Hervé C

Bonjour, non je ne crois pas... Au jeu des sept erreurs, il y en a plus 😁

Bonjour Elasmo, Ces types de déshydratant sont utilisés je l'expliquais dans les couches pour bébé, il ne sont donc pas ni toxiques ni écotoxiques. Au delà, dans une utilisation rationnelle du produit, il n'y a pas lieu d'aller porter quoi que ce soit en déchèterie, puisque c'est du sol simplement solidifié qui va être généré. C'est seulement si l'on commence à vouloir solidifier de l'eau ruisselante qu'il va y avoir génération de gel, lequel soit dit en passant, est réemployable dans un jardin, des pots de fleur, mélangé de la terre cultivée. Il faut savoir que les super absorbants sont par ailleurs utilisé en agriculture dans les pays ou les gens manquent d'eau, le produit étant dans ces endroits utilisé pour assurer la rétention d'eau pour les cultures vivrières. Au pire, le gel est mis en sac poubelle étanche et jeté, mais franchement, ce serait dommage. Pour revenir à son utilisation dans le cas de ce que monsieur Mont Ventoux veut en faire, il va de toute façon devoir être pragmatique et devoir trouver un moyen d'écarter l'eau ruisselante, ne serait-ce que pour que dans son principe, l'utilisation dudit produit reste à un cout économiquement acceptable. Le mieux de mon point de vue, sera, par exemple, de travailler sous batardeau, c'est à dire encadrer la zone à dégager au moyen de petites planches en bois s'il se trouve en présence d'eau ruisselante, pour canaliser cette dernière hors de son champs d'activité. Pour revenir à votre question Elasmo, le mieux est - Et c'est valable pour l'emploi de n'importe quel produit chimique - d'examiner la FDS du produit (Fiche de Données de Sécurité), car avant son emploi, on doit en connaitre les propriétés. Cette fiche est obligatoirement fournie, sur demande, dans la langue de son utilisateur, par le fabricant du produit commercialisé, c'est la législation qui impose ça et c'est très bien. Les super déshydratants ne posent pas de problème toxiques en l'état et notons le, sont totalement bio-assimilés dans les sol au bout de 4 ans.

Bonsoir, Visiblement, vous avez des venues d'eau météorique et ça, si vous ne savez pas comment elles transitent, ça rend toute possibilité de drainage partiellement ou totalement impossible. Il existe un moyen qui peut peut-être fonctionner = C'est l'emploi d'un déshydratant de type APROMUD® ou équivalent. Il s'agit dans votre procédure de travail, d'employer le polymère super absorbant évoqué, par saupoudrage préalable de la zone à travailler, ce qui va conduire à une absorption immédiate des boues et liquides qui vous gênent dans votre dégagement. Le super asséchant que je vous cite se distingue par son efficacité à structurer rapidement les boues, en étant apporté en de faibles quantités. Le produit n'est ni toxique, ni écotoxique : C'est le même produit qui est employé comme déshydratant dans les couches des bébés et des vieillards, ou dans les serviettes hygiéniques utilisées périodiquement. Le produit est industriellement employé dans le cadre des travaux de foration, de creusement de tunnels ou encore d'excavation en milieu humide, qu'il soit ou non pollué. La boite qui le commercialise fabrique également des kits de lutte contre les inondations agréés par la Sécurité civile. Sous forme de poudre, il est conditionné en sacs étanches, un sac permettant de traiter plusieurs dizaines de m3 de boue. Ca reste une technique très peu onéreuse et surtout efficace, unique raison pour laquelle je vous en parle. Il ne m'est pas possible ici de citer le nom de l'Entreprise qui fabrique et conditionne ce produit dans le 42, le Géoforum, pas plus que moi d'ailleurs, n'ayant vocation à faire de la promotion commerciale. J'ai juste été un Prescripteur dans mon métier et mon seul but est de vous aider à solutionner votre problème, comme j'aimerai qu'on le fasse pour moi si un jour de ma part est posée une question. Le plus simple est de demander un échantillon au fabricant, en lui exposant, photographies à l'appui votre problématique. S'il peut vous aider, je pense qu'il le fera. Bon dégagement et bonne chance pour la suite.

