Bonsoir, je rejoins un peu les avis de Théophraste, et plus précisément sur la Baryte de Saint Laurent au niveau mondial (rien de très extraordinaire). La Baryte crêtée est loin d'être une rareté en France et encore moins dans le monde. Sur les sites américains, du Saint Laurent le Minier, je n'en ai encore jamais vu, à ci une fois sur Ebay, le pauvre vendeur n'a pas réussi à trouver acquéreur, ces pièces sont restées quelques mois sur sa boutique.
Le gisement est surtout intéressant pour ces fameuses roues de Bournonite de belles tailles et sa galène réticulaire, quelques cristaux de cérusite.
Niveau baryte, celles dites en pompons associés à la blende et/ou bournonite, sortent du lot ainsi que certaines tabulaires soupoudrés de pyrite, mais nous ne sommes pas non plus sur la qualité des minéraux de blende / bournonite sur fond de sidérite des mines de la Mure en Isère.
On le voit très bien rien qu'en France, les pièces de Saint Laurent le Minier, généralement n'ont pas la très grosse côte.
Sur certaines bourses, j'ai eu l'occasion de voir du matériel de ce secteur, être reproposé l'année suivante faute d'acquéreurs. Pourtant des pièces de qualité (proportions cristaux / taille globale de la pièce) étaient pourtant sur des prix corrects.
Et puis, il s'en est tellement sortie pendant 20 ou 30 ans que...
Après pour revenir à une remarque de Louis Dominique, sur un échange fait dans les années 80, tout est essentiellement question de goût encore une fois.
On peut avoir 100 personnes qui n'aiment pas les épinards et puis une qui les adore.
Ce n'est encore une fois que mon avis personnel.
Mais, je garde d'excellents souvenirs de mes périples la bas avec bivouac où j'ai pû échantillonner assez facilement, mais après, je me suis vite lassé de la minéralogie de ces mines, étant peu variée et surtout basé sur les minéraux du Zinc et du Plomb et de longs galeries interminables bourrées de poches de Baryte (crêtée ou tabulaire) à tout va.
Seul regret, ne pas avoir fait suffisamment de photographies lors de ces sorties.
Des kilomètres de galeries au marche interminable, on aurait pû venir en voiture à l'intérieur pour échantillonner tellement les mines y sont hautes. Des poches, ou l'on peut rentrer à 3 à l'intérieur.
Un labyrinthe incroyable, au final, on est plus fatigué à la fin de journée d'avoir marché que d'avoir tapé.
Ces sacs chargés au retour, et cette odeur de sulfure...Des très bons souvenirs.
J'essaierai de mettre quelques photos plus tard.
Enfin, je me fais quand même une joie de pouvoir lire sous peu un ouvrage sur les Malines, faut reconnaitre que ça manquait.
A+