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Azogue

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Tout ce qui a été posté par Azogue

  1. Pour ceusse qui ont un accès gratuit aux Comptes Rendus de l'Acad. des Sciences grâce à un labo universitaire, je recommande : Comptes Rendus Géoscience Volume 336, numéro 14 pages 1255-1264 (novembre 2004) La mine médiévale d'argent du Pontet, une fente alpine contemporaine de la surrection des massifs cristallins ? The Pontet medieval silver mine: a fente alpine contemporaneous with the uplift of crystalline massifs? par Jean-Louis Feybesse a, * , Marie-Christine Bailly-Maître b, Jean Feraud a a Service « Ressources minérales », BRGM, BP 6009, 45060 Orléans, France b Laboratoire d'archéologie médiévale méditerranéenne, UMR 6572, université de Provence-CNRS, 5, rue du Château-de-l'Horloge, BP 647, 13094 Aix-en-Provence cedex, France *Auteur correspondant. Résumé La mine du Pontet a été étudiée dans le but d'actualiser la connaissance gîtologique et, en termes d'archéologie, de préciser l'influence de la géométrie des structures sur la conduite des travaux médiévaux et la forme des chantiers. L'étude structurale permet de replacer la minéralisation dans l'évolution tectonique. La minéralisation et les failles WNW-ESE dextre-normales contrôlant sa mise en place sont rapportées à l'Éocène par analogie avec le faisceau voisin de La Gardette. Ceci confirme l'âge Éocène supérieur à Oligocène classiquement proposé pour la phase 1 et amène à la rapporter plutôt à l'Éocène. Les plis P1 de type Prégentil, décrits par Lameyre (1958), sont attribués ici à la phase 1 ; aussi la surrection tectonique du socle cristallin, dont ils sont contemporains, est-elle à rapporter à cette phase et non à la phase 2 . MAIS j'avoue que je n'y ai PAS TOUT COMPRIS !! Pour respecter la remarque que quelques amis m'ont faites il y a deux mois sur un de mes posts, je ferai un effort pour vous faire une paraphrase résumée de cet article, un soir que j'aurai plus de temps. Mais ca ne sera pas de la tarte Enfin, pour une fois que les foromeurs réclament le poids des mots et non pas le choc des photos, je ne veux pas décourager les bonnes volontés ! Sachez juste (vous les puristes!) que, outre la thèse Poty, il y a ça comme documentation fouillée sur la question posée.
  2. [quote name='Pascal03' J'ai également trouvé plusieurs fois un minéral metallique en cristaux hexaxonaux noirs millimétriques. On m'avait dit qu'il s'agissait surement de Pyrrhotite, mais je ne l'ai pas retrouvée sur mindat ni ailleurs. Pascal Mindat est à la fois une plus qu'EXCELLENTE référence (ils suivent les nouvelles publications vachement de très près, j'ai pu le constater avec plaisir) et en même temps ils ne peuvent pas aller plus vite que la musique. Ils se font l'écho fidèle (et parfois le critique subtil, pour ça aussi il faut les féliciter) de ce qui est publié, sur les pages web fiables ou sur papier. Je serais très étonné (mes connaissances de base universitaires s'en trouveraient "démolies" et moi aussi ) s'il se trouvait de la pyrrhotite à Duranus. Duranus, c'est un épithermal. S'il était utile de corriger quelques erreurs de jeunesse, je publierais que c'est un exemple de gites épithermaux As-Au de type Carlin (comme Getchell ou Luceram). Tout ça c'est de la basse température, du "boiling" comme les sites géothermaux de Nouvelle Zélande aussi. La pyrrhotite (cf. Trepca) c'est bcp bcp plus chaud. Même au tout début de la mise en place de la minéralisation de Duranus, je n'imagine pas une seconde qu'il ait fait 400°C dans le coin. Bravo pour l'idée de la présence d'arsenic natif. C'est ce que le post de Stef4412 m'avait suggéré aussi. Enfin, l'essentiel n'est-il pas que nous nous tirebouchonnions l'esprit, en quête de nouvelles joies de connaitre?
