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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

du66

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  1. Les photos petit à petit!
  2. Embarquement pour batère... 1980... à cette époque, moins de photos, plus de cailloux ! Nous sommes tout heureux d'avoir obtenu l'autorisation de visiter la mine. Arrêt au bâtiment en tôle photographié par Désert, à côté de l'entrée du travers-banc1167. Nous récupérons casque et éclairage et après plus d'un kilomètre en voiture dans le travers-banc dans lequel nous remarquons l'aération et les renforts, nous arrivons au pied de rampes inclinées montant vers les sous-niveaux d'exploitation. Après une balade dans ces derniers (heureusement que notre accompagnateur connaît le réseau comme sa poche) et la vue de géodes de calcite métriques (au plafond, pas possible de travailler hélas), nous allons sur un chantier où s'activent plusieurs mineurs. Nous sommes assez impressionnés par la dureté et les conditions du travail et ne les envions pas ! Derrière eux, au sol, des échantillons de bonne qualité... nous nous approchons... « c'est pour le patron » disent-ils en chœur. Nous n'en croyons évidemment pas un mot et considérons tout à fait normal qu'ils puissent mettre de côté pour eux des pièces intéressantes ( tiens, ça me rappelle les commentaires « surréalistes » de H. J Schubnel dans le HS du Règne Minéral sur les mineurs des Farges, alors que lui-même vient profiter de leur travail et récolte une tonne d'échantillons) Le minerai est jeté dans un puits desservant tous les sous-niveaux et arrive au fond du travers-banc où il est trié. Pas étonnant que la grande majorité des échantillons top ne voient jamais le jour et la comparaison avec ceux récupérés sur les haldes est sans appel, quoi qu'en disent certains sur les forums actuels (à chacun ses références et ses satisfactions!) Au retour, petit arrêt chez un mineur qui expose de belles pièces. Soupçonneux et prudent, il nous assure qu'il ne vend pas, c'est sa collection, mais bon, nous ne sommes pas dupes. Dommage, ce jour-là il avait des pièces magnifiques. Si nous avions été allemands ou hollandais, le discours aurait vite changé. Il y aurait probablement possibilité avec le temps d'entrer dans le circuit, mais nous n'avons pas envie d'essayer. Nous avons pu récupérer dans la mine des échantillons qui nous suffisent (c'est encore loin du top). Et on nous attend pour une seconde visite dans quelque temps. Quelques-uns des échantillons récupérés lors de ces deux visites (j'aime les échantillons de cette taille, par goût et pour la place dont je dispose)
  3. Il est certain quand même que du point de vue anatase, la région Est semble a priori nettement moins favorable, du moins pour des anatases de fentes. Je me doute que celles récupérées à la batée ne proviennent pas de ce contexte mais font partie des minéraux accessoires de roches métamorphiques et que leur recherche en place n'intéresserait pas grand monde. Je n'ai jamais entendu parler de brookite,ce qui n'est pas une référence car nous ne connaissons tous que bien peu ce qui a été réellement trouvé par nos prédécesseurs et par certains chercheurs actuels qui ne communiquent pas. Alors pour montrer la présence de cristaux libres dans les P-O, il faut du temps, de la disponibilité, de la motivation... et de la patience, sans oublier de sélectionner au départ du moins, des zones potentiellement favorables. Et puisqu'on parle de continuité, pourquoi ne pas commencer par la zone proche de la frontière andorrane? Par contre les indices à titanite sont nombreux dans le département et arrivent à l'extrémité Est du massif, à quelques centaines de mètres de la plage de Collioure. Bon, je laisse cette recherche aux passionnés de cette minéralogie comme Rives 3 et Jean-Baptiste, chacun ses minéraux préférés!
