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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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rives_3

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Tout ce qui a été posté par rives_3

  1. Merci Paléonto de l'ouverture de ce sujet. Je vais de ce pas chercher et j'ajouterai qu'il serait nécessaire de mettre le lien internet pour avoir un détail de la chose. Eric
  2. Je rejoins Rémy dans son analyse... La minéralogie, en dehors des conservateurs de musées et de quelques amateurs éclairés, c'est la mort ! J'ai rencontré un des derniers responsables du département minéralo à Bordeaux, quand j'étais jeune... Il y a 20 ans. Déjà, il me disais que cette discipline était morte, que l'Etat s'en foutait royal... Et ne reprendre que la tendance observée à Pau, au département Géol, où les géologues partaient un à un à la retraite, remplacés par des géophysiciens qui ne savaient rien du terrain et encore moins des subtilités qui l'habitent !!!! Qu'on arrête de croire que les mises en sécurité sont "provisoires sous prétexte de futures études scientifiques, c'est une pure arnaque intellectuelle pour endormir les velléités du quidam ! Ce que je crois, c'est comme Smoky, qu'il faut modifier la loi. Et avant cela, se doter d'un "grand machin", qui fédéraliserait les volontés pour reprendre en main certains sites. Modifier la loi en accordant à ce grand machin le droit et la responsabilité de gérer l'accès avec les collectivités publiques demandeuses ou les propriétaires... En rendant responsables les proprios sauf justement dérogations à ce grand machin... Là est la porte ouverte à une autre manière d'envisager l'avenir. Autrement que comme des irresponsables qui se terrent pour faire en cachette comme des "ados" ! Punaise ! Je ne comprends pas que certains n'acceptent pas de grandir et faire grandir notre activité ! C'est son avenir qui est en jeu et personne ne percute où quoi ? Moi, je n'ai pas envi d'être assimilé à des irresponsables qui ouvrent les ouvrages dririsés. Je préfère être de ceux qui assument leur passion au grand jour. Et qui ont des projets ! Eric
  3. Pas mal ta cuprite, Koeurk ! On aurait pu se douter de sa présence mais c'est agréable de la voir en photo Dans le registre des cristaux défunts... les zircons d'Oloron qui finissent souvent par se fendiller au moindre choc de la roche encaissante... reste la batée pour récupérer ce qui peut l'être à la bino... des milliers de cristaux pour 10 kg de roche... autant de brisés que de jetés, reste une centaine de bons rescapés... Eric
  4. Perso : Je suis dans l'équipe qui travaille la question. Si jamais je venais à me rendre compte que le travail vise à réduire la latitude des activités des caillouteux, je n'hésiterai pas une seconde à me désolidariser et à dénoncer ce qui se ferait. je n'hésiterai pas une seule seconde à protester auprès des instances de la FFS, à mon nom propre, n'étant pas représentant ni représentatif. Je reste persuadé, malgré ton expérience, AJVD, que le travail conjoint est préférable à rester bande à part. D'autre part, il faut aussi se montrer responsable dans notre activité. Aller en milieu soutérrain, ça ne s'improvise pas, ça s'organise, tu le sais autant que moi. De nombreux amateurs fréquentent ces milieux. Vont échantillonner ou exploiter tel ou tel minéral. Avec quelle autorisation ? avec quelle prise de risque ? Quid du patrimoine minier ou minéralogique ? Le laisser faire, c'est une bonne chose quand on est au grand jour, bien structurés pour faire face au moindre pépin. C'est aussi en connaissance de cause quand le patrimoine minéralogique est préservé avec un travail étroit avec musées et fondations pour récupérer les plus belles pièces... Je pense à Margabal avec les plus belles pièces de torbernites il y a belle lurette... Il y a des choses à faire, autrement que bande à part, comme c'est le cas malheureusement à ce jour. Je reste partisan d'une organisation nationale qui nous sorte des bois, qui nous permette de ne plus être mis en joue pas le moindre écolo-bobo citadin... Car pour le moment et à preuve du contraire, aucune fédé ou confédé de caillouteux n'ont été capables de nous permettre de gagner en respectabilité ou reconnaissance auprès de l'Etat... Eric
