partie des tonnes et des tonnes qui sont dégagées par l'érosion naturelle et seront détruites à plus ou moins court terme. Ces pièces vendues en bourse obtiennent un sursis, court sans doute au point de vue géologique, mais un sursis quand même. Ce que la mer battante et l'oxydation due au sel ne leur accorderont pas...

Un des problèmes est que l'on attend toujours, après environ 20 ans, la mise en valeur de certains sites protégés ! Où est le musée public montrant les fossiles qui ont été découverts sur le site du Cap Blanc-Nez, ou les trilobites de Vireux ? Les pouvoirs publics interdisent en prétendant protéger, or ce sont les amateurs et les collectionneurs privés qui sauvegardent les pièces et les exposent, comme par exemple à Bogny-sur-Meuse.

Pourquoi ne pas avoir un musée comme celui de Villers-sur-Mer, d'accès gratuit et montrant les trouvailles locales ?

Bien à vous.

Phil "Fossil"

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Petit texte sans prétention littéraire souhaitant juste que l'on aborde enfin et pour une fois le fond des choses !

Pourquoi ces extraits d’un manuel scolaire de

Science sont faux, mensongers et calomnieux !

Un rappel, pour la plupart, les réserves géologiques ont été initié et créé en totalité ou en partie par des collectionneurs d’objets géologiques.

La réserve géologique de l’île de Groix porte le nom de François Le Bail. Cette personne fut tout au long de sa vie un collecteur et collectionneur acharné, sur le terrain aussi souvent que possible, développant une collection de plusieurs milliers de spécimens. Il était tellement passionné que bien qu’avancé en âge, il continuait ses sorties de collecte, et c’est au cours de l’une d’elle qu’il décéda de mort naturelle ! Mort en collectant des objets géologiques ! Sa collection est actuellement visible dans un musée en Bretagne.

La réserve géologique de Vireux-Molhain, connu sous le nom de « Mur des Douaniers a été notamment fondu par l'Association Minéralogique et Paléontologique de Bogny sur Meuse. Celle-ci a également crée un musée fort intéressant. On peut ce demander au passage après 20 à 30 ans de réserve l’intérêt de ce type d’opération (lire Une réserve géologique : pour quoi faire ???).

La réserve de Digne-les-Bains a été de même fondée par des collecteurs et collectionneurs en 1984. Ils réalisèrent même les premières opérations de protection in situ à leurs frais dès les années 1970’, je pense notamment à la protection de l'ichtyosaure.

Les exemples pourraient être nombreux, la récupération de ces structures par certains nous fait oublier l’origine et la philosophie de ce type de lieu : protéger ponctuellement quelques lieux particuliers, et autour, organiser une collecte raisonné et raisonnable, qui reste le meilleur moyen d’intéresser le public à la géologie, paléontologie et minéralogie.

Contrairement à ce qui est dit dans le texte (« douze réserves géologiques ont été créées en France : toute collecte y est interdite ainsi que toute activité qui risquerait dendommager (sic) les fossiles »), la collecte d’objets géologiques dans la plupart des réserves est autorisée. Je cite le règlement de la réserve géologique de Digne-les-Bains : « Dans la zone de protection (190.000 ha) l'extraction des fossiles est interdite. Le ramassage des formes naturellement dégagées y est toléré s'il est pratiqué en quantité limitée. ». Donc l’utilisation d’outils est formellement interdit (quid des fouilles scientifiques ?), mais pas la collecte à mains nues de roches, fossiles, minéraux, sachant que les quantités prélevées doivent rester raisonnable. Il y a seulement sur quelques sites bien identifiés que toute collecte est interdite (cela reste une petite de la surface de la réserve).

Une réserve géologique est administrée par une association loi 1901, elle a un règlement qui lui est propre, basé sur la réglementation des réserves naturelles. On pourrait imaginer une réserve géologique dans laquelle la collecte d’objet géologique serait encouragé et organisé, la chose étant le meilleur moyen de sensibiliser le grand public aux Sciences de la Terre, pour en plus un coût fort limité.

