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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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FrançoisAlluaud

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Tout ce qui a été posté par FrançoisAlluaud

  1. Bonjour tout le monde, juste pour dire que le 4 octobre il y a la bourse d'échange de Bosmie l'Aiguille dans le 87. A bientôt.
  2. Bonjour Me262, excuse moi de t'avoir casser le moral. Pour les rubélites de Chédeville elles ont été trouvées au point le plus haut dans l'axe du filon, c'est une tranchée de recherche juste à coté du chemin qui suit la crête. Fitte et Sarcia ont fait un article là dessus que je doit avoir quelque part. Mais j'ai déjà retourné leur déblai sans résultat. Enfin il y a encore du boulot, rien n'est jamais fini. De toute façon nos pegmatites valent le coup pour bien d'autres minéraux. Surtout Chédeville qui n'est pas encore trés fouillé. La verdelite est citée par Lacroix à la vilatte haute. Le Morion a trouvé des beaux schorl à la Bien cordialement.
  3. Sur que c'est dans les pegmatites. Relies le post plus haut tu verras d'autres phosphates. Pour la strengite ou phosphosidèrite, trés simple : vilatte haute, vilatte basse, pécout, les châtres (peut être), le malabard ; beaucoup d'habitude, beaucoup de boulot, je peux pas en dire plus. Tu trouveras nos trous dans les déblais. Si tu est dans les coins, il est plus facile d'en trouver de la belle cristalissée aux Montmins. C'est beucoup moins de travail et elle est beucoup plus grosse. Pour les tourmalines de couleur, ben bon courage. Relies aussi ce post. Cordialement.
  4. Bonjour tout le monde, quelques nouvelles du front (de taille) Aprés un printemps pourri à décaisser les mètres cubes pour rien des jours entiers, enfin une trouvaille sympa ce week-end. Donc strengite de la Vilatte haute (pegmatite des monts d'Ambazac pour ceux qui l'ignorent). de plus prés une petite cacoxénite au passage
  5. Bonjour, super ces petits béryls. Cela fait longtemps que je veux voir ces pegmatites, mais c'est trop loin du Limousin. Les phosphates rares de Li, Fe y sont signalés avez vous trouvé des trucs de ce genre ? Bien cordialement;
  6. Bonjour Pablo. Cela m'interresse fortement, Bernard doit m'en mettre de coté depuis deux ans mais je les attends encore. Je serais à Eymoutier le 29 mars. En échange j'ai : hétérosite, dufrénite, phosphosidérite, cacoxènite, etc, de la Vilatte Haute par exemple. A bientôt.
  7. Bonjour tout le monde, quelques nouvelles des pegmatites des monts d'Ambazac. ma première columbite maclée en 16 ans découverte mercredi dernier à la Vilatte Haute, cristal de 6mm. En photo le style de roche où on trouve ces petits cristaux et quelques specimens trouvés par la même occasion, dont une belle rosace. Je sais c'est petit, c'est noir, c'est moche, c'est pas esthétique. A bientôt à Eymoutier le 29 mars.
  8. Bonjour tout le monde, le 29 mars il y a la bourse d'échange d'Eymoutier en Haute Vienne. Elle est super sympa, café offert, apéro itou et joli musée. Bien cordialement.
  9. Bonjour, je demande votre aide pour essayer d'identifier des micro minéraux trouvés ce weekend au Sancy. la roche à l'air d'un trachyte trés claire, et n'a pas d'enclave. Elle est juste trés vacuolaire. Comme j'y étais pour le cranponnage, j'en ai juste pris un bout pour regarder de plus prés. par rapport à quelques photos sous mindat cela a une tête de fluoro édénite, mais je suis un ignare dans ce style de minéral. Fluoro édénite ? idem + muscovite + trydimite ?
  10. excuses moi je me mélange les pinceaux entre les posts.
  11. Bonjour, il faudrait que je le termine, mais c'est trés long de contrôler toute les sources. Là il n'y a que le tout début du 19ème. Enfin d'ici la fin de l'année ... une petite étiquette pour le post
  12. Bonjour Mika, non jamais pensé, tu penses que les apatites sont de la sheelite ? c'est bien des apatites, j'en ai mis une cristallisée un peu plus haut. Bien cordialement.
