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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

shadowmiko

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  • Date de naissance 04/15/1991

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    Minéralogie/Secours à personnes/Cinéma

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  1. Salut :-) A part la recherche publique, bosser pour une collectivité ou dans un musée, peu de choses semblent te correspondre. Niveau patrimoine à part les musées ou faire de la recherche sur les géosites/géomorphosites... Donc il faudrait plutôt que tu t'orientes vers la géomorphologie. Mais en géosciences c'est plutôt de la géomorphologie quantitative, donc il faut aimer faire un peu de physique ou de chimie. Tu quantifies l'évolution des paysages pour faire très simple. Sinon c'est plutôt de la géographie physique et dans ce cas-là il faut changer de voie.
  2. shadowmiko

    Subsidence

    Re-bonjour, Tu es censé savoir que tes couches superficielles (soit colonne de sédiments, soit eau), reposent sur la croûte continentale, qui repose elle-même sur le manteau supérieur. Savoir également ce qu'est le Moho. Le Moho est ici la surface de compensation à considérer. Tu dois ensuite considérer l'égalité de pression entre les deux colonnes. En gros ici tu obtiens e.rhosed.g + hcc.rhocc.g = ST.rhoeau.g + hcc.rhocc.g + Ss.rhoms.g "rho" désignant la lettre grecque. En espérant ne pas avoir commis d'erreurs d'étourderie. Je te laisse simplifier et faire l'application numérique
  3. shadowmiko

