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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

cascaillou

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Messages posté(e)s par cascaillou

  1. Citation

    si manger de l'hématite ou de la goethite pouvait soigné les anémies ça ce saurais

     

    ben en fait, dans certains cas ou l'anémie est provoquée par une carence en fer, une supplémentation en fer peut être prescrite. Dans la formule pharmaceutique du nom de Tardyferon, c'est sous forme de comprimés de sulfate ferreux...lequel existe bel et bien dans la nature (plusieurs minéraux sont du sulfate ferreux), et théoriquement, d'autres minéraux ferreux (ne pas confondre avec ferrique) et qui seraient également bio-disponibles pourraient aussi fonctionner. Le problème n'est pas tant le minéral en lui-même, mais comme je le disais, le fait qu'à l'état naturel ces minéraux peuvent également contenir des impuretés potentiellement toxiques (sans compter qu'ils ne sont pas stériles), et de toute façon la question de savoir si la supplémentation en fer est appropriée ou non à la pathologie en présence, à quelles doses et sur quelle durée (d'autant qu'une surdose de fer peut être sérieusement toxique) est une question à laquelle seul un médecin pourra répondre avec certitude.

  2. Tout a fait. Une fois que l'on a laissé les superstitions de coté, on peut enfin se concentrer sur les phénomènes réellement en présence (qui eux ne relèvent pas du domaine de la subjectivité mais ont bel et bien été prouvés scientifiquement), et il s'avère effectivement que certaines substances minérales possèdent des propriétés médicinales et/ou toxiques. L'automédication  (que ce soit à base de minéraux, de plantes, ou de produits pharmaceutiques) reste fortement déconseillée, le risque d'intoxication étant bien réel. Laissons la médecine au personnes qualifiées dans ce domaine que sont les médecins.

  3. Le soit-disant "pouvoir guérisseur" des cristaux n'est tout au plus qu'un effet placebo. Bien qu'un placebo en lui-même ne guérisse rien du tout, il semble qu'on puisse tout de même, dans certains cas d'ordre psychosomatique, en retirer quelques bénéfices: https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_placebo

    Un "faux-médicament" parfaitement inactif (ex: pilule ou boisson dénuée de principe actif), ou encore une sorte de "porte-bonheur" (cristal, talisman, fétiche...également parfaitement inactif) peut éventuellement servir de support au déclenchement d'un effet placebo (à noter que l'effet nocebo existe également). Mais, théoriquement, le porte-bonheur (ou la pilule inactive) ne devrait pas être indispensable au processus, puisque le seul phénomène réellement en présence ici est l'autosuggestion (ainsi, la pratique de la méditation pourrait potentiellement donner des résultats similaires, et possiblement meilleurs que la simple autosuggestion). Dans tous les cas, il ne s'agit pas de traitements, et il faudra donc avant toute chose consulter un médecin et suivre le traitement prescrit par celui-ci.

     

    Qu'en est-il de l'usage véritable des minéraux en médecine? 

    Eh bien, les quelques substances minérales qui ont autrefois été utilisées en médecine ne sont, pour la plupart, plus utilisées aujourd'hui, soit parce qu'il a été prouvé qu'elles étaient totalement inefficaces pour soigner les maladies, soit parce que des substances organiques plus efficaces et avec moins d'effets secondaires les ont remplacé.

    Il existe toutefois un petit nombre de substances minérales (comprendre substances non organiques) actives qui sont encore utilisées en médecine, mais elles le sont toutes sous forme synthétique, qui a l'avantage d'être dépourvue d'impuretés indésirables et potentiellement nocives. Les argiles font toutefois exception puisque certains minéraux de la classe des argiles et d'origine naturelle sont encore utilisés en médecine et présentent, une fois convenablement préparés et stérilisés, une efficacité prouvée contre certaines affections, on pourra par exemple citer l' attapulgite (dont les propriétés absorbantes sont utilisées contre les diarrhées).

     

    Précisons que les propriétés médicinales ou toxiques d'une substance, qu'elle soit minérale ou organique, et qu'elle soit cristallisée ou non, sont dues à ses caractéristiques physiques et/ou chimiques, et non pas à une quelconque forme d'énergie qui en émanerait, sauf dans le cas des substances radioactives dont la toxicité potentielle est liée à l'émission de rayonnements très énergétiques, capables d'endommager les cellules du corps et d'entraîner éventuellement ainsi l'apparition de cancers. 

