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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Nico78

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Messages posté(e)s par Nico78

  1. @phoscorite Et le problème aussi pour les météorites, c'est que les samples restent tout de meme tres tres honéreux....

     

    Après de mon coté j'avais deja réussi a y dédier près de deux ans d'intéret juste en lecture sans passer par l'acquisition d'échantillons!

    En revanche peu de ressources intéréssante en Français à mon gouts....donc si tu n'est pas bilingue Anglais...

  2. @zéolite Top j'adorre 🙂
    Et idem, bien d'accord pour stimulation! et avec plaisir meme si on arrive à trouver térrain d'entente pour des échanges!

    (cailloux, connaissance, études et passion!)

    Yes j'ai bien pris note des observation ci dessus de @jean francois06, mais actuellement en mission à quelques 8 ou 10 000kms de mon chez moi....
    Il faudra donc attendre un peu! 

    Jouant juste avec ma base de données photos actuelle 🙂

  3. 8 minutes ago, phoscorite said:

    Très joli, tout ça. Dommage que je n'y connaisse rien en pétro des météorites.


    Attention à ne pas tomber dans le piège 😛
    j'ai commencé il y à 2-3 ans.....et passionnant...
    Tellement bien souvent surprenant et contre-intuitif par rapport à la Géol terrestre!

     

    Et surtout....rien de "trés trés fixé", beaucoup de théories en évolution comme on peut s'en douter...

  4.  

    Héllo,

    Ci-dessous quelques close-up d'une Chondrite Rumuruti R3 (ranche de 12.2gr en ma possession).

    On y vois des chondres barrés, porphyriques, et radiés....certains "Armored" ou avec halos d'altérations...

    A olivine, et Pyroxènes (possiblement Wollastonite -Ca- pour les chondres blancs?)

     

    Photos prisent au Microscope, champs 3-5mm.

    Ainsi que le petit texte habituel accompagnant mes étiquettes de vitrines...

     

     

     

    Météorite Chondrite Rumuruti R3 – NWA 14126

     

    Trouvée en mai 2021 et obtenue/certifiée par Salamu Ali (membre GMA #G0064) auprès d’un prospecteur Mauritanien à Nouadhibou. La masse totale connue en 2022 serait de 2,59kg (?). Cette tranche sciée et polie présente de nombreux et grands chondres (70% Olivine) clairs à bruns foncés, bien définis, dans une matrice foncée Fe-rich Olivine. Présence de clasts secondaires recristallisés (absence de contours chondritiques), de phases minérales mineures de Ca-pyroxène (Wollastonite) et de plagioclases sodiques. Traces de sulfures opaques et de Chromites titanifères. Absence de métaux Fer/Ni.

    Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquide silicaté et légèrement ferreux.

     

    Le groupe «Rumutri» (R) désigne des chondrites qui diffèrent des principaux autres types (ordinaires/carbonée/enstatite). Elles présentent des ratios Mg/Si et réfractaires/Si, oxygènes isotopes au-dessus de la ligne de base terrestre (sub-solaire). Elles se seraient donc formées par agrégation des premières poussières du système solaire, avant même la création des planètes. Le type 3 désigne un faible degré de métamorphisme (Pyroxènes monocliniques faiblement Calcique).

    Un spécimen type est conservé dans la collection du «Musée d’Histoire Naturel de Berlin», MNB, Allemagne. Publié dans le Meteoritical Bulletin, n°110 (2021).

    Collection Nicolas Born en septembre 2022, obtenue et certifiée par A. Contreras Gomez – Membre IMCA #7412. Tranche sciée et polie de 12.2gr.

     

    Origine : Mauritanie, Afrique 

    Col. Nicolas Born

     

     

     

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  5. Hello,

    Négatif pas de concurrence pour moi...
    Comme indiqué ci dessus mes premiers ésssais bino/photo & lame minces!

     

    et en revanche je te remercie de ta solitude, mais en revanche pas mes premières météorites 😛 😛

    (et je sais un tout petit peu de quoi je parle...)

     

    Les chondres dans une L6 il faut quand meme les chercher comme tu dois le savoir....et honnetement après, la lame mince est de qualité trés moyenne, avec pas mal de trous...+ fort grossissement et échantillon réduit en taille...= rien ici...

