Azogue

Dans l'association paragénétique de Trepca, il y a des espèces minérales un peu "prestigieuses" comme la sphalérite (marmatite), la pyrrhotite, l'arsenopyrite, la vivianite... et puis il y a les minéraux de GANGUE, un peu moins sous les projecteurs, encore que la rhodochrosite fait parfois flasher. La DOLOMITE est de ces gangues. On n'en parle pas souvent, et pourtant il y en a des specimens qui ont été classés par le Guiness Book de Claude Guillemin dans le TOP des musées mondiaux. Ici, un petit specimen qui, par sa taille, ne paye pas de ...mine, et pourtant: je vous laisse apprécier sa couleur, due à une pellicule probablement très fine de cristaux de rhodochrosite ou de kutnahorite. (photos Belkis Minerals Tucson; coll. J. Feraud) L'échelle, ce dont des pouces (inches): 1 inche = 25 mm. Specimen de 4 cm donc.

ben, fait pas chaux à Autun aujourd'hui (non, non, je ne prospecte pas)

Le Valsesia, c'est cette vallée qui prend sa source au pied oriental du mont Rose. On est donc là, pas du tout, dans les ignimbrites Permiennes du Haut Adige (ou Zud Tyrol), cette zone d'activité rhyolithique très comparable à l'Esterel, où se trouve une foule de filons de fluorine, uranium, plomb, zinc et cuivre qui nous interpelle, nous les fanas ( fadas?) de filons de fluorine barytine de ce contexte. Alagna Valsesia, c'est une station de sports d'hiver où se trouve l'ancienne mine de pyrite chalcopyrite d'Alagna, dans les ophiolites, que j'ai visitée quand elle était encore opérée en 1975. Il y a aussi une couche de silicates de manganèse genre Praborna qui a été un peu grattée au sommet des ophiolites, comme à Bisinchi en Corse (pas vrai JPP2A? ) Au Nord, il y a tout le champ filonien de quartz à or libre d'Alagna-Mud di Mezzo. Tout ceci est de la métallogénie bien postérieure à la caldera permienne... Dommage :ye!:

Ce serait trop simple si c'était la région du ET YA FIAT LA YEU KEUTL. Donc, une zone à volcans, enneigée, plutot PLATE (on voit que ce n'est pas les volcans de l'est de la Turquie) Bien sur, tu ne peux nous questionner que sur des volcans actifs, et non pas tout de même sur les volcans du bouclier balte au Précambrien , qui (s'il y en a eu) doivent être érodés à raz des paquerettes eux aussi donc des ignimbrites récentes, des nappes de ponces, je dirais donc, par bravade, allez, la vallée des 10000 Fumées en Alaska ?? (quoique le Mont Katmaï, ca doit avoir du relief)

Ventre saingris, :ye!: je suis trahi, floué, honteux, merci du tuyau. Ca s'est fait tout seule, J'le ferai plus m'sieur J'ai découvert ce volcan en 1989; à l'époque il n'était connu de pas grand monde. Juste une publication de Jorg Keller. CE SITE EST UNE MERVEILLE DE LA NATURE, et extremement pédagogique. A Catal Höyük, ils ont pu voir ses éruptions. J'y suis retourné en 1991: tiens toi bien:un investisseur industriel voulait me montrer une carrière de matériau qu'il comptait exploiter à fond pour alimenter une usine. Il voulait mon avis d'expert. On prend sa voiture, on part de Konya, on avale les kilomètres, puis à (tiens donc) Karapinar, on prend une piste cahotique, et voilà t'y pas le cone strombolien qui pointe au dessus de la plaine de retombées? marrant, que le hasard me fasse repasser par là. Mais c'est.. mais oui, il nous arrête juste au bord du ...Mekke Golu ??? Stupeur et désolation . Toutes les carrières de 1m50 de profondeur déjà ouvertes tout autour du rebord du maar, dans les lapilli, c'etaient déjà lui et ses copains qui les exploitaient par intermittence, artisanalement heureusement. Mais c'est qu'il voulait raser le cone strombolien à présent: belle pouzzolane, non? J'ai cru avoir un infarctus. Oups Heureusement, son projet n'a jamais abouti.

