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Lyelliceras

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  1. Bonjour, Pour le 582, les tours augmentent trop vite en hauteur et on ne voit pas de sillons nets : ce n'est pas une Puzosia. Sans données supplémentaires (comme une vue de la section de tour), ce qui se rapproche le plus est un Eogaudryceras numidum de l'Albien. Comparer : https://www.albien.fr/genre-puzosia.html https://www.albien.fr/eogaudryceras-numidum.html
  2. Bonjour, A mon avis les pyrites ne conviennent pas pour faire du fer ou de l'acier. Si on les grille elles dégagent du dioxyde de soufre SO2 suffocant. Il reste de l'oxyde de fer semblable au minerai de fer de Lorraine, qu'on peut réduire avec du coke pour obtenir du fer, mais il est inutilisable car il contient des résidus de soufre. Par contre, l'ancienne mine de Chizeuil dans le Morvan a exploité de la pyrite, uniquement pour la griller et récupérer le S02, ensuite oxydé en SO3 et dissous dans l'eau pour faire de l'acide sulfurique. La partie supérieure des gisements de pyrite (le "chapeau de fer") a vu son soufre lessivé par l'altération superficielle et les eaux de surface, dans ce cas il reste une couche épaisse de plusieurs mètres d'oxyde de fer, qui a été utilisé dans de nombreuses exploitations pour faire du métal.
  3. Bonjour! Elle peut effectivement provenir des anciennes mines de Voltennes dans le Morvan, j'ai une pièce très semblable de ce gisement, y compris la couleur!
  4. +1, voir par exemple : https://brigoudou.fr/Fiches mensuelles/Fiches_total/53_Rudistes_Demmard/Fiche 53_Les Rudistes_Demmard.pdf
  5. J'ajoute qu'on peut voir un Haploceras colombien ici : https://www.paleo-passion.com/fr/ammonites-cretace/1640-nodule-avec-pseudohaploceras-gerhardti.html
  6. D'accord avec Dasyatis, la "Pusozia" semble être un Pseudohaploceras en "black shale" de Colombie, Barrémien ou Aptien, probablement de la région de Villa de Leyva ou de Barichara. Se distingue de Puzosia par des constrictions qui ne forment pas un sinus vers l'avant sur le ventre, et des côtes plus espacées et pouvant se diviser entre les constrictions. En pratique on voit souvent des espacements irréguliers entre les constrictions et les côtes. Attention le genre Valdedorsella est aussi possible mais il a des tours plus épais (H/E < 1) tandis que ceux de Pseudohaploceras sont plus ou moins comprimés. Les espèces colombiennes des deux genres sont décrites dans Bogdanova et Hoedemaeker, "Barremian-Early Albian of Colombia", Scripta Geologica , vol. 128, 2004. Pseudohaploceras n'est signalé avec cette conservation (black shale) au Pérou. On trouve aussi des ammonites noires au Pérou mais elles datent de l'Albien.
  7. Les ammonites les plus proches de la monographie d'Enay (2009) sur le Tithonien (ex-Portlandien) du Népal sont les genres Glochiceras et Hildoglochiceras de la planche 1. Les côtes biconcaves sont très typiques, avec une interruption ou un sillon à mi-flanc, dans le sens de l'enroulement, comme chez les Ochetoceras oxfordiens. Elles peuvent être complètement effacées sous la mi-flanc. Cependant, ces genres n'ont pas une vraie carène, tout au plus un ventre pincé et anguleux le long de la ligne siphonale. Enay lui-même à des doutes sur les espèces possibles. Je ne peux pas en dire plus!
  8. Oui il faudrait la dégager plus. Est-ce certain que c'est du Jurassique du Népal central? Je vois mal le ventre : y-a-t-il une carène sur la ligne siphonale?
  9. Moi je croque une petite ammonite tous les jours. Ensuite j'ai les mains luminescentes et le soir je peux lire le journal dans mon lit sans allumer la lampe de chevet!
  10. En fait les différences entre les deux espèces, à part les tubercules, sont surtout les lignes de suture. De plus, P. kolbajense est limitée à l'Albien supérieur tandis que P. mediasiaticum est un peu plus récent, dans le Cénomanien inférieur. Pour ton gros Placenticeras, c'est certainement une des deux espèces mais on ne peut pas trancher car on ne voit pas les sutures. Je vois des tubercules ventrolatéraux émoussés, mais même P. kolbajense peut en développer à grand diamètre. Pour les PDF des articles, si tu me contactes en mail privé (adresse sur mon site, rubrique "Infos sur le site"), je peux te les envoyer
  11. Les spécimens avec sutures visibles (photos 3-4-5) montrent bien les sutures basses et simples de P. kolbajense. Les 7 autres photos montrent des sutures à éléments plus hauts et plus divisés : c'est bien une autre espèce. Si ces ammonites viennent du Mangyshlakau au Kazakhstan, la littérature cite seulement P. kolbajense (Albien terminal), P. mediasiaticum et P. grossouvrei (les 2 du Cénomanien basal), et sur quatre sites : Kolbay, Besakty, Azhirektoi et Sulu-Kapi. Cherche les deux articles suivants sur Google (ils sont sur ResearchGate) : 1. Stratigraphy and regional development of the mid-Cretaceous (Upper Albian through Coniacian) of the Mangyshlak Mountains, Western Kazakhstan 2.The Upper Albian and Lower Cenomanian succession at Kolbay, eastern Mangyshlak, southwest Kazakhstan. Les ammonites de tes 7 dernières photos correspondent bien au P. mediasiaticum tuberculé de la planche 4 fig. 1-3 du 2ème article. Les auteurs précisent que l'espèce est très variable, avec également des formes quasi-lisses, comme les autres exemplaires des planches 4-5. Des auteurs polonais décrivent des coupes sur les 4 sites dans le premier article. Ils citent par exemple P. mediasiaticum et grossouvrei à Sulu-Kapi, p. 9. P. grossouvrei a été défini par Semenov (1899), en russe, et sans donner la ligne de suture. J'ai l'article : l'espèce est bien plus épaisse, lisse à part de nombreux clavi ventro-latéraux.
