Kayou Posté(e) 7 octobre 2010 Signaler Posté(e) 7 octobre 2010 Alors que des poissons morts flottaient dans la Raab, ce n'était pas le cas dans le Danube, a constaté un journaliste de l'AFP. Sur les bords du fleuve, quelques pêcheurs tentaient même leur chance.Cet accident industriel sans précédent en Hongrie a déjà fait quatre morts, dont une petite fille de 14 mois, plus de 120 blessés, trois personnes étant toujours portées disparues."Il faudra probablement ouvrir un nouveau territoire pour les habitants du village et raser cette partie du village à tout jamais, car il est impossible de vivre ici" http://www.2424actu.fr/actualite-internati...3/#read-1516974 C'était aussi un film, mélodramatique Acteur : Ethel Barrymore, Janet Leigh, Walter Pidgeon Réalisateur : George Sidney (1949) Histoire : Après la Seconde Guerre mondiale, la tension monte entre Alliés et Soviétiques quand un colonel anglais recueille une réfugiée russe dans un couvent de Vienne. Citer
phénacite2 Posté(e) 7 octobre 2010 Signaler Posté(e) 7 octobre 2010 J'ai honte pour NOUS ! Nous sommes des irresponsables ! Je NOUS dégoûte qu'une telle chose soit arrivée !! NOUS sommes tous concernés et COUPABLES ! Citer
Invité JPP2A Posté(e) 8 octobre 2010 Signaler Posté(e) 8 octobre 2010 wouai!!!!! c'est dramatique...mais la responsabilité dans ce pays qui a été longtemps dans un système totalitaire est difficile a mettre en œuvre, il n'y a qu'a voir ce qui se passe comme pollution dans l'ex URSS aujourd'hui encore An der schönen blauen Donau http://www.youtube.com/watch?v=SPChu9lF8is c'est triste tout de même Citer
Invité valanni Posté(e) 8 octobre 2010 Signaler Posté(e) 8 octobre 2010 Ce qui est aussi incroyable, c'est le président de la République de Hongrie qui dit que son pays peut gérer cela tout seul ben sur une catastrophe comme celle là, je vois pas trop comment ? Citer
Cedrick Posté(e) 10 octobre 2010 Signaler Posté(e) 10 octobre 2010 Encore une catastrophe qui vient ternir l'image du secteur minier, et comme toujours une cellule a résidus qui cède. Omai au Guyana en 95, Los Frailes en Espagne en 98, Baia Mare en Roumanie en 2000, etc… Une chronologie des accidents : http://www.wise-uranium.org/stk.html?src=stkd01f&show=m un petit diaporama avec commentaires en français : http://www.wise-uranium.org/stk.html?src=stkd01f&show=m un papier un peu plus technique. http://www.infomine.com/publications/docs/Vick1996.pdf Les medias ont tout de meme exagere la notion de toxicite : mis a part la basicite des boues, il n’y a a priori pas beaucoup de metaux lourds dans les residus de bauxite. Juste des hydroxydes de fer qui ont certes une couleur impressionnante qui amplifie le sentiment de fin du monde exploite par les medias. Pour ce qui est des derniers developpements j’ai des doutes sur les conséquences d’une possible nouvelle rupture. D’apres les photos disponibles et GE, c'est le coin NW de la cellule qui a cede. Ce sont les effluents liquides surnageants dans la cellule qui ont provoque la vague. Il ne reste plus dans la cellule que les residus solides, qui, vu l'absence de fort relief et sans pluies, vont rester sagement en place a mon avis. Aucune analyse scientifique de nos journalistes… Avant.... Citer
Invité JPP2A Posté(e) 10 octobre 2010 Signaler Posté(e) 10 octobre 2010 En Corse nous avons eu le même problème et cela toujours dût au même système..... le profit... rien que le profit, le soucis de la planète on s'en fout....après tout nous avons d'autres planète propre quand celle ci ne sera plus vivable nous irons ailleurs.....wouai donc en Hongrie même problème L'affaire des boues rouges a déjà été d’actualité dans les années 70 en Corse. Le déversement des « boues rouges » en Méditerranée a commencé en mai 1972 : après un accord donné par les autorités italiennes, à titre expérimental et pour six mois, une société italienne, la Montedison, installée près de Livourne, organise le rejet de ses deux à trois mille tonnes de déchets quotidiens à une vingtaine de milles du cap Corse. Il s'agit d'une usine de production de bioxyde de titane et de vanadium. Le bioxyde de titane est utilisé par de nombreuses industries, peinture, céramique, émaux, encres, matières plastiques, produits pharmaceutiques. Pour obtenir la peinture, il faut du blanc de titane (bioxyde), obtenu par l'attaque de l'ilménite, minerai sableux noir, à l'acide sulfurique. Se dégagent alors des sulfates ferreux (de fer, titane, vanadium, chrome, arsenic, plomb, cadmium). On isole le bioxyde de titane par précipitation et combustion. Reste donc une masse énorme de déchets. Pour une tonne de bioxyde de titane, on rejette 4,5 tonnes d'acide sulfurique, 1,5 tonne d'oxyde de fer, 6,5 kg d'oxyde de manganèse, 3,3 kg d'anhydride de vanadium, 1,3 kg de trioxyde de chrome, des dérivés d'arsenic, de plomb et de cadmium. L'acide sulfurique brûle toute matière vivante s'il est concentré, coagule les protides dont sont composés tous les êtres vivants, augmente l'acidité de la mer (d'où déséquilibre et mort des plantes et animaux), diffuse dans l'eau (il tue dans un rayon de 3 km autour du point de dégagement). Des décès et échouages suspects de gros cétacés ont été constatés sur les côtés corses. Le cas le plus flagrant étant celui d'un Rorqual commun de 20 mètres et 10 tonnes dont la peau semblait grillé. Le titane et le vanadium sont des métaux