  13. Une lépidolite de chédeville (Monts d'Ambazac) trouvée en novembre 2007. C'est pas tous les jours que l'on en voie des aussi belle, couleur et taille.
  14. Non hélas, je n'ai pas l'étiquette. Elle vient d'une collection que les frangins connaissent et qui s'est revendu vers 1994.
  15. Quelques cérusites pour ma modeste contribution Huelgoat La Boule 12 Cantonnier 24 Kaymar 12 Chaillac 36
  16. Bonjour, Trés sympa les pièces d'Autun, par contre trés quartzeux la gangue. quelques grenats, wolframs et apatites de la Vilatte Haute trouvés en 2007 pour comparer avec les anciennes piéces d'Alain et François. Bien cordialement.
  17. Bonjour, Pour remettre un peu les choses en ordre, voila un extrait d’un article que j’ai préparé sur les pegmatites des monts d’Ambazac. Le béryl blanc pierreux semble bien avoir été trouvé en quantité assez considérable La première découverte du béryl en France est relatée dans le journal des mines n°56 de 1801, elle est due au minéralogiste Lelièvre, membre de l’institut national et du conseil des mines. « Celui ci se rendait de Paris à Barèges pour aller en cure, s’étant arrêté avant Limoges sur le bord de la route, il examina un tas de pierres mis là pour la réparer, il y remarqua une substance dure et légèrement verdâtre qu’il soupçonna bien être du béryl, il en ramassa plusieurs morceaux et en envoya au conseil des mines. » Un peu plus tôt, en 1797 Haüy avait donné à analyser une émeraude de Colombie à Vauquelin qui en extraira la glucine, ancien nom du bérylium. En 1798 ce dernier en analysant quelques hectogramme de béryl envoyé par Patrin établit que l’émeraude et le béryl étaient la même substance, résultats publiés dans le journal des mines n°18, tome VIII p553. Mais il ne parle pas encore de béryl de France. Dans un premier temps c’est donc une légende de dire que le glucinum a été extrait d’un béryl limousin. En 1803 d’ailleur, Patrin, dans son dictionnaire d’histoire naturel, nous éclaire un peu. Il explique que c’est lui qui a envoyé en 1798 une livre d’aigue-marine à Vauquelin, et c’est seulement en 1801 que celui-ci analysa les béryls envoyés par le Lièvre. Version confirmée en 1810 par Vauquelin dans les annales du MNHN T15, p9. Néanmoins la découverte du béryl en Limousin pourrait remonter à 30 ans plus tôt. En effet il faut savoir que jusqu’en 1777 la route de Paris à Limoges ne passait pas par Chanteloube mais par Compreignac. Ce n’est qu’à partir de 1757 que des travaux furent entrepris pour la faire traverser les monts d’Ambazac en ligne droite par le col de Razés. A cette occasion plusieurs carières furent ouvertes sur les flans des collines bordant la route. Or aux archives départementales de la Haute Vienne figure un document daté de 1809 de M. Deville ingénieur des ponts et chaussées que je cite avec plaisir « Des pavés de Morterol à la fin de ceux de bessines partie de cotes très rapide mais facile à entretenir avec le caillou des Guérets. Du pont de Bessines au pont de Razés partie dans des cotes entretenu avec du caillou de carrière lequel est une espèce de silex susceptible d’être poli, examiné il y a 40 ans par M. Desmarais naturaliste célèbre et par M. Turgot alors intendant du limousin, caillou métamorphosé en l’an X en précieuse émeraude par le moderne savant Hazinfrats, membre de l’institut qui a déraisonné à plaisir sur cette brillante découverte, laquelle ne vaut pas les chataignes que ce canton là produit ». Ainsi donc le fameux Desmarais après être passé à coté du kaolin en 1765 avait aussi raté le béryl vers 1769. En tout cas cet ingénieur Déville avait l’air d’avoir une dent contre les savants parisiens. Le béryl semble avoir été trouvé en quantité considérable pour pouvoir paver les routes avec. Le Lièvre indique en 1801, sans doute