  4. Les minéraux de titane n'ont évidemment aucune raison de se cantonner aux Pyrénées occidentales et centrales. Ils sont donc bien présents sur la partie est, jusqu'en bord de mer, même si c'est souvent dans des contextes différents. Dans les Pyrénées orientales, une dizaine de minéraux contenant du titane sont répertoriés mais tous n'intéressent pas le collectionneur. Les plus fréquents sont le rutile (carrières de feldspath essentiellement) et la titanite trouvée dans des environnements divers (skarns essentiellement). Tous deux donnent des micros intéressants, au niveau macro, c'est très passable (pour ce que je connais). Quant à l'anatase, elle est régulièrement trouvée à la batée dans les fleuves côtiers et même sur les plages. Elle est probablement présente dans certains massifs mais je n'ai jamais vu de chercheur s'intéressant sérieusement à la question. Tu t'y colles ? Je fais la jonction entre l'ouest et l'est en joignant une titanite de Quérigut, à la limite de l'Ariège et des P-O. (champ 4 mm)
  5. Dans un véritable café, tout le monde aurait bien compris qu'il s'agissait d'une boutade et d'une (gentille) mise en boîte de ceux qui insistent un peu trop uniquement sur l'aspect protection du patrimoine, et que les propos de trenen 23 et d'Ad.s n'étaient pas visés. Il est évident que c'est le carrier qui permet d'accéder aux minéralisations et que c'est donc le fruit de son travail ! Il est aussi regrettable de voir tant d'échantillons détruits et perdus et de ne pas pouvoir les récupérer. Toute liberté s'exerce dans un cadre... qui n'existe hélas pas pour les amateurs de minéralogie. C'est ce qui nous conduit tous à naviguer entre la légalité et l'illégalité, ce qui n'est ni sain ni souhaitable. J'aime bien chercher les minéraux l'esprit tranquille (et je m'abstiens assez souvent de travailler des endroits sensibles pourtant bien minéralisés, sans autorisation) De la boutade, je passe au rêve : imaginez un état où l'amateur serait considéré d'utilité publique ! Quant au sujet initial, il ne s'agissait pas de trouver des solutions! On parle c'est tout. Bon Serge, si tu venais par hasard à l'AG de l'AFM, je te paie un café... un vrai!
  6. Mais non, c'est un nouveau concept: le droit d'ingérence patrimoniale (on a bien inventé la même chose dans le domaine humanitaire), car la motivation principale semble bien être la sauvegarde (au moins provisoire) du patrimoine, non? Bon je sors du café, endroit trop propice aux addictions!
  7. Ce n'est pas une caricature mais une réalité. Je me sens très écolo mais en grattant un peu, je suis pseudoécolo. Voici quelques catégories que je rattache à ce mot: - ceux qui utilisent le préfixe éco à tout propos, alors qu'il s'agit simplement d'argument publicitaire visant à l'exploitation commercialo-touristique de la nature ou d'alibi pour justifier leur activité (d'ailleurs je ne fais plus de sorties minéraux, je fais désormais uniquement des écosorties, avec du matériel entièrement recyclable et fabriqué dans une usine écoresponsable ). - ceux qui vivent à l'occidentale et qui se donnent bonne conscience par des actions personnelles en faveur de l'environnement. - ceux qui appartiennent aux partis politiques écolos. - ceux qui croient que des interdictions aveugles et générales sont le principal moyen de sauver la nature et qui veulent la sanctuariser, au lieu d'une approche intelligente et ciblée sur des problèmes réels. - ceux qui s'approprient un coin de nature et veulent le « protéger » ou qui viennent me casser les pieds sans raison en me demandant si je ne suis pas dans une zone protégée quand je cherche des minéraux (en général de parfaits écotouristes!) - ceux qui bourrent le crâne avec de beaux mots derrière lesquels on peut mettre tout et son contraire et justifier n'importe quelle mesure. - et bien d'autres encore, notamment les écolos à temps partiel ou dont les convictions sont variables suivant les situations.... Tes copains sont certainement sympathiques et soucieux de préserver l'environnement mais ils n'ont aucun pouvoir de décider (modes de production, de consommation...) ou de légiférer (sur l'environnement), leur action reste dans le symbole! Quant à icetea, il confirme: chacun se débrouille individuellement!