Pour agrémenter la visite, j'ai fait une petite synthèse des données généralistes que j'ai collecté sur place et sur la toile, où il y a de très bons articles, écrits par des gens compétents. La pierre calcaire de Villebois, encore appelé localement « Choin » a été formée dès le Bathonien, il y a environ 167.7 à 164.7 millions d’années. Cette couche calcaire dont le grain est très dur et fin, qui n’est pas gélive, est une strate dont la puissance est de l’ordre de 6 à 7m. Son extraction est facilitée par la présence de joints stilolithiques qui divisent horizontalement les bancs calcaires. Cette pierre fut extraite dès l’antiquité romaine, comme en atteste son emploi dans les soubassements de quelques monuments de cette époque, dégagés lors de fouilles archéologiques à Lyon (69). Au moyen âge, les carriers s’établirent sur un secteur appelé La Carriaz, au pied d'un éboulement, le village de Villebois et la plupart de ses hameaux se trouvant en effet en pied de famaise. Ces hommes exploitèrent là, c’est attesté en 1346, des blocs de calcaire pris dans les éboulis, un peu plus ancien que le Choin, d’époque Bajocienne. L’exploitation de la pierre de Villebois pris réellement de l’essor dès le XVIème siècle et plus encore, dès le XVIIIème siècle, alors que les techniques d’extraction, de levage puis de transport allaient en s’améliorant. Le principal débouché fut la ville de Lyon, où la demande en pierre était importante mais également toute la région, où de nombreux ouvrages d’art et de défense furent mis en construction. A Villebois, il y a eu au moins une vingtaine de carrières d’ouvertes. Certaines ont été exploitées par des entreprises de dimension familiale, d’autres de manière plus industrielle. Ainsi, au XIXème siècle, c’est jusqu’à 2 500 personnes habitant Villebois qui ont travaillé en carrière, soit à l’extraction des blocs, soit à leur taille, ou encore à leur manutention jusqu’au fleuve Rhône, moyen de transport privilégié à cette époque, pour le transport de la pierre et de divers pondéreux. Le monument le plus célèbre de Villebois est un monolithe d’environ 12 mètres de haut, qui a été érigé à l’occasion du centenaire de la Révolution française. Ce monument, inauguré entre autres par le Président Carnot, est et reste encore aujourd’hui, la plus grande pierre extraite en carrière française et dressée d’un seul tenant dans notre beau pays. Sur le secteur de Villebois, les carrières ont commencé de cesser leur exploitation dans les années 1940 à 1950, avec un coup d’arrêt final en 1970 : D’autres matériaux moins onéreux et plus faciles à mettre en œuvre étaient à l’origine de cette désaffection pour la pierre de construction. En rive gauche du Rhône pourtant, la même strate calcaire continue de nos jours d’être exploitée, sur les communes de Parmilieu (38) et de Porcieu (38). La pierre qui est extraite de ces carrières peut également être considérée comme étant de caractéristique semblable au Choin de Villebois. La pierre de Villebois est définie comme une roche sédimentaire carbonatée. Elle est considérée comme pouvant être un calcaire marbrier très compact à texture très fine, de couleur blanche à grise. Sur Porcieu et Parmilieu, la pierre peut également présenter des couleurs allant du beige clair au gris foncé à brun, pouvant présenter des nuances gris-jaunes. Cette pierre comporte des marques très spécifiques qui ressemblent au tracé d’un électrocardiogramme. Ces marques sont appelées joints ou pics stilolithiques : Elles sont très facilement repérables sur les bâtiments, ouvrages et monuments construits, généralement positionnées horizontalement, sauf sur les colonnes ou éléments monolithiques verticaux ou les appareilleurs les ont positionnés verticalement dans leur travail de sélection des blocs. Ma visite d’anciennes carrières à Villebois, m'a conduit à en visiter quatre. Ces anciennes exploitations sont aujourd’hui des Espaces Naturels Sensibles (ENS) dont certains paraissent être encore en cours d’aménagement et de sécurisation. Il y a : - L’ancienne carrière des Meules. La carrière des Meules présente les différentes techniques d’extraction, appliquées à l’époque, manuelles et mécaniques. Elle conserve les restes d’un ancien bâtiment de forge ; - L'ancienne carrière du plateau de l'octave. Sur les dalles calcaires de cette dernière, il est possible d’observer les traces des roues de chars, lesquels étaient utilisés pour le transport de la pierre jusqu’au Rhône. Sinon, s'y trouve un calvaire, dédié à la Sainte Vierge, dont la construction, effectuée avec des colonnes monolithiques, est techniquement remarquable ; - L’ancienne carrière du Mas, située entre le Hameau de Bouis et le bourg de Villebois. La stratification horizontale exploitée est bien visible, aussi bien sur le front de taille “brut” que sur celui qui a été découpé mécaniquement. Des fragments de carottages, ont été alignés sur deux des gradins du front de taille; - L’ancienne carrière de Chaillon, à la sortie du hameau du Bouis. Là comme partout où ils ont travaillé manuellement, les carriers pour extraire les blocs ont creusées des petites cavités à la broche et au bédane entre deux bancs de pierre horizontaux. Ils y ont positionné des coins en acier, pour décoller les bancs de pierre. Ensuite, au moyen de jeux de poutres et de madriers judicieusement disposés, ils ont, par saccades et tractions successives, dégagé les blocs en vue de pouvoir les livrer avec une intégrité la plus parfaite possible, au tailleur de pierre.

