Ponctuation et prouesses grammaticales

[zébulon]

non mais cela ferait un super chouette forum

avec peu de fautes et les participants pourraient en être fiers

n'est-ce pas une belle récompense ?

[le sablais]

Leçon 1 :

Le participe passé dérive d'un verbe !

Sécher donne séché

Mangé donne mangé

Finir donne fini

Dormir donne dormi

Rendre donne rendu

etc.....

Ce participe passé peut être employé soit avec un auxiliaire (être, avoir) soit sans auxiliaire !

S'il n'y a pas d'auxiliaire, il s'accorde comme un adjectif en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel).

Exemple : "des fleurs séchées" car fleur est du féminin pluriel.

"un gâteau grignoté" car gâteau est du masculin singulier

"une voiture emboutie" car voiture est du féminin singulier

Fin de la leçon 1

le sablais

[zébulon]

Merci, Le Sablais,

de jouer le jeu

un jeu qui peut être bénéfique pour tous

Bonne soirée à tous

[1frangin]

il faisait quoi comme boulot le cousin ? dans l'éducation ?

[Invité SPATHFLUO]

Et en finale, Sam a-t-il bien rapporté le flingue ? Et qu'en a fait Bibi ?

[TRAGO]

Et avec les compléments d'objet (c'est comme ça qu'on disait à l'époque) ça se complique.

On peut pas dire que la langue française soit une langue facile.

Déjà phonétiquement...

Exemple : ma fille, alors agée de 4 ans, joue avec le sac à main de sa mère.

La mère : "ne touches pas, c'est important"

Ma fille, de répondre : dis Maman, je peux toucher à ton portant ?"

Les enfants devraient revoir tout ça, c'est sur !

[Invité SPATHFLUO]

Avez-vous remarqué le nombre fantastique de gens qui mettent au féminin certains mots commençant par A ?

Air (Tu sens l'air, elle passe par là !).

Apéritif (Tu vas bien la boire avec nous ?).

Alcool (Elle s'évapore).

Et les gens qui disent : Une pétale !

Une Jerrycan !

Une Jack Lang !

[TRAGO]

Ouais ! c'est un croyable !

[1frangin]

un crédit bol ...........in english dans le texte !

[le sablais]

Leçon 2

Lorsque le participe passé est employé avec l'auxiliaire être (quelque soit sa forme conjuguée) !

Le participe passé s'accorde dans tous les cas en genre et en nombre avec le sujet du verbe !

Il suffit de repérer le sujet !

Exemple :

Les fleurs sont fanées : fleurs (féminin pluriel) est sujet du verbe (sont) donc fanées

Ma voiture est emboutie

Les chats sont écrasés

Attention ! Le participe ne suis pas forcément le verbe ! et le sujet peut être loin du verbe.

Exemple :

La maison de mes voisins fut entièrement incendiée hier !

Les légumes qui poussaient dans mon jardin sont déjà fanés

La fille de la concierge qui jouait dans le jardin avec ses camarades est tombée de la balançoire.

Les carottes étaient, comme le remarqua mon grand-père, arrachées avec soin.

Fin de la leçon 2

le sablais

[Big G]

Les signes doubles, cher Augustin, réclament toujours davantage d'espace que les signes simples !

Exact ! Toutes les doubles ponctuations (composées de deux éléments), en français, nécessitent un espace avant et un espace après.

...Ah mais, c'est que quand je vois passer un vol de canards, j'y vois un signe!

Et quand tu vois passer un vol de cygnes ?

La mère : "ne touches pas, c'est important"

L'impératif (positif ou négatif) des verbes du premier groupe, ne prend pas de "s" à la deuxième personne du singulier.

"Ne touche pas"

Big

Maître Capello

[TRAGO]

Exact ! Toutes les doubles ponctuations (composées de deux éléments), en français, nécessitent un espace avant et un espace après.

Et quand tu vois passer un vol de cygnes ?

L'impératif (positif ou négatif) des verbes du premier groupe, ne prend pas de "s" à la deuxième personne du singulier.

"Ne touche pas"

Big

Maître Capello

Sérieusement ??

[1frangin]

un vol de cygnes, mais que fait la peau lisse ?

[Papyfred]

Bon, je laisse Hervé continuer avec les PP

Cependant, Hervé a oublié (mais je sais qu'il l'a fait à dessein) :

4) Sam dit, Bibi va chercher le flingue… ( Comprendre : dès que Sam eut fini de parler, Bibi va, sans attendre, chercher le flingue). (Construction périlleuse car, à l'oral, on pourraît penser que c'est samedi que Bibi va chercher le flingue).

5) Sam, dit Bibi, va chercher le flingue. (Simple construction narrative : Bibi est en train d'expliquer dans quelles circonstances Sam est allé chercher un flingue. Je n'ose pas imaginer la suite de cette affaire criminelle : Bibi est en train de cracher le morceau et de noircir son complice Sam).

Et avec les compléments d'objet (c'est comme ça qu'on disait à l'époque) ça se complique. C.O.D.

On peut pas dire que la langue française soit une langue facile.

Déjà phonétiquement...