  8. Pas du tout convaincu. Belle étude détaillée qui reprend nombre de thèmes habituels en les approfondissant, mais qui n'engage que son auteur. Le but final des pseudoécolos a toujours été de créer une "suprapropriété" qu'ils pourraient gérer à leur manière, avec plein de réglements qui ne s'effacent que si un poids suffisant (intérêts économiques surtout!) ne l'oblige, pour certaines activités et en certains lieux. Concrètement, ce que je constate: multiplication de zones étendues à activités limitées ou interdites, incitation à fermer les accès (natura 2000 ici: on vous exonère de taxe foncière mais vous empêchez les visiteurs d'emprunter des sentiers en les laissant se fermer), bouclage de plus en plus fréquent des propriétaires, formatage des esprits.... Il est possible que pour certaines activités de nature, la situation s'améliore (localement) concernant le passage et l'accès, mais pour ce qui est de notre activité et du sujet de ce post, je demande à voir. J'en doute très fort!
  9. Je reste sur le message initial : rappel à la loi, avertissements. Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil, tout est bien connu : arguments, législation, motivations (les bonnes seulement), « solutions », souhaits, comportements, études, langage technocratique, législateur méconnaissant le sujet, groupes de pression..... On soulève le couvercle de temps à autre, quelques-uns remuent puis on remet le couvercle, jusqu'à la prochaine. C'est pareil dans d'autres domaines (randonnées, motos....) Pendant ce temps, le cadre législatif évolue défavorablement et l'amateur se débrouille individuellement (différent d'individualiste!) ou en petit groupe. Tant que ça marche ! Un petit détail sur le sujet : pas besoin des amateurs pour le carrier : lors de production d'échantillons de qualité (ce n'est pas forcément fréquent et ça attire l'oeil de tout employé!), don au musée local avec gros bruit dans les médias, et mise en avant des actions sur la plaquette de l'Unicem. Largement suffisant pour se donner une image de protecteur du patrimoine auprès du grand public et des autorités ! Et une question : vous êtes l'exploitant de la carrière (celle que vous visitez), vous faites quoi ?
  10. Ah oui, mindat fait mieux que moi: 453 espèces, disent-ils!
  11. Mais si, la sensation de découverte est la même! Les micromonteurs cherchent rarement les espèces communes et ce n'est pas aussi facile que certains le croient. Le plaisir est également dans le "trimage" car en général, on récolte les blocs intéressants sans les réduire sur le terrain et l'on découvre plein de bonnes choses lors de cette opération. Beaucoup de temps mais passionnant! C'est certes un changement d'échelle mais aussi de minéralogie. Je me suis amusé à comptabiliser vite fait (donc sans approfondir chaque gisement ni chercher à connaître ce qui est connu mais non publié) les espèces signalées en Languedoc-Roussillon: j'arrive aux alentours de 400: voir ce qui est présent dans les collections macros, micros, lames minces et sections polies... et comparer!
  12. Il y a des tas de problèmes avec les silicates, sulfosels... en macro pour lesquels les tests n'apportent rien de précis! Il faut à un moment se résoudre à des analyses plus poussées, qui ne sont plus du domaine de l'amateur et qui ne lèvent d'ailleurs pas toujours à 100% le mystère de façon précise et définitive. Alors soit on aime, soit on n'aime pas et alors il reste nos minéraux habituels et facilement identifiables pour lesquels les risques d'erreur sont quasiment nuls ou faibles (soit minéraux très communs, soit minéraux d'un site, "identiques" à ceux qui ont été analysés à cet endroit). A la limite, il reste le quartz... et encore certains ne sont pas évidents à déterminer visuellement!
  13. Et ne pas oublier de chercher sur gallica ou archives.org. Par exemple, sur ce dernier site, le tome 1 de l'histoire naturelle du Roussillon par Louis Companyo a été numérisé, il contient de nombreuses infos sur les fossiles des points classiques proches de Perpignan (surtout pliocène marin). Pour celui qui est intéressé par ces niveaux et cette faune, il y a de quoi faire (j'ai vu une collection de 300 espèces sur ces points) mais ce ne doit plus être aussi facile qu'autrefois.
