Bonjour,
Oh là là ! Doucement sur ce genre d'argument .......
Pour en revenir à la différence entre opale et autres formes de silice, il faut savoir que la plupart des opales se forment par un processus de précipitation, que l'on sait bien reproduire au niveau du laboratoire. L'opale est donc formée d'un empilement de sphères, de dimensions nanométrique (qq dizaines, voire centaines de nm), et qui sont empilées plus ou moins régulièrement.
Pour une image, allez sur ce site :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http...v%3D2%26hl%3Dfr
Comme toute silice de précipitation, elle est hydratée. Cette eau, qui est une eau de constitution, n'est en rien responsable des couleurs de l'opale. La lumière est diffractée par le réseau de billes. On peut comparer cela à une "vraie" diffraction par un cristal, simplement en remplaçant les atomes du cristal par des nanmobilles de silice. Il est clair que plus le diamètre des billes est régulier, mieux on pourra les empiler (selon un réseau hexagonal compact), et plus l'opale "diffractera" la lumière. Bien souvent les billes ne sont pas régulières, et on n'observe qu'un arrangement à courte distance.
Tout est affaire d'échelle : le cristal, dont la maille a une dimension de l'ordre du nanomètre, diffracte les RX, parce que la longueur d'onde est compatible avec celle de la maille. Pour l'opale, on passe à des échelles bien supérieures : la "maille", définie par les sphères, fait plutôt quelques centaines de nanomètres, ce qui tombe en plein dans les longueurs d'onde visibles. Par contre, l'opale est amorphe aux RX : les rayons X ne voient que de la silice amorphe à l'échelle de la bille.
@+
Alain