Mimichris

Exactement comme l'emploi d'un compteur Geiger précis, un bloc peut faire 75µSv/H et un tas de cailloux faire 0.50µSv/h.Ce n'est plus 20mSv/an mais 1mSv/an.....pour le public.

Il est vrai que tous les sites d'exploitation ne sont pas protégés, en fait ça dépend fortement du tonnage exploité, les très grosses mines sont actuellement toutes protégées par un grillage et un panneau interdiction d'entrée, comme j'habite pas loin de Lodéve, je peux dire que ces gros sites sont protégés, à la demande de la CRIIRAD d'ailleurs qui a fait des mesures sur ces sites et avait relevé des anomalies importantes de non protection et donc de danger pour les promeneurs, les enfants et les exploitants agricoles. Maintenant les petites exploitations comme Prévinquières, Margabal, Le Charbonnier (Esterel) et autres sites de recherche de la Cogema ou des sites naturels non exploités, ne sont pas protégées et personne à par nous y allons et heureusement pour nous chercheurs de minéraux sinon, nous n'aurions plus rien à trouver. D'ailleurs il y a peu de risque sur ces petites mines sauf à y rester longtemps. Areva minimise les radiations pour ne pas faire peur aux gens. Le plus grave c'est que ces exploitations avait du stérile minier très important et ne savaient qu'en faire donc ils ont proposés aux particuliers, à la DDE, etc.... de les employer pour remblayer leurs routes et terrains, de ce fait on retrouve des chemins, des parkings, des routes, des cours de récréation d'écoles et même un camping en Bretagne radioactifs avec des valeurs relativement importantes. Ce fut le cas notamment à St Priest La Prugne. Les documents que j'ai trouvé concernant les stériles permettent de retrouver très facilement et très précisément les anciennes exploitations. A nous de chercher et d'enrichir nos collections.

Vous avez ici : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjd9Zj04ITNAhWHdCwKHbKzDMQQFgggMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.asn.fr%2FMedia%2FFiles%2F00-PNGMDR%2FRecensement-des-verses-a-steriles-AREVA-partie-1&usg=AFQjCNGL9vmuMJ15CaTyZS8onaMOSFW2Xw&sig2=qL11oeu7BjApK-WU3UjApw et ici : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjd9Zj04ITNAhWHdCwKHbKzDMQQFgglMAE&url=http%3A%2F%2Fwww.asn.fr%2FMedia%2FFiles%2F00-PNGMDR%2FRecensement-des-verses-a-steriles-AREVA-partie-2&usg=AFQjCNFpzUEaraD1loFd1bQ0--vq8CWRUg&sig2=95abW6tOb1bRg8jjJ7ydPw Le recensement des verses à stériles des mines d'uranium exploitées par la Cogema et Areva. Ça donne les sites exacts de ces mines avec la délimitation des surfaces actuelles sur Google Earth et cartes IGN au 1/25000 et le taux de radiations. Mais ces mines sont maintenant très protégées et quasiment inaccessibles. Les stériles étant enterrés sous une bonne couche de terre pour que les radiations soient le plus faibles possible, pourtant ce sont dans ces stériles que l'on peut encore trouver quelques échantillons intéressants.

Je l'avais construit et c'est justement celui-là qui m'a servi lors de la visite de la mine de Prévinquières. Maintenant c'est facile -si peu que l'on a quelques connaissances en électronique- d'en construire avec le module Arduino, j'en ai construit plusieurs, les tubes se trouvent sur Ebay, ce sont des stocks de l'ancienne URSS. Celui sur la photo a un avantage, il consomme très peu d'énergie, j'ai mis une batterie Li-ion 3.7V et 900mAh, elle tient plusieurs jours en fonctionnement continu, pratique quand on est sur le terrain. Il est précis (mais ça dépend des tubes utilisés) et sensible. Bien sur, ça ne vaut pas un compteur à détecteur à scintillation, mais c'est déjà plus délicat à fabriquer. Le boitier est fabriqué avec du circuit imprimé vierge double faces et soudé à l'étain.

