Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Le sujet pour les sujets


Messages recommandés

  • 2 semaines après...
  • 3 semaines après...

Un champ de fouilles de 200 fossiles ouvert au public

29.09.09 - 07:53

Le Mexique va ouvrir au public le 1er octobre un vaste champ de fouilles recélant les restes fossiles de plus de 200 dinosaures, a annoncé lundi son Institut national d'anthropologie et d'Histoire (Inah).

Le gisement est situé dans le nord du pays, dans l'Etat de Coahuila: "Plus de 200 dinosaures et de nombreux fossiles d'autres espèces préhistoriques qui existaient voici plus de 72 millions d'années", souligne l'Inah dans un communiqué.

Les paléontologues y ont trouvé entre autres les restes de dinosaures carnivores "semblables à l'autruche actuelle", de taille moyenne, et d'autres pouvant atteindre 8 mètres de hauteur.

Les découvertes ont été faites dans une aire de 5.000 m2, mais la zone du gisement pourrait être bien plus étendue, selon l'Inah.

Une des hypothèses les plus acceptées quant à la raison de la disparition brutale des dinosaures est celle de la chute d'une météorite d'une dizaine de kilomètres de diamètre dans la péninsule mexicaine du Yucatan (sud-est) il y a 65 millions d'années.

L'impact aurait provoqué un tel bouleversement climatique, notamment un refroidissement de la planète du fait d'un nuage gazeux, qu'il a été à l'origine de la disparition de la végétation et de la majorité des animaux herbivores et carnivores.

sources : http://www.rtbf.be/info/economie/mexique-u...ouvert-au-publi

a+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

Un petit cousin du T-Rex découvert au Nouveau-Mexique

Par Victoria Gill

Science reporter, BBC News

Les chercheurs ont dévoilé une nouvelle espèce de dinosaure du Trias final, un cousin très ancien du T-Rex et du Velociraptor.

Le dinosaure long de deux mètres, baptisé Tawa hellae, a été mis au jour dans un « bone-bed » (niveau à ossements) sur le site de Ghost Ranch au Nouveau-Mexique, USA.

La découverte de ce théropode ancestral, rapportée dans le journal Science, éclaire d’un jour nouveau l’évolution des premiers dinosaures.

L’équipe a déclaré que cette trouvaille met en exergue la manière dont les dinosaures se sont répandus sur ce qui était le supercontinent « Pangée ».

Sterling Nesbitt, un chercheur de l’université du Texas à Austin (USA), a dirigé une équipe appartenant à plusieurs instituts de recherches US, équipe ayant étudié les ossements du dinosaure.

Les chercheurs ont nommé le dinosaure vieux de 215 millions d’années « Tawa », d’après le mot en langue Hopi pour le Dieu du Soleil.

Des ossements creux

Le docteur Nesbitt a déclaré à BBC News que ce niveau à ossements a été initialement fouillé en 2004, son équipe a réalisé une excavation plus importante en 2006, ce qui a permis la découverte de squelettes articulés de dinosaures de 90 à 95% complets.

Ces spécimens remarquables ont permis de confirmer sans doute possible que Tawa est un nouveau type de dinosaure.

« Quand nous avons vu les fossiles, nous sommes restés bouche bée ! » a déclaré le docteur Nesbitt. « Un grand nombre de ces théropodes possèdent en réalité des os creux, quand ils sont préservés ils sont fortement écrasés. Ceux-ci étaient dans un état pratiquement impeccable. »

« Tawa possède une combinaison de caractères différents », dit-il. « Il n’y a pas une différence considérable, mais une série de caractéristiques mineures qui montrent que Tawa est tout-à-fait nouveau. »

Le dinosaure bipède a des membres antérieurs relativement courts équipés de griffes acérées, et des dents recourbées vers le bas.

« Les dents sont finement serrulées, comme un couteau à steak, nous avons de bonnes raisons de penser qu’il était carnivore. » a déclaré le docteur Nesbitt.

Des dinosaures voyageurs

« Tawa est un peu une relique de l’évolution primitive des dinosaures, » a dit le docteur Nesbitt à BBC News.

« Il date de 215 millions d’années, et nos plus anciens dinosaures sont vieux d’approximativement 230 millions d’ans. »

Il explique que Tawa complète une lacune dans l’enregistrement fossile, démontrant que les dinosaures se sont divisés en trois groupes majeurs - théropodes, sauropodomorphes et ornithischiens – très tôt dans leur évolution.

« Ces trois groupes ont subsisté jusqu’il y a au moins 65 millions d’années », a-t-il déclaré.

Cette découverte fournit une preuve solide pour confirmer l’hypothèse que les dinosaures sont originaires de l’actuelle Amérique du Sud, et ont rapidement divergé en trois lignées majeures.

