Chapak

C'est vrai que c'est la première réflexion que je me suis fait : l'ombilic est bien trop parfait pour ne pas avoir été retaillé. Dommage !

Pour ce qui est soufre solidifié, je pense qu'il s'agit tout simplement de soufre en poudre qui a été fondu et qui, une fois liquide, a été refroidi et cassé en morceaux. Il ne s'agit donc pas à proprement parlé d'une roche naturelle mais plutôt d'une "roche" obtenue artificiellement, même si cela reste quand même du soufre pur chimiquement. Pour la pyrite de fer, on peut imaginer un simple sulfure de fer obtenu aussi "artificiellement". Le mieux serait d'avoir une photo pour se rendre compte.

Attention, Redsun711 Internet est ton pire ennemi : c'est trop facile de trouver le nom de ce minéral avec les infos fournies, notament la formule chimique.

Cela ressemble beaucoup aux Helix ramondi de l'Oligocène que l'on trouve dans les calcaires de la Limagne, non ?

Bonsoir cécile Ton pays est un bien beau pays... jurassique un peu... mais surtout jurassien. Hi Hi Hi

Il faudrait conserver (en bon état) quelques uns de ces musées car ils sont les témoins d'une époque révolue des Sciences naturelles (où, naturaliste dans l'âme, je me serais d'ailleurs beaucoup mieux senti à ma place qu'à l'époque actuelle). Nous avons déjà eu la quasi disparition des "cabinets de curiosités" des XVIIe et XVIIIème siècles... nous assistons impuissants à la désaffection du public et à la ruine progressive des Muséum d'Histoire naturelle façon fin XIXe et debut XXe siècles. Bref, faire des Musées de Museum en quelque sorte. Petit à petit ces lieux de mémoires disparaissent (fermetures, démantèlements, réorganisations,...) et c'est bien dommage. Moi aussi je suis triste :!

Je te rejoins tout à fait en cela. C'est pour cela que je suis impatient de voir ce qui va sortir du nouveau Museum de Toulouse : va-t'il lui aussi céder à l'attrait du sensationnel (dinosaurmania ou autres focalisations réductrices) ou faire le contraire... réponse d'ici quelques mois.

Idem pour moi qui l'avait visité en 1984. Peut-être encore plus de poussière et plus de vitrines cassées sans doute. Etat de délabrement de plus en plus avancé apparemment. Les Arts Premiers ont eu le vent en poupe... mais apparemment la "Science Première", la paléontologie, ne l'a plus depuis bien longtemps et cette situation désolante est propre à beaucoup de Museum en France. Une exception peut-être bientôt : j'attends avec impatience l'ouverture du "nouveau" Museum d'Histoire naturelle de Toulouse qui était fermé depuis près de 8 ou 10 ans pour une refonte complète. La ville de Toulouse a compris l'importance des collections de cet établissement, parmi les plus riches de France et le premier à avoir "une galerie des Cavernes" (galerie de préhistoire ouverte en juillet 1865), y a mis les moyens et a oeuvré pour une muséographie du futur, paraît-il.

La question c'est : des dinosaures géants ont existé bien avant la fin du Crétacé. Pourquoi n'auraient-ils été gênés par la lenteur de la propagation de l'influx nerveux qu'à cette époque et pas avant ? Pffff ! Tiens pas la route celle-là. PS : je n'aime pas trop l'emploi du terme paléolithique au sujet de la jungle hostile. Paléolithique signifie de l'époque de la "Pierre ancienne" (et fait donc référence à la préhistoire et à l'histoire humaine, pas à la paléontologie du mésozoïque). Un tel raccourci entretien involontairement le mythe des dinosaures ayant cotoyé les hommes préhistoriques. Je sais, l'em...deur de service a encore parlé, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Xcuses . :coucou!:

Oui, moulage de terrier.

