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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

DISCUSSION avec ERIC BUFFETAUT ici !!!


Messages recommandés

La paléontologie en France n'est pas aussi dans la dèche qu'on veut bien le dire ! Il y a de nombreux paléontologues en France, travaillant dans de nombreuses régions du monde, et il y a des recrutements chaque année. Tout n'est pas rose ais il ne faut trop noircir le tableau !

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Je pense que cette théorie s’appuie sur de très nombreuses données paléontologiques et anatomiques, et j’y souscris complètement. Les adversaires de cette théorie sont aujourd’hui très minoritaires. Bien sûr, il reste beaucoup à découvrir sur les modalités exactes de la transition entre certains théropodes et les oiseaux , et nombre de chercheurs (dont je fais partie) s’y emploient.

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Je considère cette théorie comme tout à fait valide. Les objections soulevées par quelques personnes (de moins en moins nombreuses) ne résistent pas à un examen sérieux, et les données paléontologiques et anatomiques sont de façon écrasante en faveur de l’origine dinosaurienne des oiseaux.

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Pour la minéralogie, on voit de moins en moins de spécialistes en France et souvent les collectionneurs sont amenés à créer des réseaux de solidarité et d'entre-aide qui fait que certains amateurs sont plus forts en identification que les professionnels de la minéralogie.

En paléontologie, j'ai vu la même chose se profiler... des collectionneurs sont de vraies bibles pour dater et identifier des oursins ou autre mollusques dans le Sud Ouest de la France. Existe-t-il, compte tenu de la spécificité de la diversité des objets d'études de la paléontologie, des réseaux d'entraide professionnels et amateurs ?

Merci de votre réponse :sourire:

Eric

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Vaste question ! Il faut bien voir que le terme « reptile » n’est plus très utilisé par les scientifiques, parce que quand on prend en compte les fossiles il n’a plus grand sens. Il reste commode dans le langage de tous les jours, et à ce titre ça ne me gêne pas de parler de « reptiles marins « ou de « reptiles volants ». Disons que dans la classification moderne les dinosaures se placent entre les crocodiles d’une part et les oiseaux d’autre part. Leurs plus proches parents dans un sens évolutif sont les oiseaux. Donc il est difficile de dire s’ils sont ou non des « reptiles », parce que ce dernier mot n’a plus beaucoup de sens d’un point de vue zoologique.

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Ci-juste avant une question de rives 3 :

Pour la minéralogie, on voit de moins en moins de spécialistes en France et souvent les collectionneurs sont amenés à créer des réseaux de solidarité et d'entre-aide qui fait que certains amateurs sont plus forts en identification que les professionnels de la minéralogie.

En paléontologie, j'ai vu la même chose se profiler... des collectionneurs sont de vraies bibles pour dater et identifier des oursins ou autre mollusques dans le Sud Ouest de la France. Existe-t-il, compte tenu de la spécificité de la diversité des objets d'études de la paléontologie, des réseaux d'entraide professionnels et amateurs ?

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Pour les professionnels, il n'y a pas vraiment de réseaux organisés, tout le monde se connaît plus ou moins et on sait à qui s'adresser quand on veut un renseignement sur un fossile donné (et aussi à qui ne pas s'adresser !).

Pour les amateurs, je suis mal placé pour répondre. Certains professionnels répondent volontiers aux questions des amateurs, d'autres moins...Cette aide à l'identification des fossiles devrait être un des rôles des musées, mais ce n'est pas assez développé en France.

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J’en ai eu autrefois une image plus positive qu’aujourd’hui. Je pensais qu’on pouvait établir des rapports fructueux entre les professionnels (au moins certains d’entre eux) et certains amateurs. Mais en réalité les amateurs avec lesquels j’ai des relations utiles du point de vue scientifique sont bien peu nombreux. Je crains que la majorité des amateurs ne soient avant tout que des collectionneurs, plus soucieux d’accumuler des spécimens que de participer aux progrès des connaissances en paléontologie. Beaucoup d’entre eux font très peu d’efforts pour comprendre la signification scientifique des objets qu’ils récoltent, et se montrent très réticents quand on leur propose une véritable coopération. Je ne suis pas payé par le contribuable pour identifier des fossiles qui ne sortiront jamais de collections privées où personne ne peut les voir, hormis les collectionneurs qui les ont trouvés. Tant que ceux-ci n’auront pas compris que le destin habituel d’une collection privée, à la mort de son propriétaire, est au mieux la dispersion, au pire la poubelle, la collaboration professionnels/amateurs se développera difficilement.

