73? Posté(e) 29 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 29 janvier 2018 Bonsoir, je propose que tout le monde pose ses questions sur les mines et carrières sur ce sujet (pas la minéralo! mais les gisements, la géotechnique, les méthodes d'exploitation, le recensement...), comme ça on regroupe tout et ce sera facile à chercher, bien qu'il n'y ait pas beaucoup de sujets dans ce sujet! France, monde, Titan, Mars, on n'est pas chauvins Et si vous avez des sources pour justifier vos réponses ce sera un plus! 1. Un minerai de plomb par exemple, la galène PbS. Lorsque l'on sépare le soufre du plomb, quel pourcentage de plomb arrive t on à isoler? la totalité? Sachant que selon les époques ça a dû évoluer?? Dans les haldes on retrouve 10% de Pb facilement, pourquoi? 2. Comment évaluer la quantité de tout venant extraite d'une mine? Par tout venant j'entends tout ce qui est sorti, stérile, minerai, galerie compris. (peut être la définition de tout venant que j'ai est fausse) A vos questions/réponses 73 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zunyite Posté(e) 30 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 30 janvier 2018 question 1 : l'extraction/traitement du plomb est très "facile" (par densité) donc si on trouve 10% de plomb dans les haldes c'est que ce n'était pas le but de l'extraction ; souvent le cas avant env1700 ( c'est l'argent qui les intéressait pas le plomb) evaluer le tonnage de tout venant donc tout ce qui sort de la mine : les mines modernes en sous terrain ont généralement un systeme de pesage en sortie (sois la charge des skips soit bande transporteuse avec bascule mais " le steril" n'est souvent pas pesé : pour évaluer le tonnage, cela se fait par le volume (topographie) /densité ; pour les mines en "open pit" c'est pratiquement toujours par le calcul volume/densité Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
73? Posté(e) 31 janvier 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 31 janvier 2018 Merci Zunyite pour la réponse pour un gisement qui date du XVIII e siècle on retrouve 2% de pb dans quelques scories, est ce une quantité normale? sachant que le Pb était sous produit de l'Ag le problème pour la topo des mines anciennes va être de trouver une carte digne de ce nom anté exploitation.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zunyite Posté(e) 1 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 Tout dépend du procédé de rafinage du minerais ayant abouti aux scories ! les 2% sont t'ilsreprésentatifs ? (type de prélèvement) pour des exploitations du XVIII il ne devrait pas être trop difficile de trouver de la documentation Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mr42 Posté(e) 1 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 2 % de Pb dans les scories, c’est une bonne valeur pour des procédés récents. Pour des scories plus anciennes, ça semble faible. Les références sont-elles accessibles ? Il existe pas mal d’études sur les scories anciennes et les résultats sont très dispersés. Voir en particulier cette étude sur les scories du Mont Lozère et de Pfaffenloch dans les Vosges : entre 1,55 et 58,38 % d’oxyde de plomb… http://journals.openedition.org/archeosciences/2728 On ne peut pas dire que le plomb état un sous-produit de l’argent, en réalité c’était plutôt l’inverse. On extrayait d’abord le plomb et ensuite seulement on séparait l’argent du plomb. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zunyite Posté(e) 1 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 il y a 34 minutes, mr42 a dit : 2 % de Pb dans les scories, c’est une bonne valeur pour des procédés récents. Pour des scories plus anciennes, ça semble faible. Les références sont-elles accessibles ? Il existe pas mal d’études sur les scories anciennes et les résultats sont très dispersés. Voir en particulier cette étude sur les scories du Mont Lozère et de Pfaffenloch dans les Vosges : entre 1,55 et 58,38 % d’oxyde de plomb… http://journals.openedition.org/archeosciences/2728 On ne peut pas dire que le plomb état un sous-produit de l’argent, en réalité c’était plutôt l’inverse. On extrayait d’abord le plomb et ensuite seulement on séparait l’argent du plomb. du XVII à maintenant oui ; avant non ! (à ste marie aux mines, au laurion on rejetais le plomb pour en extraire que l'argent en deux phases (coupellation) (le plomb pouvait être utilisé tres partiellement pour lester les bateaux et faire qq objets sans plus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
73? Posté(e) 1 février 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 Les 2% sont sur plusieurs scories, analyse XRF qui dit 6%, mais semi quantitative, en revanche l'une d'elle envoyée au SARM analysée quantitativement par ICP donne bien les 2% Valeurs non disponibles pour le moment désolé.. programme recherche en cours merci pour vos précisions Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zunyite Posté(e) 1 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 ce n'est pas ce que j'appelle un echantillonnage représentatif ! (prise d'échantillons reguliers , tous les x métres sur l'ensemble des scories) ex : les mines de vialas avec des centaines de tonnes de scories : l'ensemble des scories ayant servis de remblais autour des batiments puis sur une verse contient tres peu de residuts métalliques (moins de 2% sur Pb Zn Cu) mais sur UN tas d'environ 500kg (probablement un raté ou la dernière fusion non contrôlée ) il y avait concentration métallique avec nombreux mineraux secondaires . Ce n'était absolument pas représentatif de l'activité Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mr42 Posté(e) 1 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 il y a 58 minutes, zunyite a dit : du XVII à maintenant oui ; avant non ! (à ste marie aux mines, au laurion on rejetais le plomb pour en extraire que l'argent en deux phases (coupellation) (le plomb pouvait être utilisé tres partiellement pour lester les bateaux et faire qq objets sans plus Là, on joue sur les mots. Dans le procédé par coupellation, on commence par extraire le plomb et ensuite on sépare l’argent. Les résidus de coupellation riches en oxydes de plomb sont plus faciles à retraiter qu’un minerai brut. Tout dépend de la valeur marchande du produit. À Lavrion, on produisait aussi du plomb : http://maajournal.com/Issues/2015/Vol15-2/Full10.pdf L’utilisation du plomb pour les canalisations de la Rome antique est bien connue et le plomb était importé de tout l'empire. Plus tard, avec l’invention des armes à feu, c’est devenu un matériau stratégique. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
73? Posté(e) 1 février 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 1 février 2018 Non ce n'est pas représentatif mais l'étude portant plus sur les sols.... on y retourne quand il n'y a plus de neige pour refaire qqs analyses en gros c'est vraiment le début de l'étude, là on a reçu les premières analyses donc on sait ce que l'on va devoir retourner échantillonner etc etc. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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