Tournez vous, baissez votre pantalon et toussez Monsieur...
De nouvelles mesures de dissuasion seront appliquées en France sur les routes, notamment contre les excès de vitesse avec des zones radar plus larges et le déploiement de cent radars "vitesse moyenne" à partir de 2011. Lire la suite l'article
Discussion: Sécurité routière
Au total, 4.262 personnes sont mortes sur les routes de France en 2009, selon les chiffres de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
Neuf accidents mortels sur dix sont causés par une infraction au Code de la route.
La lutte contre l'alcool et la drogue au volant sera renforcée : les véhicules de police et de gendarmerie seront équipés de 5.000 éthylomètres électroniques à compter de cette année, soit 1.800 appareils supplémentaires.
Les forces de l'ordre se fixent pour objectif 100.000 tests salivaires par an à compter de 2011, contre 63.500, pour le contrôle de l'usage de stupéfiants.
Ces dispositions figurent au nombre des 14 mesures décidées par le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) que le Premier ministre, François Fillon, a présidé jeudi.
"Il est hors de question de relâcher la pression", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse.
Désormais, les panneaux signalant une zone radar n'annonceront plus seulement un radar fixe mais une zone plus vaste de "contrôles radar fréquents" pour éviter que des automobilistes accélèrent à nouveau juste après le passage du radar.
Cent radars "vitesse moyenne", qui contrôleront le temps de parcours moyen sur une distance de quelques kilomètres, dans des zones sensibles (franchissement de tunnels ou de ponts, abords de chantiers, virages ou descentes dangereux...), seront mis en place à partir de 2011.
Les grands délits routiers seront sanctionnés plus sévèrement.
Les automobilistes ayant commis une infraction grave au Code de la route (conduite sans permis ou sans assurance, conduite sous l'influence de stupéfiants ou grands excès de vitesse...) verront leur véhicule immédiatement immobilisé et placé en fourrière pour une durée de sept jours maximum.
Les auteurs de délit de fuite pourront être condamnés à trois ans de prison et 75.000 euros d'amende, contre deux ans de prison et 30.000 d'amende aujourd'hui, dans le cadre de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2).
Les délits de fuite constatés par les forces de l'ordre ont augmenté de 31% en sept ans en France.
Quoi ? On est dans la rubrique Humour ? Me serais-je trompé d'endroit pour poster ?