    J'avais mis le nom et la classification dans ma description (à consulter dans la base de données LPI si nécessaire)...

    Étiquette de ma base données & archives! Ci dessous pour quand meme répondre à ta requete 🙂
    (PS! les photos ne sont pas de moi, mais celle fournie au moment de la transaction, je suis en mission à l'étranger, et donc forcément pas le cailloux sous la main pour de nouvelles photos...)

     

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  6. 23 minutes ago, elasmo said:

    Bonjour

     

    Sacré travail de préparation j'imagine pour une lame comme celle ci ?

     

    Les photos sont magnifiques, pour ce qui est de l'interprétation je ne saurais pas l'apprécier à sa juste valeur, mais je trouve cela très esthétique

     

    Bonne continuation

     

    Merci l'ami!
    Hélas pas de ma création la lame....comme tu l'a souligné le travail est délicat sur ce genre de spécimens§

    Et demandant d'autant plus un matèriel polissage/coupe que je ne possède pas!

  7. Bonjour à tous!

     

    Juste pour le partage de mes premiers essais!

    Hélas il s'agit d'une L6 donc intérêt restreint du fait de sa pauvre richesse textural.

    Il s'agit essentiellement de matrice à Olivines /Pyroxènes avec quelques intraclasts de Feldspath.

     

    (photo en Lumière polarisée analysée, bien que apparaissant multicolore il s'agit majoritairement d'olivine dont les différences de couleurs proviennent des orientations des Olivines dans la texture de la roche).

     

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  8. Hello les jeunes,

    Tout est dans le titre,

    Voulant me mettre a faire quelques études Petro et à la photo!

    (partie que j'ai raté lors de ma formation de Géologie),

    Je suis à la recherche de lames minces!

    Préférentiellement pour pétrographie endogène et mineraux (pour pouvoir tenter sous lumière polarisée ou non) mais aussi ouvert à de la sedimento, meteorites ou autres...

     

    Je peux échanger contre mineraux, fossiles météorites ou autres...

    Merci d'avance!

  9. Météorite Chondrite L6- HaH 346 – GHADAMIS 

    Le 26 Aout 2018, une grande boule de feu traversant le ciel fut observée, et plusieurs détonations entendues par les populations locales du sud de la région de Jabal al Gharbi en Libye. C’est en 2019, que seront récoltés des centaines de fragments (environ 100kg cumulés) facilement identifiables car présentant une croute de fusion noire « fraiche » (typique de l’entrée et de l’échauffement d’un corps qui traverse l’atmosphère) et dénotant donc avec la Géologie locale. Le champ de dispersion, s’étendant sur plusieurs kilomètres à environ 95km sud d’Ouest de Ash Shuwayrif, sera identifié et visité par des chasseurs de météorites renommés tel entre autres que Mr Belal et Omar Aliby. De par la préservation remarquable de la croute (fraiche) et de l’absence d’altération éolienne/climatique il apparait légitime de rattacher ces fragments à l’évènement cosmique du 26 aout 2018. M. Cimala (Poland Met) achètera le gros de la trouvaille (30kg) en 2019 et le soumettra à analyses.

    Ce spécimen de 21.3g, présente sur son coté extérieur brut une belle croute de fusion noire et fraiche. Sa face sciée offre une ouverture sur sa nature pétrologique et présente des reliques de chondres (bulles silicatées Olivine/Pyroxène jusqu’à +/- 3mm) au sein d’une matrice «mésostase» (10-15% du vol) de teinte grise claire (partie fraiche) à brunâtre (quand oxydée). La matrice contient des Plagioclases (env. 60 µm) mais aussi Chromite, Merrillite (Phosphate de calcium anhydre) et des phases métalliques Troilite, Taenite, et Kamacite. Les contours des chondres sont mal définies et les phases minérales ont été refondues et apparaissent homogènes. Ce fait traduit qu’elle a été soumise à des contraintes de température/pression de fort métamorphisme (type 5-6). Ajouté à cela, certains échantillons présentaient de nombreuses et fines fentes de tensions qui traduisaient son passé agité. Sa proportion en Fer et en métaux reste basse (type L avec faible sensibilité magnétique), d’où sa teinte claire à l’origine (avant altération).

    Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale (entre Mars et Jupiter) par un choc entre deux astéroïdes.  Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau.

