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Elle aussi effondrée Et un joli wagonnet Voie de roulage que l'on rattrape plus loin qui rejoint celle inferieure menant à la Station Narbonne

Une des entrées éboulées Et le bout de la voie de roulage effondrée Que l'on rattrape au dessous qui mène vers celles dites SAINTE AMELIE I

Mais la voie de roulage supérieure se poursuit plus loin pour atteindre les mines dites SAINTE AMELIE II Sa plateforme pivotante Et ses wagons en contrebas (dommage!)

Ses déblais Et la vue sur les montagnes Le minerai était ensuite roulé par wagonnets vers un déversoir en pierre, pour être emmené directement par rails (autre voie de roulage inférieure) vers la station Narbonne

Pour ce troisième et dernier volet, je vous propose une visite des mines du Bentaillou, les fameuses et les plus connues des Pyrénées. Mais pas la visite la plus facile (vu en plus les conditions météorologiques du jour). Tout comme celles du Port d'Orle (Val d'Aran), la balade des mines (toutes fermées) est libre, mais sans aucun aménagements touristiques liés à leurs visites (juste le GR10 qui passent à certains endroits de la concession). Je passe l'historique (plein d'infos sont disponibles sur le net). Nous sommes partis presque dans le soleil à environ 1000m d'altitude pour arriver aux mines les plus hautes (environ 2100m). A mi-montée, des rafales de vent très violentes et continues nous ont obligés à nous coucher par terre, impossible d'avancer (projection de débris, sables etc....). Tout là-haut, le soleil fut au rendez-vous, mais très vite le brouillard est arrivé et la descente fut pour le moins originale (un air fantomatique parmi les vestiges) pour se terminer sous la pluie vers la fin de la descente. Nous commencerons par les mines supérieures dites ESPELETTA

En bout de voie, une roue marquait le départ d'un nouveau câble Le minerai était descendu vers Artiguepla (il reste des tas de déblais) pour être ensuite acheminé vers la laverie de Lascoux Après ce périple de plusieurs kilomètres et d'un dénivelé certain, l'aventure folle s'achève ici!

la voie, ses tunnels et ses tranchées sur plusieurs kilomètres!!!!

Encore des tunnels Aménagements de la voie au passage des minis talwegs

On voit encore les traverses dans la plupart des tunnels. En dehors, elles sont très peu visibles. On trébuche par contre sur les boulons vissés dans le sol.... Le long de la voie, un local souterrain permettait de mettre à l'abri le matériel l'hiver La voie et son mur de soutènement

Suite de la voie Décauville (tranchée creusée pour le passage de la voie) De nombreux tunnels ont également été creusés

Restes d'armatures métalliques reliant les bennes aux câbles Vestiges de bennes et wagonnets

Une fosse avec une cuve métallique de 1m de diamètre sur 3m de haut servant certainement de contre-poids! Le minerai était vidé des bennes suspendus sur ces déversoirs (depuis la plateforme du dessus) pour remplir les wagonnets Et hop c'est reparti, en avant tête de mule.... Petit passage devant le bâtiment de stockage de matériel

Depuis cette station de câbles, des pylônes acheminaient le minerai vers le début du seconde voie Décauville (plus en bas). The first Les deux du milieu The last dans la forêt La réception du câble sur une première plateforme (fortement détruit par un couloir avalancheux) Un reste de moteur sous la neige

Les wagonnets étaient tractés sur les rails par des mules jusqu'au port d'Orle. Comprenez le mot "port" par col. En face, la France!!! Nous voici en France! La voie Décauville se poursuit à flanc de pente avec ses tunnels, ses soutènements de voie. On voit par ci par là, des restes de rails dans les éboulis. Cette voie s'arrêtait à une station de câbles (inaccessible ce jour malheureusement).

Salut à tous, Second reportage aujourd'hui sur les mines du Fourcail (Val d'Aran) en Espagne. Ces mines côté espagnol appartenaient en fait à la concession du Bentaillou (mines du Biros). Son exploitation a commencé à la fin du XIXème siècle et a fermé après la 1ère guerre mondiale. A 2400m d'altitude, on y extrayait la galène et la blende. L'ensemble des infrastructures de cette mine n'est pas forcement aménagé pour la visite. La partie espagnole n'est juste qu'un sentier sur la voie Décauville, la partie française est le GR transfrontalier et un sentier aménagé (en ce qui concerne la voie Décauville côté France). Malheureusement, vu les conditions météorologiques exceptionnelles cet hiver dans les Pyrénées, je n'ai pas vraiment pu accéder aux mines en elle-même (trop de neige, éboulements le jour même, restes de couloirs d'avalanches). De plus, il faut déjà 4h de marche pour atteindre le port d'Orle. Les mines sont par là.... On voit une halde (à gauche) et un mur de la voie Décauville (à droite), si si! Les cabanes (on voit une structure métallique) et la voie Décauville qui part vers la droite! On devine la voie Décauville à flanc de pente (de gauche à droite sur la photo) ! Un zoom pour les mal-voyants :-) à suivre...

Et donc un petit retour depuis la République pour voir le chemin muletier descendant à Cabre Et clin d'oeil à Saite-Barbe en cours de route Et voilà, la ballade est finie! En pensant à la peine de centaines d'ouvriers dont plusieurs sont morts.

Et Hop le câble descend vers la trémie du bas La réception du câble tout en bas Et quelques panneaux sur la trémie, le minerai sur le site du Rancié et le chemin muletier (chemin de Cavallère)

Passons vers les bâtiments au départ du câble

Et son panneau explicatif Et direction le déversoir au dessus de la térmie

A partir du carreau, en rive droite du ruisseau, un chemin mène à la poudrière puis à la trémie/treuil/câbles (installée pendant l'époque moderne). Avant, tout le minerai était descendu en rive gauche toujours par le chemin muletier jusqu'à Cabre (bâtiments, bureaux, administration, hangars matériels). Mais revenons d'abord en rive droite depuis la République avec le sentier (voie décauville menant aussi à la trémie) menant à la poudrière Et hop bifurcation à la poudrière

Continuons de descendre par ce chemin muletier vers le dernier niveau : La republique et son carreau, sa cabane et son entrée effondrée

L'intérieur et ses restes de rails et de wagonnets un panneau sur l'histoire du site de Rancié

Redescendons encore plus bas dans le centre du village (ou presque) avec la galerie Becquey

La zone de l'Escudelle est dangereuse (crevasses, effondrements etc...) tout comme le site de Bellagre encore un peu plus bas.