Je suis allé il y a déjà longtemps à la mine de Prévinquières mais je n'avais pas trouvé grand chose, du plaquage d'autunite derrière de la galerie sur les hauteurs, mais comme je ne suis pas du coin (j'habite dans l'Hérault), ça me fait de la route pour y aller, j'avais un temps envisager d'aller à Margabal, un forumer m'avait proposé d'y aller ensemble mais je ne me suis pas décidé. Est-ce que l'on trouve encore de la tobernite ? J'ai un petit échantillon (20 grammes) de pechblende de Rabejac qui date de l'ouverture des recherches si je me souviens en 1986 quand j'étais en vacances dans le coin, il me donne environ 66000CPM* soit 330µSv/h, énorme ! *Compteur Geiger de chez RHElectronics monté par mes soins et avec un tube SBT-11A (Alpha, Bêta et Gamma).

Je suis retourné voir la mine du Charbonnier hier, je n'ai pas retrouvé la halde, pourtant j'y suis allé deux fois, mais la végétation a poussé et c'est difficile d'accès, j'ai juste trouvé sur la haut de la colline un morceau de roche avec de l'antozonite millimétrique. Quelques cristaux sont plus clairs. (Il y a des lichens entre les cristaux). Je suis allé sur un autre site en face de l'autre coté de la route de Fréjus ou il est mentionné sur le site du BRGM (10244X4010/GT) " uranium et fluorine" mais l'endroit a été exploité, il ne reste rien même pas de radioactivité comme le sur site du Charbonnier où la radioactivité est presque partout. Mais c'est un beau coin comme tout le massif de l'Esterel. Les emplacement des deux sites, la mine du charbonnier est le 4001/GT. 4010/GT est le second emplacement visité.

En ce qui concerne les compteurs Geiger, j'ai commandé ce système (FTLAB, de Corée) pour 34.90€ sur Ebay, il s'agit d'un détecteur à semi-conducteur (certainement une diode BPW34) qui se connecte sur le connecteur micro de votre smartphone, d'après les vidéos que j'ai vu sur Youtub, ça fonctionne bien et ça donne une idée de la radioactivité d'un minéral. Bien sur ça ne vaut pas un vrai compteur Geiger mais c'est intéressant car tout petit. http://www.ebay.es/itm/Smart-Geiger-Nuclear-Radiation-Detector-Counter-iPhone-Android-APP-/331558469241?

Habitant à une vingtaine de Km de Lodève et Rabejac, je suis allé sur le site de Rabejac avec un compteur Geiger de ma fabrication et un Radex1706, quelques chemins sont bien radioactifs du fait qu'Areva les a remblayé avec des stériles encore radioactifs (entre 5µSV/h et 15µSV/h). Il y a au bord de la route du Puech un affleurement (aucun minéral visible) indiqué sur un panneau, affleurement qui n'a pas été exploité (trop près de la route sans doute) et qui émet des radiations importantes de l'ordre de 25µSV/h à 1m. La mine de Lodève étant fermée, tous les déblais ont été enfouis (ou .....) et c'est impossible de trouver un minéral intéressant. On trouve parfois des morceaux de roches radioactives dans les chemins mais sans aucune cristallisation. Dommage !

Euh pas des becquerels mais des micro Sieverts.........

Merci pour toutes ces photos, beau reportage. Une question : les minéraux provenant des anciennes mines françaises sont ressortis des placards ou sont des nouveaux, car aujourd'hui, toutes les mines sont totalement fermées et interdit d'y accéder ? Existe t-il des passes droits ?

J'ai travaillé à Alcatel Annecy et dans la même enceinte il y avait la SICN (Société industrielle du Combustible Nucléaire), elle fabriquait effectivement du quartz industriel qui ne ressemblait que de loin à du quartz naturel, j'en ai un exemplaire chez moi. Ce quartz servait (je ne sais pas si elle en fabrique toujours) pour l'industrie electronique.

Je suis allé deux fois à Navajun avec le club de Narbonne, on y trouve de belles pièces composées de plusieurs cubes, mais souvent les cubes se détachent des autres et il faut les recoller et il n'y a pas de mal à cela à condition de les remettre dans leurs logements originaux et sans tricher, on y trouve aussi beaucoup de beaux macles et interpénétrations de cubes avec des cubes quasiment parfaits, c'est magnifique.

