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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Lucailloux

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Messages posté(e)s par Lucailloux

  1. Salut, si, ce sont de belles découvertes !

    Les tétras sont cool (j'adore les sulfures/sulfos). La baryte de Loiras, il faut la nettoyer à l'eau puis à l'essence pour enlever le bitume résiduel. Regarde les inclusions dans la baryte grise presque noire : c'est du bitume. Dessus tu as peut-être aussi des tétraédrites. Les Saint Xist très sympa en plus je connaissais pas, c'est une mine ?

  2. Chalcopyrite-sphalérite c'est assez connu, avec de très beaux exemples péruviens et états-uniens notamment. L'orientation identique des cristaux de chalco selon les faces de la sphalérite sur lesquelles elles croissent supportent bien cette hypothèse. Les épitaxies sont en fait plutôt courantes sur les associations de sulfures de base (galène-chalcopyrite-pyrite-sphalérite) qui ont tous une réseau cubique ; même les pseudomorphoses sont souvent des croissances orientées (ex. pyrite après pyrrhotite ou chalcopyrite).

    Il y a 2 heures, 1frangin a dit :

    des élements remplacent d'autres pour changer de minéral sans changer l'axe de croissance

    Non ça c'est une pseudomorphose ! Une épitaxie c'est 'juste' une croissance orientée d'un cristal sur un autre préexistant, ou en intercroissance. Si l'axe de croissance est conservé au cours d'une épitaxie , on appelle ça une synthaxie mais je ne sais pas si ça existe entre deux espèces, c'est réservé généralement à différentes générations de croissance d'un même minéral.

  3. Il y a 5 heures, jean francois06 a dit :

    Des cartes lithostratigraphiques pour les uns, et chronostratigraphiques pour les autres.

    D'ailleurs un des problèmes majeurs à la réédition des cartes françaises... Une politique très penchée chronostrati inadaptée à certains secteurs, mais ça il faut aller sur le terrain pour le comprendre ! Définir des zones strati c'est très différent et ne demande pas les mêmes compétences que pour identifier des lithofaciès.

    J'ai un exemple bisontin en tête où un prof a relevé la quasi intégralité de la feuille (qui date des années 50-60) avec les étudiants de licence, ce qui inclut des précisions de poids sur la structure assez complexe des faisceaux de déformation jurassiens. Proposition de réforme de la carte soumise au BRGM : réponse non, car cartographie basée sur les faciès, les limites d'étages sont à revoir par une étude paléonto approfondie. Mais personne n'a plus les compétences paléonto pour identifier les coquilles du Dogger, du coup dommage, on laisse en l'état.

    La nouvelle carte a donc été publiée indépendamment, dans un guide géologique de la zone de Besançon, que je conseille d'ailleurs à ceux qui voudraient apprendre à faire le lien entre carte géologique et lecture du paysage :

    https://www.macommune.info/jura-bisontin-un-nouveau-guide-pour-decouvrir-la-geologie-bisontine-133898/

  4. Il y a 3 heures, le sar a dit :

    A quoi ça sert d'avoir la carte sur le web si on a pas la légende

    C'est pas faux ! Sur une "vraie" carte géologique, càd l'originale en papier, la légende est dans un cartouche sur le côté, avec en prime un schéma structural et une ou deux coupes. Autant de documents qui ne sont pas numérisés...

    Il n'y a rien d'autre à faire qu'apprendre les figurés, qui sont normalisés. Donc si on les connaît pour une carte, on les connaît pour toutes.

     

    Petite précision : les anomalies géochimiques sont indiquées par un numéro + un gros point noir sur la carte. S'il y a un numéro + un autre figuré que le point, ce n'est pas qu'une anomalie géochimique !

  5. Il y a 1 heure, tenola a dit :

    donc voila en gros dans ce ravin il est censés y avoir de l anatase  sphène  etc ...  donc je me demande si c etait cette roche qu il fallait ciblée pour ces minéraux que j ai malheureusement toujours pas trouve

    Non, je chercherais plutôt dans les amphibolites pour ces minéraux.. Mais encore une fois, je ne connais pas le coin, simple avis de prospecteur :sourire: 

  6. Difficile à dire, ça dépend de la déformation dans le massif (fracturation). S'il est intact, rien du tout, ou quelques minéraux métamorphiques type grenat, disthène, épidote. S'il est fracturé, il y a le potentiel pour avoir des fentes avec une minéralogie de type alpin, mais peut-être pas aussi développées que dans un bon orthogneiss...

    Ton échantillon me fait plutôt penser à une petite intrusion de granitique aplitique comme il semble y en avoir sur le secteur. Je pense que cette roche peut être une bonne cible (mieux que les gneiss à biotite) pour des fentes alpines à quartz-feldspaths.

  7. Qu'est-ce que tu entends par contexte carbonaté ? Encaissant carbonaté ou fluides carbonatés ? Ce n'est pas tout à fait pareil..

    Dans un environnement chimique franchement dominé par les carbonates, je verrais plutôt de l'hydrozincite et de la smithsonite se former.

    En théorie, l'hémimorphite est dans les zones d'altération supergènes des gîtes zincifères, percolés par des fluides d'origine plutôt météoriques (à vérifier). Il y a aussi la willemite et quelques phyllosilicates porteurs de zinc dans ce genre de contexte non sulfuré, mais plutôt en conditions hydrothermales.

     

    Pour les vitesses de cristallisation, pour l'hémimorphite ou pour d'autres minéraux, ça dépend de plusieurs paramètres chimiques (activité en silicates, disponibilité du zinc) eux-mêmes directement contrôlés par la température ou indirectement par d'autres réactions, elle peut donc être très variable selon le milieu et je pense qu'il est difficile de répondre à la question sans en savoir plus sur ton objet d'étude.

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