Les théropodes sont des dinosaures bipèdes, et principalement carnivores. Cette lignée inclut le célébrissime Tyrannosaurus rex et le Velociraptor.

Les sauropodomorphes incluent un géant comme Apatosaurus, et les ornithischiens comprennent entre autres les Stegosaurus et Triceratops.

Le docteur Nesbitt et son équipe ont trouvé d’autres théropodes que Tawa dans le même niveau ossifère. Ces découvertes simultanées leur ont permis de reconstruire une vue de la manière selon laquelle les anciens dinosaures se sont répandus dans le monde entier.

Les animaux les plus proches des autres théropodes découverts sont des fossiles mis au jour en Amérique du Sud.

« Tawa nous démontre que des dinosaures se déplaçaient entre le Sud et le Nord du continent américain », a-t-il dit. « C’était à l’époque du supercontinent Pangée, il était possible de marcher sans entrave du Pôle Sud au Pôle Nord. »

David Martill, un paléontologue de l’université de Portsmouth (UK), non impliqué dans cette étude, a qualifié cette trouvaille « d’excitante ». « Ceci réécrit l’arbre évolutif des dinosaures mangeurs de chair », a-t-il déclaré à BBC News.

« Cette bête démontre l’importance de continuer à aller sur le terrain à la recherche de fossiles. »

« Une seule découverte chanceuse peut faire la différence et permettre de percevoir autrement l’évolution dinosaurienne, et celle de toute autre créature en ce domaine. »

Pour l’article original, en Anglais :

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8405897.stm

Merci à Eric Cordemans !

Phil « Fossil »

article vu sur : http://www.paleomaniac.over-blog.com/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

Hello Friends.

A study conducted by researchers at the University of Oregon published in 2009 in the Journal of Morphology describes a fundamental discovery about how birds breathe: it is thanks to the quasi-stationary femur during their movements and their their muscles to their respiratory bags do not collapse on themselves when they inspire.This finding also calls into question a widely held hypothesis among paleontologists: birds are not descended from theropod dinosaurs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

Texacephale langstoni, a new genus of pachycephalosaurid (Dinosauria: Ornithischia) from the upper Campanian Aguja Formation, southern Texas, USA

Nicholas R. Longrich, Julia Sankey and Darren Tanke

Cretaceous Research

Article in Press, Accepted Manuscript

Abstract

Recent work in the Campanian Aguja Formation of Big Bend, Texas, has resulted in the recovery of two frontoparietal domes from a new genus of pachycephalosaur. Texacephale langstoni gen. et sp. nov. is diagnosed by a a tall, arched nasal boss, flange-like processes articulating the dome with the peripheral elements, and a low pedicel separating the cerebral fossa from the skull roof. The skull dome is composed largely of the fused frontals and parietals, with limited participation of the peripheral elements, and the supratemporal fenestrae remain open. Phylogenetic analysis indicates that Texacephale langstoni is a basal member of the Pachycephalosauria. The discovery of Texacephale supports previous suggestions that the dinosaur fauna of Texas was distinct from that of contemporary assemblages to the north. The phylogenetic analysis presented here indicates that the Asian pachycephalosaurs form a monophyletic group, deeply nested within the Pachycephalosauridae, and that the basal members of the group are all North American. This finding indicates that pachycephalosaurids originated in North America, rather than Asia, as previously believed. The high diversity of North American pachycephalosaurs and the late appearance of pachycephalosaurs in Asia are consistent with this hypothesis. The biology of Texacephale and other Pachycephalosauridae are also discussed. The morphology of the dome in Texacephale and other pachycephalosaurs supports the hypothesis that pachycephalosaurids engaged in intraspecific combat, while the occurrence of Texacephale and other pachycephalosaurs in nearshore deposits argues that the pachycephalosaurs were not restricted to inland habitats.

http://www.sciencedirect.com/science?_ob=G...d39426aaf41a4d4

Une vertèbre de stégosaure (Dinosauria: Ornithischia) du Callovien (Jurassique moyen) de la Sarthe, Ouest de la France. Eric Buffetaut, Nicolas Morel, Comptes Rendus Palevol, Volume 8, numéro 6, pages 545-549 (septembre 2009).

http://dx.doi.org/10.1016/j.crpv.2009.05.001

Et pour finir, histoire d'en parler un peu malgrés les faits, Sinornithosaurus venimeux?:

http://systemanaturae.wifeo.com/actualites...thosaurus_venin

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelques nouveautées:

Farmer, C.G., and K. Sanders. 2010. Unidirectional airflow in thelungs of alligators. Science 327(5963):338-340.

