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Albite dureté / infos site de référence


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Hello Papyfred

Absolument d'accord avec toi. Je ne comprends pas . Webmineral est à éviter ?

ça me pose un sérieux problème sur une détermination...

en apparence feldspaths (albite ? orthoclase ? ou autres) mais avec une dureté égale au quartz.

donc, je suis littéralement perdu ...car en toute logique QUARTZ !! mais là j'y comprend plus rien ...

Merci !!

Ajout :même sur Geminterest.com, la dureté de l' albite va de 6 à 7 ...

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Invité Rémi BORNET

:grand sourire:

Pour les feldspaths 2 grandes familles :

Les plagioclases (calco-sodiques) et les alcalins (potassiques) déjà.

Si l'on prend les plagioclases, c'est une série albite-anorthite donc Na-Ca, on a substitution entre ces 2 éléments chimiques et ceci va affecter les propriétés optiques et physiques (indice de réfraction, biréfringence, densité, dureté, etc...). L'IMA appelle albite un plagioclase dont la composition en Ca ne dépasse pas 10%. Donc on a des fluctuations de composition donc de propriétés au sein même de l'espèce. Les sites internet reprennent généralement la moyenne des plagioclases pour donner une info, ce ne sont que des bases de données, donc à utiliser avec un certain recul en fonction de ce que l'on veut faire.

La question est : est t-on capable macroscopiquement de faire la différence entre une albite et une oligoclase ou même une andésine ? La réponse est non, on ne sait même plus le faire avec un microscope polarisant de pétro à l'heure actuelle et les gens qui veulent une composition font directement de la microsonde (en plus on peut avoir des variations de composition entre le coeur et le bord du cristal dans le détail...). donc à partir de cela quand on a affaire à un plagioclase dont on ne connait à priori pas la composition chimique on dit que sa dureté est quelquepart entre 6 et 7. Ce qui n'est pas faux. C'est juste moins précis que de dire qu'elle est de 7.

Peut-être qu'après quelqu'un a eu besoin d'avoir la dureté "précise" d'une albite pure, et peut être que cette dureté est de 7, c'est ce qu'à l'air de dire webminéral en tout cas... Je pencherai donc pour albite dureté 7.

Tout le monde à raison au final il faut juste avoir à l'esprit ce qu'est un plagioclase.

Pour ce qui est de la dureté précise, on s'en fout un peu comme propriété généralement, l'échelle de Moh n'est qu'une échelle relative, par exemple un diamant (dureté 10) est 144 fois plus dur qu'un corindon (dureté 9), mais un corindon n'est pas 144 fois plus dur qu'une topaze (dureté 8)... (seulement 4-5 fois il me semble). Ce n'est qu'une échelle relative donc à n'utiliser comme tel (plus dur que, moins dur que).

@+ :P

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Invité Rémi BORNET

Normallement avec les angles d'extinction au microscope polarisant on est capable de déterminer à quel type de plagio on a à faire (à condition que les cristaux soit suffisament gros et présentent des macles polysynthétiques). Ca ne pose pas de problème pour les plagios calciques, en revanche on peut avoir des ambiguités avec les sodiques (voir diagramme ci-dessous).

Serie_des_plagios.png

Cette méthode suppose d'avoir des coupes bien orientées pour marcher correctement (l'angle de coupe va influencer l'angle d'extinction). Cela devait être très utilisé au XIXème, mais aujourd'hui ce n'est même plus enseigné. De même que l'utilisation des teintes sensibles 1 longueur d'onde et 1/4 de longueur d'onde pour obtenir les signes d'allongement. C'est dommage, on a beaucoup perdu dans tout ce qui est observations basiques. Et on peut dire que Lacroix était bien meilleur que nous... Cela viens d'un manque d'expérience je pense plus que d'un problème de fiabilité, on veut être sûr et vite aujourd'hui ^^.

A l'heure actuelle, MEB et sonde donc pas d'erreur possible mais les appareils coutent beaucoup plus cher qu'un microscope. Cependant une analyse EDS via un MEB ça se fait tellement rapidement et simplement que l'on ne s'embête plus.

Cela peut être dangereux, j'ai travaillé sur les pseudotachylites (zones fondues au niveau de plans de cisaillement) en colaboration avec Montpellier. Nous avions des kinzites (roche métamorphique gneissique granulitique) présentant des veines de pseudotachylites. Montpellier m'a dit de ne pas perdre de temps à faire des lames minces que les minéraux étaient trop petits et que l'on ne voyait rien. Donc j'ai taillé directement des lames épaisses et les ai passé au MEB, il y avait des fragments de grenat dans la pseudotachylites... Il a fallu MEB + sonde pour déterminer ce que c'était, j'ai fait des lames minces après et là on le voyait directement... Donc ne jamais négliger l'optique cristalline :lasse:.

@+ :super:

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