  14. J'ai essayé la même lampe que celle de Paul 29 (de chez castorama): pas convaincu du tout à cause des chandements de couleurs créés lors de l'observation. Seul avantage (comme toute led) pas de chaleur donc on peut s'approcher très près.
  15. Un peu tardif peut-être mais quelques éléments supplémentaires pour recherches à moins d'une heure de Perpignan: - voir anciens sujets sur géoforum (saisir: fossiles perpignan) - ne pas oublier Vingrau quand on parle d'Opoul, beaucoup de terrains fossilifères, même à proximité du village - voir également à Tuchan (secteur autour du château d'Aguilar, Domneuve et château de Nouvelles, quelques "plantes" dans le stéphanien de Ségure), Maury... - passer aux archives départementales de Perpignan (nombreux anciens articles et livres, notamment celui de Louis Companyo) Des étages et fossiles variés au final mais fouillés par les "anciens" donc les meilleures trouvailles se font souvent après travaux (défonçage de vignes....)
  16. Non, je n'ai rien pour deux raisons : - comme zunyite : interdictions - ma zone de prospections est limitée aux P-O et au sud de l’Aude Mais j’ai suivi les articles qui parlent de ce coin magnifique et très intéressant. J’y relève les mêmes « défauts » que zunyite pour les Albères. Au lieu de dire défaut, je parlerais plus de liberté des auteurs ! A ce sujet, d’ailleurs, je vais transmettre le « bulletin scolaire » de zunyite aux deux autres auteurs, l’un est diplômé en chimie et géologie ! ça lui fera plaisir quand il verra les appréciations! ce dernier aurait bien voulu ajouter plusieurs pages sur la formation des phosphates secondaires (il a toute la documentation et les connaissances nécessaires) mais on lui a dit que cela n’entrait pas dans les objectifs de l’article. J’ajouterai enfin que les auteurs sont très contents d’eux et très satisfaits de la façon dont ils ont présenté leur travail et du contenu qui a demandé deux ans d’efforts. Pas de coordonnées GPS mais tout ce qu’il faut pour trouver soi-même et comprendre la zone, une vingtaine de minéraux nouveaux pour la zone dont la moitié inconnus en France (avec la perspective de faire encore plus, ce n’est qu’une question de déterminations)… PS : Zunyite écrit trop rapidement. Si je reprends sa dernière phrase en la complétant convenablement, on comprend mieux : Bon , ceci dit, faut pas s'inquiéter pour tib. Tib est jeune et n’avait pas de documentation. Il nous a contactés suite à l’intervention de Rives 3 sur geoforum. Nous l’avons amené sur place, endroit bien connu des auteurs depuis des années avant nous, largement illustré par ceux-ci (grandes photos de sites, nombreuses espèces représentées), que nous avons trouvé grâce à leur article et dont nous avons bien profité. Ben oui ce ne sont pas les règles d’oxydo-réduction qui permettent de localiser l’endroit !
  17. il y a eu un bug la démarche de l'amateur est de faire un inventaire des minéraux, pas de discuter sur la genèse des pegmatites. A noter que zunyite ne sait pas ce qu'ont vu les auteurs (ce n'est pas parce que certains affleurements n'ont pas été touchés qu'ils ne sont pas repérés ou "en attente". Avec deux ou trois sorties un amateur est parfaitement capable de savoir si un affleurement est intéressant ou pas, contient des phosphates secondaires (but de l'article) ou pas et voir les (légères parfois) différences de minéralisation. Les différentes zonalités ont été publiées depuis longtemps (ainsi que la coupe d'une pegmatite montrant la disposition des phosphates), celui que ça intéresse peut les consulter. Si zunyite veut refaire tout cela ou rajouter autre chose, je lirai ça avec plaisir (si j'arrive à comprendre!) Pour l'instant il n'a pas fait la preuve qu'il avait trouvé autre chose que les auteurs (ni même tout ce qu'ils ont déjà publié) qui connaissent très bien le secteur et continuent leurs prospections. Autrement dit, le cahier est fait par et pour des amateurs, montre de beaux cailloux dans certaines pegmatites faciles à trouver grâce aux infos données. D'ailleurs les suivants ont trouvé très rapidement. Il résume rapidement les publications consultées en extrayant et adaptant le texte aux besoins et préoccupations des amateurs (c'est le but d'un article de s'adapter au lectorat et pas le contraire). Pour d'autres visées scientifiques, voir ailleurs (en général, les gens qui veulent plus sont autonomes) Que ce cahier ne plaise pas à zunyite est un autre problème et semble résulter d'une confusion entre ses attentes (de la théorie) et celles des amateurs (du concret). J'attends donc sa publication d'un bien meilleur niveau avec plein de nouveautés. Bon ceci dit faut pas s'inquiéter pour Tib, je lui ai communiqué un plan détaillé de l'une des zones à phosphates (la plus spectaculaire). De toute façon, la moitié de la France doit déjà la connaître. En attendant, je conseille la lecture de cet article aux amateurs intéressés par ce sujet. Les retours généraux ont tous été très positifs (sauf apparemment pour zunyite).