  5. Lien tiré d'une info passée par un camarade orpailleur anglais, sur le site de notre ami Yvan Pujol http://www.demotix.com/news/619541/gold-panner-risks-unlimited-fines-plunder-protected-welsh-river En clair, voilà ce qui finit par arriver quand un inconscient démolit la réputation de tant d'autres amateurs consciencieux. C'est vrai, à ce jour en Ecosse, et qui ne dit pas que ça puisse nous arriver dans nos régions à d'autres niveaux et sujets minéralogiques. Eric
  6. Vrai Pascal, Tu as aussi les rutiles qui dansent sur un air de symphonie du Lac des Cygnes quand tu les bouges et qui tiennent du miracle en gangue, impossibles à nettoyer car HCL ou eau les applatit comme des crêpes... Eric
  7. Pour revenir à un site plus connu, pas loin d'Iraty : C'est plus parlant. Et on voit toute la difficulté de trouver des belles pièces dans le secteur. En MP, je te passerai un document qui dort dans mes archives. Gilles Parent a fait vers 2004 un état des lieux des mines du secteur. Eric
  8. Bonsoir Andréa, C'est curieux. En dehors des zéolites de Cambo, de quelques épidotes des massifs d'ophites du secteur... Et ben Iraty est connu pur ses anciennes mines de cuivre et argent à Xangoa. Le lien... sous titre en basque et paroles en espagnol... http://www.aldudarrak-bideo.com/kanaldude/index.php?option=com_seyret&Itemid=91&task=videodirectlink&id=600 Mais aucun échantillon à te montrer, je ne fais que des recherches par le net. Je crois avoir un doc dans mes archives sur les mines du secteur. On cite aussi le minerai de fer, de plomb et aussi d'or. Mais rien de bien spectaculaire. Enfin ça dépend où pour l'or en particulier. Là aussi, je n'ai pas d'expérience, juste des infos éparces. Je crois qu'une simple promenade risque d'être au menu... Cependant, c'est un si beau coin ! Si tu passes à Larcevaux, jette un coup d'oeil dans les champs de maïs ou terres labourées pour les quartz. Eric
  9. L'idée d'un moratoire, c'est exactement où on doit arriver dans un premier temps. Mais avant cela, pour convaincre, il ne s'agira pas de présenter un feuillet qui serait un brouillon. Ca doit et sera travaillé. Et ca doit et devra être soutenu par tout un chacun. Le contexte actuel plaide pour nous. Les restrictions budgétaires, le désengagement de l'Etat, la responsabilisation des collectivités et des particuliers... bref, il y a un mouvement de fond à suivre pour se placer et s'organiser au grand jour pour non pas restreindre mais planifier. C'est vital de se regrouper et montrer le visage le plus cohérent possible. Moi qui ai été un de ceux qui jetait la pierre (sic) sur les commerçants, j'arrive à accepter leur activité (exploitation, recherche, négoce et vente) du moment où leur chantier sera encadré et reconnu (contrat spécifique à formuler...). Il faut faire de même pour les gros chantiers amateurs français et étrangers (histoire qu'on ne parle plus de pillage du patrimoine). Après tout, quand on regarde les suisses faire avec leur patente, ils savent y faire, non ? Je ne parle pas de patente en France, du moins je ne souhaite pas copier leur organisation. Il y a de l'idée, quand même. Déjà, faire un point sur les zones de collectes minéralogiques, renforcer nos liens avec les musées, au niveau associatif au plus haut niveau, s'appuyer sur des associations régionalement pour parrainer et suivre des sites remarquables... Il y a pleins d'idées à trouver et à mettre en oeuvre. Mais surtout pas seuls ! Eric