Et celui là ? C'est un appareil monogénique qui a commencé à fonctionner par une activité phréato-magmatique (maar) et ensuite en cone strombolien

A ce stade, il m'a fallu aller sur Google pour retrouver le nom: c'est la caldera des Colli Albani http://boris.vulcanoetna.it/ALBANI.html Le pape a de quoi s'inquiéter !! tout ça c'est très frais

On procède comme si c'était une enquete policière, qu'il disait Trenen 23 Alors, j'ai vu deux lacs, plutot en forme de remplissages de maars, et un vieux cone strombolien pas loin j'ai vu un climat tempéré, de la verdure, des cultures, un relief collinaire Comme il y a deux lacs de cratères très proches l'un de l'autre, j'ai exclu le Massif Central j'ai vu des zones à très grande densité d'habitation, et là j'ai compris le lac du Pape: Castelgandolfo, près d'Arricia Papyfred ne me croira pas si je dis que c'est quand j'ai distingué les leucitoèdres que je n'ai plus eu de doute Je me demande si on voit sur Google Earth le maar à fluorine de Panciano par là? Je vais chercher

J'ai vu passer 8 lignes et une photo dans le Regne Mineral d'il y a un an environ, c'était un compte rendu de bourse, où une (la?) pièce avait été montrée sur un stand. Il y avait déjà du flou sur sa situation et son origine si me me souviens bien

Les découvertes sont une chose, les prospections en sont une autre. Les secondes peuvent aboutir aux premières, c'est facile de dire pourquoi. Est-ce qu'on peut, par contre, découvrir sans avoir prospecté?? Par hasard, dans une zone absolument "improbable" ? comme apparemment cette pépite... Je me souviens d'un très vieil homme que j'avais rencontré (je resterai discret car son épouse est je pense encore en vie, et que j'ai beaucoup de respect pour lui). A la fin d'une conférence que j'avais faite aux Naturalistes de Nice sur le cuivre et le plomb-zinc lié aux strates du Permo-Trias de la région, il vint me féliciter et me dire l'expérience (grande, et vraie) qu'il avait sur l'étude de ce type de minéralisations au Maghreb, ainsi que sur le Pb-Zn péri-diapirique qui peut "monter" là-bas jusque dans les terrains du Miocène. Et il insista pour me montrer sur le terrain (le jour suivant) de la malachite dans les calcaires Jurassiques de la Colline du Chateau à Nice. En fait, c'etait de la peinture éclaboussant le calcaire à coté d'un réverbère repeint. Il était vieillissant et sa vue l'avait trompé . Trouver un gîte de cuivre dans le calcaire Jurassique du port de Nice? Ca se saurait! C'était pour moi impossible. Un autre prospecteur m'entraina à Levens où il avait trouvé du cinabre! Cétait finalement je pense du gypse rouge . Décidément, quelles fadaises! De même... Jean Vernet me dit avoir trouvé du cuivre toujours à Levens, dans le ravin du Riou. Il a confondu , je pensai, puisqu'on est là en plein dans la couverture Jurassique calcaire et dans le gypse diapirique, bien loin du Dome de Barrot; les grès à cuivre du Trias basal sont bien plus profonds... et pourtant c'était vrai: tout au fond du ravin, Vernet dénicha dans les ronces une écaille tectonique de 30 mètres de coté, qui a été arrachée au socle au cours du décollement de la couverture subalpine, et qui est faite de grès blanc du Trias basal, en bonne et due forme, avec un peu de pelites versicolores par dessus et de la malachite. Ce n'était pas un GISEMENT EXPLOITABLE mais un postulat avait été abattu: on peut avoir un gîte de cuivre en place à 15 bornes de Nice. Cela dit, il n'y avait pas de hasard du tout, ni un nouveau modèle de gisement, il y avait comme toujours de bonnes raisons géologiques, mais qu'on n'avait pas soupçonnées auparavant. Et le gite trouvé est lilliputien, ce qui explique que les Anciens ne l'aient pas trouvé. Dans la pratique, les prospections, vu qu'elles coutent cher en temps et en argent, on ne les fait pas tous azimuths sur le territoire tout entier, on les fait dans des zones qu'on a sélectionnées sur des critères solides, de "fertilité" ...basés sur la connaissance antérieure de la région, sur la connaissance qu'on a des conditions favorables dans le monde à la formation de gisements, puis sur des études de la zone (géol, géophysique, géochimie...). On n'a jamais prospecté pour les épithermaux la couverture des chaînes subalpines, et pourtant le réalgar et l'orpiment de Lucéram et Duranus, ça interpelle, non (mais il n'y a pas d'or, alors bof) Bien sur que, s'il n'y a PAS de connaissances antérieures, on va faire une étude géol préliminaire, puis une première prospection test, une prospection d'orientation, à maille très lache. Mais il faut toujours être prêt à remettre nos critères en doute. C'est d'ailleurs pour cela qu'on recommande :ye!: de refaire un inventaire minier tout les (30 ou 50 ans) car entretemps les scientifiques (ou les prospecteurs) ont découvert de nouveaux types de présentation géologique de gisement qu'on a pu ne pas soupçonner auparavant. Lors de l'inventaire minier français de 1975 à 1985 par exemple, on a bien sur découvert des gisements dans les "vieux" districts miniers déjà repérés, mais aussi découvert une nouvelle province à amas sulfurés à Saint Georges sur Loire, et une autre à molybdène dans les Vosges. On n'a pas encore prospecté la fluorine dans l'Île de France, alors qu'il y a des indices dans les calcaires sous Paris: Hommes de peu de foi Alors, faut-il se fier aux probabilités, ou bien prospecter partout? A quand la découverte d'un filon d'or sous la colline du Sacré Coeur?? Mais je ne donnerai personnellement pas un rond de mes impots pour le chercher là !!