rares dont une dose infime peut avoir des conséquences catastrophiques : 2 mg de titane par litre tuent le plancton végétal et 4 mg tuent le plancton animal (plancton pollué = poisson pollué = homme pollué). Le vanadium s'accumule dans l'organisme : il n'est ni détruit ni éliminé ; toute nouvelle dose ingérée s'ajoute aux précédentes. Lorsque le seuil de toxicité est dépassé, des troubles apparaissent dans la formation des globules rouges. En dépit des protestations, l'autorisation unilatérale et en principe provisoire, est maintenue. Les personnalités les plus éminentes, des océanographes et des biologistes comme le commandant Cousteau, Paul-Émile Victor, le docteur Bombard, ont dénoncé le danger. Le professeur Vaissière, directeur du Laboratoire de Lutte contre la pollution en mer, le docteur Aubert, directeur du Centre d'études et de recherches de biologie et d'océanographie médicale (CERBOM) et directeur de recherches à l'INSERM ont analysé les problèmes. Des prélèvements et de nombreux dosages ont été faits, des expériences de laboratoire sont en cours, et un rapport précis sera publié. Les possibilités d'épuration existent, sont connues et applicables… Mais si l'usine recycle ou épure ses déchets, le prix de revient du titane augmenterait de 15 %. En 1973, un mouvement populaire massif de défense du patrimoine naturel touche l’opinion publique insulaire et les Corses de l’extérieur en réaction à la pollution marine au large du cap Corse. Des comités anti-boues rouges fleurissent à Bastia et à Ajaccio. Une grande manifestation unitaire a lieu en février 1973, avec à sa tête élus de toutes étiquettes, hommes politiques, autorités religieuses, cela dégénère et se termine par l’arrestation des responsables des partis politiques de gauche, dont l’adjoint au maire de Bastia, et d’Edmond Simeoni a l’époque porte-parole de l’Action régionaliste corse, (ARC). Cette mobilisation générale aboutit à la condamnation, Quand, le 27 avril 1974, et par un jugement du tribunal de Livourne, il fut mis un terme aux scélérats agissements de la multinationale Montedison, et de ses responsables au procès de Livourne. Les défenseurs de l'écologie (toutes nationalités confondues) furent évidemment en droit, après deux ans d'une lutte acharnée, de crier victoire. En se doutant bien, toutefois, que s'ils avaient réussi à faire cesser les déversements au large du Cap-Corse des déchets toxiques issus de cette usine pétrochimique située à Scarlino (sur la côte toscane) Citer
Cedrick Posté(e) 10 octobre 2010 Signaler Posté(e) 10 octobre 2010 Interessant. Sources? Citations en italique? Citer
Kayou Posté(e) 10 octobre 2010 Auteur Signaler Posté(e) 10 octobre 2010 Il y a quelques années déjà, une digue avait cédé à Salsigne, en période d'orages, envoyant des effluents pollués jusqu'à la Méditerranée. L'actualité remet le gestion de bien des sites en question... La DRIRE est sur le coup. Et les pluies que nous avons en ce moment vont permettre à quelques saloperies d'être évacuées "en douce" dans le pluvial. http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-98751QE.htm http://www.unilim.fr/laseh/minesgeologues.pdf Citer
Python Posté(e) 4 novembre 2010 Signaler Posté(e) 4 novembre 2010 Les medias ont tout de meme exagere la notion de toxicite : mis a part la basicite des boues, il n’y a a priori pas beaucoup de metaux lourds dans les residus de bauxite. Juste des hydroxydes de fer qui ont certes une couleur impressionnante qui amplifie le sentiment de fin du monde exploite par les medias. http://www.liberation.fr/terre/01012298905-les-boues-rouges-sous-le-microscope-de-la-criirad http://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge Passage choisi : L'Europe a financé un programme international de recherche sur la radioactivité et les risques afférents à cette radioactivité dans les boues rouges et les résidus de centrales électriques ou grandes chaufferies au charbon (cendres et scories). Dans ces deux cas, les déchets peuvent avoir concentré certains radionucléides susceptibles de repasser dans les réseaux trophiques et poser des problèmes sanitaires et écologiques. http://www.ibes.be/intailrisk/HTML/2-4-1.htm Passage choisi : The radioactivity of the Hungarian bauxite is in the range of the worldwide average, only in Csordakút mine was found higher radioactivity ore. (La radioactivité de la bauxite hongroise est de l'ordre de la moyenne mondiale, seulement dans la mine "Csordakùt" a été trouvé un minerai à plus forte radioactivité). Most of the radioactivity of the aluminium ore is accumulated in the red mud. (La majeure partie de la radioactivité du minerai d'aluminium est accumulée dans la boue rouge). Vu le volume de boue, vu la mobillité des radionucléides maintenant reduis en poussière... On peut remarquer que ce point délicat est partout gentiment éludé, vu qu'on parle de débit de dose à distance mais aucunement de contamination interne, le Bi214 devient du Po214 puis du Pb210 puis du Bi210 et enfin du Po210, Polonium210... http://fr.wikipedia.org/wiki/Polonium et http://www.criirad.org/actualites/dossiers2006/polonium/notecriiradpolonium.pdf Je me demande si la bas, ils ne pleureraient pas pour avoir un organisme comme la CRIIRAD La situation en France est expliquée la http://www.lakko.fr/alcan-gardanne.html Python Citer
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