     

  4. A paris, en plus de la gallerie de mineralogie du Museum National d'Histoire Naturelle, on pensera aussi à la très esthétique exposition de la faculté de la Sorbonne (Jussieu), et on ne negligera non plus la passionnante exposition de l'Ecole des Mines ParisTech (plus 'oldschool', mais au top question systématique et pour la mineralogie Française...avec meme des vitrines consacrées uniquement au roches ce qui indique bien que c'est une exposition plus destinée au specialiste qu'au grand public)

  5. Pour les prospecteurs, je recommande vivement la lecture de ces deux liens (en anglais), qui traitent du radon dans les mines souterraines:

     

    https://www.academia.edu/21052256/Radon_Levels_in_Abandoned_Metalliferous_Mines_Devon_Southwest_England

    Ce premier lien fait etat des concentrations extremes de radon que l'on peut eventuellement rencontrer dans les mines d'uranium souterraines non ventilées (ou dans les mines qui, sans avoir été exploitées pour l'uranium, sont neanmoins riches en minerai d'uranium) , et du niveau d'irradiation qui pourrait resulter de leur frequentation (en fonction du temps que l'on y passerait). Des concentrations depassant le million de Bq/m3  ont ete relevées dans certaines mines! Pour mettre ca en perspective, la concentration moyenne admissible dans les mines d'uranium en activité est de l'ordre de 1100 Bq/m3 et doit etre maintenue strictement en dessous de 3700 Bq/m3.

     

    https://www.cdc.gov/niosh/docs/88-101/88-101.pdf?id=10.26616/NIOSHPUB88101

    Ce deuxieme lien detaille les methodes d'evaluation des concentrations (et notemment le type de dosimetre radon approprié pour cette tache), ainsi que les differents types de protection respiratoires appropriées en fonction des concentrations en radon rencontrées (ce qui suppose deja d'etre a meme de mesurer les concentrations en presence afin de choisir une protection respiratoire adaptée). Par exemple, a partir de 300.000 Bq/m3 (ou en l'absence de mesure des concentrations) il est indiqué d'utiliser un appareil respiratoire isolant de type ARI / SCBA (tandis que pour des concentrations inferieures, d'autres options moins encombrantes sont presentées).

  6. en restant sur du classique:

    magnetite, hematite, marcasite, arsenopyrite?

     

    des tests ca pourrait aider:

    un test de dureté (avec le mineral essayer de rayer son ongle, puis du cuivre puis du verre)

    un test de couleur de trace (sur porcelaine blanche non emaillée)

    un test de magnetisme (le mineral -sans sa gangue- attire-t-il de la limaille de fer? dans le cas contraire le mineral est-il lui meme attiré par un aimant en ferrite?)

     

    une photo nette aussi.

  7. Citation

    Etant issu du milieux professionnel , ce dernier texte est un dérivé de préconisations industrielles de manipulation de materiaux radio actifs de synthese et enrichis !!  Donc  complétement décalés

     

    Il faut garder a l'esprit que l'on ne veut eviter que trois choses: une exposition rapprochée à la source des rayonnements sur le long terme (un dosimetre nous permettra de verifier ce qu'il en est), l'exposition aux poussieres minerales (et de fait leur dissemination dans l'habitat), et l'exposition au radon (et de fait son accumulation dans l'habitat, et notemment l'accumulation de ses descendants par les poussieres environnementales). 

    Et c'est precisemment ce a quoi visent les preconisations qui precedent, et qui se retrouvent dans l'article 'Here be dragons' de Alysson Rowan, qui est a la fois qualifiée professionnellement en radioprotection et une collectionneur de mineraux, et dont l'article aborde specifiquement le cas d'une collection de mineraux radioactifs.

    Les mesures de securité evoquées sont evidemment  à apprecier en fonction des cas (et particulierement des quantités d'echantillons radioactifs en presence). Par exemple, un blindage n'est necessaire QUE si le dosimetre nous indique que l'on excede les limites d'exposition preconisées.

    J'ajouterai que la majorité de ces preconisations sont extremement simples a respecter puisqu'il s'agit essentiellement de choses a ne PAS faire plutot que de choses a faire.

