Ricaille Posté(e) 4 septembre 2011 Signaler Posté(e) 4 septembre 2011 La crise des ânes Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village. Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400€ l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune. Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du sur-endettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et prise à la gorge par les taux d’intérêts,la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes. Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés. Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants. Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ? Citer
Next50MY Posté(e) 5 septembre 2011 Signaler Posté(e) 5 septembre 2011 les villageois = traders le village = Wall Street l'annee = 2007 l'escroc = en prison pour une centaine d'annees Citer
gadin Posté(e) 5 septembre 2011 Signaler Posté(e) 5 septembre 2011 les villageois = nous le village = chez nous et ailleurs l'année = hier, aujourd'hui et demain (sauf si ...) le banquier et les 2 escrocs = encore là Citer
JexSavoie Posté(e) 5 septembre 2011 Signaler Posté(e) 5 septembre 2011 les villageois = nous "Meuuuh" non! On est pas si "bêêêête". Citer
cathycat07 Posté(e) 6 septembre 2011 Signaler Posté(e) 6 septembre 2011 En bref, ceux qui ont tout, donnent rien, ceux qui ont rien, donnent tout. Oui, ont peux penser qu'on est "bêêêête" ou que l'on a pas la solution du partage. Pour partager volontairement, il faut aimer son prochain comme sa famille, autrement ceux qui ont tout nous obligerons à donner (à eux) simplement pour qu'ils aient plus. Citer
kaze Posté(e) 6 septembre 2011 Signaler Posté(e) 6 septembre 2011 Expéditif ! Deux grenades cadrillées enterrées devant le pas de porte reliées à la sonnette ! Ding BoouUM ! Bonjour la jambe c'est pour quoi, t'as perdu ta soeur ? Complétement con ! - A bonjour vous revoilà tous les 2, mais restés pas plantés là, entrés donc ! Georgette ! Prépare le café les messieurs de la banque sont revenus ! Grenouille de bénitiers plein au as - Mais vous allez bien restez pour le diner ! Vous savez s'il en a pour 5, il y en a pour 7 on a peu mais on aime le partage ! Réfléchis - (mon premier choix suivi de l'expeditif !) - Toc toc toc !...... toc toc !.... toc !.......Hum y a personne je crois ? (dit tout bas) Inconscient - Il m'a l'air très bien cet aspirateur de la Nasa a 5000 euro, vous dites anti-pellicules, particules, follicules, vésicules ha oui ! Vraiment le top, oui ,oui moi et ma femme on a décidé on l’achète ! Invisible - ........................................................ ! Geek - --- -.-. ! - --- -.-. ! (°l°?) ??? (< )°< coin ! <(°v°)> ( glurps ) $$ $$ m OO m ( hooo non) m _ _ m paf ! B=3 Ouille ! lololol ! $ #336600 ! Fan de cinéma (le plus dangereux) - Tu aimes les ânes ? Ben fait le cochon, aller fait le cochon, fait le cochon que je te dis ! Citer
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