Première étape en Lorraine.
Les hauts-fourneaux sont aujourd’hui presque tous éteints, ici Uckange avec le U4 conservé comme une cathédrale.
Ils ont produit des millions de tonnes de tonnes de laitier.
C’est facile à trouver, il y en a un peu partout. Il est en revanche difficile de deviner où et quand ils ont été produits.
Le laitier de haut-fourneau se présente un peu comme unes roche de couleur gris clair. Les bulles sont fréquentes mais pas obligatoires. Le mot « laitier » rappelle leur couleur généralement claire liée à une très faible teneur en fer.
Après avoir traîné quelques années, la surface est bien altérée, quelques coups de masse s’imposent.
Voici ce que ça donne sur cassure fraîche :
Les bulles sont rarement vides
La cassure est parfois irrégulière, parfois vitreuse.
La pâte renferme des cristaux à section carrée ou rectangulaire : mélilite ?
Wollastonite ?
Pyroxène ?
Les effets magnétiques sont généralement faibles ou nuls. On peut cependant tomber sur des inclusions fortement magnétiques.
Sur cette zone foncée, un aimant reste accroché. La partie gris sombre présente une résistance électrique de quelques kilo-ohms. La couleur rouille, typique du fer à l’état d’oxydation +3 ne vient pas du haut-fourneau. Probablement une particule métallique qui a été prise dans le laitier au cours du refroidissement.
La dureté est généralement proche du verre, parfois un peu plus, parfois un peu moins.
La densité n’est pas très significative compte tenu des bulles : autour de 2,3 pour les moins poreux.