     

  8. LA RADIOTOXICITE DES MINERAUX (minéraux qui sont potentiellement nocifs de par l'émission de radiations):
     
    Les minéraux qui contiennent du Radium, de l'Uranium et/ou du Thorium sont radioactifs (par exemple, citons la radiobarite, l'uraninite, la thorianite, etc...). A noter que certains minéraux de terres rares peuvent aussi être radioactifs (de par le remplacement partiel des éléments de terres rares par du thorium, ou plus rarement de l'uranium). Voir http://www.webmineral.com/ pour une estimation de la radioactivité des minéraux au cas par cas (tout minéral classé 'fortement radioactif' ou 'très fortement radioactif' mérite assurément quelques précautions).
    La radioactivité peut avoir des effets cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques. Pour le collectionneur de minéraux, le stockage de minéraux radioactifs soulève trois problèmes distincts:
    -La radioactivité directe des échantillons eux-mêmes: les expositions prolongées/répétées à distance rapprochée sont potentiellement dangereuses, la limite annuelle d'exposition pour le grand public étant fixée à 1mSv/an (en plus du bruit de fond de radioactivité local)
    -Les fines poussières volatiles radioactives qui se séparent des échantillons, et peuvent se retrouver en suspension dans l'air: risque d'ingestion et d'inhalation (la préoccupation la plus sérieuse restant l'inhalation qui est plus nocive encore)
    -Le gaz Radon radioactif qui émane des échantillons (et les descendants du radon en suspension dans l'air): risque d'inhalation. La gaz radon est invisible, inodore et beaucoup plus lourd que l'air (ce qui fait qu'il tend à s'accumuler dans les points bas et mal ventilés). Le danger du radon est surtout lié a l'inhalation de ses produits de décomposition radioactive (appelés 'descendants du radon') qui se retrouvent en suspension dans l'air, et surtout les descendants à durée de vie courte.
     
    Avertissement supplémentaire concernant les mines d'uranium souterraines abandonnées (et donc non ventilées): accumulation de poussières radioactives en suspension dans l'air et de radon (à des niveaux potentiellement dangereux). A noter que cela peut aussi concerner certaines mines qui n'étaient pas exploitées pour l'uranium mais contenant néanmoins des quantités significatives de minerai d'uranium. Lectures recommandées (en langue anglaise): 
    https://www.academia.edu/21052256/Radon_Levels_in_Abandoned_Metalliferous_Mines_Devon_Southwest_England
    https://www.cdc.gov/niosh/docs/88-101/88-101.pdf?id=10.26616/NIOSHPUB88101


    LES MESURES DE SECURITE:

     

    Mesures générales pour la manipulation de minéraux radioactifs:
     
    -ne pas renifler, lécher ou ingérer des minéraux radioactifs.
    -ne pas manipuler les échantillons radioactifs plus que le nécessaire, éviter les manipulation fréquentes ou prolongées. 
    Dans le cas où une manipulation plus prolongée serait nécessaire, porter des gants jettables (de plus, afin de diminuer la dose de radiation reçue au niveau des mains, tâcher de manipuler les échantillons en les touchant le moins possible).
    [cas particulier: certains échantillons de radiobarite peuvent être extrêmement radioactifs, pour manipuler les échantillons de radiobarite les plus 'chauds' (lesquels sont principalement de source industrielle cela-dit), porter des gants jetables en nitrile et saisir l'échantillon au moyen de pinces/forceps, et s'en tenir à un temps de manipulation absolument minimal]
    -ne pas polir, broyer ni scier les échantillons radioactifs afin de ne pas générer de poussières (afin d'éviter leur ingestion ou inhalation).
    -ne pas chauffer/brûler ou attaquer chimiquement les échantillons radioactifs.
    -ne pas porter les mains au visage (bouche, nez, yeux) et ne pas manger/boire/fumer pendant la manipulation des échantillons.
    -ne pas les manipuler à mains nues si l'on a des coupures ou égratignures sur les mains ou aux doigts.
    -après la manipulation d'échantillons radioactifs, bien nettoyer la surface de travail (pour cela utiliser des serviettes en papier jettables humides et quelques gouttes de liquide-vaisselle). 
    Ne pas manipuler les échantillons radioactifs sur des surfaces poreuses (comme du bois non imperméabilisé).
    De plus, manipuler les échantillons sur une large feuille de papier (qui sera ensuite repliée sur elle-même puis jetée) reste une solution pratique pour éviter la dispersion de poussières radioactives (de préférence, utiliser du papier imperméable de type papier Kraft ou Benchkote).
    -après avoir terminé, se laver immédiatement les mains (utiliser du savon), et ce même si l'on avait porté des gants pendant les manipulations.

