Bonjour,
Une petite correction de ton premier message : le musée de Cluny n'est pas aux arènes de Lutèce, il est... au musée de Cluny et n'a aucun rapport avec les arènes de Lutèce, qui sont à bien 700 mètres de là, et ce sont 700 mètres bâtis de plein d'autres choses d'autres époques.
Les arènes de Lutèce ne sont ni couvertes ni gardées, donc en tant que musée d'objets précieux...
J'y étais ce mercredi 8, au musée de Cluny, hélas mes photos n'ont pas la qualité des tiennes.
Ma nullité en géologie ne me permet pas de juger l'érudition des commissaires d'exposition en ce domaine. Par contre, au plan historique, j'ai relevé des éléments fantaisistes, comme la transcription des lettres visibles sur l'intaille de Radpodus (photo publiée par toi), qui ne correspond pas à ce que tout individu ayant une vision correcte peut voir lui-même sur l'objet. Ils se sont plantés dans les lettres présentes, même si au final leur interprétation de la traduction (hyper simple il est vrai) est correcte.
Et on peut peut-être ajouter qu'à moins d'être très fan d'art contemporain et de poupons modernes en cristal avec des simili poils pubiens à l'endroit ad hoc, on peut se dispenser de la dernière salle, la 22, qui d'ailleurs est curieusement séparée du reste de l'exposition, complètement à l'autre bout du musée, obligeant à traverser une grande partie des collections permanentes et même changer d'étage. Pour moi, cette dernière salle fut une grande déception, surtout après ces kilomètres de quête difficile du lieu (la 22 étant mal indiquée, voire pas du tout : en fait j'ai suivi les pancartes indiquant la section qui se terminait par la 21, en partant du principe que la 22 non nommée se trouverait à proximité de la 21). Ca a un peu gaché ma joie de ce que j'avais vu auparavant.
Expo caractéristique de cette tendance actuelle des musées à, d'une part, sortir de leur objet (musée de Cluny = musée du Moyen-Âge, avec une expo qui va de la préhistoire à des artistes contemporains qui n'en traitent pas le moins du monde), d'autre part mêler de l'art contemporain à tous les sujets pour tenter de contredire l'image de lieu passéiste et roupillant qu'en ont les gens qui, de toute façon, n'y vont pas et n'iront pas. C'est un peu beaucoup casse-bonbons et souvent un assaut de vulgarité.