  3. Je dois dire que lors d'une de mes premières virées sur le site en 1965, c'est le groupe dont je faisais partie qui a viré le dernier wagonnet qui était encore juché sur sa voie Decauville, bien en place. J'aurai beau dire que ce n'etait pas moi qui ai poussé le wagon dans le vide, et que le copain l'a fait en une fraction de seconde, si bien que nous autres ont n'a pas pu réagir , je me sens complice. Qu'est-ce qu'on peut etre bête, à l'âge bête !!
  4. Publier cette découverte de stibine dans ce Handbook of mineralogy, c'est un peu noyer la découverte. J'en suis meme très étonné parce que, pour illustrer un traité de minéralo, la stibine de Duranus n'est pas représentative une seconde. Bon, c'est vrai que la Terre ne va pas s'arrêter de tourner. Enfin, moi, cette découverte m'a réjoui. Dans la "mousse" de petits cristaux de calcite qui apparait en plusieurs points de ta photo en contact avec les prismes de réalgar, je ne serait pas étonné que le noir soit de la duranusite (sinon, arsenic natif ou hélas pyrite). Alzen? J'avais lu ça dans le LACROIX (travers bancs de Lina). Je n'ai jamais vu sur place. Sainte MArie aux Mines: oui, il y en a. C'est grâce à ça que j'ai eu la chance et le privilège que Jacques Geffroy me fasse connaître Pierre Fluck, ça ne s'oublie pas.
  5. Les galeries à minéralisation etaient creusées dans les marnes: elles se sont écroulées vers 1920 toutes seules. Quand Jean Orcel (le grand minéralogiste élève de Lacroix) est allé sur le site, elles étaient déjà écroulées. J'ai vu les photos qu'il a prises (vers 1948). Ils les avait données à Jacques Geffroy, qui m'en a fait qq copies en 1970. La galerie du bas, dans le calcaire Jurassique du fond du ravin, elle n'a recoupé aucune minéralisation (sauf calcite et glauconie). C'était sans doute un loupé du géologue (en 1912 il ne devait pas y en avoir d'ailleurs) qui s'est dit que les filonnets de réalgar devaient bien se réunir en une racine plus bas, et qui l'a cherchée, en vain (puisque cette théorie était fausse). Elle est murée et ce n'est pas une perte. Un visiteur aurait fini par y recevoir un bloc sur les cervicales, à la longue. En 2004, la folie des risques d'empoisonnement ayant fini par embraser les esprits, les pouvoirs publics ont conçu le projet de tout raser de l'ancienne usine, d'emporter les briques des fours de grillage par hélicoptère, voire de confiner la zone à réalgar sous de l'argile. Heureusement, il y avait des gens sensés à la DRIRE, et, à l'ANNAM, nous avons été quelques anciens à prouver à l'administration, en qualité d'experts, que 1/ l'usine n'avait jamais fonctionné à plein, qu'elle n'a été qu'expérimentale (on pouvait le voir en se glissant dans la cheminée, encore bien blanche à l'intérieur) ; 2/ les marnes du Cénomanien "pissent" de l'arsenic à chaque pluie, et ça c'est Dame Nature qui en a décidé ainsi depuis 100 millions d'années, ça ne servirait donc à rien de raser l'usine... Nous avons été écoutés. Au final, ils ont juste (enfin, ca a été du boulot) démonté les fours de grillage, nettoyé les briques de leur suie arsenifère il est vrai toxique, et ils ont ensuite tout remis en l'état à l'intérieur des murs de l'usine. Voilà un désastre patrimonial qui a été bien évité, grâce à une bonne concertation.
