Marc68 Posté(e) 4 février 2011 Signaler Posté(e) 4 février 2011 Comment reconnaitre visuellement une migmatite d'un paragneiss? Citer
Kayou Posté(e) 4 février 2011 Signaler Posté(e) 4 février 2011 Roches métamorphiques. Roches cristallophylliennes. D'après la littérature consacrée au sujet (J. Jung), les migmatites sont, uniformément, des gneiss à grain grossier, à foliation fruste ou confuse, de couleur claire, dont l'aspect rappelle, à première vue, à la fois celui des roches cristallophylliennes et celui du granite. C'est pourquoi on les appelle aussi, parfois, gneiss granitoïdes ou gneiss granitisés. Le gneiss: le faciès pétrographique auquel on donne le nom de gneiss est caractérisé par l'empilement de lits noirs, riches en minéraux ferromagnésiens (biotite, amphibole) et de lits blancs, riches en quartz et en feldspaths. Structure granoblastique ou œillée. Pour les ectinites (dont les gneiss), ou schistes cristallins proprement dits, l'usage est de faire précéder le nom des roches d'origine sédimentaire par le préfixe para (para-gneiss, para-amplhibolites); celui des anciennes roches éruptives par le préfixe ortho (ortho-gneiss, ortho-amphibolite). Donc avant tout, une question de terminologie. Citer
Marc68 Posté(e) 4 février 2011 Auteur Signaler Posté(e) 4 février 2011 Roches métamorphiques. Roches cristallophylliennes. D'après la littérature consacrée au sujet (J. Jung), les migmatites sont, uniformément, des gneiss à grain grossier, à foliation fruste ou confuse, de couleur claire, dont l'aspect rappelle, à première vue, à la fois celui des roches cristallophylliennes et celui du granite. C'est pourquoi on les appelle aussi, parfois, gneiss granitoïdes ou gneiss granitisés. Le gneiss: le faciès pétrographique auquel on donne le nom de gneiss est caractérisé par l'empilement de lits noirs, riches en minéraux ferromagnésiens (biotite, amphibole) et de lits blancs, riches en quartz et en feldspaths. Structure granoblastique ou œillée. Pour les ectinites (dont les gneiss), ou schistes cristallins proprement dits, l'usage est de faire précéder le nom des roches d'origine sédimentaire par le préfixe para (para-gneiss, para-amplhibolites); celui des anciennes roches éruptives par le préfixe ortho (ortho-gneiss, ortho-amphibolite). Donc avant tout, une question de terminologie. Citer
Marc68 Posté(e) 4 février 2011 Auteur Signaler Posté(e) 4 février 2011 Merci pour vos precisions, Pour compléter , une migmatite qui ne pose pas problème, il s'agit celle de Kaysersberg, la partie encaissante et sombre est composée d'anciens krauwackes , les éléments clairs sont des quartz et feldspath La fusion partielle des grauwackes a mobilisé les matériaux les plus fusibles, qui sous l'effet de la pression, se sont injectés dans le matériel non fondu. Citer
blackschorl Posté(e) 10 février 2011 Signaler Posté(e) 10 février 2011 attention Kayou, la terminologie de Jung est complètement dépassée. on ne parle plus d'ectinites. une migmatite est un type particulier de gneiss qui a subi une fusion partielle car sa minéralogie s'y prêtait, de même que les conditions PT atteintes. il existe tout un tas de migmatites, la classification est basée sur la présence ou non de parties non fondues, la quantité de matériel fondu... cherchez "atlas of migmatites" dans google books, c'est un livre de référence. Citer
Next50MY Posté(e) 10 février 2011 Signaler Posté(e) 10 février 2011 Blackschorl Est-ce qu'il existe des affleurements montrant des roches métamorphiques avec textures sédimentaires qui seraient plus ou moins bien conservées (enfin plutot plus que moins) au milieu de migmatites : micro-conglomérats, grès, marbres peu transformés etc... Je pense en particulier aux quartzites de la région de Dinan observées au milieu de granites, ou à ce que tu connais en Ardeche. Citer
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