en exagérant, des collines entières. Les carrières de Chanteloube étaient donc en exploitation pour l’empierrement bien avant 1801. Néanmoins les différents savants de l’époque ne citent toujours qu’un seul endroit pour la découverte du béryl. Brongniart en 1807 : « le large filon de quartz à l’orient de la route de Paris ». Brochant de Villier en 1808 : « les émeraudes se rencontre dans le filon de quartz ». Lucas en 1813 détaille plus, il précise « la pente septentrionale de la colline qui domine le ruisseau de Barat », en fait le Barrot. Alluaud qui y a beaucoup prospecté, cite en 1812 : « le revers septentrional du plateau de Chanteloube, entre la route de Paris et le ruisseau de Barot ». Toutes ces descriptions conduisent vers la carrière de la Vilatte haute. C’est donc elle qui à fourni les premiers béryls français et non la Vilatte basse. C’est bien normal, les carrières, on l’a vu, furent ouvertes pour l’empierrement. Pourquoi donc les anciens auraient ils été creuser en profondeur sur un terrain plat comme à la Vilatte basse, alors qu’ils pouvaient exploiter beaucoup plus facilement la Vilatte haute située à flan de colline. Les pierres n’avait plus qu’a être descendues vers la route. Cela entraine que le site type de la triplite, trouvée dans le même filon que celui qui renferme les émeraudes, pour citer Alluaud qui en est le decouvreur est bien la Vilatte haute et non la Vilatte basse qui ne sera mis en exploitation que quelques temps plus tard en 1814 par Bertrand Villain pour le feldspath Quand aux Boucles d’oreille en aigue marine de Chanteloube elle furent offertes par Alluaud à la contesse de Nemours lors de son passage à Limoges en 1845. A bientôt.
  18. C’est les géodes qui ne sont pas courantes. Exemple : à Vénachat je viens de dépiler 4m cube : Bilan une géode de quartz prismatiques (voir post sur les morions) et 4 ou 5 petites géodes avec ce style de quartz dedans (j’ai mis les quatre plus beaux en photos, les autres sont minables). Mais dans nos pegmatites ces quartz sont assez typiques, tout comme nos babelquartz. un microcline trouvé à la même occasion
  19. Excusez moi, pour ceux qui prendraient en cours c'est du Vénachat.
  20. Bonjour, voila quelques photos de quartz plats trouvés fin décembre. ils sont typiques des quartz flottant que l'on trouve au milieu de l'argile dans les géodes du microcline. J'ai constaté que quand les géodes sont remplies de ces quartz empilés en tas, il n'y a pas de quartz classiques sur les bords de la géode. Ils sont tous flottant, mais leur formation ne ressemble en rien aux quartz à ame des alpes. Chez nous il n'y a pas d'ouverture progressive de fente.
  21. Bonjour, une découverte récente de morion (fin décembre 2007) à vénachat. Comme d'habitude : 7 jours de travail dans le filon et 3 pièces intéressantes seulement.
  22. Cela ne serait pas la première fois, je connais un autre exemplaire d'une vieille collection étiquetté huréaulite il y a longtemps et qui, pour moi, n'en est peut être pas. Il faut dire qu'à l'époque les binos n'étaient pas courantes. Cela à conduit un certain nombre de personnes qui avaient trouvé des choses roses dans les monts d'Ambazac à les donner pour des huréaulites. Comme disait Descloizeaux : une des plus rare espèce minérale.
  23. Cela ne serait pas la première fois, je connais un autre exemplaire d'une vieille collection étiquetté huréaulite il y a longtemps et qui, pour moi, n'en est peut être pas. Il faut dire qu'à l'époque les binos n'étaient pas courantes. Cela à conduit un certain nombre de personnes qui avaient trouvé des choses roses dans les monts d'Ambazac à les donner pour des huréaulites. Comme disait Descloizeaux : une des plus rare espèce minérale.
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