Quel malheur Henri Dabrowski et la Dabette doivent se retourner dans leur tombe de Saint Ismier. Quand je pense qu'à 75 ans Henri s'envolait encore aux commandes d'un petit avion loué pour me montrer l'effondrement de gypses de la mine de La Taillat du ciel !! Le professeur Audebau qui lui avait succédé a milité, lui, notamment, pour qu'on garde intacte (avec une clé, pour les visites des étudiants) une galerie de la mine de plomb du Pontet. La métallo, ce n'est plus Grenoble. Les facs se spécialisent . Ca concentre leurs chances pour trouver des débouchés à leurs étudiants. Par exemple, Gurdil, quand j'ai eu envie de faire un diplôme de métallo à Nice, les profs m'ont incité à aller à Paris chez Routhier. Seulement plus tard, Turco s'est ressaisi et a gardé ses élèves à Nice, pour faire des thèses de métallo dans l'Estérel et les Maures. Deux seulement se sont finalement fait leur place dans la profession, pas tous. Je vois que tu vas t'expatrier (au moins quelques années?): bravo Tu vas voir de plus belles choses qu'au Clay

Les mots ont beaucoup d'importance dans la langue française, surtout quand il y a controverse et argumentation. Mise à part l'analyse "chimique" du Centre de Nantes (lequel? quelle méthode?) commentée justement par Otto, on cite deux autres analyses , et un peu plus loin deux expertises . On en est tout remué, mais on comprend dans le fil du texte et dans l'article du journal que, en réalité, deux géologues, braves visiteurs de la bourse à minéraux (certes sans doute de grande expérience minière), ont JUSTE (only) été pressés séance tenante, sur un coin de stand, en écartant les chalcos à deux balles du Burc et les verres de Muscadet encore pleins, de donner leur avis (avec leur loupe, leur langue et leur couteau Opinel de poche)(les truculents prospecteurs disent ça autrement), mais un avis sur quoi? Surement pas sur la composition chimique du specimen: à part l'or, il est impossible à l'oeil nu de déceler les éléments en traces. Donc ce n'est pas une A-NA-LYSE au sens expert du mot. Ca n'a aucune valeur d'analyse chimique

