Pour ce qui est de la question initiale, qui reste "que trouver dans les anciennes mines ?" il me revient en mémoire une réflexion de Gilbert Mari, parue je crois dans "Mines et Minéraux des Alpes-Maritimes".
Ce raisonnement tient la route dans un contexte bien particulier : celui de la Riviera de la seconde moitié du XIX° siècle : de richissimes notables étrangers (notamment anglais) venaient passer l'hiver "au soleil" , à Nice , et certains ont certainement été tentés d'investir dans des exploitations locales (Par exemple, Cap-Garonne, qui n'a été rentable que pour le premier des 6 propriétaires, et a été racheté plusieurs fois par des actionnaires anglais).
L'hypothèse a été soulevée, par divers auteurs, que les mineurs - par volonté de sauvegarder et pérenniser leur emploi - aient volontairement abusé des actionnaires (ou de simples commanditaires-investisseurs) qui, souvent assez agés, voire séniles et même handicapés, et en tout cas ne séjournant que peu de temps sur place durant la morte saison, ne se rendaient pratiquement jamais sur le lieu d'extraction. Il semble évident que, dans l'arrière pays niçois tout du moins, des kilomètres (cumulés) de galeries aient été creusés dans du stérile, avec pour seul objectif que la main d'oeuvre perçoive un salaire encore au moins durant l'année à venir !!! Ceci en faisant miroiter aux investisseurs la perspective de filons riches en profondeur.
Pascal