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caenozoic

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Tout ce qui a été posté par caenozoic

  1. Assurément, la denticulation des dents nait d'une exigence comme la modification du régime alimentaire. Ce caractère touche d'autres ordres comme les reptiles dont les dinosaures et même les mammifères comme Smilodon. Pour le cas des requins, si j'ai écris "fin de lignée", je pense que "aboutissement" me semble plus approprié. Certaines familles, je pense aux Anacoracidae, se sont bien accommodées des ce caractères pendant une période très longue, là il ne s'agit plus de chasse au mammifère mais à d'autres animaux marins style tortues (voir l'alimentation de Galeocerdo cuvieri). Pour Isurus desori, espèce Miocène dont l'ancêtre doit se trouver au paléogène supérieur en toute logique, et bien je cale et ne suis pas le seul. Je pense que la communauté (professionnels ou non) butte sur un obstacle : Le matériel qui n'est semble t'il pas suffisant pour des reconstitutions, cela demanderai une mutualisation partielle et temporaire des dents et là, on est dans le domaine du rêve. Sans ce matériel, impossible de réaliser des projections crédibles, construire des liens phylogéniques stables, reconstituer des dentaires. C'est paradoxal, car nous parlons bien d'animaux "modernes", avec probablement des descendants vivants et bien visiblement, ça n'aide pas plus ! Une consolation; il faut en laisser pour les générations à venir … courage.
  2. Houps, bouchon c'est pourtant un nom qui prête de bons moments de convivialité ! Je réembraye et crois que H. Cappetta à donné sa réponse (sa vérité du moment) , les mise en synonymie de mugodzharicus en sont un exemple. Ce qui est troublant c'est qu'un assez grand nombre de famille de Lamniformes et de Carcharhiniformes ont tendance à voir leurs tranchants médiaux-distaux se couvrir de serrulations en remontant dans le temps. C'est une tendance à peu près générale, je ne sais pas s'il y a une règle qui décrit ce caractère. Ce que je vois, c'est que des espèces valides possèdent des serrulations, des espèces qui seraient en fin de lignée, alors où sont les descendants ? Pour Isurus desori (Agassiz, 1843) , c'est autre chose et ce n'est guère plus simple : en vrac, très bref et sous réserves d'incompréhension … Sans aller plus loin, la bestiole, Néogène, est décrite à partir de couronnes seules et donc inexploitables, bonjour les types ! Pour aller vers praecursor (cf. Leriche, 1906), ancêtre Eocene supposé, il faudrait balayer la fin du Paléogène : I. desori de l'Oligocène (Leriche, 1910) … Pas de chance, ce ne sont que des dents antérieures conférées à Isurolamna gracilis, mélange savant de dents antérieures, d'antéro latérales, latérales et postérieures, de là à dire qu'il n'y a pas d'isurus à cette époque …. Heureusement, il existe à cette même époque une espèce, I. desori flandrica, un morceau (un seul) de mâchoire issu des Argiles de Boom (Leriche, 1910) qui pourrait être le chainon manquant. Comprenne qui peux ou qui souhaite. Pour la suite en remontant le temps, c'est selon la valeur qui sera attribuée sur un laps de temps aussi court, I. oxyrhinchus, I. gracilis , qui est latérale, antéro latérale, intermédiaire, ou postérieure ? Qui est qui ? Quelques millions d'années peuvent affecter la phylogénie d'un groupe, d'une famille ou d'un genre mais pas au point ou personne à ce jour n'est capable de reconstruire "avec des dents isolées" un modèle stable et traçable. Je crois savoir que nombres de paléontologues experts auraient planchés sur le sujet. Quels sont les souches d' Isurus oxyrinchus, Isurus paucus, Lamna nasus ou encore Lamna ditropis ? Avis aux experts …