    Subsidence

    Salut ! Il manque des données pour t'aider efficacement : tu disposes de quelles données ? Tu as 4,5 km de sédiments qui ont quelle masse volumique (je suppose 2,35 kg/dm3 mais on ne sait jamais)... As-tu représenté par un dessin la situation ?
  4. Oui c'est maladroitement exprimé mais tu en as bien saisi le sens. Deux polymorphes. Déformation due au fait que dans le domaine de l'amiante on parle régulièrement de variété asbestiforme au lieu d'habitus asbestiforme.
  5. Adri4122 ---> Le chryso est la variété asbestiforme de la lizardite. C'est un phyllosilicate, de la famille des serpentines. Juste au passage, ce n'est donc pas une amphibole fibreuse comme lu plus haut (inosilicates). Effectivement l'aurichalcite est une hypothèse qui se tient. Mais les fibres ne seraient-elles pas vraiment aciculaires et cassantes ? ici elles semblent vraiment souples, ça donne vraiment l'impression d'un habitus asbestiforme. A part une observation en lame mince et/ou des analyses de compo, ça va être compliqué de trancher quant à la nature exacte des fibres.
  6. Bonjour, Ta deuxième photo me fait vraiment penser à un faciès asbestiforme, les fibres ont l'air souples et soyeuses. Si elles sont résistantes à la traction lorsque tu tires doucement dessus et ne se cassent pas en plein de petites baguettes (plutôt habitus aciculaires) alors cela pourrait bien être une variété d'amiante oui. Peut-être de la trémolite-amiante oui. La couleur correspond en tout cas. Même si le vert c'est plutôt de l'actinolite -amiante (byssolite) en règle générale.
  7. C'est une grosse problématique de la zone. Sur laquelle il serait bon de se pencher puisque il y a quand même quelques belles failles en PACA et de beaux exemples de forts séismes intraplaques. Avec pas mal de centrales dans la zone...
  8. Attention à ne pas surinterpréter mes propos. Mes derniers messages parlent de séismes induits en général. Pour le séisme du Teil il n'y a pas de lien de causalité clair car comme je l'ai dit plus haut (9h13 - 11h59) il manque des données pour trancher et donner une réponse péremptoire relève pour le moment davantage de la géopoésie qu'autre chose. Concernant le communiqué de l'IRSN, des données supplémentaires sont dispo ici (https://sites.google.com/site/cellulepostsismique/seisme-de-magnitude-5-0-localise-5-a-10-km-a-l-ouest-de-montelimar-france). Il a été posté rapidement après les faits, dans les règles de l'art en termes de gestion des crises (= donner un maximum de faits en un minimum de temps et essayer d'avoir une interprétation réaliste collant aux faits recueillis dans ce laps de temps). Dans ce genre d'exo on reste factuel. Si on peut délivrer une interprétation crédible pour calmer le jeu on le fait. Mais des choses ont été faites a posteriori par ce groupe, JF Ritz est d'ailleurs visible sur la photo de la page 4 pour la petite histoire, et une fois de plus l'objet de l'article dont il était question dans le message initial ne fait que relater des hypothèses sans exposer de véritable lien de causalité. Les faits sont là, maintenant il s'avère que l'origine du phénomène prête à débat. Probablement pas, et c'est là que la piste de la répartition des contraintes le long du segment de faille devient intéressante. Mais il y a fort à parier qu'il y aura a minima un sujet de M2 lancé par le BRGM à ce sujet dans le cadre du projet RGF - chantier Alpes et Bassins Périphériques. Voir ceci également : http://rgf.brgm.fr/sites/default/files/upload/documents/actualites/20191114_rgf_noteteil_brgm-insu.pdf
  9. C'est un peu plus qu'une hypothèse désormais, comme je le disais plus haut des thèses ont été lancées sur le sujet et ont commencé à montrer qu'il était tout sauf loufoque de considérer que certaines activités anthropiques pouvaient engendrer des réajustements de contraintes sur les failles : la thèse de Kévin T. qui est l'auteur du billet de blog en lien en est un bon exemple et montre que les gens commencent à se pencher dessus aussi bien en géophysique qu'en sciences humaines. Enfin quand je dis commencent c'est plutôt recommencent, parce-que c'est un phénomène qui est bien connu (ou en tout cas suspecté) depuis des lustres mais qui a été un peu laissé de côté pendant des années. Et ce jusqu'à ce que la fracturation hydraulique et la potentielle sismicité induite par ce procédé ne remettent cela au centre des préoccupations de certains chercheurs et de certaines autorités. De même pour la géothermie en France d'ailleurs. De là à pointer du doigt telle ou telle activité, il y a un monde d'écart. Certains procédés sont de ce fait sous le feu des projecteurs depuis un moment (fracking, géothermie) mais pour d'autres il y a eu peu d'investigations car les outils actuels de caractérisation sont parfois un peu limités.
  10. Merci pour cet article que je n'avais pas vu passer Malheureusement ça n'aide pas bcp à la mitigation de ces risques. Mais j'espère que la recherche sur les séismes liés aux activités humaines fera un peu avancer tout ça
  11. Pour calculer les différents types de magnitudes, les profondeurs, etc. Oui. Puis on peut connaître l'état de contrainte du système maintenant. Mais pas revenir à l'état de contrainte avant la rupture et à son évolution au cours du temps en fonction d'une éventuelle décharge. Si on savait le faire, on pourrait prédire précisément tous les séismes à venir ;-)