  6. Je lis ton post un jour trop tard, mais J'espere que tu y es bien allé aujourd'hui parce que tu l'as vu, il n'y a aucune difficulté à échantillonner. A l'inverse de sites où la minéralisation n'est plus visible qu'en galerie, et que, dans ce cas, les mises en sécu ont mis fin à toute découverte, ici la minéralisation affleure
  7. C'est (comment dire) sympa si on considère que la Route de l'Energie de l'EDF c'était déjà assez génial à son époque pour se déplacer très vite d'un point à un autre, mais c'est ahurissant d'un autre point de vue; Bon, c'est vrai aussi (je n'ai pas encore vu le tracé, je vais me renseigner) que, pour aller randonner au Sud du Rabuons, ça ne "passait plus"; Il fallait se taper des monte cale pas possibles pour monter un coup au Pas de BArbacane (4h de montée, et ah, ses pegmatites à biotites!)), un coup au Colla Longua où ils ont castagné dur en juin 1940 (4h de montée) , un coup du coté de la Testa Rougnousa della Guercia et son filon d'oligiste-hématite, avant de retrouver, un peu à l'Ouest du col de la Lombarde enfin ( sa scheelite!! ah, de nuit! féérique!!! Avec mon patron, on avait appelé le coin La Voie Lactée, en 1976) enfin des itinéraires de "rando" accessibles aux mollets ordinaires (et les miens ont bien fondu depuis que j'ai connu ces noms héroïques de sommets); pour les randonneurs, ce serait donc le moyen de donner accès à tout un tronçon méconnu de la crête frontière??? je l'ai dit, je ne connais pas le projet (qui a donc bien commencé??) je vais me renseigner. Bon, le coté positif, c'est qu'avant, on ne pouvait monter à ces cols (ou ces sommets) qu'avec un poids minimum dans le sac à dos. Désormais, outre le génépi et le sauciflard, on va pouvoir emporter massette et burins !!
  8. Nous restons en tapinois , histoire d'attendre que vous, les djeunes, vous publiiez à votre tour sur ce que vous recommandez aux suivants d'aller voir dans la région; nous, les Anciens (j'ai pas dit les Vieux), que ce soit entre les conférences de la section de Géol ou les pleinières, le Géobulletin, les articles sur les gites publiés dans Riviera Scientifique sous diverses signatures, les livres de Gilbert Mari, les publications de quelques pointures (dont lui) dans des revues de rang A, et les excursions, on a pris un peu d'avance, et maingtenant, on souffle un peu en vous regardant monter le sentier pour nous rejoindre !! Je n'ai pas dit "peuchères", parce qu'il semble que, parmi vous, il y aura des "calibres" aussi (et j'ai pas dit "des poids lourds")
  9. Dans les annees 70 nous etions un réseau de potes mineralos qui surveilliiions etroitement tout ce qui bougeait dans le 06 et je ne me souviens absolument pas qu'une trouvaille de borax ait émergé à ce moment, car nous aurions bondi sur le malheureux jusqu'à ce qu'il parle. C'est un faux !
  10. La stibine c'est nouveau pour ce gite. Faudrait le publier, ça: une photo dans LRM par exemple. C'est meme sympa puisqu'il ne manque donc qu'un peu d'or pour que ce soit un sosie de Carlin Gold Acres. Je me demande si sur une photo ce n'est pas de la duranusite. Ou bien pyrite marcasite simplement...
  11. Et Jas Roux (Hautes Alpes) Alzen (Ariège) aussi
  12. Lapsus révélateur: c'est l'équipe "concurrente" qui avait finalement publié (je l'avais enlevé de ma mémoire) (pourtant, ça nous avait couté, cette décision d'adultes bien élevés, qui se parlent pour se comprendre, afin de ne pas aller jusqu'à s'empoigner! Cervelle et coll. le méritaient bien autant que nous, et pourquoi pas plus. Sic transit Gloria Mundi
  13. (ah, merci car je ne connaissais pas ce papier là) Non, je pensais à l'article, mais je l'imaginais paru dans LITHOS (?) vers 1978 sur la dadsonite de Saint Pons Cervelle, B., Cesbron, F., Sichère, M. C., & Dietrich, J. (1979). La chalcostibite et la dadsonite de Saint-Pons, Alpes de Haute-Provence, France. Canadian Mineralogist, 17, 601-605.