     

    Mesures générales pour le stockage de minéraux radioactifs:
     
    -conserver les échantillons radioactifs hors de portée des jeunes enfants (qui tendent à porter les choses a la bouche).
    -conserver les échantillons radioactifs à l'écart de la nourriture, de la cuisine et de la salle a manger.
    -les échantillons radioactifs dégagent du gaz radon radioactif et doivent donc être stockés dans un lieu bien ventilé (donc pas dans une cave confinée).
    -éviter les expositions prolongées à distance rapprochée, donc ne pas stocker les échantillons radioactifs dans les pièces ou vous passez le plus de temps (donc pas dans une chambre à coucher, ni dans votre salon, ni dans votre bureau de travail quotidien).
    -conserver chaque échantillon dans une boite individuelle étanche en plastique transparent permettrait avantageusement de confiner les poussières radioactives. Alors, lorsque l'on aura besoin de manipuler l'échantillon lui-même, il sera d'abord recommandé d'ouvrir ladite boite dans un lieu bien ventilé (idéalement en extérieur) et de la laisser s'aérer ainsi pendant un bon moment (idéalement pendant au moins une heure).
    A noter que les espèces micacées (autunite, torbernite, uranocircite, zeunerite...) génèrent facilement des poussières.
    -dès lors que les échantillons ne sont pas confinés dans des boites closes, on les placera dans un plateau lorsque l'on souhaitera les transporter ailleurs (afin de ne pas semer de poussières radioactives sur son trajet).
    -mentionner la nature radioactive de l'échantillon sur l'étiquette qui lui est associée.
    -respecter les limites d'exposition: la limite annuelle d'exposition pour le grand public étant fixée a 1mSv/an (en plus du bruit de fond de radioactivité ambiante local). Se conformer aux limites d'exposition implique de stocker des quantités limitées de minéraux radioactifs, et d'évaluer le temps d'exposition à une distance donnée.

     

    Mesures plus spécifiques à la constitution d'une collection de minéraux radioactif (ce qui, du fait du nombre des échantillons conservés, exige des mesures plus contraignantes):
     
    -notons tout d'abord que collectionner de petits échantillons (micromounts, thumbnails) reste l'alternative la plus pratique si l'on souhaite se constituer une collection de minéraux radioactifs (en effet, plus les quantités seront petites moins il y aura de radiations).
    Mais utiliser un microscope plutôt qu'une petite loupe pour l'observation des échantillons (afin de minimiser l'exposition des yeux au radiations)
    -se procurer un dosimètre afin de s'assurer que l'on excède pas la limite annuelle d'exposition (tester dans la pièce de stockage, ainsi que dans les pièces adjacentes puisque les rayonnements gamma peuvent traverser les murs/planchers/plafonds). Si l'on approche de la limite, alors on envisagera la mise en place de blindage au plomb.
    -le principe du blindage: le revêtement intérieur de la vitrine (ou du meuble de rangement) devra être constitué soit de contreplaqué de 2,5cm d'épaisseur, soit de plexiglas (aka PMMA) de 1cm d'épaisseur (ce qui absorbera l'essentiel des particules bêta avant qu'elles n'atteignent la couche de plomb, ce qui est important afin de limiter les radiations de freinage, sans quoi les radiations au sortir de la vitrine pourraient être plus importantes qu'en l'absence de plomb). La couche de plomb (d'épaisseur 6mm) sera placée en sandwich entre le revêtement intérieur en contreplaqué/plexiglas et l'armature externe de la vitrine. Toutes les surfaces en bois doivent impérativement être imperméabilisées (utiliser un vernis brillant de type vernis pour plancher ou pour voilier, ou peinture automobile).
    -pour les vitrines d'exposition, on pourra envisager en façade une vitre en verre plombé anti-radiation (à noter que les équivalences plomb pour du verre plombé de 7mm et de 14mm d'épaisseur sont généralement de environ 1,5 et 3mm de feuille de plomb, respectivement). 
    Idéalement, les échantillons devront être positionnés à au moins 10cm de la vitre.
    -une vitrine (ou meuble de rangement) étanche évitera avantageusement la contamination de la pièce et du reste de l'habitation par les poussières radioactives et le radon. Idéalement, une vitrine (ou meuble) étanche sera équipée d'un système de ventilation extérieure (c'est à dire, ventilée vers l'extérieur du bâtiment), de façon à éviter l'accumulation de radon à l'intérieur du meuble/vitrine clos.
    -à défaut de système de ventilation intégré à la vitrine (ou au meuble de rangement), à chaque fois que l'on souhaitera réorganiser son contenu, il faudra tout d'abord ouvrir la vitrine (ou le meuble de rangement) en grand et la laisser s'aérer ainsi durant 3 heures (afin de laisser se décomposer les descendants du radon à durée de vie courte).
    -la pièce de stockage (ou sont conservés les échantillons radioactifs) doit être maintenue propre et très bien ventilée (afin d'éviter l'accumulation de poussières radioactives et de radon). En plus de l'ouverture régulière des fenêtres, la présence d'aérations permanentes dans la pièce est souhaitable (a noter que dans le cas d'une cave, la ventilation devra de plus être assistée par une extraction d'air active située au niveau du sol, puisque le radon est beaucoup plus lourd que l'air et tend à rester au sol).
    -idéalement, dans la pièce de stockage, il serait préférable d'éviter les surfaces poreuses ou fibreuses qui ont tendance à retenir la poussière (telles que la moquette, les meubles tapissés, le bois non imperméabilisé, etc.), de façon à ce que la pièce puisse être facilement nettoyée (par exemple, on pourra envisager du lino ou du vinyle pour le sol, etc.)
    -on pourra également envisager l'installation d'un détecteur de radon (a environ 1m du sol) dans la pièce de stockage. Idéalement, la concentration en radon au sein d'une habitation devrait rester inférieure à 150 Bq/m3.
    -ne jamais fumer dans la pièce de stockage (les particules de fumée collectent et concentrent les descendants du radon).
    -il est déconseillé aux femmes enceintes de s'attarder dans la pièce de stockage.