The lungs of birds move air in only one direction during bothinspiration and expiration through most of the tubular gas-exchangingbronchi (parabronchi), whereas in the lungs of mammals and presumablyother vertebrates, air moves tidally into and out of terminalgas-exchange structures, which are cul-de-sacs. Unidirectional flowpurportedly depends on bellowslike ventilation by air sacs and mayhave evolved to meet the high aerobic demands of sustained flight.Here, we show that air flows unidirectionally through parabronchi inthe lungs of the American alligator, an amphibious ectotherm withoutair sacs, which suggests that this pattern dates back to the basalarchosaurs of the Triassic and may have been present in theirnondinosaur descendants (phytosaurs, aetosaurs, rauisuchians,crocodylomorphs, and pterosaurs) as well as in dinosaurs.

Brusatte, S.L., Chure, D.J., Benson, R.B.J., and Xu, X. 2010. The osteology

of Shaochilong maortuensis, a carcharodontosaurid (Dinosauria: Theropoda)

from the Late Cretaceous of Asia. Zootaxa 2334:1-46.

ABSTRACT: Large-bodied theropod dinosaurs from the Early-mid Cretaceous of

the northern continents (Laurasia) are poorly known. One of the most

complete and intriguing theropods from this interval is Shaochilong

maortuensis Hu, 1964 from the Turonian (< 92 Ma) Ulansuhai Formation of

Inner Mongolia, China. The phylogenetic placement of Shaochilong has long

been a subject of debate, as it has been referred to several disparate

theropod groups (e.g., Megalosauridae, Allosauridae, Tyrannosauroidea,

Maniraptora). In a recent taxonomic reassessment, Shaochilong was identified

as the first Asian member of Carcharodontosauridae, a clade of allosauroid

theropods that was once thought to be restricted to Gondwana and includes

some of the largest terrestrial predators to ever live. However, the

characters supporting such a placement were only briefly discussed, and a

full anatomical description of Shaochilong has yet to be presented. We

provide a detailed osteological description of the lectotype and

paralectotype series, show that Shaochilong is a smallbodied and

short-snouted carcharodontosaurid, and highlight numerous cranial features

shared with other carcharodontosaurids. We argue that the vicariant

hypothesis of allosauroid biogeography, in which lineages split in concert

with the fragmentation of Pangaea, is poorly supported. Finally, large-scale

patterns of theropod evolution and faunal replacement are discussed, and it

is argued that allosauroids persisted as large-bodied predators later in the

Cretaceous than previously thought.

Alifanov, V. R. & Bolotsky, Y.L. (2010) Arkharavia heterocoelica gen. et sp. nov., a New Sauropod Dinosaur from the Upper Cretaceous of Far Earstern Russia Paleontological Periodical № 1, с. 76–83

Rauhut, O.W.M., Milner, A.C. and Moore-Fay, S. (2010). "Cranial osteology and phylogenetic position of the theropod dinosaur Proceratosaurus bradleyi (Woodward, 1910) from the Middle Jurassic of England". Zoological Journal of the Linnean Society, published online before print November 2009. doi:10.1111/j.1096-3642.2009.00591.x

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hollanda luceria nouvel oiseau contemporain de velociraptor:

l'article: http://dx.doi.org/10.1016/j.cretres.2009.09.001

L'hallux est rétroversé comme la plupart des oiseaux actuels, formant une empreinte type passerau (3 doigts en avant un le premier doigt en arrière).

On est donc en présence d'un prédateur terrestre nichant au sol, mais descendant d'un ancêtre arboricole.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

You, H.-L. and D.-Q. Li. 2009. A new basal hadrosauriform dinosaur

(Ornithischia: Iguanodontia) from the Early Cretaceous of northwestern China

Can. J. Earth Sci. 46(12): 949-957

Résumé: A new hadrosauriform dinosaur, Jintasaurus meniscus gen. et sp.

nov., is reported from the Lower Cretaceous Xinminpu Group of the Yujingzi

Basin, Jiuquan area, Gansu Province, northwestern China. It is represented

by an articulated posterior portion of the skull and is unique in having an

extremely long, pendant and crescentic paroccipital process with its ventral

tip projecting far beyond the ventral level of the occipital condyle.

Phylogenetic analysis recovers Jintasaurus as the sister-taxon to

Hadrosauroidea, more derived than other Early Cretaceous hadrosauriforms and

Protohadros from the early Late Cretaceous of North America. This discovery

adds one more close relative to Hadrosauroidea in Asia and supports an Asian

origin for this group.

Diabloceratops eaton

New Basal Centrosaurine Ceratopsian Skulls from the Wahweap Formation (Middle Campanian), Grand Staircase - Escalante National Monument, Southern Utah / James I. Kirkland and Donald D. DeBlieux

A paraitre dans "New Perspectives on Horned Dinosaurs: The Royal Tyrrell Museum Ceratopsian Symposium", en attendant le bouquin...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

pour une météorite :

Trois touristes, deux Français et un Belge, sont détenus depuis deux semaines au Soudan pour avoir eu en leur possession des restes présumés d'une météorite célèbre tombée dans une région reculée en 2008, ont indiqué mardi des sources proche du dossier.