Le texte évoque des « pillages organisés »… Où ? Qui ? Quand ? Quel jugement ? Des faits ! Assez d’affirmations gratuites ! On connaît diverses affaires qui ont largement défrayées les médias, comme celles des minéralogistes des Vosges (lire ici !), des cristalliers d’Oisans. Or, que s’aperçoit t-on ? Que la plupart de ces « affaires » ont été montées de toute pièce par des individus ou groupuscules ! Au moins une dizaine de pseudo affaires de pillage ces derniers 10/20 ans totalement bidon ! Et aux graves conséquences humaines : personnes injustement mises en examen, salies dans les médias, associations mises en cause grossièrement, on compte même un suicide… Voilà où mène l’extrémisme idéologique !

Un autre exemple de dérive, un membre de l’éducation nationale détaché dans un musée du Nord de la France évoquait aux visiteurs il y a encore peu le dynamitage des falaises de la côte, or, ceci relève de la pure invention !

Ce type de propos tient du ragot ou de la propagande.

« Les personnes responsables de ce vandalisme sont soit des collectionneurs » : la stigmatisation des collectionneurs démontre bien une volonté de nuire. Le pillage entre chercheurs est très courant ! Le responsable d’un musée du Nord de la France (et son équipe) se plaignait il y a quelques années du pillage d’un de leur site de fouille par des « collègues » d’une autre université en leur absence. Un chercheur se plaignait du pillage de tel site fait par une doctorant qui elle étudiait les micro-fossiles, qu’elle collectait sans égard pour les macro fossiles, une « guerre » entre chercheur eu lieu pour l’étude des pistes. La concurrence est tellement rude entre chercheurs que certains (beaucoup ?) ne reculent devant rien pour s’assurer une publication majeure, rendu d’autant plus facile par l’étude de fossiles remarquables. Pourquoi s’en prendre toujours aux collectionneurs ?

« Des revendeurs qui en tirent de gros profits » : il n’existe pas beaucoup de commerçant d’objets géologique en France, ce qu’on ne peut que regretter dans un pays qui compte 3 à 4 millions de chômeur. La plupart, si cela n’est la totalité, des commerçants d’objets géologiques ont des revenus plutôt « standard », beaucoup on bien du mal à vivre de leur activité. Ce type de propos relève encore une fois du fantasme et dénote une totale méconnaissance de la réalité des choses. Notons qu’il existe en France un syndicat professionnel des commerçants d’objets géologiques, France-Minéraux-Fossiles (FMF).

« Il existe un trafic important de fossiles et de minéraux rares » : là encore du pur fantasme, il y a très peu de fossiles dans les bourses spécialisées, très très peu. Cela provient tout simplement d’une désaffection du public pour « l’Histoire Naturelle », la démarche Naturaliste. La manière dont est abordé les Sciences de la Terre au collège lycée est d’ailleurs fortement responsable de cette situation. Ce n’est pas en donnant des cours « virtuels », abstraits, théoriques que l’on peut intéresser les plus jeunes, mais en leur montrant des roches, fossiles, minéraux, en les emmenant dans les musées voir des collections spectaculaires, sur le terrain, si possible ramasser quelques objets ! Les Jurassic Park et la série minéraux Atlas des années 90’ ont plus fait pour la sensibilisation du grand public aux Sciences de la Terre que tous les enseignants de SVT réunis, pour cause de programme scolaire bien trop rébarbatif.

Quant au trafic de « minéraux rares », faut qu’on m’explique ! Par définition les minéraux rares n’ont que peu ou pas de valeur financière, sauf exception. Seuls les objets esthétiques, plutôt visuels, ont une valeur financière. Qui collectionne les lames minces de minéraux rares ? Les collections de systématique minéralogique encore en vogue dans les années 1970’ sont totalement passées de mode, et celles issues de cette période n’intéressent aujourd’hui personnes, beaucoup sont tout simplement jetées (comme les collections systématiques de roches). Ces propos montrent encore une fois un total manque de connaissance de la réalités des choses de la part des auteurs de ces lignes !