    Spécimen de 21.3 obtenu de Jason Whitcomb (Handful of space) – cert 443365.

    Spécimens ‘’type’’ conservés dans les collections du « Centre d’étude des Météorites en Arizona» aux USA et au «Museum d’Histoire Naturelle de Berlin» en Allemagne.

    Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°110 (2020).

    -  Collection Nicolas Born –

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    Origine : Hammadah al Hamra (HaH), Gharyan, Libye

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  10. Météorite Sidérite - Gebel Kamil

     

    Découverte en février 2019 dans le désert Egyptien par une équipe de géophysiciens Italiens/Egyptiens autour du cratère d’impact de 45m de diamètre de Kamil. Ce cratère fut identifié par V. De Michele, conservateur du Musée d’Histoire Naturelle de Milan en Italie. La campagne géophysique fut menée dans le cadre de « 2009 année de coopération Italiano-Egyptienne dans les Sciences et Technologies ». Près de 1.6T de fragments ont été récoltés (dont un de 83kg couvert de regmaglytes) lors de campagnes de 2009 et 2010. Du fait de la stricte législation concernant l’exportation de ce type d’objets hors d’Egypte, peu de spécimens ne réapparaitront sur le marché jusqu’à 2023 ou un lot conséquent sera proposé à Tucson.

    Ce spécimen de 29.25g est typique de cette météorite Ferreuse, constituant un shrapnel (fragment) de forme orientée et avec une surface dite à « peau de lézard ». Ayant subie une altération désertique, elle présente une surface oxydée. Les échantillons coupés ont révélés son absence de texture « visible à l’œil nu » et donc dite ataxique (absence de bandes de Widmanstätten ou de zonage dans le domaine visible). Les analyses à la microprobes ont révélées des aiguilles de Kamacite nucléants sur des cristaux de Schreibersite (Phosphure de Nickel). Sa matrice est constituée de Plessite (Fer/Nickel), mélange à proportion égale de Kamacite et de Taenite. Elle présente des concentrations traces de Platine, Or, Cuivre, Galium, Germanium, Rubidium, Rethium, Palladium et Irridium.

    Des spécimens types sont conservés dans les collections du « Musée de Géologie du Caire » en Egypte, du « Musée National de Siena » et du « Département des Sciences de la Terre de Pise » en Italie.  Publié dans le Met. Bulletin, n°98 (2010).

    Spécimen de 29.25g obtenus et certifié par M. Ali Loud - membre IMCA #7502.

     

    Origine : Al Wadi al Jadid, Est Uweinat Desert, Egypte

    -Collection Nicolas Born-

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  11. Météorite Chondrite LL3 – NWA 15729

     

    Découverte par des nomades du désert de Mauritanie, seulement 957g de fragments auraient été récoltés.  Elle sera identifiée et acquise par Jasper Spencer (membre IMCA#4828) en Juin 2022. Ce dernier la soumettra en laboratoire pour analyse ou elle sera certifiée et classifiée Chondrite LL3.

     

    Ce talon scié de 8.4g montre une face brute extérieure ou une grande partie de la croute de fusion à disparue laissant place à une surface d’altération éolienne/climatique typique de cet environnement désertique. Des chondres et leur casts sont déjà discernables.

     

    Son aspect intérieur, révélé par le coté scié, offre une ouverture sur sa structure pétrographique. De teinte générale brune, elle laisse apparaitre une grande densité de chondres à Olivine/pyroxène (généralement 1-3mm, et jusqu’à 5mm), au contour très bien définis (Type 3, n’ayant pas subie des contraintes de pression/température la structure est restée dans sa forme originelle). Ces derniers sont englobés dans une fine matrice vitrifiée dite « mésostase ». Elle comporte des phases de sulfures altérées (Troilite FeS) et en rares/mineures proportions de métal (Kamacite et Taénite Fer/Nickel). Elle est classée «LL » pour sa très faible concentration en fer (faible susceptibilité magnétique mesurée).

     

    Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau.

     

    Spécimens ‘’type’’ conservés dans les collections du « Muséum d’Histoire Naturelle de Berlin » en Allemagne. Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°112 (2023).

    Spécimen de 8.4g obtenus et certifiés de J. Spencer (membre IMCA#4828) à Einsishein 2023.