Ca, je ne sais pas trop. On peut aussi penser à l'élévation du niveau marin pour expliquer la croissance vers le haut du récif ou même à la fois à un affaissement et à une élévation du niveau marin combinés. PS : apparemment, cela fait partie de l'épreuve de géologie du concours d'entrée notamment à l'Ecole de Géologie de Nancy, non ? (merci Internet). Voici les commentaires du jury suite à cette partie de l'épreuve : g2e.ensg.inpl-nancy.fr/UserFiles/ File/session%202006/Rapport_general06(1).pdf (mais ça, tu connais sans doute déjà !) : Deuxième partie : peu de candidats ont abordé cette question. Et ceux qui s’y sont risqués ont écrit des morceaux d'anthologie du style : Question 2.1 : "la micrite résulte d’un refroidissement brutal, tandis que la sparite résulte d’un refroidissement postérieur plus lent", "la micrite s’est mise en place en milieu transgressif, la sparite en milieu régressif" ou l’inverse, sur d’autres copies, "la sparite a pu pénétrer dans la coquille lorsque le trou a été élargi", un seul candidat a écrit : "les coquilles ont fossilisé le pendage des strates au moment où les gastéropodes étaient encore en vie". Pour un autre, "un fort pendage favorise l’entrée de la micrite". Très peu ont pensé que le problème de remplissage micritique était directement dépendant de la pesanteur et que la figure géopétale pouvait tenir lieu de paléo-niveau à bulle. Question 2.2 : Sans réponse correcte à la question 2.1, il était impossible de répondre correctement à cette deuxième question. Quelques aventuriers se sont risqués à répondre à cette question en invoquant l’agitation de l’eau pour expliquer les différents pendages. Si les pendages sont forts dans la zone externe, c’est parce que l’eau y est très fortement agitée ; corollairement, si les pendages sont nuls dans le récif proprement dit, c’est parce que l’eau y est très calme …. Un candidat écrit, même : "le pendage est la résultante d’une dualité de remplissage inégale", peutêtre parce que, comme l’affirme un autre : "le niveau de la mer a tendance à suivre le niveau du fond marin". Bien entendu, ceux qui avaient compris les modalités de remplissage ont très bien répondu à cette question.

Un peu d'aide, très très vite fait, sans mise ne forme particulière (j'ai mis les idées comme elles me viennent : à toi de ranger le tout). Ne pas oubllier que la région n'a pas subit de tectonique donc pas de plissements (dit dans l'énoncé) : cela simplifie la chose (OUF !). La Micrite = déposée rapidement à l'intérieur de la coquille, après la mort de l'animal (sédiment fin provenant de la vase d'origine). Ne remplit que partiellement la coquille ou alors en partie dissoute par diagenèse. Le niveau supérieur du remplissage de micrite indique en gros l'horizontale du fond marin, juste après la mort de l'animal (je rappelle, pas de tectonique). La Sparite : déposée au-dessus de la micrite, dans les vides existant au-dessus de la micrite, sous forme de plus gros cristaux => cristaux formés par diagenèse après le dépôt de la micrite, sans précision d'âge (un peu ou très longtemps après). Le pendage actuel des couches est plus fort que celui de la limite micrite-sparite : normal car à l'époque du dépôt à l'horizontale de la micrite dans les coquilles, les débris se déposaient de chaque côté, sur une pente. Les deux limites, en dehors du récif lui-même, montrent actuellement un pendage => il y a eu affaissement du bord interne et externe de la barrière récifale (plus fort sur la pente externe que la pente interne). Le récif lui-même s'est construit à l'horizontale et n'a pas subit d'affaissement puisque le pendage des limites de couches et la limite micrite-sparite sont toutes les deux parrallèles et horizontales. Le récif s'est construit au fur et à mesure de l'affaissement environnant pour rester près de la surface et il l'a fait de manière à conserver son horizontalité. Je pense qu'avec ces quelques éléments, tu devrais pouvoir bâtir un raisonnement et une démonstration.

Bonjour, C'est un moule interne assez érodé, avec recristallisation de calcite dans un trou de dissolution affectant l'ombilic. Je ne suis pas grand spécialiste des ammonites mais celle-ci me fait penser à du Callovien inf ou moyen (exemple zone à Reinickia anceps). Pour le genre lui-même, j'attends l'avis de spécialistes.

Tout à fait d'accord avec toi gohelliumaster, une graine probablement (j'avais tout d'abord pensé à une cicatrice de tronc fossile au premier abord, mais isolé comme cela, j'opte plutôt pour une graine).

