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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

zunyite

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Tout ce qui a été posté par zunyite

  1. -toutes les carrières et mines n'ont pas besoin d'un pompage, loin de là ! -pour le stockage de la commune : surface disponible (plateforme finale ) environ 50 000m2 -sans activité, la récolte est plus ou moins facile suivant la roche et les minéraux recherchés ( j'ai en souvenir une petite carrière ouverte vers 1880 pour la construction de batiments de mines ; ces derniers temps on y a trouvé de l'anatase et les trous sont impressionants!!!)
  2. si tu t'installes, privilégie la partie Sud ( au dela de l'oued) ; plus sympa et nettement moins cher !
  3. oui mais sûrement pas dans le bon sens!!!! j'ai vu les textes en cours!!!!
  4. oui et non! en fait , le propriétaire peut demander (ou l'acheteur du terrain) de NE PAS remettre en état ! Si il y a accord entre le propiétaire, le maire de la commune et le responsable de la driren , un consta d'abandon peut être signé sans remise en l'état. ce qui est important (et très hypocrite) c'est d' enlever la responsabilité à l'état!!!! j'ai déja signé ce genre de protocole ; dans un cas , laissé en l'état à la demande du propriétaire qui a transformé le fond de carrière en eau en étang d'agrément dans un autre cas, le maire a demandé la restitution de la carrière tel quel pour s'en servir de dépôt de matériaux pour la commune. comme quoi, encore une fois, si les minéraleux étaient sérieusement organisés (je ne parle pas des fumistes ;pour ne pas dire autre chose;de la ffamp , seule organisation reconnue ) il y a moyen de récupérer des sites; c'est un peu plus compliqué vis à vis de la législation sur la sécurité mais quand je vois les "arrangements" avec des petites sociétés exploitantes , il y a de la marge!!!
  5. tu crois pas si bien dire!!! en fait, pour divers raisons j'ai participé dans les annéees70/80 à "l'inventaire" français et par suite de divers découvertes j'ai participé à qq réunions concernant cet inventaire : moi, jeune géologue débutant , j'ai pensé (comme la majorité des participants) que cela avait pour but de faire le tour de toutes nos ressources naturelles afin de gérer au mieux sont exploitation!..................................... ben non!!! à l'une de ces réunions (direction générale du BRGM, de Elf mine, de cogéma et du ministère des mines ) il a été clairement question de mettre tout l'inventaire en "porte feuille" et de ne le sortir que quand" cela sera nécessaire dans les années futures!!!" sous entendu quand il n'y aura plus rien ailleurs ou en cas de conflit !
  6. c'était vrais à l'époque mais maintenant, la mine est de nouveau en exploitation et la piste a été refaite entièrement! j'ai prospecteé le secteur entre les deux mines ; dans la partie basse , pas grand chose à part aiguilles de quartz et hématite. Il faut remonter dans le massif de tiouit pour retrouver des métalliques (cuivre -zinc ) plus particulièrement dans les travaux antiques mais cela nécessite un bon 4x4 et de bonnes chassures!!!
  7. En repartant d'Imiter, je croise des mineurs et je leur demande ou dans le secteur, je pourrai trouver des minéraux dans les environs. Ceux ci me déconseillent de chercher dans les abords de la mine, et m'indiquent une ancienne mine d'or du côtè de Tiouit. Je trouverai la piste et le village, mais pas les haldes et encore moins la mine. Bredouille pour aujourd'hui! pas de regrets à avoir; le site de tiouit est dans un bel environnement mais minéralogiquement parlant!!!! pas grand chose; quelques oxydés de cuivre; les travaux sont inaccessibles (sauf les anciens travaux mais vidés!) les haldes sont stériles en secondaires (pyrite, mispickel mais d'or visible) dommage car la mine de bouskour n'est pas très loin et riche en minéralisations (acces sous autorisation)
  8. il y avait de la neige sur le col cette année!! l'inconvénient de ces veines de quartz : faible tenue et faible qualité ; dans ces formations il vaut mieux chercher les bulles géodiques ( c'est plus compliqué à detecter)
  9. pour s'en assure : prélever qq fragments dans une coupelle en verre ou un tube ; y ajouter trichlor ou acétone !