Exemple : ma fille, alors agée de 4 ans, joue avec le sac à main de sa mère.

La mère : "ne touches pas, c'est important" Ne touche pas ! (impératif d'un verbe du premier groupe

Ma fille, de répondre : dis Maman, je peux toucher à ton portant ?"

Les enfants devraient revoir tout ça, c'est sur ! Si c'est sur, ce n'est pas certain ! pour que ça le devienne, il faut que quelqu'un porte le chapeau : sûr et certain, je l'ai posé (le chapeau) sur la commode ! ( où l'on remarque que, parfois, souvent même, la virgule peut remplacer le double point ! C'était juste une petite mise au point pour notre camarade Rémy).

:coucou!:

Édit : Navré, je n'avais pas vu la réponse de Big Capellovici ! d'ailleurs " Veni, Vidi, Cappeli " c'est bien connu ! en parlant de capelli, je me suis laissé dire que Cæsar n'en n'avait plus un sur le Kayou… Est-ce sûr ?

[le sablais]

leçon 3 : suite du participe employé avec être !

On va s'intéresser ici à quelques cas moins évidents où le sujet est plus difficile à cerner !

Exemple 1 :

Je suis tombé de l'arbre !

Le sujet est "Je" mais ? Est-ce un garçon ou une fille qui parle ?? Sujet masculin ou féminin ! Il faut utiliser le contexte ou la phrase précédente !

Idiote que je suis ! Je suis tombée de l'arbre !

Idiot que je suis ! Je suis tombé de l'arbre

Exemple 2 :

Partis depuis ce matin, nous étions perdus ! (Ce sont des garçons dont il s'agit. On le voit au participe qui commence la phrase)

Parties depuis ce matin, nous étions perdues. (Ce sont des filles dont il s'agit. On le voit au participe qui commence la phrase)

Exemple 3 :

"On était perdu !" Il faut savoir qui est ce "on" donc bien relire le texte qui précède !

On=Des garçons alors "perdus"

On=Des filles alors "perdues"

On=Un ensemble de filles et de garçons alors "perdus"

Fin de la leçon 3

le sablais :coucou!:

[Papyfred]

Est-ce qu'il y a une distribution de minéraux à la fin de la classe ? Non ?

J'en connais un qui (du temps où il était instit., le faisait, lui !

J'en connais un, moi aussi. Cependant, je doute que ce soit le même : si tu étais déjà en Loire Atlantique, celui dont je parle est en Haute-Savoie ! À+

PS : Je sens qu'Hervé ne va pas tarder à attaquer les morceaux de bravoure : le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir ! (ce n'est pas compliqué ! comme le dit très justement Jean-Joseph Jullaud " Il n'y a jamais aucun problème pour l'accord du participe passé avec avoir si… " mais Hervé vous dira la suite !), puis, le participe passé des verbes pronominaux (c'est rigolo !).

[le sablais]

Pour la suite de la leçon, on verra demain !

Le temps que chacun potasse déjà les trois premières leçons !

Récitation écrite en vue !! :coucou!:

le sablais

[airbus78]

Et avec les compléments d'objet (c'est comme ça qu'on disait à l'époque) ça se complique.

On peut pas dire que la langue française soit une langue facile.

Déjà phonétiquement...

Exemple : ma fille, alors agée de 4 ans, joue avec le sac à main de sa mère.

La mère : "ne touchE pas, c'est important"

Ma fille, de répondre : dis Maman, je peux toucher à ton portant ?"

Les enfants devraient revoir tout ça, c'est sur !

Dommage !!! déjà corrigé par Big G

l'impératif des verbes du 1er groupe ne prend pas de S à la 2 è personne du singulier

Mais pour éviter la dissonance ou le hiatus , on pourra écrire

' penses-y " ou manges- en "

P*** qui est venu me sortir de ma torpeur linguistique :coucou!:

Je ne sais si Hervé a abordé les participes passés des verbes pronominaux car je n'ai pas tout lu !!!! De plus, le "français" n'était pas sa matière, me semble-t-il ?? Mais bon sang !! quelle nostalgie !

Alors

règle générale /// Le participe passé des verbes pronominaux se conjuguent avec ETRE mais s"accordent comme s'ils l'étaient avec AVOIR et la place du COD prime

1 ) Maman s'est "cassée" : accord comme avec AVOIR ; elle a cassé qui ? elle meme représentée par s' .........COD placé avant = ACCORD

2) Maman s'est cassé le bras; elle a cassé quoi? ...le bras COD placé derrière = PAS D'ACCORD

Reprendre la règle principale pour les participes employés avec AVOIR

SANS ENTRER DANS LES DOUBLES COMPLEMENTS ........CPD/COI /COS où là, ça devient "coton"

J'hallucine !!!! me voilà reparti au "turbin"

Je viens déjà de répondre à toutes les questions du grand QUIZZ de TF1 et personne ne m'a "filé" les 250 000 euro en jeu !!!!!!!!!

[Invité redsun]

J'en connais un qui ne va pas être content de tout ce sérieux.

En plus, demande express de sa part.

J'aurai mieux fais de ne rien dire finalement. Couche bousu, c'est être neutre.

