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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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Jean-Claude PEYRIEUX

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Tout ce qui a été posté par Jean-Claude PEYRIEUX

  1. si justement c'est important de savoir comment ces pièces ont été récupérées : j'ai eu plusieurs exemples d'erreurs de provenance (avec des étiquettes...). Par exemple tétraédrite de Cabrières mais en fait d'Algérie, orthose de l'Ile d'Elbe mais en fait de Baveno, albites d'Italie mais en fait de France, etc... Egalement des provenances douteuses. La présence d'un échantillon unique peut faire douter. L'albite ressemble beaucoup à celles de Morho Velho... Je ne comprends pas votre refus d'indiquer le mode de provenance de ces échantillons ! J'ai beaucoup été dans le Queyras et ai "quelques" albites. Comprenez-donc mon intérêt d'avoir plus de précisions...
  2. J'avoue que je n'ai pas bien compris : s'agit-il de découvertes personnelles (pyrrhotite et barytine) ou bien d'achats (ou échanges) ? Y a-t-il d'autres échantillons ou bien est-ce que ce sont des échantillons uniques ? J'ai beaucoup cherché et trouvé dans la région et n'ai rien trouvé de tel (mais ça ne prouve rien...). En attente de plus d'infos !
  3. Franchement, je ne vois absolument pas où àa peut être sur l'Echalp...
  4. Pourquoi "à l'époque où c'était encore possible ?"
  5. Non, pas d'axinite. Par contre , un peu à droite du gisement "classique", juste ne bas de la falaise, une petite plaque d'axinite venant vraisemblablement de plus haut
  6. La "galerie" en question (largeur environ 3m50/4m, avec ruissellement d'eau) a été ouverte par moi (en 1984 si je ne me trompe). Il ne s'agit pas d'une galerie mais d'une cavité. La prehnite était surtout présente à l'ouverture. Le travail a été effectué uniquement avec massette/burin. D'autres personnes ont pu y travailler plus tard.
  7. La localisation n'est pas le Trou de la Fée et le gisement est éloigné du Trou de la Fée : le Trou de la Fée est la cristallière néolithique située un peu en amont du restaurant de la Fée. Ce type d'échantillons a été trouvé entre La Fée et le Thuit ; Jean-Paul Genevois et Michel Legros (et beaucoup d'autres ensuite) ont de manière erronée utilisé comme localisation "Trou de la Fée" alors qu'en fait il faudrait utiliser comme localisation "entre la Fée et le Thuit" ou "le Thuit". La localisation "la Fée" me semble devoir également ne pas être utilisée afin d'éviter la confusion.
  8. Tout d'abord, il faut noter qu'il ne peut y avoir de cote pour les minéraux et que c'est la loi de l'offre et de la demande : chacun est libre de ne pas acheter s'il trouve le prix aberrant. Pour ma part, je suis toujours étonné de voir le prix des fluorines et que des gens achètent à ces prix alors que beaucoup d'échantillons sont "courants"... Ensuite, les échantillons très "anciens" avec étiquette ancienne sont particulièrement rares en particulier s'ils sont datés. De plus ils présentent souvent des faciès inconnus pour le gisement. Il peut y avoir aussi l'identité du propriétaire qui joue. Par contre pour ma part je n'attache aucune valeur supplémentaire au fait qu'ils aient appartenu à tel ou tel collectionneur "récent". J'ai récemment acheté (pas très cher) une axinite achetée au cristallier Napoléon Albertazzo le 15 Août 1882 par Gustav Seligmann (et non par Carl Bosch comme indiqué par le vendeur). Cet échantillon a été acheté lors de l'excursion de Seligmann et Groth en août 1882 en Oisans dont Groth a publié un compte-rendu. En 1882 Carl Bosch avait 8 ans et Wendell Wilson a trouvé une étiquette attribuée à Bosch alors qu'il n'était pas né ! Cet échantillon avec son étiquette oblige ainsi à revoir l'attribution d'échantillons avec une étiquette similaire. Il est bien évident par contre que la surcote d'une étiquette ancienne dépend aussi de la valeur minéralogique de l'échantillon. PS : Bosch avait acheté la collection de Seligmann.
  9. J'avoue que je ne suis pas à l'aise pour reconnaître une macle du Nevada. Je sais qu'il y en a eu au Roc de Courlande et sais à quoi elle ressemble (logiciel Shape) mais pas évident de savoir si c'est bien la macle ou un groupement proche au point de vue angles. Je pense que j'en ai du col de la Croix Saint-Robert ou dans des orthose, mais bon... Par ailleurs pour moi Roc de Courlande = Chastreix
  10. le découvreur du site ? si ce sont les gros travaux en bord de piste (une photo avait été publiée dans le Règne Minéral), l'origine des travaux remonte à la fin des années 70...
  11. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne suffit pas de trouver des minéraux, il faut également les étudier pour savoir ce qu'on a trouvé... Enormément de personnes ne savent pas faire la différence entre adulaire et albite, ce qui n'est pas normal pour des personnes s'intéressant aux minéraux de l'Oisans ou des Alpes. Il faut se documenter, lire (acheter des livres, s'abonner à des revues comme le Règne Minéral) et s'intéresser également à l'aspect historique/patrimonial. Pour ma part je collectionne en particulier les feldspaths et ai trouvé des macles très rares.
  12. Adulaire bien évidemment. La forme est caractéristique. Comme je l'ai déjà dit, l'albite est triclinique et pratiquement toujours maclée suivant la loi de l'albite, dite macle en gouttière. C'est une macle très courante et on en voit des dessins partout.