Je suis allé aujourd'hui à la mine du Charbonnier dans l'Esterel, j'ai enfin trouvé les haldes mais il n'y a pas grand chose (c'est très fouillé), j'ai juste trouvé un cailloux avec des mouches d'un minéral jaune vif (autunite ?), je suis allé gratter sur la falaise un peu plus loin où on trouve de l'antozonite et quelques minéraux radioactifs, j'ai aussi trouvé quelques petits placages de minéral jaune clair et bien sur plein d'antozonite plutôt massive mais très noire qui dégage une odeur d'eau de javel quand on tappe dessus. Message modifé à la demande d'un forumer.

Je suis allé à Navajun une journée pour chercher de la pyrite (payant et avec un club) et la-bas il y a effectivement des pyrites en cube de plus d'un kilos, elles sont magnifiques surtout quand il y a plusieurs cubes accolés les uns aux autres.

Notre géologue guide et ami nous a fait casser le basalte qui est effectivement très dur, voir impossible pour nous qui manquions d'entrainement et de force surtout de la façon dont elles sont placées dans les cavités et il faut du courage à ces mineurs pour extraire quelques géodes, qui sont très souvent médiocres, et vendues pas chère sur place et encore, à condition que le patron ne soit pas là, car ils n'ont pas le droit de vendre, ce sont des ouvriers certainement payés à coup de lance pierres. Notre géologue s'est amusé à boire l'eau qui était dans une géode une fois ouverte, eau qui avait peut être quelques milliers d'années..... Ensuite nous avons été invité à déjeuner un couscous chez le responsable des mineurs, le patron en quelque sorte et qui a vendu pour les intéressés quelques géodes, il y en avait de belles mais assez chères malgré tout. Ce qui m'a frappé ce sont les énormes haldes de stérile, comme quoi il a fallu des dizaines d'années pour en arriver à ce stade de l'extraction à la force des biceps.

Je suis allé à Sidi Rahal avec un géologue marocain, en fait on ne peut pas y aller pour chercher des géodes car ce sont des exploitations de mineurs qui vivent de cela, on peut voir mais pas exploiter, mais on peut acheter.

Je suis allé à Bou Azzer il y a trois ans, j'étais parti avec mon épouse en voiture en prenant le bateau à Sète, j'avais déjà fait plusieurs voyages avec un marocain connaissant les lieux de recherche de minéraux et fossiles. A Bou Azzer on peut aller sur les haldes un peu loin des bâtiments de la mine de telle façon de ne pas se faire voir, mais je n'ai rien trouvé, que des bricoles, un peu de skutterudite massive avec de très petits cristaux, mais pas d'érithrite. Le problème au Maroc c'est que des tas de personnes vivent de la récolte des minéraux, donc les sites ne sont pas trop accessibles aux touristes, on leur prend le gagne pain, de plus il y a toujours des gens même dans les endroits les plus éloignés où on pourrait penser qu'il n'y a personne, en fait, il faut partir du principe que si il n'y a personne sur un site c'est qu'il n'y a rien à trouver.

Je possède deux de ces quartz, mais je sais d'où ils proviennent car j'étais à coté de l'usine qui les fabriquaient, le "fil de fer" comme tu dis n'est pas du fer mais un fil d'argent.

Merci pour le nom, je n'y connais pas grand chose et le nom m'a permis de faire des recherches sur Internet et de trouver des documents sur ce trilobite.

Calcite de Lamalou, Hérault. Pièce de 20cm de hauteur.

Trilobite de "La Dominelais" des environs de Nantes.

Trilobite de Coulouma, Hérault.

Chez moi je ne peux pas avoir en dessous du 1/25000ème, mais je peux télécharger les notices de chaque cartes puis je peux voir toutes les fiches des points répertoriés. Très intéressant pour la recherche d'indices et de mines.

En fait l'indice du "le Charbonnier " référencé 4-4001 de l'Esterel n'est pas un indice mais une petite mine, j'ai téléchargé sur le site Infoterre du BRGM la notice de la carte géologique de Fréjus et voici ce qu'il est dit : "Travaux : plan compteur, 743m de sondages carottés, 1 galerie de 137m, 4 recoupes de 118m, localisation de 4 lentilles tenant 120T de métal (uranium) pour 200.000T de minerai. Quartz, fluorine, autunite, renardite, chalcolite, phosphuranite, oxyde noir, pyrite, marcassite, blende et chalcopyrite."