Salut Gohelliumaster, Bien vu. Effectivement, j'ai toujours été plus invertébrés que vertébrés

Attention, un petit piège pour Pattalophyllia qui fait partie des coraux solitaires. On le confond souvent avec Nicaeotrochus bilobatus MICHELIN qui est un nouveau genre décrit par BARTA-CALMUS S. vers 1985 dans un bulletin de la Société Géologique de France. Pattalophyllia, vu de dessus, montre un calice plutôt ovale tandis que Nicaeotrochus montre un calice ovale mais également étroitisé au milieu (en forme de huit). Tous deux se récoltent dans les marnes à Turritelles (auxquelles ils sont associés), typiquement en milieu deltaïques (fonds vaseux, environnements de faible énergie et de faible profondeur = prodelta, front de delta et baies interbras ou cotières). Observations faites dans l'Ilerdien du secteur de Coustouge-Jonquières, dans les Corbières (Aude). Regarde donc bien tes Pattalophyllia !

Salut, Pour moi, cela me fait penser à une Ostrea moussoulensis ASTRE (= Ostrea stricticostata) que l'on trouve sur le flanc Sud de la Montagne Noire et aussi dans les Corbières vers le Massif de Mouthoumet : c'est à dire pas très loin de Durban Corbières. Tu peux avoir une idée de cette huître ICI (chercher dans les photos présentées les 2 huîtres plissées). Âge : Nummulitique (Eocène donc ; j'en ai trouvé de l'Yprésien au pied de la Montagne Noire, à Moussoulens précisément, d'où son nom d'espèce moussoulensis donné par Gaston ASTRE, géologue toulousain qui avait bien étudié ce secteur le siècle dernier). PS : "l'ammonite" est en fait un gastéropode ce qui ne va pas à l'encontre de l'âge yprésien (Ouf !)

Pour l'obsidienne, les hommes préhistoriques ne faisaient pas autant les difficiles : ils en ont parfois utilisé (quand elle était disponible) pour tailler certains de leurs outils. Ne soyons donc pas saussi sectaires et n'oublions pas un petit morceau d'anthracite ou d'obsidienne dans nos collections, surtout qu'il existe des variantes parmi les anthracites et même les obsidiennes (transparentes, noires, mouchetées,...). J'admets qu'une collection complète d'anthracite, ce n'est pas trop folichon mais je suis sûr que certains en conservent de plusieurs origines.

Vous pouvez également rajouter celles de l'Ile sur Têt (Pyrénées-orientales). http://jpdehaut.dnsalias.org/trekpict.asp?tk=285 Sur ce site elles sont appelées orgues mais un autre nom très évocateur est plus souvent utilisé pour désigner ce genre de phénomène dû à une érosion différentielle entre une couche tendre protégée par une couche dure. De mémoire, celles de Ile sur Têt sont d'âge pliocène.

Bonjour, Cela ressemble tout à fait à un moule interne birostre de Praeradiolites. Age plutôt Sénonien (Crétacé sup). Je n'irai jusqu'à préciser l'espèce hoeninghausi : car je n'en sais rien, surtout à partir d'un moule interne.

Super les photos. Cela me rappelle mes recherches d'or il y a pas mal d'années entre Varilhes et Pamiers (Ariège). J'avais trouvé quelques belles paillettes dans "un piège" (un creux provoqué par les remous de l'eau autour d'une racine d'arbre). Belles découvertes en tout cas.

Salut, Je pense à des nodules de pyrite oxydés en surface tout simplement. En casser un et normalement, l'intérieur sera de couleur jaune d'or et la structure rayonnante.

Idem pour moi : cela ressemble fortement à du Tuf calcaire également appelé Travertin. Il s'agit d'encroutements calcaires autour de brindilles et de débris végétaux que l'on trouve en particulier à la sortie de sources naturelles dont les eaux sont riches en calcaire dissous. Il me semble que le calcaire dissous précipite du fait d'une brusque différence de température entre l'eau de la source et l'air ambiant.

Salut, Internet regorge d'infos : taper "Fleuve Manche" et le tour est joué. Pour commencer : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3200 http://www2.cnrs.fr/presse/communique/930.htm?&debut=24 Allez, allez, au travail les filles !

Et pourquoi pas "calcite pomme de pin", alors ?