  10. Ah, bah, il y a de l'animation, enfin, sur ce sujet... Pour reprendre une question posée plus haut... je ne suis pas de l'élite et ne prétend pas porter un projet qui restreindrait la pratique de la minéralo. Merci Serge d'avoir bien reflété mon point de vue. Je suis juste un membre de base, un ancien d'asso, qui se passionne et qui espère que notre passion pourra vivre enfin au grand jour, un peu comme les détectoristes, entre autres, à l'avenir. Je ne suis pas partisan de "Vivons heureux cachés", c'est clair et merci de le comprendre. Pour y arriver, il y a pas de mystère. Amm le soulevait : il faut s'organiser, former nos troupes, cesser les divisions au sommet des représentations et s'entendre sur un projet commun, y compris pour ceux qui sont épris de liberté. Moi aussi, j'aime chercher seul ou entre potes. Mais s'il en va de notre avenir et de sa pratique, je suis prêt à faire un effort. D'autant que je pense que le projet peut se pencher sur 3 axes... L'avenir des collections orphelines, la formation des collectionneurs et la définition des espaces de collectes en tant que patrimoine plus ou moins rares. Cela reste une discussion entre nous et l'idée d'un forum sécurisé pour faire tomber les masques et avancer vraiment, il n'y a pas de soucis pour moi, je suis preneur ! Cependant, dans le cadre de la mission de la FFS dans laquelle je porte ma modeste contribution, je ne me penche que sur les utilisateurs des cavités soutérraines artificielles... Les autres aspects, je les suis avec intérêt (éthique, exemples étrangers...). Côté éthique, il va falloir effectivement que les utilisateurs prennent leur responsabilité personnelle, un de ces quatre. La seule façon de pousser la DREAL à renoncer les sécurisations, c'est d'introduire en droit la responsabilité de l'usager. Au quotidien ! Ainsi, celui qui irait dans une mine ou autre, ce serait à ses risques et périls, avec obligation de s'assurer. Les spéléos le font, pourquoi pas nous ? Nous tous, je veux dire... je reconnais humblement n'avoir pas toujours pris mes précautions en assurance, plus jeune. Autre défi, c'est d'informer et former à la connaissance des milieux souterrains pour comprendre les risques et dangers, s'en prémunir aussi. Tout ça, localement, c'est presque mission impossible. D'où la nécessité de s'organiser vraiment au national et pas seuls... le regroupement des fédés, je le vois bien au delà des minéralos et paléontos, avec les spéléos, archéos. Même s'il peut y avoir conflit d'intérêt, on peut trouver une base commune de discussion pour avancer et être représentatifs. Il faut le vouloir !!! Et le faire !!! Eric
  11. Bonsoir Serge, Merci de t'être penché sur le sujet. c'est vrai qu'il faut mouiller sa chemise de temps en temps. Et pour moi, ce qui s'est passé dans les affaires de mines "dririsées" ne me convient pas plus qu'à toi. "Vivre caché", je suis contre. Même si le contexte ne s'y prête pas. Si on veut de la légitimité, il faut faire autrement. Bref, se bouger mais pas seul. Nous sommes pas les seuls utilisateurs des ouvrages souterrains artificiels. La mission de la FFS se propose de faire une sorte de synthèse sur les utilisations des ouvrages. Les minéralos ne seront qu'une partie du public concerné. N'en déplaise à ceux qui seraient un peu trop égocentriques. Je suis encore un des seuls minéralos à participer... c'est simplement dommage. Et en même temps, on ne peut pas être 10 sur un même sujet. Le risque de piétinement, je connais dans ce genre de situation. S'il faut que je sorte un jour mon point de vue sur une pratique minéralo responsable et respectable, je le ferai mais hélas, ce n'est pas l'objet de cette mission. Tu comprendras que je m'attache