  13. A cet endroit c'est de l'adulaire et non de l'albite. C'est facile de faire la différence : albite, donc macle de l'albite (dite aussi macle en gouttière). A noter également que certains appellent ce gisement le Trou de la Fée, ce qui est faux: le Trou de la Fée n'est pas là, et c'est une cristallière néolithique, donc pas touche!
  14. Ce n'est pourtant pas compliqué de différencier adulaire et albite : l'albite est triclinique et pratiquement toujours maclée suivant la macle de l'albite, aussi appelée macle en gouttière. Ca me semble le minimum à connaitre pour toute personne s'intéressant aux minéraux des alpes et en particulier de l'Oisans. Il ne suffit pas de ramasser des échantillons, il faut aussi se cultiver!
  15. Sur la photo, on ne voit pas trop les angles d'un octaèdre de pyrite, mais plutôt ceux d'un dodécaèdre de grenat, ce qui correspond bien à l'étiquette. De plus il y a bien eu des grenats à Jaujac en Ardèche, et des échantillons de Collobrières sont similaires (mais moins hématisés). A voir en vrai!
  16. Il y a manifestement une Baveno (symétrie par rapport à la diagonale), mais peut-être plus : il semblerait qu'il y ait 3 cristaux (triplet) ou même 4 (quadruplet). Les quadruplets sont fréquents dans la variété adulaire de l'orthose (vierling en allemand pour les adulaires suisses) et correspondent à une macle de Baveno cyclique. Ces macles complexes existent aussi dans l'orthose "normale", mais sont plus rares Il faudrait avoir l'échantillon en main poursavoir
  17. La macle de Baveno est fréquente à Coustouges (j'en ai plusieurs dizaines), mais pas dans toutes les poches. La macle de Manebach (=Four la Brouque) y est par contre très rare. Pour la macle de Baveno, suivant le développement des faces, il y a ou non un angle rentrant. De manière générale, c'est très facile de faire la distinction entre ces trois macles.
  18. La mine du Rodier à Saint-Martin d'Ollières est dans le Puy-de-Dôme; par contre le minerai était traité à Auzon (Haute-Loire)...
  19. Bonjour Désolé, mais sur la première étiquette je ne vois pas écrit monazite ou turnerite, mais plutôt Epidot=Pistazit=...schorlit ?. Du coup ça correspond bien à la deuxième étiquette Cordialement
  20. C'est vraiment très dommage de ne pas avoir conservé l'échantillon tel qu'il était collectionné à l'époque , c'est à dire non nettoyé (comme la quasi totalité des échantillons à cette époque). Le caractère historique/patrimonial a ainsi été totalement perdu. Déjà qu'il faut se battre contre les vendeurs pour qu'il ne saccagent pas les échantillons anciens en les nettoyant "à la moderne" (espérant ainsi en tirer plus d'argent), ou en les trimmant. Si en plus les collectionneurs normalement avertis font de même... JC PEYRIEUX Musée des Minéraux MINERALOGICA
  21. Cristallier d'Oisans est sans doute un peu jeune (14 ans d'après son profil...) pour saisir tous les problèmes créés par une telle pétition. Ceci sans parler de la photo totalement inadaptée! La demande de prélèvement dans un parc national ne peut se concevoir que dans le cadre très précis d'un projet scientifique (comme cela s'est fait si je ne me trompe pour un site - les Cougnasses ? -) ou historique.. Il ne peut en aucun cas si je ne me trompe y avoir de vente des échantillons récoltés. La recherche de minéraux généralisée ne sera de toute façon pas autorisée car le bruit engendré par la recherche (marteau) perturbe la faune présente. Lancer une telle pétition est totalement irresponsable (mais peut être excusable compte tenu du jeune age de celui qui l'a lancée) et ne facilitera pas l'obtention d'autorisations pour des motifs "sérieux". PS Il y a suffisamment de gisements à explorer en dehors des parcs nationaux...
  22. Jusqu'à maintenant personne n'a démontré un intérêt scientifique de ces 3 pièces qui pourrait justifier de tels prix, totalement exagérés, voire démentiels de mon point de vue. De plus ce ne sont pas des pièces "grand public"... Pour le même prix total , le MNHNP aurait pu acheter des pièces françaises de haut niveau (et les faire rester en France) et des pièces spectaculaires pour grand public. Décidément, la politique du MNHNP apparait bien curieuse. Après l'absence d'exposition, le désoclage d'une grande partie de la collection Hauy, cette affaire risque de ridiculiser encore plus le MNHNP. Pour faire rentrer de l'argent, plutôt que de faire appel au mécénat, il aurait mieux valu faire des expositions régulières... Tant le mécénat que le MNHNP sont financés par nos impôts en tout ou partie (déduction impôts pour le mécénat). Le MNHNP, comme les autres structures, doivent rendre compte. J'aimerais ainsi savoir où il est possible de trouver un rapport d'activités des 20 dernières années (publications, achats, etc...). Il est de plus de mon point de vue tout à fait anormal de ne pas avoir un accès direct sur internet à l'ensemble des collections afin de pouvoir préparer des recherches scientifiques. PS. Il faut aussi relativiser... Le musée des confluences à Lyon a coûté 300 millions au minimum (certains vont jusqu'à 1 milliard en comptant les bijoux de famille bradés, les emprunts toxiques, etc...); quant à son budget de fonctionnement estimé à 18 millions par an par le musée (certains disent 30...), il est basé sur 3 à 4 millions de recettes et le reste, soit 14 à 15 millions, de subventions... Tout ça pour un musée des civilisations avec 3000 objets pour les expositions permanentes.
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