[airbus78]

leçon 3 : suite du participe employé avec être !

Exemple 3 :

"On était perdu !" Il faut savoir qui est ce "on" donc bien relire le texte qui précède !

On=Des garçons alors "perdus"

On=Des filles alors "perdues"

On=Un ensemble de filles et de garçons alors "perdus"

le sablais

Pas trop d'accord sur ce point

on = pronom indéfini impersonnel singulier

donc on était perdu

ou alors , donne moi la référence :coucou!:

[airbus78]

Leçon 1 :

Le participe passé dérive d'un verbe !

Sécher donne séché

Mangé donne mangé

Finir donne fini

Dormir donne dormi

Rendre donne rendu

etc.....

Pour continuer dans le sens de cette première leçon

Exercice: trouvez les participes passés des verbes suivants:

SEOIR /GESIR/ MOUDRE/ CROITRE/ etc....

[Big G]

on = pronom indéfini impersonnel singulier

Même sentiment quant à cet abus de l'accord avec le pronom indéfini.

Cependant, c'est bien la règle. L'accord de l'attribut du sujet on se fait en fonction du contexte, de l'identité du sujet.

Ainsi l'adjectif, par exemple, s'accorde... mais pas le verbe !!

On sommes perdus, pas beau, hein ?

On est perdus, si on est plusieurs.

Mon non plus, je n'aime pas trop.

Faisons une pétition !

Big

On est un c..

[Papyfred]

Reste avec nous Michel ! c'est tellement plus sympa, ici ! Je ne sais pas ce qu'enseignait Hervé (peut-être pas… aie ! ne frappez pas : je n'ai encore rien dit !), mais il est très bon sur ce coup là !

Toujours à popos des participes, voici ce qu'en disait Salomon Reinach : " La syntaxe des participes, dont je vais vous parler aujourd'hui, passe pour le chapitre le plus difficile de la grammaire française. J'espère vous prouver qu'il n'en est rien : il suffit d'un peu d'attention. "

Ce n'est qu'à la fin du XIIIième siècle qu'est établie la règle de l'invariabilité du participe présent. Il ne faut donc pas confondre le participe présent et l'adjectif verbal !

• Le participe présent est invariable ; marque une action ; peut avoir un complément : On voyait la sueur dégouttant de son front.

• L'adjectif verbal s'accorde ; marque une état ; il n'admet pas de complément : Je repousse une main dégouttante de sang.

Question : Dans la phrase suivante, où est l'adjectif verbal, où est le participe présent ? Une femme aimante, aimant son mari…

Exemple d'adjectifs verbaux au pluriel :

" Si des beaux jours naissants on chérit les prémices,

Les beaux jours expirants ont aussi leurs délices. (Delille - 1738-1818)

À+

[airbus78]

Même sentiment quant à cet abus de l'accord avec le pronom indéfini.

Cependant, c'est bien la règle. L'accord de l'attribut du sujet on se fait en fonction du contexte, de l'identité du sujet.

Ainsi l'adjectif, par exemple, s'accorde... mais pas le verbe !!

On sommes perdus, pas beau, hein ?

On est perdus, si on est plusieurs.

Mon non plus, je n'aime pas trop.

Faisons une pétition !

Big

On est un c..

Mea culpa

Encore faut-il que ON soit utilisé comme pronom personnel et effectivement le contexte joue son role

2 - "on" : lorsqu'il est pronom personnel (je, tu, nous, vous) et qu'il représente une ou plusieurs personnes dont on connaît le sexe et le nombre : son verbe se met encore à la troisième personne du singulier, mais l'attribut ou le participe passé avec "être" peuvent se mettre au pluriel :

- Quand on devient maman, on* devient plus patiente. (Qui est-ce qui est patiente ? > on* et qui est-ce qui devient maman > on = sexe féminin).

- Julie, qu'envisager quand on est reçue à ce concours ? (Nette identification du sujet au féminin singulier).

- Pourquoi se disputer, vu qu'on est amis ? (La personne qui parle est un homme, et pour être "amis" il faut être au moins deux = pluriel et forcément masculin car il y a une personne mâle).

- On est fatigués car la bataille fut rude. (Déclaraient des soldats : nous sommes fatigués...).

- On semble heureuse de retrouver ses enfants. (Elle semble heureuse de retrouver ses enfants, ou encore, tu sembles heureuse de retrouver tes enfants).

- On est toujours ravie d'être remarquée par les hommes. (Aucun doute, c'est une femme qui s'exprime).

- On est venus avec le train. (Nous sommes venus avec le train, dit un père de famille accompagné des siens, arrivant chez des parents).

Il faut que je me remette au BLED et au BECHERELLE

[Papyfred]

Pour continuer dans le sens de cette première leçon

Exercice: trouvez les participes passés des verbes suivants:

SEOIR /GESIR/ MOUDRE/ CROITRE/ etc....

SIS, GISANT, MOULU, CRÛ, etc. employé adjectivement au féminin (pour faire plaisir à qui vous savez : sise, crue, moulue, crûe, etc.

Autre chose ?

Édit : je viens de voir ton dernier message, Michel… tu m'économises le MP !