Toujours de la collection de notre ami Wolli, une pyrite de 16 cm. La pyrite de Trepca, lorsqu'elle est sous son état le plus simple, banal (pas sous forme de pseudomorphose de pyrrhotite) est une des espèces dont on ne fait pas beaucoup d'éloges dans les publications scientifiques, car elle est éclipsée par d'autres sulfures bien plus riches de formes. C'est un tort

Un autre interet de ta pièce , c'est que cet arsenic, tiens toi bien, il résulte d'un incendie dans la mine de charbon de la Talaudière: quand on ouvre des galeries dans les couches de certains charbons, cela crée des courants d'air, cela oxygène des substances qui étaient renfermées tranquilles dans ces couches depuis 300 millions d'années, et (parfois) il se déclenche alors un incendie du charbon, spontanément: à ce moment là, l'arsenic contenu dans le charbon se recombine pour donner tantôt du réalgar (le sulfure), tantot de l'orpiment, ici de l'arsenic cristallisé. D'autres métaux aussi. Il y a aussi de vieux terrils qui (surtout si on a eu le malheur de les remuer, de les oxygéner), avec l'oxydation des pyrites contenues, s'échauffent et se consument lentement à l'intérieur On appelle ça les gîtes de houillères embrasées

Même échantillon vu en lumière réfléchie: avec le fameux microscope métallographique ou microscope à REFLEXION, le spécialiste détermine le minéral en particulier en fonction de son éclat (métallique ou non), de son pouvoir réflecteur et de sa couleur. Les gangues (la calcite ici) ne sont vraiment pas très réfléchissantes et apparaissent dans une gamme de différent GRIS. Les minéraux métalliques réfléchissent le rayon lumineux du microscope un max, et apparaissent donc très brillants: soit blancs par exemple ici la duranusite, soit jaune par exemple la chalcopyrite (il n'y en a pas ici)

Dans la Famille ARSENIC, les habitués du jeu des 7 familles connaissent surtout les sulfures (réalgar, orpiment, arsenopyrite aussi appelé chez nous mispickel) et les arseniates. Voici un sulfure, découvert en 1971 par une main innocente (mais curieuse ) dans les marnes de l'ancienne petite mine de Duranus (Alpes Maritimes) et identifié par Claude Laforet, Roland Pierrot, Paul Picot et Zdenek Johan en 1973. C'est le mineral gris terne dans la calcite blanc bleuté; il y a du réalgar qui se la pète en rouge, à un millimètre de là. La duranusite fait au maxi deux millimètres. (cliché J. Féraud, lumière réfléchie polarisée=naturelle, X60) On y a analysé une proportion entre les atomes de soufre et d'arsenic qui répond à la formule As4S. Si on compare cette composition chimique avec As2S3 (qu'on peut ecrire aussi As4S6) qui est celle de l'orpiment et AsS ou bien As4S4 qui est celle du réalgar, on voit qu'on passerait successivement de l'un à l'autre soit par raréfaction progressive du soufre: As4S6 orpiment As4S4 réalgar As4S duranusite As (qu'on peut déformer en As4) arsenic natif si, pour un afflux d'arsenic constant, les solutions hydrothermales (et/ou les roches environnantes) ont apporté dans le milieu au fil du temps (100 000 ans?) de moins en moins de soufre; au début, orpiment puis réalgar ont accaparé tout le soufre qui était disponible; quand il n'y en a plus eu beaucoup, la Nature s'est contentée de fabriquer de la duranusite): soit (si on prend l'autre bout de la logique en supposant que la source du soufre est constante), par afflux croissant d'arsenic métal: As8S12 orpiment As12S12 réalgar As48S12 duranusite. Il est de fait qu'à Duranus, duranusite et arsenic natif sont souvent intimement associés.