Bonjour Michel de Champigny, Bon ça va faire un peu ancien combattant, ce que je vais écrire là. Je m'en excuse d'avance pour les autres personnes de Géo-forum, qui ne connaissent pas forcément les personnes dont nous parlons. Titus était un personnage hors norme ! Je me souviens par exemple qu'il était allé au Maroc en scooter, avec son Épouse sur le porte-bagages. Sa collection à lui, je ne l'ai jamais vue. J'ai comme souvenir une de ses aquarelles et puis surtout des discutions truculentes, car il était un aventurier, un personnage d'une très grande richesse humaine. Jean, c'est lui avec qui j'ai passé le plus de temps : Je ne l'ai jamais perdu de vue, ai eu la chance de le voir quelques temps avant qu'il ne parte. Je lui ai souvent apporté des minéraux pour sa collection et lui en échange, m'offrait parfois des aquarelles ou des pièces : De nombreux carbonates qu'il avait collecté ici et là, dans le cadre de travaux de spéléologiques, création d'accès comme à Trabuc (30), aux 100.000 soldats ou de déblaiement et de nettoyage, tel qu'à la grotte pillée aux cristaux de Rieussec (34)... Il était un grand pionnier en matière de spéléologie : Il a fait partie de l'équipe de découvreur de la source du Gave de Pau par exemple, était un des membres de la fameuse expédition du gouffre du Marboré, découverte profonde qui fut à l'époque un record mondial. Coté peinture, ancien élève des Beaux-Art, il a travaillé le pastel, l'huile sur toile. et l'aquarelle, peignant notre beau Languedoc, notamment les paysages du Pic Saint Loup. Qu'est devenue sa collection ? Sa fille l'a pendant longtemps conservé et il y a quelques années, m'avais dit vouloir la vendre. Je n'ai pas donné suite, car vis à vis de Jean, ça m'aurai gêné d'aller fouiller dans ses affaires. Et puis j'ai été trop affecté par son départ. Titus et Jean étaient des collectionneurs de la grande époque, celle où il était possible d'aller en carrière chercher des pièces, en demandant tout simplement l'autorisation au propriétaire ou au Chef de carrière... Maintenant, avec la règlementation ICPE, c'est nettement plus compliqué. Ce sont des gens comme eux qui ont constitué des collections de minéralogie à la fois esthétique et descriptive, de purs passionnés... C'était une belle école, quand à l'age de 18 ans, vous tombiez sur des gens comme eux : Une école de l'humilité et de la pure passion de la chose géologique et minéralogique.

Merci Phoscorite. Je regarderai ce que je peux faire un peu plus tard. Si j'y arrive et que ça parait bien lisible, je le posterai.

Bonjour, Cet arbre, je l'ai photographié près d'ARTEMARE (01), il y a trois semaines, en parcourant un sentier de randonnée où il y a pas mal de curiosités géologiques, "La Boucle d'ARTEMARE". Je pense que ce doit être, du moins dans les premiers temps pour l'arbre, quelque-chose d'assez douloureux à supporter, qu'une croissance où des branches interpénètrent les troncs... Si l'on considère bien sur qu'un arbre peut souffrir

Bonjour, Merci pour votre réponse. Une roche méta, c'est à peu près certain. Sous très haute pression les grenats peuvent être déformés, il est en revanche surprenant qu'à aucun endroit ne subsiste des angles, c'est ça qui me gêne. Et pour le pourtour gris, que pensez-vous si nous parlons de serpentine ?... Pour être franc, je suis également hésitant là dessus... Bonsoir, Merci. C'est vrai que sur le plan de la construction, cette pièce est sympa ! Merci ! C'est difficile à identifier et en réalité atypique comme pièce. Si seulement nous avions le gite, nous aurions je pense le couvert 😉

