Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Paulolacaillasse24

Membre
  • Compteur de contenus

    54
  • Inscription

  • Dernière visite

Visiteurs récents du profil

293 visualisations du profil

Paulolacaillasse24's Achievements

  1. Pour évaluer précisément et facilement la densité, on prépare dans un récipient de taille adaptée un volume d'eau quelconque, légèrement supérieur au volume approximatif de l'échantillon et on trace un repère au niveau de la surface. On mesure le poids de ce volume d'eau. Puis on plonge l'échantillon dans ce volume d'eau. Ensuite, on enlève assez d'eau pour ramener la surface au niveau initial, puis on retire l'échantillon. Maintenant, on pèse précisément l'eau qui reste dans le récipient et on soustrait cette mesure à la mesure initiale. On obtient la mesure du poids de l'eau déplacée par l'échantillon. On convertit son poids en volume ( un litre d'eau occupe un décimètre cube et pèse un kilogramme ). Après quoi on pèse précisément l'échantillon bien séché et on divise la mesure du poids par la mesure du volume, ce qui donne la mesure de la densité de l'échantillon.
  2. Il faut que mette la main sur une balance de ménage pour mesurer la densité, avec une gamelle d'eau, ce serait vite fait. Sinon, j'ai trouvé ça : "En sciences, un rapport est le quotient de deux valeurs qui se rapportent à des grandeurs de la même espèce. Quand le quotient se rapporte à des grandeurs d'espèces différentes, on parle de taux. Un rapport est une grandeur sans dimension : il ne conserve aucune trace des grandeurs qu'il compare. Wikipédia". Or, le poids et le volume sont des grandeurs d'espèces différentes... est il cohérent de parler de rapport dans leur relation si on souhaite parler clairement et rigoureusement ? Il me semble que dans cette occurence, tu as utilisé le mot "rapport" dans le sens de "relation entre les choses", comme moi 😉 Merci, Je n'avais pas pensé à un calcaire parce que je suis surtout sur du calcaire jurassique assez tendre. Je ne connais pas les calcaire dolomitiques. Je vais chercher des photos. Ton interprétation de mes propos est intéressante. Je prendrai le temps de l'analyser ici en détail 😉
  3. J'ai une piste : en cherchant des images comparables, j'ai trouvé ça : http://rpn.univ-lorraine.fr/UL/analyse-structurale-tectonique/co/3_Fentes_tension.html mais je sais pas de quel minéral est composé l'objet de la photo. Je vais poster ce sujet en sismologie aussi, donc ☺️
  4. Magnifique ! Enseigne moi la définition classique ☺️
  5. Dureté du silex ? En tout cas c'en est pas un. Pas du tout une tête de bois silicifié non plus. Il faudra aller plus loin dans les tests. Tu es vraiment très fort pour pouvoir affirmer que ce n'est ni du silex ni du bois silicifié à la seule vue de quelques photos et informations... Je suis très impressionné ! 😉 Je fais une petite recherche d'images de bois pétrifié pour comparer. ici, un échantillon qui ne ressemble pas à ce qu'on voit le plus souvent : https://lithotheque.ens-lyon.fr/Lithotheque/FormRech/page.php?recup=G9.7
  6. Ben si ! Ben non, et merci pour ce souci de la précision : le poids dépend du rapport entre le volume et la densité, du rapport, et pas de l'un des termes du rapport. Ben si ! Aurais tu la bonté de m'expliquer en quoi la densité serait plus intéressante que les autres caractéristiques de ce caillou ? Merci 😉
  7. En effet, il s'agit ici d'un briquet de 8cm. Merci pour cette remarque image de typologie briquettière, qui me reservira toute ma vie 😉
  8. J'ai donné les dimensions et le poid approximatif, donc tu connais la densité approximative, et le poids ne dépend pas du volume. La densité n'est ni plus ni moins intéressante que le reste. J'ai aussi parlé de la dureté : silex, et quand il pleut des litres de pluie dessus, elle glisse dessus sans l'imprégner.
  9. Cet après-midi, je faisais une promenade de santé près de chez moi, quand sur un petit chemin de promenade, j'ai remarqué cette pierre. Je l'ai ramassé, tripoté, examiné, et j'ai fait demi-tour pour la rapporter chez moi au plus vite. Je n'ai jamais vu une pierre pareille. On dirait un morceau de souche d'arbre en partie pourrie et desséchée, avec beaucoup de fissures de retrait, mais composée d'un minéral d'apparence siliceuse. Je suis à 20 km au nord de Bergerac, (mais il y a seulement quelques années que je suis en Dordogne, et je commence à peine à découvrir la géologie), et il y a une zone à silex là où je l'ai trouvé. Est-ce que quelqu'un a une idée si c'est du bois silicifié ou autre chose ? Ça pèse environ 2 kg, échelle avec le briquet sur une des photos, environ 20 cm x 15 cm x 7 cm. La couleur beige sur certaines photos est la bonne. Les morceaux de souches de saule, par exemple, ressemblent beaucoup à ça Pendant leur processus de pourriture et dessication alternées. J'ai longtemps pêché en rivière.