  3. CQFD Sélacien34 ! en vrac. Tout d'abord et avec tout le respect que je dois au chercheur, H. Cappetta propose d'abord par ses écrits le résultat d'observations. D'accord ou pas d'accord, sa culture du doute est intacte puisqu'il défriche en permanence et il est prêt à écouter et débattre avec un contradicteur dès lors que ce dernier apporte un peu de crédit à sa thèse. En ce qui concerne le genre Carcharhinus, une partie des espèces présentent un schéma dentaire semblable … mais semblable seulement par son agencement dentaire. Une dent isolée donnera peu de caractères spécifiques, un lot ou stock de dents donnera d'autres informations parfois décisives dans la recherche de l'espèce (c'est là l'intérêt du comptage en paléontologie). Tout à des limites, si nous mélangions les dents isolées de la trentaine d'espèces de Cacharhinidae vivants dans les eaux Australienne dans nos tamis, je ne pense pas que nous trouverions les 30 espèces recensées ! Notre vision de la systématique paléontologique repose sur un classement arrêté et répertorié d' espèces mais il suffit d'inclure la notion permanente de l'évolution (invisible à nos yeux c'est vrai pour l'actuel) et bon nombre de ces mêmes espèces prendront des caractères propres à "muter" et qui gardent pourtant le même nom : apparition ou disparition de double denticulation, serrulations des tranchants mésiaux distaux, réduction ou agrandissement des dents etc. L'avantage en paléontologie, c'est que la lecture de l'histoire phylogénétique est plus abordable, le livre est grand ouvert et la transition permanente. Tu as raison, ça fait réfléchir.
  4. Sans aller jusque là il y a quand même possibilité d'identifier une assez grande quantité de genres et d'espèce, les publications (assez nombreuses sous papier ou pdf) permettent d'aller assez loin. Pour les quelques familles plus difficiles à identifier, il reste à classer les dents par forme, et de mettre sur l'étiquette un beau point d'interrogation derrière ce que crois avoir reconnu. Là aussi, par avance, bon courage,
  5. Pour Isurus et oxyrinchus voir Isurolamna, c'est assez confus et cela mériterai de lancer un autre sujet, si un passionné ici veux se lancer dans l'aventure .… D'accord avec toi sur ce que tu nomme "espèces transitionnelles". Si dans une région donnée ou/et pendant un certain temps, des caractères morphologiques apparaissent et sont différents du type premier, alors pourquoi ne pas en faire une sous-espèce ?
  6. Mon début de message était sur le mode interrogatif, je n'affirme rien, ne détiens tout comme toi aucune certitude et ne cherche pas une polémique vaine. Simplement, lorsque j'ai vu le nom de cette espèce dans ton intervention j'ai eu un tilt , sur la publication de CAPPETTA , Elasmobranchii Post-Triadici, 2006 elle est mise en synonymie avec O. obliquus. Otodus obliquus mugodzharicus est repris en 2009 dans un ouvrage: Rayner, D. & MITCHELL, T. & Rayner, M. (2009) mais est oubliée dans le Handbook de CAPPETTA en 2012. Qui a tort, qui a raison ? je laisse les systématiciens répondre. Voilà pourquoi je suis en mode interrogatif même si je vois son nom apparaître sur différents sites Internet.
  7. Otodus obliquus mugodzharicus ZHELEZKO, 1999 est elle une espèce reconnue actuellement ? Les serrulations observées sur les tranchants de ces Otodontidae ne sont pas vraiment des marqueurs spécifiques, cela se remarque sur d'autres ordres d'Elasmobranches, évolution oblige.
  8. Bonjour à tous, J'ai déjà rencontré des "déformations" sur des ossements longs provenants de niveaux indurés dans l'Hérault mais aussi dans l'Aude et le Vaucluse. Ces restes sont très difficile à reconstituer, ce ne sont pas que des fractures mais bien le résultat de compressions aussi je trouve que ce travail de reconstitution est très bien fait. Pour l'attribution de cet aiguillon caudale , c'est plutôt difficile car presque tous les batomorphes en possèdent un ou deux actuellement. J'ai cherché pendant quelques temps mais je n'ai pas trouvé de caractères génériques. Pire, sur de l'actuel, les profils de ces aiguillons semblent changer avec le temps ! et pire du pire, les profils des aiguillons lorsqu'il y en à deux présents sur un individu sont différents l'un de l'autre. Bon courage
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