  12. Pour être optimiste, certaines ammonites de Bully ont un moule interne en phosphate noir ou gris, qui ne s'altère pas! Le vernis marche sur des ammonites massives en pyrite non oxydée, genre Domérien des Causses. Il modifie l'aspect de l'ammonite, ou alors il faut utiliser du vernis mat. Hélas, il ne marche pas sur les Bully qui pourrissent de l'intérieur ou sous la nacre. Heureusement la dégradation est parfois très lente : j'ai un Otohoplites subhilli de 40 ans qui est encore présentable malgré des signes de dégradation. Dans le temps on avait des vernis à solvant non polaire (genre white-spirit) beaucoup plus efficaces, je ne sais pas si on peut encore en trouver. Le problème des vernis modernes (genre vernis ameublement des magasins de bricolage) est que ce sont de la résine polyuréthane dans un solvant à base d'eau. Ils introduisent de l'humidité dans les microfissures de l'ammonite, et c'est très mauvais pour la pyrite. J'en ai vu pourrir SOUS la couche de vernis! Les musées britanniques utilisent de la résine Paraloïd qui sert de vernis et aussi de colle pénétrant dans les fissures des échantillons. On en trouve sur Internet. On peut la dissoudre dans de l'acétone mais aussi dans des solvants non polaires comme le toluène. Je suppose que ça doit marcher mieux mais certaines ammonites se dégradent quand même.
  13. Les ammonites de Bully sont généralement en pyrite recouvertes de nacre. Une des Beudanticeras (= Roberticeras) de la photo 5 a une grosse fissure, c'est aussi un symptôme de dégradation, avec le gonflement, la nacre qui se décolle et la présence d'inflorescences blanches (comme du salpêtre). Voir par exemple https://www.zoicpalaeotech.co.uk/pages/pyritefossils pour comprendre le phénomène de dégradation des ammonites en pyrite et les tentatives possibles de préservation. Les éclats de nacre peuvent être recollés avec un eu de colle scotch s'ils ne sont pas trop petites. Pour conserver dans la durée, j'ai essayé différentes techniques même le thioglycolate et j'ai récupéré des ammonites auxquelles leurs collecteurs avaient appliqué un traitement soit-disant miracle, rien n'a marché! Si un membre du forum a une méthode qui marche vraiment... Le minimum est de les stocker à l'abri de l'air et de l'humidité, j'utilise des petites pochettes en plastique avec zip, avec des sachets de silica-gel ou d'absorbeur d'oxygène. Puis je mets les pochettes à zip dans une plus grande, rangée à son tour dans un tupperware étanche. Ca ralentit bien la dégradation mais quelques spécimens pourissent quand même. La conséquence est qu'on ne peut plus exposer ces ammonites! Thomel spécialiste des ammonite aptiennes des Alpes les met carrément dans des flacons d'huile minérale. Ca marche très bien mais ce sont des ammonites pyriteuses sans nacre. Les hydrocarbures comme l'huile ou la paraffine ruinent l'éclat de la nacre. Aussi, il faut sortir l'ammonite de son petit pot et l'essuyer quand on veut l'examiner!
  14. Je récapitule pour éviter les confusions à cause d'erreurs de frappe dans mes réponses précédentes. Pour tes ammonites albiennes de Bully (pour les autres voir les réponses de @Ammonite 12500 car je ne suis pas spécialiste) : - photo 1 : Otohoplites subhilli (aussi appelé Otohoplites bulliensis) - les deux de la photo 5 : Beudanticeras newtoni ( @Ammonite12500 a dit Roberticeras newtoni, il est très très bien informé car c'est un nouveau genre introduit très récemment par Latil pour ce type de Beudanticeras, mais très peu de gens connaissent pour l'instant ce nouveau nom, en général on utilise encore "Beudanticeras"). - photo 6 : je rejoins @Ammonite12500 : Anahoplites planus Folkestone (Angleterre) ou Wissant (Pas de Calais). - les deux de la photo 10 : Otohoplites raulinianus. - photo 12 : Tegoceras collignoni (celui épais avec les deux rangées de tubercules sur chaque flanc mais rien sur le ventre lisse). - photo 13: Otohoplites normanniae si c'est bien de Bully.
  15. Mille excuses pour Otohoplites steinmanni, j'ai fait un lapsus typographique : ce sont des Otohoplites raulinianus. Tes dernières photo du ventre des n° 10 le confirme. Elles sont moins fréquentes que les Otohoplites subhilli à Bully et sont situés dans des couches un peu plus basses. Si tu prends en mains la subhilli (photo n° 1) et une des n° 10, l'allure des côtes sur les flancs est similaire mais on voit bien les différences dans les tubercules qui terminent les côtés. Ceux de O. subhilli sont plus pincés, un peu triangulaires et à peu près parallèles à la ligne siphonale, sauf chez les très jeunes où ils peuvent être obliques. Ceux de O. raulinianus sont plus épais, au point de ressembler souvent à des cônes émoussés, et obliques par rapport au siphon. Les différences entre les deux n° 10 n'est pas importante, c'est la variabilité statistique entre les individus : il y a des plus épais, des plus minces, l'ornementation et la densité des côtes peut varier aussi, etc.
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