"Ils ont été arrêtés il y a près de deux semaines dans le secteur d'Abou Hamad (à quelque 500 kilomètres au nord de Khartoum) et ont été transférés il y a deux jours à la prison de Bahri", située en banlieue de la capitale soudanaise, a dit à l'AFP leur avocat, Adil Yacoub Ahmed.

Contacté par l'AFP, un diplomate occidental a confirmé l'arrestation et la détention des trois touristes, sans fournir plus de détails. Le ministère soudanais de l'Intérieur avait annoncé il y a quelques jours dans un communiqué l'arrestation de deux touristes, un Français et un Belge, pour "l'acquisition (...) de restes de météorites". Cela constitue une "violation" des règlements encadrant la pratique de l'archéologie, avait-il indiqué, sans donner cependant plus de précisions.

Baptisée "2008 TC3", la météorite avait heurté en octobre 2008 le nord du Soudan près de la frontière égyptienne. Observée dans l'espace avant même son impact sur la terre, ses débris font actuellement l'objet de travaux par des scientifiques soudanais et américains.

Ces arrestations surviennent sur fond de tension entre la France et le Soudan, Khartoum reprochant à Paris d'accueillir le chef d'un important mouvement rebelle du Darfour, Abdelwahid Mohammed Nour, et d'être l'un des pays à l'origine de l'inculpation du président Omar el-Béchir par la Cour pénale internationale (CPI).

"Il s'agit d'un dossier criminel, pas d'un dossier politique (...) Ce sont simplement des touristes, ils n'avaient aucune intention de commettre un crime", a assuré l'avocat des trois touristes. "Ils vont bien, ils sont bien traités, ils ont pu parler avec leur famille, j'espère pouvoir obtenir leur libération dès demain (mercredi)", a-t-il souligné.

Il a précisé que les autorités soudanaises devaient encore déterminer la nature des roches que les touristes avaient en leur possession.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...

Par Belga, www.belga.be, Mise à jour: 12/02/2010

Les travaux d'approfondissement de l'Escaut dureront maximum un an

Le coup d'envoi de l'approfondissement de l'Escaut sur le territoire néerlandais a été donné vendredi après-midi au Noordzeeterminal, au nord du port d'Anvers. Le ministre-président Kris Peeters, la ministre Hilde Crevits, la secrétaire d'Etat néerlandaise Tinneke Huizinga et l'échevin du Port d'Anvers Marc Van Peel ont symboliquement appuyé à 15h15 sur le bouton rouge. Hilde Crevits a annoncé que les travaux allaient durer maximum un an.

Avant les travaux, un délai de deux ans avait été annoncé, mais celui-ci a été raccourci. "Il y a un engagement formel de la Flandre, des Pays-Bas et du dragueur pour que les travaux ne durent pas plus d'un an", a indiqué Hilde Crevits. Kris Peeters a souligné qu'il s'agissait d'une "solution durable pour la Flandre et les Pays-Bas". Pour Tinneke Huizinga, le port d'Anvers sortira renforcé de la crise grâce à cet approfondissement. L'Escaut sera approfondi de manière à ce que tous les bateaux ayant une profondeur jusqu'à 13,1 mètres puissent traverser le port d'Anvers sans tenir compte de la marée. Onze points d'entrées, dont neuf aux Pays-Bas, vont être déblayés pour assurer une plus grande profondeur. Le dragueur "Lange Wapper" a débuté les travaux vendredi au virage de Bath. Au total, 7,7 millions de mètres cubes vont être dragués et enlevés aux Pays-Bas. En Flandre, près de 3 millions de mètres cubes ont déjà été creusés. Au total, l'approfondissement de l'Escaut nécessitera le dragage et l'enlèvement de 13 millions de mètres cubes. (MUA)

(MSN 2010)

ps : pour ceux qui aime les dents , c est le moment :super:

trouvé sur : http://www.paleomania.com/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des traces de dinosaures disparues à cause des intempéries !

SUCRE – Durant environ 65 millions d’années trois cents empreintes de pas de dinosaures étaient conservées sur une paroi rocheuse du sud de la Bolivie. Après une récente pluie diluvienne le rocher s’est malheureusement écroulé.

Les traces sont perdues pour de bon, a déclaré le gestionnaire du lieu de la découverte mercredi.

Les empreintes de pas provenaient de deux titanosaures, dinosauriens herbivores géants, qui y vivaient il y a des dizaines de millions d’années.

Ce malheur ne signifie pas la fin de ce site. Au total les dinosaures ont laissé cinq mille empreintes de pas sur une paroi rocheuse d’environ 140.000 mètres carrés.