à une pratique qui sera enfin respectée et prise en compte par les pouvoirs publics. Mais j'ai déjà écrit plus haut que forcément, ça comprendra des limites pour ceux qui se croient tout permis sur certains chantiers. Pour ce qui est de l'inscription au patrimoine géologique... pour ne pas dire paléontoligique, c'est une des idées qui traîne et que j'avais aussi. Dans les faits, ça existe juridiquement et il y a l'Ile de Groîx pour la géol, tu le sais et il y a une réserve paléonto dans le Sud de la France pour les traces de dinausores, je crois. je sais plus où en Alpes de Hautes Provence. Moi je voyais plutôt une gradation des zones inspirée des ZNIEFF (Zones d'intérêt écologique floristique et faunistique) qui ont servi de base à ce bazard qu'est devenu la délimitation des zones Natura 2000 pour la préservation du milieu naturel. Il faut reconnaître que les zones d'intérêt minéralogique ont des ressources limitées ! C'est selon les secteurs. Imagine si Cap Garonne n'avait pas été préservé pour le peu qu'il en reste... le saccage d'irresponsables pour des collections privées... qui ne sont même pas sûres d'être transmises en bon état après le décès de son détenteur ! (ça, c'est une autre histoire, qu'on a déjà soulevé et qui a montré que tout le monde fait l'autruche ou le dos rond). D'autres lieux sont à préserver... d'autres lieux sont à ouvrir avec parcimonie (je suis pour l'ouverture de certains sites de quartz dans les Pyrénées, dans le Parc National, quand il y a préservation des pièces à effectuer, pour musées en priorité, universités voire selon l'organistation des associations de minéralos du secteur). Tu vois où je veux en venir ? J'en ai assez de voir les choses faire du sur place. 20 ans que j'espère que les choses changent... Je compte bien que les 20 qui suivront verront les choses changer dans le bon sens, celui de praticants de minéralos et paléontos qui ne vivront plus cachés parce que respectés et écoutés, avec les autres passionnés comme les spéléos et archéos. Eric
  12. Histoire de faire remonter ce topic qui est plus qu'interessant, il faut rappeler que les cavités artificielles ne sont pas seulement utilisées que par les minéralos. D'ailleurs, il existe des mines qui ont une exploitation touristique, c'est un élément qu'on a tendance à oublier... Citons Cap Garonne que tout le monde connait, associé à un musée, il me semble. Il y en a d'autres. Mais bien souvent, ces sites à vocation pédagogique et touristique sont fermés à tout échantillonnage par des amateurs. J'ai besoin d'autres idées sur le sujet, je suis preneur... Parmi les autres utilisateurs, si vous avez des suggestions, en dehors des minéralos, des spéléos et autres buveurs sans soifs... Eric
  13. En voilà une bonne question ! Sur le vif, je crois en effet qu'il a été fait une étude de croissance pour certains quartz qui auraient piégé des fluides ou gaz lors de leur croissance. en lienbien sûr aves les fentes d'extension. Autre minéral dont j'ai entendu parler, c'est la Baryte de la mine de Maine Reclesne. On sait qu'il y a une source chaude en profondeur. LRM en avait parlé... je ne sais pas si la vitesse de croissance des cristaux avait été évoqué précisément. Eric
  14. Merci Paléonto34 pour toutes les informations utiles que vous transmettez. Quand je lis "Des sites comme ceux de la SAFEMM, archeomine.org, Ermina, vous renseigneront plus amplement sur le travail en cours dans le domaine des mines anciennes." je constate qu'aucune instance d'amateurs ou autres en minéralogie n'est présente. En paléonto non plus d'ailleurs. C'est ce point qui est à faire évoluer. C'est aussi pour cela que le projet de la FFS est intéressant. Les "orphelins" que nous sommes trouveront un moyen de s'exprimer. A la preuve du contraire, notre légitimité dans le débat au niveau minéralogique n'a à ce jour pas touché grand monde dans l'administration... D'où ma proposition que je réitère, aux côtés d'Amm, de trouver d'autres volontaires ayant des connaissances et pratiques en cavités et mines anthropiques. Eric
