Chapak

Bonjour, Je ne serai pas à Sainte-Marie-aux-Mines mais voici déjà la photo d'une pierre (vendue pour marocaine) achetée au marché aux puces de Toulouse. Il s'agit de barytine crêtée associée à d'étranges mouches de petits cristaux (clivés) de galène, avec comme cerise sur le gâteau un cristal de galène (également clivé) plus gros que les autres, quasi au centre des mouches. Un bon exemple de faux minéralogique associé à la colle, une spécialité marocaine.

C'est quand même pas un otolithe de poisson quand même ?

Bonsoir, Je pense à un foraminifère ou à un ostracode ?

Bonjour, Je ne sais pas où tu habites, mais si c'est du côté du Sud-Ouest, tu peux voir là où des séances d'initiation à la paléontologie sont organisées : http://www.rngeologique-saucatslabrede.res...naturelles.org/ et aussi à : http://asteria.free.fr Choisir l'onglet "Classes de terrain". Bonne chance.

Bonjour, A titre d'information, voila ce que disait Elie BERTRAND, pasteur de Zurich, en 1763 dans son ouvrage "Dictionnaire universel des fossiles propres et des fossiles accidentels". (Fautes et syntaxe d'origine ; par contre j'ai corrigé les f d'origine en s pour une meilleure compréhension) Pierre de Bologne : Lapis Bononiensis Phosphorus C'est une pierre grisâtre, talqueuse, pesante, de la grosseur à l'ordinaire d'une noix, mais irrégulière. Celles qui sont couvertes d'une croute et les moins luisantes sont les meilleures. On trouve ces pierres en divers lieux de l'Italie, mais sur-tout au pié du mont Paterno près de Bologne. Ces pierres calcinées avec certains précautions deviennent phosphoriques. Est-ce bien de nodules de barytine dont il parlait ?

Bonjour, Désolé de te décevoir mais il y a de très fortes chances qu'il s'agisse d'un faux. Le maroc est connu pour ses faux minéraux et faux fossiles et une des grande spécialités, c'est les concrétions nodulaires vides, coupées en deux et remplies de cristaux de galène clivés artificellement. Il est en effet très facile d'obtenir de nombreux cubes de galène plus ou moins gros à partir d'une grosse masse de galène. Ensuite, il suffit de coller des allumettes au fond des demi-géodes et d'y projeter ces cubes clivés, assemblés au moyen d'une colle. Un essai de trempe dans un bain d'acétone devrait facilement dissoudre cette colle et réféler le subterfuge (tu peux essayer sur une petite partie seulement). J'ai moi-même, lors de ma toute jeunesse, eu le même problème avec des cristaux de galène collés à la surface d'un bloc de barytine crêtée qui venait du Maroc. Seules la barytine et la galène était vrais... pas leur assemblage. J'ai donc participé aussi, sans le savoir, au commerce touristique spécial Maroc. :coucou!:

Bonjour, Tout à fait d'accord pour Hildoceras ; pour l'espèce, on peut hésiter entre bifrons, sublevisoni ou lusitanicum.En tout cas, cette ammonite appartient bien à la zone à Bifrons du Toarcien inférieur .

Dans le cas de Lixhausen, on trouve du l6, du l8 et du l9a, donc je suis d'accord avec Hybodus pour aller du Domérien au Toarcien sup. Sinon, si la présence de terriers est déjà connue, alors cela peut être effectivement un argument de plus pour cette explication : j'aurais donc appris que des terriers peuvent être droit.

Eh non, je ne suis pas du coin du tout (région de Bordeaux) et je n'ai pas la carte géologique du secteur, mais je me débrouille. Merci quand même pour l'invitation. Tout le secteur entre Bouxwiller et Hochfelden comprend du l1 au l4 (Hettangien à Lotharingien) et un peu de l5, l6 (Carixien et Domérien). Seuls 2 petits pointements de l8 (Toarcien) existent au niveau des villages de Kirrviller et de Lischausen. Pour ce qui est de la rectitude de l'objet, il n'y a aucune raison pour qu'une tige de crinoïde soit totalement rectiligne (elle peut onduler un peu). Je voulais simplement dire que les terriers sont généralement plus tortueux que ce que peut l'être une tige de crinoïde. Sais-tu en quelle matière est fait ce fossile : marne indurée ou pyrite ?