Les autorités investiguent pour découvrir un moyen de protéger les traces restantes.

trouvé sur : http://www.paleomania.com/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les dinosaures emplumés volaient des arbres, pas du sol

La question de savoir si les oiseaux élaborèrent les techniques de vol en partant du sol ou s’envolaient à partir des arbres a été un débat sans fin.

Une nouvelle étude d’une ancienne créature quadrupède appelée Microraptor qui, située à la limite entre dinosaures et oiseaux, laquelle suggère que la théorie arboricole pourrait être la bonne.

Microraptor vivait il y a environ 120 millions d’années, et il est donné comme un ancêtre primitif des oiseaux modernes. Il possède des plumes proches de celles des oiseaux qui semblent avoir servi au vol, mais une tête de dinosaure comportant des dents acérées et des écailles.

La chose la plus étrange se trouve sur ses pattes arrière, possédant des plumes longues de 18 centimètres. Tandis que certains scientifiques estiment que ces pattes pouvaient lui servir à se déplacer, les chercheurs de la nouvelle étude prétendent que ces longues plumes lui auraient rendu la marche pratiquement impossible.

« Avec ces grandes plumes de vol sur ses pieds, je peux difficilement penser qu’il ait pu manœuvrer sur le sol de quelque manière que ce soit, vu que quand les jambes sont en extension les plumes le sont également, et seraient une nuisance pour la marche », a déclaré David Alexander de l’Université du Kansas, qui a dirigé cette étude.

Ensuite, Alexander et ses collègues des universités du Kansas et de l’Université du Nord-Ouest en Chine, ont voulu résoudre un mystère quant à l’utilisation par la créature de ses pattes postérieures pour le vol. Ils ont donc construit une réplique tridimensionnelle en plastique de l’animal, basée sur les moulages de squelette de Microraptor et les empreintes de plumes de spécimens trouvés dans les musées chinois. Ils ont testé le mouvement des modèles, et découvert que les hanches tournaient d’une manière qui l’autorisait à étendre ses jambes sur le côté pour le vol.

« La controverse était dans le fait que ces animaux ne pouvaient pas étendre leurs ailes des jambes pour glisser dans l’air », a déclaré le chercheur David Burnham, également de l’Université du Kansas. « Mais nous avons été capables d’articuler les os dans l’alvéole de la hanche pour démontrer qu’ils pouvaient voler. »

Alexander a dit que les tests l’ont bien persuadé que l’animal n’aurait pas pu courir sur le sol, mais qu’il était capable de voler.

« Il ne serait très probablement venu sur le sol qu’en cas d’urgence », a déclare Alexander à LiveScience. « Je ne suis pas sûr que tout le monde sera pleinement convaincu, mais pour moi l’évidence est indiscutable. »

Les chercheurs ont publié leurs découvertes dans le numéro du 25 janvier du journal « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

Pour l’article original, en anglais :

http://www.livescience.com/animals/dinosau...ees-100125.html

trouvé sur : http://www.paleomania.com/18-index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
  • 2 semaines après...

Des milliers d’empreintes de dinosaures découvertes en Chine

Des paléontologues chinois ont découvert plus de 3.000 empreintes de pas de dinosaures dans une région de l'est de la Chine

ZHUCHENG Ces empreintes, datant vraisemblablement de plus de 100 millions d'années, ont été mises au jour après trois mois de fouilles sur un site proche de la ville de Zhucheng, dans la province côtière du Shandong, a annoncé dimanche l'agence Chine Nouvelle.

Il s'agit d'une région dans laquelle ont déjà été trouvées une cinquantaine de tonnes d'os de dinosaures depuis les années 60. Les empreintes de pas, d'une taille de 10 à 80 cm, appartiennent à au moins six différentes sortes de dinosaures, dont le tyrannosaure, selon Chine Nouvelle.

Les pas sont tous orientés dans la même direction, a indiqué Wang Haijun, un chercheur de l'Académie chinoise des sciences. Cela pourrait indiquer un mouvement de migration ou de brusque panique parmi des dinosaures herbivores devant une attaque de congénères carnivres, selon le scientifique. Un parc présentant des fossiles est à l'étude dans cette région chinoise.

© La Dernière Heure 2010

http://www.dhnet.be/infos/monde/article/29...s-en-chine.html

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8502076.stm

trouvé sur : http://www.paleomania.com/27-index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des traces de dinosaures disparues à cause des intempéries !

SUCRE – Durant environ 65 millions d’années trois cents empreintes de pas de dinosaures étaient conservées sur une paroi rocheuse du sud de la Bolivie. Après une récente pluie diluvienne le rocher s’est malheureusement écroulé.

Les traces sont perdues pour de bon, a déclaré le gestionnaire du lieu de la découverte mercredi.