  18. 1 faux (j'ai le prototype de la nouvelle carte géologique) Pour la localisation: descendre de voiture et regarder. De plus la carte des espagnols est aussi utile pour sélectionner les zones à prospecter en priorité 2 vrai et faux les noms ne sont pas cités mais les photos sont parlantes, l'une montre même un point (riche) à côté d'un bâtiment. 3 vrai et faux la démarche de l'amateur est de fa
  19. Ben, je me crois sur un forum, où l'on répond à la question posée et où on peut donner son avis en espérant que les forumeurs comprennent ce qui est écrit. Et à part Augustin (dont les références datent un peu mais qui a raison de parler du secteur de Valmy, historiquement connu) et moi, personne n'a répondu à Tib. Rives 3 conseille de s'inscrire sur un autre forum, je prétends que se documenter personnellement est plus important et enrichissant, d'autant que la documentation existe. La plupart des amateurs des P-O que je connais ne sont d'ailleurs sur aucun forum. Ce serait intéressant que zunyite explique pourquoi les titres cités et en particulier le cahier AFM ne permettent pas à un amateur de trouver facilement lui-même la localisation, sujet du post. Après si quelqu'un préfère s'inscrire sur un autre forum, c'est son choix et s'il pense que seul un forum peut répondre à ce genre de question, c'est son avis. Forums et documentation sont deux aspects différents, je préfère le second, ce qui ne m'empêche pas de répondre occasionnellement dans la mesure de mes moyens ou de poser une question si nécessaire. PS: Evidemment je parlais des pegmatites des Pyrénées françaises en disant que les Albères constituaient un top minéralogique, le cap de Creus voisin l'est aussi pour les Pyrénées espagnoles et l'ensemble des deux massifs un top pour le Pyrénées!
  20. Il existe des documents adaptés à tous les niveaux de compréhension et qui suffisent largement aux besoins d’un amateur de minéralogie dans les domaines cités, d’ailleurs la plupart des documents « hermétiques » ne lui servent à rien et ne correspondent pas à ses préoccupations. Les documents dont je parle pour les Albères en particulier sont parfaitement adaptés et compréhensibles à tout amateur (en particulier cahier AFM, articles cités en biblio, articles sur gisements similaires…). Mais chacun est libre de lire des articles très spécialisés de très haut niveau, inaccessibles au commun des mortels. Chacun trouve son plaisir à sa façon. De toute façon, ça n’enlève pas le fond du message : une bonne documentation est la base de notre activité, permet une meilleure compréhension et une meilleure efficacité sur le terrain. Je l’ai vérifié maintes fois et entre autres dans le massif des Albères ! Après si quelqu'un préfère les forums, c'est son avis! Fin de la discussion pour moi, qui nous entraîne loin du sujet.