Salut, Tout d'abord, une rectification : les encrines ne sont pas des végétaux mais des animaux, plus précisément des échinodermes (la proposition de tige végétale n'est donc pas à retenir). Ensuite, avec l'indication approximative du lieu de la découverte (Hochfelden), on avance un peu pour la datation (si tu a été assez précis pour le lieu, bien sûr et que c'est bien très proche de ce village) : -Si c'est au Nord de la Zorn (une rivière pour ceux qui ne connaissent pas le secteur), donc au Nord de Hochfelden, c'est plutôt du Lotharingien ; - Si c'est plutôt au Sud, on trouve plutôt du l1, l2, l3, soit de l'Hettangien et du Sinémurien. Si on s'éloigne de ce village, on peut effectivement taper dans du Domérien, voire du Toarcien. La datation initialement proposée du Malm, voire plus récent n'est donc plus à retenir. Voilà pour l'instant.

Ce fossile me fait penser à une tige de crinoïdes. Je chercherai du côté de l'ordre des Bourgueticrinidés, famille des Bathycrinidae. J'avance sous toute réserve le genre Bourgueticrinus (Malm-Cénozoïque) dont la tige comporte effectivement des doigts façon E. T. Dans ce cas, cela contredit l'âge indiqué par les ammonites : Domérien. Ou alors il s'agit d'une autre espèce de crinoïdes plus ancienne dont j'ignore le nom. D'où l'importance de donner un âge à la couche qui renfermait cet objet. Autres hypothèses : Le contact avec la couche renfermant l'objet est anormal (faille par exemple), ou la série géologique est inversée (As-tu vérifié la polarité des couches ?). L'idéal serait déjà d'être sûr de la détermination des ammonites. Si tu n'as pas d'idée de l'âge des couches, peux-tu indiquer (approximativement bien sûr) la région d'origine de cette découverte, histoire de chercher les terrains que l'on trouve à proximité. Ce qui me gêne dans la proposition de terrier, c'est la rectitude de l'objet et son tronçonnement très régulier en "articles" similaires. Voilà pourquoi je cherche du côté des crinoïdes.

De mon côté, j'ai d'autres infos quant au Muschelkalk. Le Muschelkalk correspond au Trias moyen et l'on emploie ce terme quand il est fait référence au faciès du Trias germanique (opposé au Trias de faciès alpin). Le Muschelkalk (230 - 240 millions d'années) est composé de 2 étages : - le Ladinien (230 - 233 Millions d'années) - l'Anisien (233 - 240 millions d'années) S'il s'agit bien de Ceratites nodosus, comme je le pense, cela te permet d'affiner sa datation dans une fourchette de 3 millions d'années. Pas mal, non !

Petit veinard ! On dirait tout à fait une Ceratites nodosus (Bruguière), fossile classique du Muschelkalk de Lorraine/Moselle. En tout cas l'âge est normal pour la région de Sarrebourg.

Bonjour, Le premier fossile ressemble fort à un moule interne de Pholadomya surnommé "coeur de boeuf" par rapport à la forme de sa section (voir la photo n°3). Pour le second ? Pour ce qui est du troisème fossile, je pense qu'il s'agit bien d'un moule interne de rudiste caprinidé du genre Caprina (commun au cénomanien). On y voit bien le moulage interne des 2 valves (l'inférieure importante et la supérieure beaucoup plus réduite). On peut remarquer que le fossile est donc tenu à l'envers sur les photos présentées. Pour le 4ème, section transversale classique d'un rostre de bélemnite, caractéristique par ses cristaux allongés radiants et la forme générale de la coupe. On voit à la partie supérieure l'emplacement en forme de cône dans lequel venait s'imbriquer le phragmocône de la bélemnite quand elle était vivante. Pour le dernier échantillon présenté, il s'agit à la fois d'un moulage de fossile (qui a disparu) et d'un galet retravaillé par la mer. Mais impossible de dire grand chose de plus.