     

    Origine : Mauritanie, Afrique de l’Ouest     Collection Nicolas Born

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  12. Météorite TARDA - Chondrite Carbonée C2 Ung

    (chute observée le 25 Aout 2020 – Maroc)

     

    Le 25 Aout 2020, à 2h30 du matin (heure locale), une boule de feu traversant le ciel du Sud-Ouest au Nord-Est fut observée par les habitants du sud du Maroc dans les provinces de Alnif, Zagora et Rich. Le météore, accompagné d’une trainée de fumée blanche, produira un fort sifflement suivi de plusieurs détonations. Immédiatement des recherches furent lancées par les locaux et rejoints par des équipes de prospecteurs de météorites de Goulmima et Errachidia. Plus d’un millier de personnes se seraient ruées sur le site, et la première pièce sera trouvée le jour suivant par Alalou Youssef à proximité du village de Tarda. L’évènement étant relayé et médiatisé par les chaines TVs locales de Al Oula et 2M. Une première mission scientifique sera organisée les 27-28 Aout, conduite par le Dr M. Aoudjehane accompagné de professeurs et de membres de l’International Meteorological association. Plus d’un millier de fragments (+/- 4kg au total) seront ainsi collectés en quelques jours, éparpillés sur une distance de 3km. Les spécimens se présenteront de petites tailles comprises entre quelques microgrammes et 99g.

     

    Ce micro fragment de 0.023g, caractéristique de cette chute montre une surface recouverte à 80% d’une croute de fusion crée par échauffement lors de son entrée dans l’atmosphère. Ayant été collectée très peu de temps après la chute, cette dernière n’a pas subie d’altération et est donc dite ‘’fraiche’’. Son intérieur est noir avec des taches blanches. Les pierres présentent une faible densité et une microporosité réagissant rapidement au contact de l’humidité. Certains spécimens fraichement collectés auraient encore émis une odeur charbonnée évoquant la présence de carbone (et donc de matière organique ?). D’autres directement broyés dans l’eau auraient émis une odeur de bitumes.

     

    Des observations menées à la microprobe ont révélées sa nature pétrographique consistant en une matrice bréchique (80% de son volume) contenant de micro-chondres à Olivine/Pyroxène et des grains de Forsterite. En minéraux secondaires ont aussi été décelés par Radiographie-X des Anorthites, des Phyllosilicates, Magnétite, Pyrothite, Pentlandite, Troilite, Chromite et des Carbonates (Sidérite et Dolomite).

    La météorite de Tarda se rapproche de celle de Tagish lake (tombée en 2000 au Canada), et appartient au rares groupes des C2 Ung. Elle proviendrait d’Astéroïdes dit de type ‘D’, primitifs, et provenant de la limite extérieure extrême du système solaire (entre 8 et 13 AU, 1AU=150 Milliards de kms). Ils sont les objets les plus éloignés du soleil et donc considérés comme les plus primitifs.

    Les chondrites carbonées sont caractérisées par leur richesse en carbone, en eau et en volatiles (en particulier gaz rares).

    Elle contient surtout des acides aminés et des molécules probiotiques qui pourraient être considérés comme brique de la vie.

    Elles sont contenues en parties au sein de minéraux hydratés qui n’ont pas subie de conditions de pression/températures qui auraient pu modifier leur nature.

     

    Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau.

    Du fait de son intérêt dans la recherche de l’origine de la vie et de sa particularité cette météorite a été très étudiée dans de nombreux laboratoires de recherches et d’instituts tel que la NASA, la Carnégie institution, Le centre de recherche Spatial de Colombia à New York, le CNRS, le CERPG, Le MNHN de Paris etc…donnant de nombreuses publications scientifiques.

    Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°109 (2020).

     

    Micro fragment de 0.023g obtenu et certifié Jason Whitcomb (Handful of space).

     

    Origine : Tarda, Sahara, Maroc     Collection Nicolas Born

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  13. Météorite Sidérite/Pallasite - Seymchan

    Tranche sciée de 8.3g avec bande de Widmanstatten et Olivine.

