phoscorite Posté(e) 5 novembre 2021 Signaler Posté(e) 5 novembre 2021 Cette petite bête (ou trace) était installée dans une dolomie du Lagazuoi (Dolomites, Italie) Sa planque a été révélée par la dissolution du minéral. Encore un dégât collatéral de la recherche sur les cinétiques de dissolution... Citer
gaeldeploeg Posté(e) 5 novembre 2021 Signaler Posté(e) 5 novembre 2021 Bonjour, Bête, pas champignon 🍄 ? ( question sérieuse !) Citer
phoscorite Posté(e) 5 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 5 novembre 2021 il y a une heure, gaeldeploeg a dit : Bonjour, Bête, pas champignon 🍄 Pas bête du tout la suggestion, merci, mais je n'ai aucun point de comparaison. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 6 novembre 2021 Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Il y a 13 heures, phoscorite a dit : Pas bête du tout la suggestion, merci, mais je n'ai aucun point de comparaison. Regard à « hyphe fongique »( https://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/J Maffert/Les hyphes.html ) la bête/trace en a la morphologie, dans une lame mince, en micro optique. Ça => fungi directement Citer
gaeldeploeg Posté(e) 6 novembre 2021 Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Il y a 17 heures, phoscorite a dit : . Encore un dégât collatéral de la recherche /Biométéorisation. C’ C’est du domaine du pluridisciplinaire Citer
phoscorite Posté(e) 6 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Il y a 1 heure, gaeldeploeg a dit : Regard à « hyphe fongique »( https://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/J Maffert/Les hyphes.html ) la bête/trace en a la morphologie, dans une lame mince, en micro optique. Ça => fungi directement Merci bien, ça me parait très similaire comme organisation, la membrane et sa segmentation. Pour un champi, j'aurais juste pensé que ce serait une partie du mycélium qui serait fossilisée (dans une boue carbonatée) plutôt qu'une partie aérienne du champignon. A part ça, il y a deux implications dans la préservation de cette structure biologique : La dolomitisation du calcaire initial a bien respecté la structure, ce qui est assez courant. La dissolution (expérimentale) de la dolomie la préserve aussi, ou tout au moins la partie biominéralisée se dissout moins vite que le reste. Ça me laisse un peu perplexe parce que j'aurais imaginé, un peu a priori, que la partie biominéralisée serait plus finement cristallisée que la matrice et offrirait plus de surface réactive à la solution aqueuse. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 6 novembre 2021 Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Tu penses que c’est fossile? J’envisage qu’une pollution récente peut être une piste Citer
phoscorite Posté(e) 6 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 il y a 49 minutes, gaeldeploeg a dit : Tu penses que c’est fossile? J’envisage qu’une pollution récente peut être une piste Je suis pratiquement certain que c'est fossile. Ce n'est pas une pollution posée sur le grain, comme ça arrive souvent au MEB, mais dans ce cas, la métallisation aurait présenté des défauts au contact entre le solide et la particule et il y aurait une charge électronique bien visible. Ici, c'est enchâssé dans le minéral. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 6 novembre 2021 Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Une pollution intrusive. Comme les dents fossiles bouffées par des champignons moderne Citer
phoscorite Posté(e) 6 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 il y a une heure, gaeldeploeg a dit : Une pollution intrusive. Au départ, je pensais à une piste, un terrier, mais la segmentation ne colle pas avec cette idée. Après, ce que l'on discute c'est seulement l'organisme qui est à l'origine de la forme (hyphe de champi ?) La nature des organismes impliqués dans sa minéralisation nous échappe complètement. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 6 novembre 2021 Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 Sur qu’il est minéralisé, parce que pour les préparations de paleopalyno, on passe le sédiment au fluorhydrique et spore, pollens, cuticules,,,,sont conservés. Donc pas minéralisées Citer
phoscorite Posté(e) 6 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 6 novembre 2021 il y a une heure, gaeldeploeg a dit : pour les préparations de paleopalyno, on passe le sédiment au fluorhydrique Je ne suis pas sur de comprendre ce type de manip. Si on balance du fluorhydrique (HF ou KF, peu importe) sur un échantillon carbonaté, le carbonate se convertit en fluorite en quelques secondes. Je veux bien que les parties organiques restent plus ou moins intactes, mais elles restent coincées dans une gangue solide... Ça sert a quoi ? Et je ne vois pas le rapport avec mon petit fossile. Dans celui-ci, le fossile ET son encaissant sont de la dolomie. Citer
gaeldeploeg Posté(e) 7 novembre 2021 Signaler Posté(e) 7 novembre 2021 Il y a 14 heures, phoscorite a dit : Je ne suis pas sur de comprendre ce type de manip. Si on balance du fluorhydrique (HF ou KF, peu importe) sur un échantillon carbonaté, le carbonate se convertit en fluorite en quelques secondes. Je veux bien que les parties organiques restent plus ou moins intactes, mais elles restent coincées dans une gangue solide... Ça sert a quoi ? Et je ne vois pas le rapport avec mon petit fossile. Dans celui-ci, le fossile ET son encaissant sont de la dolomie. HF, nitrique, etcétéra. Selon la nature du sédiment. Les roche dolomitiques non pas la réputation d’etre Propice à l’étude palynologiques. Donc, la question est: la chose est-elle vraiment plus ancienne que la Roche ? Si oui, c’est génial, une nouvelle méthode d’extraction des palynomophes va peut-être voir le jour( et le Perrier c’est pas trop nocif) Si non: tu a peut-être un nouvel exemple de champignons perforants. Une inclusion intrusive postérieure à la formation de la Roche doit être envisagé Citer
phoscorite Posté(e) 7 novembre 2021 Auteur Signaler Posté(e) 7 novembre 2021 Hello Je ne pige toujours pas comment fonctionne l'extraction par le fluorhydrique, mais ce n'est pas le sujet principal. Sur la question de l'age de la bête, même si c'est une intrusion dans un solide plutôt qu'un fossile (synsédimentaire), ça ne change rien au fait que la forme est constituée de dolomie, comme la matrice, et donc que ça a du être minéralisé à un moment (par de la calcite) ou un autre (par de la dolomie). Je ne vois pas comment on pourrait avoir une certitude sur l'age, seulement si on trouvait une forme fossile qui ne peut pas être une perforation. Du point de vue de la méthodo, mon "perrier tiede" n'est pas hyper facile à mettre en œuvre ; c'est quand même sous pression (5 bars), et entretenir un flux de fluide qui percole une roche ou des granulés sous pression c'est quand même un peu laborieux. Pour une attaque ménagée de la dolomie j'essayerais plutôt l'acide acétique. Citer
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