Bonjour à toutes et à tous, Je viens de prendre ma retraite et comme j'ai théoriquement un peu plus de temps libre, j'en ai profité pour me réinscrire sur le site du Géo-forum. Comme une bonne part d'entre vous je pense, je suis un collectionneur de minéraux. Cette passion me tient en haleine depuis l'age de 11 ans, ayant été enseigné au tout départ par des personnes malheureusement aujourd'hui disparues comme Jean COUDERC et TITUS (M. ARNAUD), deux cartographes de la chaire de Géologie et Sciences du sol de l’École Nationales Supérieure Agronomique de Montpellier (ENSAM/INRA), un passionné de paléontologie et de minéralogie de la Drôme qui s’appelait Daniel GRAETZ. J'ai par la suite et bien évidement croisé d'autres personnes qui m'ont largement aidé à progresser dans ma passion de la minéralogie, la plupart étant toujours des actifs en minéralogie et/ou paléontologie, soit professionnellement en tant que Prospecteurs et Géologues par exemple, soit en tant que Collectionneurs. D'un point de vue "historique" pour faire court et sans illusion sur la portée que je donne à ce mot, j'ai eu une activité en premier lieu assez soutenue de terrain, jusqu'à l'age de 34 ans. J'ai notamment trouvé de belles poches de calcites et d'aragonite dans la région de Balaruc-Mèze-Villeveyrac (34), où j'habitais. J'ai ensuite eu la chance de travailler dans les alpes, où j'ai trouvé un beau gisement de quartz en Maurienne (73). Au delà, j'ai pu aller prospecter dans des gisements divers et variés, dans les régions Rhône-Alpes et de Languedoc-Roussillon. J'ai eu la chance de travailler, dès 1990 en réhabilitation de sites et sols pollués, activité qui comprend une part de travail dans les sciences du sol, d'être directeur technique dans un bureau d’ingénierie où j'avais des Collègues qui étaient Géotechniciens et Géologues, ce qui m'a permis d'être quelque-part au contact des métiers de la terre et surtout de fêter la Sainte Barbe, quand le moment se présentait. Au delà de l'age de 34 ans, mon activité minéralogique s'est ensuite tournée vers ce que j'appelle "la minéralogie de salon", ne pouvant plus guère aller sur le terrain ou de manière très ponctuelle et limitée, suite à un grave accident du travail. Au delà de cette présentation je tiens simplement à vous dire à toutes et tous, que la minéralogie est une passion, un moment de convivialité, de la même manière que lorsqu'on prend un verre de vin entre amis... J'aime à la partager, sans avoir à discuter du prix de la bouteille, m'intéressant surtout à comment ce vin est élaboré, sur quel terrain sa matière première a été cultivée. Je joins sinon ici quelques photographies d'un échantillon de roche sciée et polie. DSC7142, c'est la vue de l'aspect de l'échantillon coté brute. DSC7143 et 7144, deux vues de la même pièce, coté scié et poli. Cette pièce je l'ai acquise auprès d'un marchand, à la bourse de l'Arbresles (69) l'an dernier. Ce marchand n'a pas été en mesure de me fournir une étiquette indiquant la nature ou la provenance de l'échantillon qu'il m'a vendu. Je l'ai trouvé tellement beau que j'ai quand même craqué et le lui ai acheté, en me disant qu'un fasciès aussi typique serait facile à identifier... Que né-ni ! Je sèche lamentablement, en ce qui concerne l'identification de la pièce. J'ai d'abord pensé que j'étais en présence d'une amphibolite à grenats... Au regard de la roche qui encadre la veine rouge en position centrale de la pièce, j'ai ensuite considéré qu'il pouvait s'agir d'une péridotite serpentinisée... Ça ne colle pas non plus... Une association de granulite, méta-granulite et péridotite à grenats ? La veine elle-même peut-elle être considérée comme pouvant être de la grenatite, roche métamorphique formée à haute pression et haute température de la famille des Rodingites ? Sans le gisement, c'est une bouteille à la mer... Si un pétrographe voit ce post et a une idée, je suis preneur. Merci en tout cas de votre attention et à plus dans différents posts