  10. la grande majorité de ces laboratoires sont créés par des géologues très expérimentés en association avec des jeunes arrivant sur le marché! Il faut vous appuyer sur quelqu'un d'expérimenté et connaissant bien le marché local sinon c'est l'échec assuré.
  11. faire un essais à la flamme!
  12. c'est pourtant assez fréquent! la répartition des contraintes se fait souvent suivant les joints (moindre résistance) pour un peu que le mouvement se fasse globalement sur une grande portée et non ponctuelle ! (j'ai un exemple devant les yeux sur le mur d'enceinte des bureaux : fissure horizontale sur 5m environ en suivant le joint et se termine par une fissure verticale en escalier suivant également les joints!)
  13. suivant l'étude, ils prècisent : pas de niveau observé lors des travaux........en fait il aurait falu des relevés piezométriques sur au moins un an pour être cohérant! Probablement des mouvements de sol en fonction de la quantité d'eau ( à cause des argiles qui changent de volume en fonction de cette eau.)
  14. Pour les minéraux ......non ! la géochimie est une indication des éléments chimiques présents (Pb Cu...) sous n'importe quelle forme. Il n'existe aucune méthode de detection hormis l'obsevation et la prospection systématique.
  15. vite fait : si ! le cadre législatif ne le premet pas! -si en dehors des heures d'ouverture, obligation d'être accompagné -obligation de travaillé dans les zones sécurisées (donc pas juste après un tir) - pas sur les fronts (au moins à 2m du pied de front et à plus de 2m du bord de talus etc.etc.etc.!
  16. Desolé pour vous mais infoterre/BRGM ,n'ont rien à 'f...e" des minéraux....c''est très loin de leur préoccupation et c'est toujours d'actualité (je suis bien placé pour le savoir travaillant régulièrement avec eux ) rappel de la citation de leur cher directeur "la minéralogie est une science morte (et inutile)" Pour les exploitations anciennes ou fermées, il doit être assez facile de régler (réglementer) le problème de collecte, d'inventaire, etc. Et là les amateurs (plus ou moins bénévoles, normalement) peuvent intervenir. C'est ce qui se passe actuellement (pas que pour le patrimoine). Pour les sites en cours d'exploitation ou en projet d'exploitation, il faudrait établir un droit de préemption sur des pièces d'intérêt particulier (nature, rareté, esthétique, etc...), et c'est déjà peut être le cas, des accords existent peut être (si sollicités, demandés, mis en place...) sinon qui fait quoi, quand et comment (coût d'intervention, d'arrêt de chantier, etc) ? Pour être clair : NON cela ne se fait pas en france et pour une raison très prècise....LA LOI -travaux miniers : si propriétaire connu, mise en demeure d'interdire les acces et de sécuriser les travaux (=fermeture) si propriétaire disparu (orpheline) alors c'est le boulot de la DREAL qui n'hésite pas à couler qq m3 de béton !! -travaux en activité : l'acces du site n'est reservé qu'à des personnes habilitées et ACCOMPAGNEES et ce durant les heures d'activité : vous connaissez beaucoups de sites qui vont accepter de mettre une personne à disponibilité pour aller casser des cailloux sur un site (et encore, si ces cailloux sont sur la zone en activité.......) Au moins , nombreux parmi les chercheurs - collectionneurs se trouveront ceux qui vous empécheront de continuer de " délirer " ( en trés , trés , petit comité ) et , pour l'exemple , pourraient à leur tour , décider de momifier votre Oeuvre dans l'attitude du Minéralogiste- Théoricien béat dont vous témoignez de l'existence depuis 93 posts !!!!!!!!!!!!!! désolé mais je fait partie des chercheurs et professionnels!!!!!! ce qui ne m'empêche pas de trouver que la minéralogie nécessite une base de donnée sérieuse ; le but de mes recherches est justement de démontrer qu'il est possible de l'utilser en prospection minière d'une manière plus rapide et bien moins cher que beaucoup d'autres méthodes (géochimie entre autre)