De Mulhouse, par delà les mornes bras morts du Rhin, envahis de brouillard à cette heure, et où sommeille l'Or des Niebelungen , des gémissements me sont signalés, qui proviennent de l'autre côté de la frontière du Bade Wurtenberg, car mon ami Wolfgang Wendel continue à se séparer d'une partie de sa collection, à ma grande joie. C'est wagnérien (1) Voici une rhodochrosite et quartz de 10cm (repro des photos ,aimablement permise par Wolli) (1) mais NON! comme chez tous les revendeurs, c'est un petit sacrifice pour mieux rebondir, mon enfant

Y a vraiment pas de mal, ami Angaz. C'etait aussi ma faute d'avoir chargé un peu fort Merci aux amis qui ont désamorcé. Il faudra (si tu persistes à surfer ici, et nous en serons tous très heureux) que tu prennes l'habitude que, sur le forum, on plaisante souvent, parce que, avec toutes les galeries de mines qui se ferment, ca nous ferait trop tristes s'il n'y avait des moments de rigolade. Tu n'étais absolument pas visé. Et même, personne je n'ai voulu viser, parce que, quand mon tour vient de présenter des bricoles, ca me plait que les amis s'extasient (un peu; n'en faites pas trop car je m'en apercevrai). La question que tu posais sur l'écho me rappelle une remarque de mon épouse. Nous visitions les ruines de la chapelle (cathédrale?) du Mont Saint Michel. Elle tînt (du verbe tenir, pas tinter ) à m'emmener jusqu'à un fauteuil médiéval (?) dans une chapelle latérale du choeur. M'étant assis dans ce fauteuil, elle me demanda si je ne sentais pas des vibrations (sous entendu, je crois, que ce lieu est décidément sacré et que la physique du solide le confirmerait). Je lui répondis que (comme soeur Anne qui ne voit que le soleil qui poudroie) je ressentais bien des vibrations, mais que c'étaient des vibrations sonores, des ondes de compression dans l'air. Elles résultaient (ajoutai-je avec mon ton sentencieux d'intello aux pieds coulés dans le plomb du bon sens comme tout fana de la galène) du brouhaha (ramené par le vent) des visiteurs qui se pressaient dans les allées menant à la cathédrale où nous étions. Silence glacial. Il m'a fallu bcp de diplomatie pour remonter la pente ensuite. Toi (et vous autres) qui avez bien voulu répondre à cette question sur l'écho, qu'en pensez vous? Avez vous donc une âme?? Ah, tu vois, Angaz, que tu as rejoint un forum qui a les pieds sur terre mais qui a soif de connaître quand même

Tout à fait FAUX. Rien à voir avec des minéraux particuliers présents ici ou là. Désolé. Nous avons souvent des merveilles desquelles il faut (il convient, il est charitable de) nous extasier ( cf. les rogatons que certains posteurs, dans le besoin, publient (avec recherche de gloire) sur le Forum) (je ne parle pas des débutants (qui ne doivent pas se dégonfler suite à ma plaisanterie) mais de ceux "qui se croient") mais l'écho, lui, ce fabuleux effet qui nous prend aux tripes , n'a rien à voir avec les diams ou autres vraies merveilles à 250 000 euros (Alleeeez j'en rajoute une couche, apéro aidant) et je demande l'indulgence (due aux anciens) pour mon irrespect, évidemment affectueux pour ceux dont je fais semblant de me moquer

Ma dernière acquisition (toujours grace à mon ami Wolli Wendel, à qui je dois aussi la permission d'utiliser ses photos) Rhodochrosite, 8 cm, avec pyrite très brillante Je ne sais pas si je pourrai la conserver

Je pense que tu as les deux, pyrite (tres brillante, striée) et puis arsenopyrite comme dans le cercle rouge (contours typique) Et il n'y a pas de gros dodécaèdres de galène par hasard? Doc1.doc