Alors Gohelliumaster, le week-end a été chargé : avec des , discuter de passions communes ou voire les deux. Apprendre des tas de trucs aussi Alors et bon dodo réparateur

Bien, alors raisonnons un peu. Qu’est-ce que les psammites ? Il s’agit d’un terme général (défini entre autres par BRONGNIART en 1813) pour désigner un grès du Faménien, caractérisé par un grain fin et un zonage net. Ces psammites ont la particularité de se débiter facilement suivant des joints de stratification. Ces joints correspondent à des zones de faiblesse dans la roche dues à la présence de lits micacés parallèles (muscovite et biotite), entre les lits quartzeux. Qu’est-ce que les dendrites ? Ce sont des dépôts ressemblant à s’y méprendre à des petits rameaux de végétaux fossilisés. Constitués d’oxydes de manganèse (psilomélane), ils sont d’origine sédimentaire, fréquents dans les zones d’oxydation de gisements d’autres minéraux manganèsifères. Alors pourquoi des dendrites de manganèse dans des psammites ? Il s’agit d’apports de manganèse dissous dans les eaux météoritiques percolant à travers ces grès, qui se sont oxydés sous l’action de l’oxygène de l’eau et de bactéries. On les retrouve à la faveur de leur cheminement naturel entre les discontinuités induites par les lits de micas intercalés entre les lits de quartz, sous forme de « fleurs » minérales noires. Voilà, c’est tout simple et le principe est le même que pour les dendrites que l'on trouve dans les calcaires lithographiques (sauf qu’alors, les discontinuités le long desquelles courent les dendrites correspondent à des joints de stratification et non plus à des lits de mica interrompant l’homogénéité des grains de quartz). Bon, j’ai été un peu long mais j’ai essayé d’être le plus clair possible.

Tout à fait Gohelliumaster Il s'agit bien d'Archimedes, Je cite "Ces curieux bryozoaires constituaient des colonies sécrétées en carbonate de calcium, pouvant atteindre 15 cm de hauteur pour 2 à 3 cm de largeur et ayant la forme d’une rampe hélicoïdale. Ils sont extrêmement répandus dans les sédiments du Carbonifère inférieur. Ces fossiles de forme étonnante ont beaucoup intrigué les paléontologues (et moi également). Selon l’interprétation la plus vraisemblables, il s’agirait d’une symbiose, entre un bryozoaire et une algue : la région axiale présente une structure que l’on retrouve chez certaines algues (structure en torsade, se développant sous l’influence des mouvements rythmiques des eaux marines), dans cette hypothèse, l’algue aurait bénéficié d’une structure de soutien calcifiée." Cet exemplaire provient du Carbonifère des Etats-Unis (Mississipien de l’Illinois me semble t'il). A toi !

Pour les dimensions : de l'ordre de 10 cm. Ce fossile se trouve en particulier aux USA (Illinois par exemple) et est constitué de carbonate de calcium. Il ne s'agit pas d'un moulage interne de coquille de gastéopode.

Voilà donc l'énigme N°18 : Quesaco ?

Bonjour, Quasi surement un brachiopode articulé de la famille des térébratulidés. Le sinus frontal est assez accentué, Le genre Sellithyris ou un équivalent proche me paraît être un assez bon candidat (äge Crétacé inf à sup.)

Je me suis quand même posé la question entre mer interne et mer externe. En effet, les Nummulites sont plutôt trouvées dans les mers externes. Les alvéolines, par contre, exclusivement en mer interne (si le dépôt n'a pas été remanié bien sûr). L'ostracode n'apporte pas d'info car impossible à déterminer précisément. Les milioles n'ont pas de milieu spécifique. Le Minervois ne m'est pas inconnu car je suis toulousain d'origine. Pour l'énigme suivante, patientez un peu... je n'ai rien sous la main et il me faut chercher un peu.

Bonsoir, Aux trois micro-fossiles précédents faciles à reconnaître (grands formanifères Nummulites (hyalins) et Alvéolines (porcelanés), et Milioles diverses (quinqueloculines et triloculines), je rajouterai un ostracode (section). Sans doute aussi quelques pellets (micro-déjections fossiles). Ciment calcitique (sparite) Pour l'âge : Tertiaire, plutôt Eocène inférieur (localement, on parle d'Ilerdien) - "Nummulitique" est exact mais plus vague. Milieu marin, plateforme interne à salinité normale (entre 5-20 m de profondeur environ jusqu'à environ 100m) En espérant ne rien avoir oublié.