En gros pour la Suisse, la prospection est libre en dehors des cantons d'Uri, du Tessin et des Grisons. Dans ces cantons, il faut acheter un permis qui s'élève à 180 jusqu'à 600 euros pour les étrangers (c'est beaucoup moins cher pour les Suisses...). Cet argent revient non au canton mais généralement aux clubs minéralogiques.
En Valais, on peut effectivement prospecter librement, sauf dans certaines carrières, comme Choëx, où il faut une patente.
Le code d'honneur est très important en Suisse, - même si les pilleurs existent, - et il devrait l'être partout. Normalement, il faut un outil et également le nom, l'adresse et la date de la découverte dans le four en exploitation. Après deux ans d'abandon à partir de la date mentionnée, vous pouvez exploiter le four.
On ne peut pas "réserver" plus de 3 fours dans une même région.
Il est très fréquent de tomber sur des fours en voie d'exploitation. C'est parfois très tentant de fouiller dans ces fours, mais le faire serait indigne d'un cristallier... En plus dans le milieu tout se sait, et le moindre pillage vous déshonore. Vous êtes généralement sanctionné, non pas par la loi, mais par le club.