  21. La lecture des réponses précédentes est très instructive et révélatrice ! A croire qu’il n’existe pas de documentation sur le sujet ! Je ne doute pas que Tib ait reçu de plusieurs des indications précises de localisation (c'est normal d'aider les jeunes!) et qu’à son âge, il n’est pas évident d’être « autonome » en documentation mais internet n’est pas muet sur le Albères. Un cahier spécial de l’Association Française de Microminéralogie a été publié à l’automne 2012 (n°117), qui fait le point sur les phosphates déterminés des débuts (années 1950) à 2012 ; largement illustré il contient également un résumé sur les travaux des scientifiques (géologie, distribution et zonation des pegmatites…) et toutes les informations pour localiser les affleurements, trouver rapidement des échantillons et tenter de les déterminer, sans oublier une bibliographie très intéressante. Il doit être possible de se procurer un exemplaire de l’article, si on est intéressé ! Ce cahier et d’autres documents sont signalés sur mindat (fonction display detailled) , un résumé a été proposé sur le Règne Minéral, la liste des minéraux presque complète est sur mindat avec de nombreuses photos (pas toujours correctement déterminées !). Même sur géoforum, smocky a évoqué le sujet et donné des indications utiles (zonation du champ de pegmatites données par l’article de Malló, localisation). Quant à G. Guitard, il a publié un catalogue de sa collection (CERP de Tautavel) où il donne la localisation de ses échantillons (qui correspond à la bande minéralisée la plus riche. Et j’en passe ! Bref il est facile de trouver la réponse à la question de départ. Il me paraît utile sur un forum d’orienter les amateurs intéressés vers la documentation, plus formatrice que de simples réponses du style : c’est là, réponse qui ne peut être donnée! Donc pour ce cas : documentation générale sur les pegmatites, sur les gisements semblables dans le monde (Portugal, Hagendorf, cap de Creus…, pour les Albères), sur les espèces typiques de ces pegmatites, sur la géologie des Albères (carte géologique en cours de parution), sur les pegmatites des Albères et leur minéralogie… et avec ça on se débrouille très bien. Reste l’épineux problème des déterminations exactes, difficiles pour cette classe de minéraux. Le réflexe de regarder des minéraux « ressemblant » sur mindat est insuffisant et source d’erreurs d’autant plus que ceux-ci peuvent être eux-mêmes mal identifiés. Pour ce qui est de la minéralogie des pegmatites des Pyrénées, le massif des Albères est largement à la première place, même si elle a l’air méconnue.
  22. Quelques données sur la Pena (près de vernet-les-Bains 66) nom officiel: concession de Casteil Après divers grattages à partir de 1875, une concession est accordée en 1898. Les travaux ont duré jusqu’en 1905. Il semble que l’extraction n’ait fourni au total pendant les 7 années d’exploitation qu’environ 17 000t de minerai, ce qui est négligeable. Les travaux : - Niveau 882 (flanc du ravin descendant à la laiterie) : 2 petites galeries. - Niveau 1011 : galerie. - Niveau 1020 (au sud de la 1011) travers-banc. - Niveau 1056 : tranchée et galerie. En plus de ces travaux souterrains (au total environ 500m de galeries), on a procédé à une série de tranchées et attaques à ciel ouvert tout le long du filon (1100 m de long), permettant de guider les travaux de recherches. Les archives indiquent qu’une petite tranchée à la hauteur du travers-banc 1020 était plus pyriteuse. Si effectivement, l’entrée dans des anciens travaux est souvent dangereuse et inutile, il reste ici la possibilité d’une bonne promenade et de grand air car rien de vraiment intéressant au niveau minéralogique dans ce type de gisement. L’accès aux travaux avait été fermé… en 1936. Le minerai était essentiellement carbonaté et demandait un grillage (un plan incliné automoteur descendait le minerai aux fours, il contenait également trop de soufre, ce qui a été une des causes de l’abandon des travaux.Les mineurs rencontraient également un minerai noir décomposé aux affleurements, quant à la pyrite, elle se trouvait dans les parties quartzeuses mais on ne signale pas de cristaux ! J’avais les plans mais j’ai du mal à les retrouver. De toute façon, les traces de ces travaux sont bien visibles sur géoportail (ou autre cartographie !) à l’est et au nord-est du puig de la Falguerosa, ainsi que le chemin d’accès qui part derrière le casino de Vernet-les- Bains.
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