    Découverte en Russie en Juin 1967 dans le lit de la rivière Hekandue, un affluant de la rivière Jasachnaja s’écoulant à proximité du village de Seymchan dans la région de Magadan. La trouvaille originale permettra la collecte d’une première masse de 272kg. Quelques mois plus tard un autre fragment de 50kg sera découvert à 20m de distance avec l’aide d’un détecteur de mines anti-chars! Ces derniers de nature uniquement métallique entraineront son identification originale comme une Sidérite de type IIE. Bien plus tard, en 2004, de nombreux autres fragments seront redécouverts lors de l’expédition menée par Dmitri Kachalin. Contenant des inclusions d’Olivine gemmes, la météorite sera ainsi re-classifiée dans la famille des Pallasites. Seymchan appartient au sous-groupe des Pallasites dites Anomalous « IIE » du fait de sa grande concentration en Irridium.

    Elle présente de belles figures de Widmanstatten sous formes de bandes inter-croisées, issues de la recristallisation et de la remobilisation du Fer et du Nickel se produisant à des températures supérieures à 1000°C. Ces bandes représentant la co-existance de deux minéraux : la Kamacite (pauvre en Nickel, %<15%) et la Taenite (riche en Nickel +/- 30-60%).

    Les Pallasites proviennent de la ceinture d'Astéroïdes et se forment par la collision avec un autre corps céleste. Lors de l’impact, le fer fondu du noyau de l’impacteur se mélange au manteau riche en olivine du corps parent. Ce sont les météorites les plus rares (seulement que 1% des chutes sur terre) et les plus recherchées pour leur esthétisme.

    Le spécimen type de la trouvaille originelle de 1967 est conservé dans la collection de l’académie des Sciences de l’URSS. Autres spécimens conservés dans les musés à travers le monde tel que le «Smisthonian Institut» aux USA, les musées d’Histoire Naturelle de Paris, de Londres, de Munich…

    Publiée et certifiée (1ere analyse) dans le Meteoritical Bulletin, n°43 (1968).

    Tranche sciée de 8.3gr, certifié et obtenu de M.Kingsbury (Aego) lors de la bourse de Einsisheim en 2023.

    Origine : Seymchan, Magadan, Russie         Coll. Nicolas Born

     

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  14. Météorite LUNAIRE – Bechar 007

     

    En 2022 un paysan Algérien fit une découverte étrange en cultivant qu’il soumettra à identification. Possiblement identifiée comme météorite lunaire, elle évoquera l’intérêt des prospecteurs/experts Adrian Contreras Gomez et Carlos Munecas Munoz qui organiseront une campagne de fouille durant 2 semaines en Juin 2022. Près de 4kgs de fragments de cette météorite seront ainsi retrouvés. La zone est située à 9km au sud-est de la zone de Bechar 003 ou a été découvert d’autres fragments d’une météorite lunaire. . Au vus de la similitude des spécimens et de leur pétrographies, un pairage et une chute commune d’un seul corps est plus que envisageable.  A Contreras Gomez soumettra les fragments en laboratoire ou les analyses géochimiques prouveront l’origine lunaire.

    Cette tranche de 2.3gr présente sur son coté extérieur une croute d’altération grise-orangée typique de la zone. Sa face sciée offre une ouverture sur sa nature pétrographique et révèle une agrégation bréchique de clasts feldspathiques clairs à l’intérieur d’une fine matrice grise-noire. Des veines de chocs sont apparentes. Les clasts présentes essentiellement une structure peu reconnaissable, fondue et sous formes vitreuse. Des phases métalliques Fer/Nickel, de l’Ilménite, de la Troilite et d’autres rares phosphates ont été détectés par les analyses géo-chimiques.

    Les Basaltes Lunaires, de vision globale, ressemblent et se confondent facilement avec leurs homologues terrestres. Leurs découvertes se font donc souvent au sein de régions dans lesquelles ils apparaissent étrangers au contexte Géologique local et ou la présence de roches magmatiques n’est pas justifiée. De plus près, ils comportent aussi des minéraux inconnus des roches terrestres (Kamacite/Taenite par exemple). Enfin les analyses chimiques et radioscopiques effectuées en laboratoires y montrent des rapports isotopiques (notamment celui de l’Oxygène) ne correspondant pas à la matière Terrestre.

    Les spécimens types d’études sont conservés au « département de Géologie de Boone» aux USA. Publié dans le Met. Bulletin, n°112 (2023).

    Tranche de 2.3g obtenue & certifiée par A. Contreras Gomez, IMCA #7412.

     

    Origine : Béchar, Algérie          Collection Nicolas Born

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