Au sujet du commerce des minéraux, que disent les responsables de collections publiques ?

Pour Pierre-Jacques Chiappero, maître de conférence au Musée d'Histoire Naturelle de Paris, " l'important potentiel financier que représente environ un million de collectionneurs de par le monde, l'effort réalisé pour les approvisionner a amené la découverte de nombreuses localités nouvelles et aussi, parfois, permis la réouverture d'anciennes mines réexploitées uniquement pour les minéraux dits " de collection ". Il ressort que la fréquentation de ce marché montre (outre les nombreuses lacunes des collections nationales en échantillons de nouvelles localités) l'insuffisance de la qualité de certains des spécimens anciens pour les localités retravaillées, où ont été trouvés des cristaux plus beaux et plus parfaits que ceux du début des exploitations ".

Jean-Claude Boulliard, directeur de la collection minéralogique de l'université de Paris VI-La Sorbonne affirme que " ces dernières décennies, l'apparition d'un nombre croissant de collectionneurs en minéralogie a permis le développement d'un marché très actif. Grâce à ce marché, des gisements ont pu être exploités, des commerçants ont pu aller s'approvisionner dans des pays de plus en plus lointains. Si l'on prend l'exemple des collections de minéralogie, ces trente dernières années ont produit un nombre considérable de spécimens d'une qualité jusque-là inégalée. De nombreux échantillons anciens ont été déclassés par les découvertes récentes. Si je pouvais établir une estimation, je serais enclin à dire que cette période a donné 70% des échantillons minéralogiques connus de haut niveau ".

L'avis de responsables de collection publique et de chercheurs en minéralogie sur les bourses aux minéraux ? Voir ce qu'ils disent de celle de St Marie aux Mines en Alsace :

D'abord le point de vue de M. Deliens : "en tant que conservateur de la collection minéralogique de l'Institut royal des Sciences naturelles à Bruxelles, j'estime que la bourse de Sainte-Marie-aux-Mines constitue avec Tucson et Munich un des événements minéralogiques de l'année. C'est un endroit où l'on peut découvrir les nouvelles richesses qui ont été mises au jour dans les mines du monde entier. Le matériel proposé par les marchands est diversifié et généralement de bonne qualité. Le nombre d'exposants permet en outre de comparer les prix avant d'effectuer un achat. La bourse est également l'occasion de rencontrer de nombreux collègues étrangers avec lesquels des collaborations scientifiques ou des échanges peuvent être programmés. Par sa dispersion dans un vaste site, la visite est particulièrement agréable et l'organisation est sans faille".

Pour Gian Carlo Parodi, maître de conférence au Musée National d'Histoire Naturelle, "Ste-Marie, au-delà de la possibilité de repérer des échantillons pour la collection du MNHN, est pour moi un lieu important de rencontres professionnelles. La possibilité de rencontrer des collègues conservateurs de Musée ou chercheurs, et cela en plein air, autour des objets de notre passion en commun, ou d'un bon ballon d'Alsace (je parle du vin...). L'occasion de pouvoir discuter avec les passionnés et de remporter à mon laboratoire quelques échantillons inconnus à déterminer. Bref un happening minéralogique qui mérite le déplacement".