  17. Par expérience, cela a déja été envisagé/a moitié réalisé mais c'est un échec flagrant! _je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que le mieux est de conserver le site MAIS -comment gérer les prélèvements indispensables ? en fait on se trouve devant une dérive très rapide ; soit c'est interdiction avec barrière/porte etc... et aucun prélèvement aurorise soit des prélèvements anarchiques parce que le site devient très/trop réputé du simple fait de sa conservation! Ceci dit il existe des eceptions comme le parc de Rodalquilar en Espagne : protection créée pour un environnement, une faune et une flore remarquable (ce qui rejoint ce dont parlait Kayou) mais aussi un ensemble de mines historiques. Les prélèvements sont libres sous condition d'autorisation ( facilement obtenue) et de matériel (pas de matériel lourd comme perfo, parteau piqueur etc..) mais, pour l'instanr, c'est le seul cas que je connaisse! -il est bien plus difficile, cher et souvent impossible pour des raisons de sécurité (mines, carrières) de localisation (routes, chemin de fer, ville) ou simplement construction pour gérer le site lui même dans son ensemble et donc plus simple de réunir un "bibliothéque" de mineraux/roches/documents! exemple : comment préserver le site patrimonial des natrolites (puy marmant) ? c'est un lotissement!!!!
  18. Ben non justement! La minéralogie n'est pas considérée comme une richesse ou un patrimoine en France ! Quand à observer , mesurer ou analyser des minéraux in situ , faudra m'expliquer comment faire!!!
  19. un bon exemple de cet aspect "venal" , ce sont les aigues marines pakistanaises : a l'origine, les exploitations avaient pour but (encore mainetant) de pourvoir les marchés des pierres prècieuses : cela veut dire des cristaux d'aigue marine sans gangue, en vrac , dans des sacs en jute de 20 à 30kg!!!! C'est un commerçant minéralogiste qui leur a expliqué que s'ils pouvaient sortir, sans les abimer ( obus recyclés pour servir d'explosif!!) des cristaux sur gangue, alors il s'engageait à les acheter plus cher que si le cristal était brisé, sans gangue! Depuis vous pouvez voir sur bourse (et dans les musées) des prismes gemmes d'aigue marine sur gangue avec , parfois , association avec d'autres minéraux.
  20. Il y a encore une autre considération: des gisements très petits et/ou d'acces problèmatique : -cas d'un gisement de minéraux rares dans un parc nationnal ; acces pour prèlèvements compliqué -cas d'un très petit gisement (5mx2m) dans un talus de route mais avec des epèces très rares sur ce seul gisement!!! qui prélèvee, comment etc...
  21. Pour moi la rareté d'un minéral n'a rien à voir avec la notion de protection/patrimoine Si on introduit la notion de patrimoine et protection ,c'est plus la notion de gisement qui disparait (pour de mltiples raisons ) qui nécessite la sauvegarde de l'ENSEMBLE des minéraux pour avoir une mémoire minéralogique du site et pouvant servir de recherches "après coup" lors de la découverte de nouvelles espèces associées ou même de nouvelles utilisations économiqes d'un minéral ( exemple des terres rares en ce moment!)
  22. c'est le problème majeur généralement les "master pieces" servent à attirer les visiteurs et faire rentrer de l'argent pour pouvoir s'occuper du reste; Il y a la solution micro qui résoud en grande partie le problème "place et conservation" mais pas l'aspecr "entrée d'argent" pour exemple j'ai en collection : 12000 echantillons dont 7000 français sur 630 sites (les autres parties importantes etant le maroc et l'espagne) avec 1050 espèces tout cela est stocké dans deux meubles de 1,4m de lrge sur 1,8m de haut !
  23. Pour des analyses mieux vaut une espèce sur l'échantillon Si la paragenèse classique du gisement comporte l'association de plusieurs espèces, mieux vaut l'association
  24. paragenèse : ensemble de mineraux/roches liés à la mise en place d'un gisement mineral ( métallique ou non)
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