  15. Comme Next, épidote. Je ne connais pas encore de cas de péridot dans un granite. Les veines vertes, épidote variété pistachite, je crois. Eric
  16. Persévère, Pascal ! Tu vas trouver mieux. Enfin, je l'espère pour toi ! Eric
  17. Magnifique, cette hématite, en effet ! Eric
  18. Oui, du matériel semble nécessaire. Je suis passé moi aussi dans le secteur, il y a quelques années. On peut voir, dans le coin, les différentes couches de tufs, des coulées. Une carrière exploiterait du basalte massif. On le voit en consultant Géoportail, au nord de l'échangeur d'autoroute de Bessan, au nord ouest d'Agde. Cette carrière est visible depuis l'autoroute, en allant vers le sud. Eric
  19. J'ai du respect pour ceux qui ont de l'expérience, Paléonto34. Et il me semble que vous en avez. Pourquoi dire de l'initiative de la FFS qu'elle est inutile ? 15 ans de batailles ou de négociations, ça use ? Forcément ! Seuls chacun selon ses passions et compétences, ça ne peut pas donner grand chose. Juste des aménagements. Rares selon les secteurs. Je suis d'accord sur le principe de certaines mines comme un vrai danger public et qu'il ne faut pas laisser en accès à n'importe qui. Mais toutes ne sont pas un danger. Et des fois, le danger n'est pas où on le croit (déstabilisation de milieu souterrain pour une cause X qu'il faut recouper avec l'utilisation de certains matériels qui fragilisent les paroies...etc...). Seulement, on continue à faire bande à part avec ces idées là et ça me choque, personnellement. Je ne peux pas comprendre une telle dose d'égoïsme qui fait dire "Pour vivre notre minéralogie heureux, vivons cachés !" Seulement le monde n'est pas parfait, il y aura toujours dans la bande des illuminés qui se croiront au dessus des lois et de tous. Et c'est ceux-là qu'on doit ramener à la raison. L'initiative de la FFS n'est pas pour interdire quoique ce soit mais pour qualifier les utilisations des lieux souterrrains créés par l'Homme. Faire un bilan inventaire. On n'en est pas à citer toutes les mines et autres. C'est un travail bien trop complexe. Et effectivement trop pratique pour l'administration. Le sujet mérite d'être creusé. Car une mine, c'est un écosystème. Artificielle, abandonnée, elle devient un creuset de vie et aucun minéralo peut ignorer ce fait. Que ce soit des chauves souries, d'autres formes de vie, on ne peut se contenter d'agir comme s'il n'y avait rien. Il faut faire en sorte que l'on soit des utilisateurs responsables qui sait gérer la ressource. Tous les minéralos réunis n'auront jamais les moyens pour faire comme certaines assos qui rachètent des mines pour une valorisation touristique... qui soit dit en passant interdit les prélèvements minéralogiques autrement qu'à des fins scientifiques (perso j'ai jamais entendu parler). Si j'insiste pour l'intérêt de regrouper tous les intervenants, c'est sûr que ça demandera bien des réunions et bien des discussions. Mais c'est à ce prix qu'on pésera enfin sur certains débats et qu'on empêchera les écolos de dire tout et n'importe quoi. C'est aussi ainsi que l'Etat nous regardera autrement que comme une bande d'originaux, chaque domaine pris séparément. Eric
  20. Je serai bien curieux de savoir ce que pense la FFAMP et la Conférence des acteurs des sciences de la Terre... Vont-ils continuer faire bande à part devant un sujet qui les concerne au premier chef ? (Sans compter toutes les associations affiliées). Si ce sujet ne fait pas débat, c'est que la plus part de ce qui croient porter et représenter notre passion ne sont pas prêts pour avancer. Quoiqu'il en soit, le travail sous l'égide de la FFS est un début. Il y en aura toujours, et c'est heureux, qui prendront le train en marche. Eric
