Lionel-R Posté(e) 16 juin 2010 Signaler Posté(e) 16 juin 2010 Vous n'avez pas lu le lien du BRGM ? tout est dedans en fait :) Citer
CAILLOUTEUX Posté(e) 17 juin 2010 Signaler Posté(e) 17 juin 2010 BonjourVous l'avez sans dout remarqué, mais les pyrites ne s'oxydent pas toutes à la même vitesse et de la même façon. En fonction des gites il y a d'énormes différences. Exemple: les pyrite de Trimouns sont très souvent oxydées, surtout dans la dolomie ou au contact. A contrario, les pyrites des gypses, en tout cas dans notre secteur, sont souvent peu altérées, même à l'air libre, sous la pluie depuis des années. Je tiens pour exemple, une dalle de gypse découverte dans les Pyrénées espagnoles dans le fond d'un ruisseau, où les pyrites sont exposées à tout vent et sont parfaitement fraiches comme si on les avait dégagé hier. Bref, j'ai l'impression qu'il y a des pyrite à oxydation rapide et d'autres à oxydation plus lente. D'accord, mais pourquoi ? Différences dans la teneur en fer ? Impuretés agissant comme dans les alliages des métaux et rendant les pyrites inoxydables ? Effet "conservateur" de certaines roches en présence de certaines molécules ? Exemple: le magnésium serait moins conservateur que le sulfate de calcium ? Bref, je délire ou pas ? Frédéric A relire tous ces posts , et a revenir sur les pyrites de Maine, j'en arrive a me demander s'il ne pourrait y avoir un début de réponse au fait que au même endroit, certaines ne bougent pas, et d'autres sont détruites rapidement, dans les mêmes conditions de conservation après sortie du gisement Ces pyrites, comme la fluorine en colonne , sont la dernière venue minéralisée, de basse température, , après il ne reste plus q'une fracture ouverte Ces fractures , ouvertes, ont été trouvées telles que , lors de l'exploitation, mais pour certaines emplies de tout un tas d'éléments divers allant de fragments de houiller, des argiles blanches ,rouges ,bariolées etc etc .Ces éléments sont fort bien décrits dans la thése de D Joseph Y a t'il une relation entre la déliquescence de la pyrite et le fait qu'elle ait été ou non protégée, ou le contraire , par ces éléments emplissant les fractures Une relation peut aussi être faite avec la fluorine en colonne qui a rempli ces fractures ,avec son état d'altération, ou non, et le fait qu'elle ai été en contact avec ces remplissages Il y a similiude,même allongement des cristaux que la pyrite suivant axe A3, et mêmes dimentions 5 mm environ sur la "croûte " Il semblerait par contre que la fluorine ait été endommagée par le contact avec ces produits c'est visible sur une longue plaque de fluo en colonne que j'ai D'ou effet conservateur ou destructeur ? Dommage qu'il n' y ai pas eu une description de faite comme pour la fluo en colonne , dans la thèse de D Joseph Vous pouvez trouver sur le sujet Maine, des photos de cette pyrite , intacte, et "réhabilitée" pour les abimées D'autres ont fini à la poubelle Citer
quartz Posté(e) 22 janvier 2015 Signaler Posté(e) 22 janvier 2015 Les pyrites incluses dans les ardoises de LABASSèRE (65) avaient la juste réputation de ne pas rouiller sur les toits : il a été prouvé que c'est parce qu'elles sont englobées dans de la silice ; une info qui peut répondre très partiellement à la question : pourquoi certaines pyrites ne rouillent pas ? Citer
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