  14. Codicille 1: si ce collecteur a un doute sur un intérêt particulier qui lui semblerait associé à un des specimens qu'il a récoltés, il doit se faire un devoir de s'enquérir, auprès d'un scientifique proche, de son soupçon, afin de communiquer le doute à cet expert, et provoquer chez lui une étude supplémentaire, des fois (ça en vaut bien la peine) que cela déboucherait sur la découverte d'une espèce minérale encore inconnue au monde, ou bien nouvelle en tout cas pour la pays ou pour le gisement en question. Si l'expert n'est pas frileux, il se fera violence, d'autant qu'il y a un intérêt certain.
  15. Où ca le sujet que tu as créé? Je suis utopiste, ç'est un idéal d'utilité d'exister, auquel je crois
  16. Ben, Saint Pons c'est les Alpes de HAute Provence (ex Basses-Alpes), ce qui explique que la localité ne parvient aux oreilles que des minéralos qui ont accès à la biblio de Lithos ou je ne sais quelle revue très peu connue où le gite a été décrit. Ensuite, il faut se remémorer comment "ça marche": moi, minéralo de bon aloi ayant été à la coole, j'ai récolté abondamment à St Pons (ou aux Cougnasses) après que Yves Moelo (et coll.) y a décrit la présence de berthiérite. En conséquence, je colle une étiquette berthiérite sur tout ce qui ressemble à la description, histoire de valoriser ma récolte. La Vox Populi fait le reste. Qui croire? Remonter à la description de l'article, et du minéral. Faute de pouvoir se payer des rayons X, ca peut aider.
  17. Merci Victor de ta réaction, si SAINE... Mais le Paradis, ca n'existe plus. Si tu es adulte, si sur ce forum tu n'es plus un simple consommateur, stp retrousse toi les manches avec nous, ca vaut la peine, je t'en prie même, non?
  18. Moi aussi. Mais NON non, Mika, et les autres copains aussi, nous ne POUVONS pas nous barrer. On y est, c'est nos tripes (pas notre gagne pain, non, mais) c'est notre idéal qui est en jeu. ON RESTE! on parle; On construit, ensemble. Ce n'est pas pour te dire que j'ai la solution, non. Mais je suis sous le coup, moi aussi, et je résiste pour réfléchir A LA solution, ensemble. CA VAUT le coup. C'est NE-CE-SAIRE. Ton avis à toi, bien engagé que tu es déjà sur GEOFORUM, EST UTILE à TOUS.
  19. Ruminons, ruminants, ces avertissements pêtris de bon sens! Il ne faut pas s'imaginer un ennemi aux aguets. Le BON SENS, bordel. Si je me pête une jambe à la ballade de minéralo, bon, je vais me mettre aux Arrets-Maladie de la Sécu, histoire que ça passe, et puis, le temps passant, je vais glisser des AM vers la longue maladie. Là, ma mutuelle ou mon assurance va chercher à faire payer un COCHON DE PAYANT à sa place. C'est ce qui motive l'administration française (et cela dans l'anonymat complet, je veux dire que ce n'est pas Azogue et ses activités qui est visé comme un ennemi. Chaque région fait remonter ses priorités à Paris. Faire la preuve qu'ils ont essayé d'empêcher ce stupide accident de brave minéralo' qui aurait mieux fait de rester à regarder le match de foot à la télé ce jour là. Parce que la MAIF, elle va aller le chercher dans son lit de retraité à la maison de retraite, le "responsable" qui va payer à sa place. Pourquoi diable avez vous laissé cette galerie de mine ouverte? où mon brave assuré, innocent comme un bébé (parce qu'il est béotien) est allé se péter la jambe ...? Donc, l'administration, elle bétonne, en aveugle. De temps en temps, c'est vrai qu'il y en a qui se pavanent sur le géoforum avec leur baudrier d'escalade tout neuf, qui disent: "tu m'as vu, que je suis beau?" et zou, l'administration, elle va mettre une croix de priorité, de suite, sur le site en question. Mais pour le reste du temps, ils ont LEUR programme, fonction des demandes (notamment) des élus qui sont au première loges si l'assureur cherche des responsables ! Mais vous, nous, ils, nous sommes loin de ces considérations pécuniaires...jusqu'au jour où ça tombe: frais de recherche: tant! Frais d'hélico: tant! Frais d'exposition des équipes de secours aux dangers: gratuit