  10. J'hésite, c'est toi qui vois... ☺️ Je ne regrette pas d'avoir ouvert ce sujet, c'est très vivant ! Je ne cours aucun risque de m'y ennuyer ! 😉
  11. Je dois dire que je suis impressionné par la qualité de beaucoup de textes publiés sur ce forum et aussi par sa vitalité. Parmi les sujets que j'ai ouvert sur ce forum, il y a : et ce sujet extraordinaire m'a conduit à me poser la question toute simple des causes des choix d'appareillage en maçonnerie ancienne. Sachant que dans un même bâtiment, on trouve parfois des parties construites en moyen ou grand appareil et d'autres en pierres de tout venant, sachant que dans certaines régions du monde, au Proche Orient, par exemple, on trouve énormément de bâtiments et souvent de simples maisons construites en moyen ou grand appareil parfaitement taillé, sachant qu'en Méditerranée, on trouve une grande quantité de bâtiments construits en grand appareil, et depuis des époques anciennes, les murailles cyclopéenes de Mycène, par exemple, et d'autres, et vu les magnifiques architectures d'Amérique précolombiennes ainsi que les maçonneries castrales du Japon féodal, j'en suis venu à me dire que tout simplement, la masse de chaque pierre d'un mur bâti de grosses pierres, exige une énergie considérable pour la faire bouger, ne serait-ce qu'un peu. Un séisme, produisant une quantité d' énergie donnée, la distribue dans l'environnement. Si cet environnement est constitué de murs de pisé, de briques de terre crue ou de maçonnerie en petit appareil ou en tout venant plus ou moins bien maçonné, on peut craindre que l'énergie du séisme, en se dissipant dans la structure bâtie, provoque sa destruction. Mais si un bâtiment subissant un séisme est construit avec des pierres de grande taille, et donc très lourdes, il est évident que l'énergie du séisme se dissipera en grande partie dans l'effort nécessaire pour faire bouger les pierres d'une part de leur emplacement dans l'espace qu'elles occupent individuellement, et d'autre part pour les faire bouger entre elles, par glissements et frottements, serait ce de quelques millimètres, ce qui protégerait grandement le bâtiment considéré de toute destruction, même si quelques dommages mineurs devaient s'y produire. C'est pourquoi j'envisage d'examiner la totalité de l'architecture ancienne pour comprendre s'il y a ou non une corrélation entre les choix des modules d'appareillage par les constructeurs et les particularités sismiques du pays et de la région considérée. Toute aide, contribution et collaboration est évidemment bienvenue !
  12. Mes chers lecteurs, J'ai réussi à retrouver une trace de la faille sismique sur laquelle le château de Tayac et le Musée National de Préhistoire des Eyzies de Tayac sont construits. Une faille qui avait été jugée "peu active" par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières, je suppose, pendant la phase d'étude du projet de construction du nouveau MNP, dans les années 80, je crois. Donc, le risque sismique est connu, et jugé faible de nos jours. De nos jours, il est jugé faible, par nous. En 1083, quand la moitié de la ville de Poitiers et la cathédrale Sainte Radegonde on été détruites par un gros tremblement de terre, les gens de la region ne trouvèrent cependant peut être pas que ce risque était "faible". Bien sûr, je n'habite pas aux Eyzies de Tayac, mais il fallait le prétendre pour obtenir ce document d'évaluation des risques géologiques aux Eyzies. Et contrairement aux préjugés naïfs de certains, le fait qu'un bâtiment soit construit sur le rocher n'est pas forcément un avantage parasismique. En effet, l'énergie d'un séisme risque d'être mieux transmise à un bâtiment par un sol rigide que par un sol souple, dans lequel elle peut se dissiper en grande partie. Le fait de construire sur le rocher peut donc être au contraire une raison supplémentaire de prendre des précautions parasismiques. Et maintenant, examinons certaines conséquences possibles des séismes, par exemple, la chute brutale de plusieurs centaines de mètres cubes de roche sur des bâtiments ouverts au public et situés immédiatement sous une haute paroi calcaire, présentant par endroits un important porte à faux. Il est difficile de dire quand ça arrivera, mais une chose est absolument certaine, ça arrivera tôt ou tard ! Je pensais avoir publié ici un historique des séismes anciens. Je vais vérifier, mais je le republierai de toute façon, plus un historique des séismes récents, et il y en a un gros paquet... ☺️
  13. Ici, le rapport hauteur x longueur des pierres est beaucoup plus habituel. L'alternance de lits de maçonnerie de modules différents permet probablement de mieux répartir les contraintes que si on posait toutes les grosses d'abord et toutes les petites ensuite, mais c'est surtout en cas de pierres beaucoup plus longues que hautes que je soupçonne une possible précaution parasismique.
×
×
  • Créer...