Selon le Dr. Simon Philippo, Conservateur, Section Géologie Minéralogie, au Musée national d'histoire naturelle de Luxembourg : "La bourse de Ste-Marie-aux-Mines n'est pas une bourse comme les autres : non seulement, elle a un parfum de vacances mais c'est également un lieu de rendez-vous privilégié par les conservateurs des différentes musées européens. Ces rencontres sont des moments importants pour se donner les impressions de l'année minéralogique en cours. En quelque sorte, un commentaire de la bourse en direct, chacun avec son approche spécifique de la minéralogie en général. Mais on ne vient pas à Sainte-Marie que pour ça ; on y vient d'abord pour les minéraux ... Espèce malheureusement en voie de raréfaction sur la plupart des bourses ... peut-être un peu moins à Sainte-Marie ; les minéraux de l'année : nouvelles découvertes, nouvelles occurrences, nouvelles poches, nouvelles espèces ... chacun cherchant à améliorer sa collection en fonction des objectifs fixés par la politique du musée mais surtout, et même s'il ne fait que quelques acquisitions, à augmenter sa culture générale dans le domaine par les contacts avec les marchands, les collectionneurs et l'observation de la gamme d'échantillons présentés pour l'une ou l'autre espèce minéralogique. Toutes ces informations permettant de se faire une échelle de valeur, de taille et de beauté par espèces ou par gisement. C'est également l'occasion de se voir présenter des spécimens exceptionnels qui contribueront à la renommée du musée, qui pousseront les visiteurs à nous rendre visite lors d'un passage dans notre région. Sainte-Marie c'est beaucoup de choses à la fois et plus on y va, plus on est connu et plus cette visite est enrichissante (dans tous les sens du terme) même si on en sort souvent plus pauvre qu'en entrant ".

Pourquoi les auteurs évoquent-ils le trafic de minéraux rares ??? Juste de la propagande idéologique...

« Pour protéger son patrimoine géologique, douze réserves géologiques ont été créées […] ». Ce type d’affirmation est tendancieux, s’il est bon de protéger in situ un certains nombres de choses, dans la plupart des cas la collecte est le meilleur moyen de contribuer au Patrimoine Géologique, afin de sauver les objets géologiques tel que les fossiles ou minéraux de l’érosion. La diffusion du savoir autour de la collecte est important : comment bien collecter ? Que collecter ? Comment prélever tel fossile ou minéral dans tel roche ? Quels outils utiliser ? Quel équipement de protection du collecteur avoir ? Comment ensuite préparer les objets collectés ? Les dégager de la gangue ? Identifier les objets ? Où trouver des collections de référence pour cela ? Comment y accéder ? Des bibliothèques spécialisés ? Comment réaliser un étiquetage durable ? Un inventaire ? Utiliser la collecte pour une/des publication(s) ? Autant de questions fondamentales pour le Patrimoine Géologique absolument pas abordées.

En conclusion, des propos sans nuances à la mesure de l’ignorance des auteurs.

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Toutes mes félicitations à Lucky pour son texte clair, juste, et parfaitement fondé. C'est cela qu'il faut faire remonter aux oreilles d'auteurs ignorants des réalités du terrain que nous connaissons bien. Excellente synthèse. Propos sans nuance proportionnels à l'ignorance des auteurs, ayant évidemment l'intention de nuire, c'est ce qui ressort évidemment de cette page qui se voudrait donner bonne conscience. Il faut aussi bien comprendre que pour ces gens là, nous sommes tous dans le même sac et il faudrait être bien candide pour imaginer qu'ils fassent des diférences, quand bien même ils le prétendent offficiellement. Leur tactique est d'utiliser de candides amateurs qui travaillent pour eux des années puis ils les jettent (on en connaît des exemples précis).

Autre chose à propos des 100 kg de marcasites , d'abord c'est vite fait pour du sulfure de fer, vue la densité, mais je crains qu'il n'ai pas vraiment trouvé autant de marcasites (les vraies sont bien plus rares) mais plutôt des nodules de pyrite. Coup classique, je rappelle que ces nodules fibroradiés sont de la pyrite! D'autre part dans un milieu humide et salé ces nodules de pyrite se désagrègent très vite. Non ramassés ils sont "foutus". Et de toute manière même sans traitement spécial en quelques années ils se désagrègent. SEULE UNE INTERVENTION HUMAINE PEUT LES SAUVER (voir les articles dans MInéraux et Fossiles, Le Règne Minéral,etc... ) Alors pas de problème pour les nodules de pyrite, ramassez tout ce qui traîne sans la moindre hésitation!

j'oubliais de rappeler que loin de tout casser, le prospecteur collectionneur prélève exclusivement dansles éboulis tout simplement parceque c'est le plus facile et le plus "rentable": la nature a déjà cassé et les nodules de pyrite sont déjà dégagés de la craie, il n'y a qu'à les ramasser...

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