  20. c'est quoi l'histoire du Mercantour? Ce matin, au (J.O.) au J.T., j'ai vu qu'on y parlait de J.O. Mais vague. Ca m'intéresse! d'autant que en 1969 j'ai participé (du coté d'un tout petit stage de sans grade aux P & Ch) au suivi de la construction de la nouvelle route d'Isola 2000
  21. Triste constat, que je partage :coucou!: . Maintenant, je voudrais ouvrir juste une porte, de réflexion: Est-ce que c'est plus dynamique, de se dire: voilà ce que j'aime faire, et maintenant quels sont les postes que le marché me propose qui y correspondent? Ou bien: voilà ce que j'aime faire, maintenant est-ce que le marché fait appel à des compétences que je n'ai pas encore ou que je maitrise mais qui ne m'emballent pas, mais qui, si je réussis, ajouteraient du plus à mon profil pour la fois d'après qu'il y aura un nouvel appel à candidature? Moi, j'ai 60 ans. Je fais un boulot passionnant dont je n'avais aucune idée à 25 ans, et je voulais faire tout autre chose en géol, à l'origine. Mais je ne regrette rien.
  22. C'est Veveytte la perturbatrice! excuse moi 1Frangin
  23. Bon, heureusement frangin que tu es un des piliers de ce forum (et plus que moi) parce que, m'enfein, c'est y un vrai COMMUNIQUE GEOPOLIS, ton post très huileux, là? Je comprends que je peux toujours essayer d'apitoyer l'UNESCO, derrière toi, sur le sort triste des musées minéralogiques en détresse. C'est un vrai rideau de graisse que tu nous tends là, façon peau de banane!! Y a quand meme place ailleurs, non? l'ami! :coucou!:
  24. Bon, moi, ce que je t'en dis, hein... et c'est pareil pour les autres qui essaient de répondre au mieux de tes intérêts à ton post: "nous ne sommes pas devins". Ce qu'il me semble, c'est que personne ne devrait faire un métier dont il sait qu'il va s'y faire ..ennuyer. Maintenant, qui a le choix?
  25. Azogue

    Qui est atteint ?

    Ach, moi non, je ne suis pas "enthousiasmé" par la pédologie. La science des sols. Pouah. Moi j'aspire à comprendre les forces profondes de la Terre, le magma, les filons métallifères, les volcans. Comme nous disait un prof de fac assez génial, qui nous enseignait, lui, la "géodynamique interne" et la tectonique des plaques: se faire obnubiler par la géol du Quaternaire (et la pédologie c'est du même sac) c'est un peu comme le mec qui se passe tous les matins pendant une heure le peigne dans les cheveux alors qu'il a un ulcère à l'estomac. JE PLAISANTE ! Les sols, c'est la vie, la VIE quoi, c'est même aussi (pour la prospection minière) là où on peut déceler la signature géochimique de ce qu'il y a en dessous qui est caché. En outre, les bauxites, notamment, c'est un peu de la pédologie. Je regrette un peu (c'est chez moi un manque dans mes compétences, probablement). Je n'ai pas su me laisser brancher. Ca tient pourtant à peu de choses, souvent, pour une personne donnée. Il y a autant d'énigmes à dénouer, d'enjeux que dans d'autres sciences, ce qui fait le sel du chercheur. Et avec la pédologie on peut donner de la nourriture aux gens qui n'en ont pas, et ça c'est un but d'exister, d'être quelqu'un d'autre qu'un consommateur endurci, sur Terre. Ainsi fait-on sa vie, ses passions (ça y est, je dis le mauvais mot), et plus globalement son orientation professionnelle. Toutefois, je reste persuadé que ces choix de vie tiennent à peu de choses, à l'instant T-zéro
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