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L’avenir de la paléontologie en France va dépendre du soutien qui sera apporté dans le futur aux chercheurs dans cette discipline, à qui il appartient de montrer qu’ils pratiquent une science qui contribue autant que toute autre à la connaissance du monde où nous vivons. Dans un contexte de restriction du budget alloué à la recherche scientifique, cela peut demander de gros efforts de la part des paléontologues – mais il ne sert à rien de se lamenter et d’accuser les autres. Ce que je regrette, c’est le très faible développement de la recherche paléontologique dans les musées d’histoire naturelle de province, par rapport à ce que l’on voit par exemple en Allemane ou en Grande-Bretagne. S’ils étaient plus dynamiques en France, ils pourraient aussi favoriser la coopération professionnels/amateurs.

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Certains amateurs en effet sont prêts à collaborer avec les professionnels, et vice versa. Mais j’en connais aussi que cela n’intéresse pas, qui ne se soucient que d’amasser des collections. Une vraie collaboration fructueuse ne devient possible que quand l’amateur comprend que les fossiles importants qu’il découvre ne deviennent des objets d’étude scientifique sérieuse que quand ils sont déposés dans une collection publique (j’entends par là une collection pérenne et accessible, quelle que soit sa structure juridique). Il faut savoir que de plus en plus de revues scientifiques refusent catégoriquement de publier des articles portant sur des spécimens conservés par des particuliers. Et je dois dire que les collections privées n’offrent aucune garantie de conservation à long terme – les collectionneurs ne ont pas éternels. Quoi que l’on puisse dire sur certains musées, les collections publiques offrent quand même de bien meilleures garanties de conservation à long et très long terme.

Le destin des collections d’amateurs est le point central, dont dépend toute collaboration sérieuse avec les professionnels, il ne faut pas se leurrer là-dessus. Les amateurs avec lesquels je fais le travail le plus intéressant et le plus utile scientifiquement sont ceux regroupés dans l’Association Culturelle, Archéologique et Paléontologique de l’Ouest Biterrois, parce qu’ils n’ont pas de collections personnelles, tous les fossiles récoltés allant au musée de l’Association à Cruzy (Hérault), où ils font l’objet d’études scientifiques par des chercheurs du monde entier. C’est à mon avis et à leur avis beaucoup plus enrichissant pour tout le monde que d’accumuler des fossiles chacun dans son coin.

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La passion est à proscrire absolument de la recherche scientifique. Je n’éprouve aucune passion pour les fossiles, mais ils m’intéressent profondément. Ce qui m’intéresse, c’est de comprendre ce qu’ils signifient, pas de les posséder. C’est une différence essentielle entre la plupart des professionnels et la plupart des amateurs.

Si la « passion » de certains amateurs peut les conduire à adopter le code de conduite que devraient suivre les professionnels, et s’ils sont capables de dépasser le niveau de la « collectionnite », pour atteindre un certain détachement vis-à-vis des objets que sont les fossiles, ils peuvent non seulement rendre de grands services aux professionnels, mais faire eux-mêmes un travail scientifique de professionnels (il y a de nombreux exemples, plus sans doute dans le passé que dans le présent, hélas). Mais tout est dans la relation qu’on entretient avec les objets fossiles, et si passion se conjugue avec possession, c’est sans grand espoir…

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Halucigenia :

Pourquoi s'opposer à la vente d'objets paléontologique, tant que ceci reste des objets "banaux", étudié en long et en large ? La vente ne constituera pas, au contraire, un moyen de sensibiliser un maximum de personnes à notre passion qui rime souvent avec respect de la nature et une meilleure approche et compréhension du monde vivant. Faire prendre conscience aux gens de nos origines, leur donnera de recul et permettra ainsi de les sensibiliser davantage aux enjeux actuels de la planète !

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J’avoue ne pas très bien voir comment la vente peut aider à faire prendre conscience aux gens de nos origines, et encore moins comment elle peut sensibiliser qui que ce soit au respect de la nature. Respecter la nature, cela passe rarement par vendre les objets qui la composent. Acheter un fossile comme on achète n’importe quel bibelot, ce n’est pas vraiment essayer de comprendre quoi que ce soit à la science paléontologique.

La vente des fossiles n’est pas interdite par la loi, elle peut parfois être utile aux progrès des connaissances, mais les paléontologues professionnels préfèrent de loin trouver les fossiles eux-mêmes plutôt que de les acheter. La vente est au mieux un mal nécessaire.

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