Je te rassure, Sylvanus vulgaris, je ne considère pas le problème soulevé comme étant superflu, maladroit. Pas une question à deux balles donc comme tu le craignais, vu l'intérêt porté par ton sujet par les divers interlocuteurs.
Pour info, un très bon livre du paléontologue américain Robert BAKKER détaille avec clarté les arguments en faveur de l'endothermie chez les archosaures de type dinosaurien.
Robbert T. BAKKER : Le ptérodactyle rose et autres dinosaures, Editions Armand Colin et Raymond Chabaud, 1990.
Titre original : Dinosaurs heresis (enfin je crois).
Le problème est de pouvoir se procurer cet excellent ouvrage. Pour ma part, je l'ai lu en 1999. Il était disponilbe à la bibliothèque des sciences de l'Université de Metz.
Par contre, je ne me repelle plus si cet illustre ouvrage détaillait les modalités d'apparitions séparées de ce type métabolique chez les mammifères et les archosauriens.
Très franchement, à mon humble avis, l'endothermie des oiseaux et dinosaures d'une part et des mammifères d'autre part est bien une convergence évolutive (qui est une analogie). Pas d'homologie (caractère hérité d'un ancêtre commun), donc. Etant uniquement un autodidacte passionné, je peux me tromper...
Il serait intéressant de fouiller l'ouvrage suivant : Guide critique de l'évolution (sous la direction de Guillaume LECOINTRE) paru en 2009 ou 2010.
Sachez que l'endothermie peut revetir plusieurs formes très variées. Songez par exemple que le grand requin blanc est capable de maintenir constamment sa température du corps à plusieurs degré Celsius au dessus de la température du niveau environnant.
Joël