  12. @Trias 07 J'ai du mal à voir en quoi être factuel et répondre aux sollicitations médiatiques, c'est se faire mousser. C'est quand même mieux lorsque les médias s'adressent à des spécialistes comme ce gars, des gens de Strasbourg/Grenoble/Nice/Aix/IPG Paris suite à un séisme. A titre personnel, je préfère voir l'intervention d'un spécialiste plutôt qu'un article basé sur des spéculations de pseudo-spécialistes de comptoirs. Ici le mec sort de son labo et vient exposer une hypothèse dans un jargon tout à fait compréhensible. L'article est accessible et il n'y a pas à sur-interpréter les propos ou les intentions du type. Attention à bien déconvoluer ce qui est en italique donc des propos direct du chercheur, de ce qui est dit par le journaliste cherchant à pointer du doigt la prétendue responsabilité de Lafarge. Sans compter que le chercheur mentionne bien les limites de son hypothèse et qu'il ne pointe personne du doigt. Comme cela est très bien dit plus haut. Pour info, ce type de gars n'a pas besoin d'expo médiatique pour obtenir des financements de projets. Alors peut-être que ça flatte l'ego d'apparaître dans le journal (l'ego ce n'est pas négligeable dans le milieu de la recherche publique ça c'est sûr), mais je peux vous assurer que les géologues et les sismologues sont particulièrement frileux quant au fait de s'exprimer dans les médias quand on sait ce qui est arrivé à leurs collègues italiens à la suite du séisme de l'Aquila (https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/aquila-les-sismologues-ne-possedent-pas-la-verite-absolue_1178164.html qui s'est soldé par ça : http://www.leparisien.fr/faits-divers/italie-ils-n-avaient-pas-prevu-le-seisme-sept-scientifiques-acquittes-en-appel-10-11-2014-4281267.php)... Quant à la réponse à la question soulevée par le chercheur, il n'y aura probablement pas de réponse péremptoire à donner, tout simplement parce-que l'état de contrainte du massif avant le séisme n'était pas connu. A part instrumenter des massifs où se trouvent des carrières et étudier sur le long terme (au moins sur 10 ans) comment évolue les états de contraintes ponctuellement après les tirs et surtout après les décharges... Comme je le disais plus haut, les séismes anthropiques sont toujours en court d'étude (voir la thèse sur Rustrel) notamment à cause de l'extraction du gaz de schiste par la technique de fracking, et sont encore méconnus. De toute façon si ce n'est pas un journaliste qui met le doigt sur les aspects anthropiques, ce sera un riverain qui le fera. Et encore, rien ne dit qu'ici ce ne soit pas parti du fait qu'un riverain "sollicite" les journalistes en pointant du doigt Lafarge. Mais peut-on blâmer Lafarge de ne pas pouvoir prévoir l'imprévisible ? C'est exactement la même question que pour les sismologues italiens. Les histoires d'assurances ne sont jamais à mettre de côté, y'a de l'argent à récupérer et si un coupable peut être identifié... Encore faut-il que l'on puisse vraiment pouvoir blâmer le coupable...
  13. Pour info, pas mal de recherches sur les systèmes de failles se concentrent actuellement sur les réajustements de contraintes. Il y a pas mal d'études géodésiques qui sont par exemple effectuées par interférométrie radar (InSAR), avec des chantiers importants en Italie (région de Norcia - Amatrice) ou en Asie entre autres. Le couplage géophysique - géologie de terrain - géochronologie donne pas mal de beaux résultats actuellement. Mais c'est trop peu médiatisé ou valorisé par les chercheurs.... Il est très important de mieux contraindre ces phénomènes dans l'optique de mieux appréhender les répliques et les potentiels séismes à venir , avec pour enjeu de savoir quelle faille du système pourrait produire un séisme important suite à un séisme (exemple de l'Italie, mais c'est aussi un enjeu crucial pour le système de faille San Andreas - Garlock par exemple).
  14. Bonjour, Le chercheur en question, Jean-François Ritz, est loin d'être un "illuminé" et est plutôt reconnu dans son domaine d'expertise ! Il a bossé sur pas mal de systèmes de failles actives et est toujours très actif dans le domaine. Tout comme les chercheurs qui ont fait les premières observations sur le terrain, c'est loin d'être un débutant...Enfin pour avoir bossé brièvement avec lui, ce n'est pas un guignol... Du reste ses arguments sont exposés dans l'article, et j'espère, ne sont pas déformés. En tout cas ça se tient et effectivement ce séisme reste énigmatique sur plusieurs aspects qu'il aborde. Peut-être existe t-il des dissensions au sein du groupe de recherches qui s'intéresse à ce séisme (voir ici leurs premières constations et hypothèses : https://sites.google.com/site/cellulepostsismique/seisme-de-magnitude-5-0-localise-5-a-10-km-a-l-ouest-de-montelimar-france), mais son avis est en tout cas à prendre en considération et montre qu'il n'y a pas de consensus. Sinon, étant originaire des Pyrénées, pas loin de l'ancienne exploitation de gaz de Lacq-Audéjos, je peux assurer que les séismes induits sont loin d'être une chimère. Ici c'est plus la manière dont il aurait pu être induit qui ferait débat, comme rapporté dans l'article. D'ailleurs si on regarde le lien fourni par Gaeldeploeg, il est question en France d'un point violet au niveau du LSBB de Rustrel dans le Vaucluse, et une thèse a récemment été soutenue à ce sujet de ce que je peux voir : https://theses.fr/2018AZUR4002 :-)
  15. Au niveau des contraintes de vie, ça dépend du pays. En Amérique du Sud tu te fonds aisément dans la population par exemple. Mais il y a effectivement des pays où tu es en village d'expat'
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