     

    Mesures pour le trimage des échantillons:
     
    -Si l'on doit procéder au "trimage" d'un échantillon (c'est à dire que l'on souhaite le travailler pour en réduire la taille), il faudra procéder dans un lieu bien ventilé, en gardant les échantillons et les outils en permanence confinés à l'intérieur d'un grand sac en plastique transparent de forte épaisseur (de façon à eviter la dispersion des poussières et des fragments), installé sur une surface de travail imperméable (non poreuse). 
    -On utilisera des outils qui produisent le moins de poussière possible (c'est à dire utiliser le moins possible le marteau, et surtout pas de découpe par sciage a sec, préférer l'utilisation d'un 'trimmer').
    -Porter un masque anti-poussière jettable (à filtre HEPA, classé P100 ou au moins FFP3) et des gants jetables (idéalement, une blouse de protection jetable et des surchaussures jetables sont également conseillées, afin d'éviter de contaminer ses vêtements avec des poussières radioactives).
    -Une fois les opérations de trimage terminées, les outils devront êtres rincés, et le sac devra etre scellé hermétiquement (utiliser du ruban adhésif) et placé dans un deuxième sac qui sera à son tour hermétiquement scellé puis jeté (ce système de double-sac vise à limiter le risque de fuites).
    -Nettoyer également la surface de travail (utiliser des serviettes en papier jetables humides et quelques gouttes de liquide-vaisselle) et le sol tout autour de celle-ci.
    -Enfin, se laver les mains, les avant-bras, et le visage (néanmoins, dès lors qu'une contamination par les poussières est envisageable, il est plutôt recommandé de mettre ses vêtement à laver, puis de prendre une douche, incluant un shampoing des cheveux).

     

  9. ce n'est que mon avis, mais deviner a l'oeil la provenance d'un specimen qui ne presente pas un facies et/ou une paragenese typique d'un seul et unique gisement relève de la divination. Et un specimen sans etiquette reste preferable a un specimen avec une etiquette affichant une provenance erronée, donc dans le doute, penser a le preciser sur l'etiquette en tant que 'provenance possible'.

  10. Citation

    On peut mieux se rendre compte à quel point on a l'air bien ridicule les humains sur notre grain de sable dans cet espace incommensurable..... !!

    Comme le fait justement remarquer le realisateur de cette page dans ses petits commentaires, toute chose est a la fois insignifiante face a cette immensité et en meme temps exceptionelle si l'on considere que cette immensité est essentiellement vide. Apres, l'interpretation qu'on en a reste humaine avant tout..

  11. Le choix du media est brillant, parcequ'effectivement c'est le seul et unique moyen pratique de representer le systeme solaire de facon realiste, c'est a dire en conservant la meme echelle aussi bien pour la taille des planetes que pour les distances interplanetaires. De plus, ce format 'defilant' parvient a nous faire prendre conscience de distances autrement difficiles a appréhender a echelle humaine. Vraiment, superbe idée!

  12. Et si la lune n'etait qu'un pixel...

    http://joshworth.com/dev/pixelspace/pixelspace_solarsystem.html

     

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    Je vous previens, faut avoir un peu de temps devant soi...

  13. en meme temps, a un moment les gars, faut etre realistes, je vois pas comment un arbre geant pourrait pousser sur une planete spherique, la boule  serait desequilibree et ca se casserait la gueule. Un arbre geant ca ne pousse que sur du plat. Faites vous une raison. D'ailleurs, faut pas etre un genie pour s'apercevoir en regardant une carte du monde que celle-ci est plate, bon sauf si on la froisse mais je vois pas qui serait assez con pour froisser la planete. CQFD. Question suivante?

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