Les empreintes de pas provenaient de deux titanosaures, dinosauriens herbivores géants, qui y vivaient il y a des dizaines de millions d’années.

Ce malheur ne signifie pas la fin de ce site. Au total les dinosaures ont laissé cinq mille empreintes de pas sur une paroi rocheuse d’environ 140.000 mètres carrés.

Les autorités investiguent pour découvrir un moyen de protéger les traces restantes.

L’article original en néerlandais :

http://www.nu.nl/wetenschap/2176963/dinosa...g-regenbui.html

Ceci prouve, s’il le fallait encore, la nécessité de prélever les fossiles se trouvant dans des zones « à risque » (comprendre soumises à l’érosion, qu’elle soit naturelle ou anthropique) et les abriter dans une construction en dur… Ou, au minimum, en prélever des moulages !

trouvé sur : http://www.paleomania.com/27-index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...

LES DINOSAURES D'ANGEAC : ÉNORME !

(Charente Libre)

La Charente, vallée des dinosaures. Un ou plusieurs sauropodes, dinosaures herbivores de plus de 20 mètres de hauteur. (NDLR : longueur !) Des dents de dinosaures théropodes, des carnivores qui semblent sortis d'une production hollywoodienne. Mais aussi des restes de crocodiles, de tortues, de bois fossilisés, de végétaux. Les carrières Audoin, à Angeac-Charente, viennent de livrer un gisement à dinosaures majeur. «De ce type, il n'y en a qu'un autre en France, à Espéraza, dans l'Aude», assure Jean-François Tournepiche, conservateur du Musée d'Angoulême.

Les os découverts datent d'environ 135 millions d'années, vont permettre aux paléontologues et scientifiques d'étudier le début du crétacé inférieur. «On a déjà pu évaluer que des ossements s'entassaient sur environ 1,50 mètre. Et le gisement s'étend probablement sur plusieurs hectares. Nous avons effectué des sondages sur 50 mètres et le gisement y est présent partout», précise Didier Néraudeau, paléontologue et universitaire rennais. Dinosaures, crocodiles et tortues ne sont pas venus mourir au même endroit, dans ce qui serait un cimetière des dinos. «Les cadavres ont été charriés par une crue puis une rivière avant de s'échouer là, sur une berge ou dans un méandre», explique Didier Néraudeau.

Hier, au beau milieu de la carrière, les deux scientifiques ont présenté les premières découvertes du site, exhumées par les carriers lors de travaux classiques. «Grâce au partenariat mis en place avec le musée, les gars sont sensibilisés, dit Vincent Audoin, qui dirige l'entreprise avec son frère Benoît. Quand ils voient quelque chose qui sort de l'ordinaire, ils alertent.»

Première fouille en septembre ?

Et courant janvier, ils ont bien fait d'alerter lorsque leur pelle a sorti des éléments pas ordinaires qui se sont révélés extraordinaires. «Il y avait déjà eu des prémices en 2008. Là, on a eu la confirmation, décrit Vincent Audoin qui rappelle la découverte à l'automne dernier d'une imposante vertèbre de dinosaure géant. Et en 2004, ce sont des défenses d'éléphant que nous avions trouvées.»

Cette nouvelle découverte fait de la Charente un terrain d'études privilégié pour les paléontologues. «Un cas pas forcément unique au monde mais très rare», jure Didier Néraudeau. Des insectes fossiles dans de l'ambre près d'Angoulême et en Charente-Maritime. Des fossiles de la faune des marécages, crocodiles et tortues datant de moins 140 millions d'années, à Cherves, près de Cognac.

Et désormais, des espèces continentales, dinosaures carnivores et herbivores, plus des végétaux fossilisés, à Angeac-Charente. «On peut donc avoir une idée assez complète de l'écosystème de cette époque. Les sites de Cherves et Angeac sont en ce sens complémentaires.» Ils permettent aux scientifiques de lire de manière précise le chapitre «crétacé inférieur» du grand livre de la Terre, de compléter les connaissances sur l'évolution des espèces.

Le gisement étant situé dans la nappe phréatique, il faudra attendre le mois de septembre prochain pour qu'une première fouille soit lancée. Et pour une étude plus complète du gisement, il faudra patienter jusqu'en 2011. «Il faut construire un projet scientifique, constituer une équipe avec des spécialistes pour chaque espèce, récolter des fonds pour financer les recherches», détaille Jean-François Tournepiche. Puis effectuer les recherches, analyser, comparer les données recueillies avec d'autres gisements de par le monde. Les dinosaures d'Angeac-Charente commencent à peine à dévoiler leurs mystères.

Les os découverts datent d'environ 135 millions d'années, le début du crétacé inférieur.