Merci Franck 69, tu es la voie de notre Conscience :ye!: En raison de la signification en Espagnol de mon pseudo, je dois ajouter qu'il faut, là encore, RAISON garder. Un bloc de cinabre (belle pièce, même s'il n'y a pas de formes géométriques à première vue) ce n'est jamais que le "sulfure" de mercure. Ce n'est que à la longue qu'il dégage du métal (gouttelettes de mercure natif, qui se condenseront sur ton étagère, vapeur dans l'atmosphère de ton salon). Certes, le chapelier d'Alice aux Pays des Merveilles était foldingue à cause de ces vapeurs (le mercure étant utilisé pour le feutrage des chapeaux); certes, Minas de Almaden envoyait ses mineurs 2 jours sur 5 à la campagne pour s'aérer, et tous ceux qui manipulaient le mercure liquide issu des chaînes de la métallurgie portaient des masques. Cela dit, sniffer de loin un bloc isolé ce n'est pas sniffer à longueur de carrière professionnelle de la haute teneur. Enfin, tu rassureras ta Famille en appliquant les conseils de Franck 69. Moi aussi, je n'ai pas exposé mes blocs de cinabre dans l'appartement (ce n'est pas mieux: ils sont dans la cave, en caisses, en atmosphère déjà assez confinée comme ça ) Il y a des sujets qui, à la première micro-inhalation de mercure gazeux, vont (qui sait) se sentir mal à la tête? Moi, chaque fois que je visitais mes amis à Almaden (avant que la Commission Européenne ne banisse le mercure, qui fait crever les harengs de la Baltique) , je me régalais de m'asperger les mains et le visage avec le mercure de la grande cuve de 6 mètres cubes de l'usine. A priori, la réglementation du ministère de la Santé demande d'appliquer le PRINCIPE DE PRECAUTION (comme pour les galeries de mine qu'on dririse). Cela dit... je retrouverai sous peu et je posterai cette photo illustre publiée dans Bocamina où l'on voit le président d'alors de l'Assoc de Mineralogie de Madrid (un jeune prof de l'Ecole des Mines) assis tout habillé dans la cuve de mercure d'Almaden, flottant comme Jesus Christ sur la Mer Morte. Il a juste (par précaution :ye!: ) serré un peu les fesses, à l'intérieur de son blue jean. Il vit encore

Geoforum, c'est un FO-RUM donc, en théorie, on peut y agonir d'injures ses correspondants, comme dans TOUS les autres posts. Moi qui anime le post sur les minéraux de Trepca et sur le soutien au Musée du Kosovo qui essaie de renaitre, je suis étonné chaque jour qu'il n'y ait pas des braves foromeurs qui m'interpellent sur les Serbes qu'on a massacrés ou sur les Kosovars qu'on a massacrés, et sur mon rôle de JAUNE dans tout ça, endormant les consciences. Svp, n'oubliez pas que, SI NOUS GLISSONS VERS LA CHIENLIT, la seule solution qui s'offrira à Geopolis pour rester propre et conforme à ses idéaux, ce sera de SUPPRIMER ce forum (qui en dérange plus d'un). Si, nous venons, les uns et les autres, sur ce Forum sympathique et de haut niveau, c'est pour COMMUNIQUER sur nos valeurs, pour échanger avec les nouveaux arrivés, pour nous encourager mutuellement (parce que l'enthousiasme que nous avons pour les thèmes du Forum mérite d'être défendu, propagé, fortifié, rectifié s'il le faut. Nos valeurs, ce n'est pas de s'invectiver les uns les autres avec des noms d'oiseaux Si nous n'avons pas la sagesse de passer ces invectives en mode "message perso", nous nous COU-LONS et ce à TRES COURT TERME c'est mon opinion et je vous la soumets

La dernière fois que j'ai laissé échapper une :coucou!: Trepca qu'on m'offrait, je me suis fait tellement enguirlander (affectueusement) par les géoforomeurs, que cette fois, j'ai assuré: Pyrrhotite (probablement pyrite pseudomorphosant de la pyrrhotite) 10 cm (photos de mon ami Wolfgang Wendel encore une fois ! Merci Wolli)

Je me suis parfois demandé si une mine relativement artisanale comme Matra pouvait se payer l'emploi d'un chimiste. Néanmoins, il est important pour TOUTE mine de bien gérer la qualité du concentré qu'elle produit, car il y a des spécifications qu'il faut absolument respecter. Je veux alors bien croire qu'il y avait un chimiste à Matra, pas en permanence mais qui venait travailler quelques jours chaque mois? Ou bien c'était l'intello :coucou!: de l'équipe (à part le directeur Mr Charli) qui faisait à la fois les analyses du concentré, la topo des galeries et la comptabilité?