Pour des articles et une vidéo : http://ns205732.ovh.net/article-11-les-din..._article=311538

http://www.sudouest.com/charente/actualite...il/5734172.html

http://limousin-poitou-charentes.france3.f...t-61302500.html

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/...il/5744766.html

trouvé sur : http://www.paleomania.com/27-index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un serpent mangeur de bébés dinosaures

Les scientifiques ont annoncé avoir identifié les restes fossilisés d’un serpent dînant d’œufs de dinosaures.

Le squelette vieux de 67 millions d’années a été découvert dans un nid de dinosaures.

L’étude, publiée dans le journal Plos Biology, déclare montrer pour la première fois une preuve directe d’un comportement nutritif chez un serpent primitif fossilisé.

Le serpent fossile de trois mètres cinquante est supposé s’être repu de sauropodes fraîchement éclos, étant donné qu’il a été découvert enroulé autour d’un bébé titanosaure.

Les titanosaures adultes, herbivores, pesaient jusqu’à cent tonnes. De nombreuses personnes craignent les serpents et cette étude indique que même les dinosaures géants devaient en avoir peur également.

« Ce fut une telle excitation de découvrir un moment aussi pathétique figé dans le temps », a dit le Docteur Dhananjay Mohabey du Service Géologique indien, lequel a mis au jour le fossile.

Des experts de l’Université du Michigan et de l’Université de Toronto Mississauga ont étudié et identifié la trouvaille.

Ancienne bouche bée

D’après les chercheurs, le fossile ne disposerait pas des mandibules mobiles des serpents modernes et aurait eu beaucoup de mal à avaler les œufs. Par contre les bébés dinosaures juste éclos auraient eu juste la taille adéquate.

Le fossile a été découvert en Inde en 1987 mais ce ne fut qu’en 2001 que les scientifiques américains ont été capables de détecter qu’il y avait un serpent parmi les coquilles d’œufs de dinosaures.

Les chercheurs sont maintenant convaincus que le serpent a attaqué un bébé juste sortant de l’œuf. Cet évènement fut ensuite pris dans un désastre naturel, probablement une tempête de sable, et l’ensemble de la scène a été figé dans le temps.

Le serpent, un des rares animaux à se repaître de dinosaures géants, a été baptisé Sanajeh indicus, ce qui signifie « Ancienne bouche bée de l’Inde », en sanscrit.

Pour l’article en anglais et les photos :

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8545450.stm

trouvé sur : http://www.paleomania.com/18-index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le site à dents de requins anversois interdit !

Nous venons d'apprendre que l'entrepreneur a désormais interdit l'accès au site portuaire prospecté depuis plus de deux années par les amateurs paléontologues européens.

La raison en serait une "dangerosité" du site et sans doute aussi le non-respect de certaines règles.

Une quarantaine de chercheurs se sont apparemment vu éjecter du site ce dimanche 21 mars vers midi.

Le garde les a prévenus que les caractéristiques des véhicules parqués aux alentours seraient notées pour servir probablement à des poursuites en cas de récidive.

Source : le forum hollandais link

trouvé sur : http://www.paleomania.com/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le site à dents de requins anversois interdit !

Nous venons d'apprendre que l'entrepreneur a désormais interdit l'accès au site portuaire prospecté depuis plus de deux années par les amateurs paléontologues européens.

La raison en serait une "dangerosité" du site et sans doute aussi le non-respect de certaines règles.

Une quarantaine de chercheurs se sont apparemment vu éjecter du site ce dimanche 21 mars vers midi.

Le garde les a prévenus que les caractéristiques des véhicules parqués aux alentours seraient notées pour servir probablement à des poursuites en cas de récidive.

Oui je l'avais lu aussi cet article, c'est vraiment dommage que ce site fossilifère soit,lui aussi, interdit :super:

En tout cas moi j'ai eu de la chance, j'y suis retourné le jour avant la "fermeture" (samedi 20 donc) et j'avais hésité à cause de la météo d'y aller dimanche :super:;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...

L'extraordinaire destin d'un "caillou" qui valait 250.000 euros

post-4957-1271060495_thumb.jpg

La fluorite Laurent et son découvreur Christophe Péray

Dans la vraie vie, Christophe Peray est ethnologue, mais dès qu'il le peut, il s'évade de Paris pour courir le massif du Mont-Blanc à la recherche de cristaux. Il lui faut pour cela affronter les parois les plus abruptes au risque de sa vie. En effet, les fours (c'est le terme consacré) qui enfantent les plus belles pierres se cachent au fond de crevasses inaccessibles, sinon pour des alpinistes expérimentés.

Mais Christophe est prêt à toutes les folies pour porter "ses mains dans des amas d'étoiles, pour en caresser les pierreries", comme l'écrit si joliment Gaston Bachelard. C'est ainsi que le 21 juillet 2006, il découvre, dans les Aiguilles vertes, le... Graal des cristalliers : une fabuleuse fluorite rouge enchâssée sur un socle de quartz. Une pierre exceptionnelle de 5,1 kilos. Sans doute le plus beau cristal accouché par le mont Blanc depuis deux siècles ! Le rouge si intense. L'éclat si lumineux. La forme si parfaite. C'est un éclat d'étoile échoué sur Terre.

Miracle

Devant la faille, ébloui par sa découverte, Christophe est la proie de divers sentiments. Entre exaltation et incrédulité. Lui, le Parisien, l'étranger ayant osé venir chasser sur les terres des quatre Dalton (la bande la plus fameuse des cristalliers locaux) a trouvé le cristal parfait qui attendait depuis 19 millions d'années qu'un prince le réveille ! Très vite, l'ethnologue a une pensée émue pour son ami Laurent Chatel qui a partagé tant de ses courses en montagne dans le fol espoir de trouver un pareil trésor. Mais Laurent a péri, l'année précédente, sous ses yeux, victime de la montagne : une fissure invisible, une roche qui cède, la chute, la mort.... C'est alors que Christophe décide de donner à sa fabuleuse trouvaille le nom de son ami.

Mardi 6 avril, Laurent la Magnifique sera accueillie en grande pompe par le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris, où elle trônera désormais dans la galerie de l'évolution en attendant la réouverture de la galerie minéralogique. Il a fallu un miracle pour que la fluorite ne rejoigne pas la collection d'un de ces richissimes amateurs prêts à débourser des millions de dollars pour acquérir une telle merveille. On le doit à l'exceptionnelle générosité de Christophe Péray et à la volonté de son ami Pierre-Jacques Chiappero, maître de conférences du MNHN et ancien chargé de la collection de minéralogie.

Mécène

Discret, Christophe Péray refuse de rencontrer les journalistes. C'est donc le minéralogiste qui nous explique le cheminement de ce bijou : "Dans un premier temps, Christophe avait proposé sa découverte au musée de Minéralogie de Chamonix, mais celui-ci refusa faute d'argent, car il venait d'acheter plusieurs autres cristaux. Il faut dire que la somme réclamée était belle : 250.000 euros.

Même le Muséum d'histoire naturelle de Paris n'avait pas les moyens. C'est alors que j'ai pensé à la fondation Total qui était déjà mécène du MNHN." Bien joué ! Effectivement, le pétrolier se déclare intéressé, mais à condition que la fluorite soit classée comme "oeuvre d'intérêt patrimonial majeur", afin que l'acheteur puisse bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés égale à 90 % de sa valeur. L'affaire faillit capoter quand un richissime Libanais offrit une somme double à Christophe pour l'achat de "Laurent". Mais celui-ci, fidèle à sa parole donnée au muséum, déclina l'offre.

Coureurs de fortune

C'est ainsi que Laurent la Magnifique est aujourd'hui en la possession du muséum, grâce à un amoureux des éclats d'étoile tombés sur Terre. Autant dire que tous les cristalliers n'auraient pas eu ce geste. Depuis quelques années, ils accourent de France et même du monde entier pour tenter leur chance. Certains sont de vrais passionnés, d'autres des coureurs de fortune. Inutile de dire que les cristalliers indigènes regardent d'un sale oeil cette invasion favorisée par les téléphériques et un matériel d'escalade de plus en plus perfectionné. D'autant qu'en faisant reculer les glaciers, le réchauffement climatique découvre de nouvelles caches aux trésors. Il y a quelques années, on a même vu des cristalliers locaux utiliser l'hélicoptère pour descendre leurs trésors. Ce fut le scandale de trop. Le tribunal les condamna pour dégradation de site classé. En effet, le massif du Mont-Blanc est un site classé où la loi interdit toute atteinte, y compris prélèvement de cristaux. Si ce n'est que depuis deux siècles, les montagnards bénéficient d'un passe-droit coutumier que l'État peut remettre en cause à tout moment. Pour remettre de l'ordre dans le massif, le maire de Chamonix, Éric Fournier, lui-même cristallier et fils de cristallier, publia en 2008 un code de bonne conduite que tout collecteur de cristal doit signer avant de courir la montagne.

Finalement, la fluorite Laurent eut la chance d'être cueillie par Christophe Péray. Sinon, elle aurait déjà rejoint la collection d'un milliardaire libanais ou chinois. "Si 250.000 euros représentent une grosse somme, il ne l'a pas volé. C'est le prix du sang", explique Chiaperro. Ce n'est pas nous qui lui jetterons la première pierre.

article trouvé sur : http://www.paleomaniac.over-blog.com/

thomas.s

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre le sujet et participer

Pour poster un message, il faut créer un compte membre. Si vous avez un compte membre, connectez-vous maintenant pour publier dans ce sujet.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...