  21. Une chose , Amm, que je reprends à mon compte : "La mission est conduite sous l'égide de la FFS. J'espère proposer une organisation à la FFS pour, entre autre, négocier avec les uns les autres. C'est le volet politique de la suite : il faut établir des alliances et des synergies, négocier une plateforme d'accord, partir en bataille et se battre. Il sera alors trop tard pour revenir sur les options, d'où l'intérêt de bien faire le tour de la question avant. C'est bien là la réalité. Nous, minéralos, nous n'avons pas avancé car nous avons limité notre horizon à nous amateurs, scientifiques et commercants. Or notre activité est à multiples facettes, sur terre et sous terre. Des fois, la limite entre les deux est problèmatique (Cf Plan du Lac et certains comprendront ce que je veux dire). On ne peut pas se contenter de préserver l'accès aux ressources minéralos sans penser à la faune souterraine : Je me souviens avoir vu à Lantigné des salamandres noire et jaune... Qui s'en est occupé pendant ses visites ? Je veux dire pour préserver son habitat ? Et de quelle manière ? Il faut sortir de notre égoïsme ambiant. Croire que nous pourrons tout faire sans devoir de compte à qui ce soit, c'est irresponsable. J'ai ma petite idée sur la question. Elle est proche de la fédé de chasse et pêche. Nous n'en sommes pas encore à cette option ou organisation. Loin de là. Je sais que je vais me faire tirer dessus à boulet rouge. Rien à faire. Si on veut être crédible, il faut élargir notre horizon et nous montrer cohérent face aux politiques. On ne peut pas casser du cailloux sous terre sans nous préoccuper de l'habitat pour la faune. On ne peut pas récolter des minéraux en surface sans penser à la préservation de l'érosion naturelle. Nous devons reconnaître et faire reconnaître notre utilité et pas uniquement les inconvénients de notre activité. Pour cela, il faut arrêter de croire que nous sommes seuls au monde ! Et tout ça, ça aura un prix, qu'on se le dise. Donner des assurances, dans notre monde sur assuré et en besoin de rassurance (combiens de responsabilités civiles avons nous entre l'assurance carte bancaire, habitation, décès, clubs et autres associations ?) c'est un gage de sérieux. Les francs tireurs, il faudra qu'ils reviennent à une réalité, celle d'une passion mieux organisée pour se montrer matûre pour assumer et assurer son développement aux côtés des autres acteurs (archéos, paléontos, spéléos, scientifiques, écolos) ! Perso, c'est un acte de foi que je porte. Soit on s'organise vraiment, soit on n'avancera jamais. Toute initiative est bonne à prendre et celle de Amm, j'en suis. Et plus on sera pour soutenir la réflexion, plus nous serons riches de nos points de vue.
  22. Par curiosité, des infos sur Sainte Marguerite La Figère : Avec le rapport final... 38 galeries, 6 habitées par les chauves souries, 6 condamnées et 32 fermées avec barreaux. Je vous laisse imaginer ce qui a été entrepris... http://www.life-montselgues.eu/IMG/pdf/RF_Montselgues_20052010_light1_Partie1.pdf En parcourant le prix du chantier de travaux de mise en sécurité... 450 000 €... avec un dépassement de budget de 28%. ET tout ça en constatant que la population de chauves souries avait disparue en hiver 2010... Des nouvelles en 2011 ? Voilà du grain à moudre sur le fait que pour le moment, l'intérêt seul des chiroptères est pris en compte, certainement pas le patrimoine minéralogique. Archéologiquement, selon les lieux, un boulot a pu être fait (Exemple des mines du Pontet au dessus de Bourg D'Oisans, lors de la fermeture programmée de La Gardette, conjointement). Sur un exemple comme Sainte Marguerite, ce qui est clair, c'est qu'une exploitation touristique aurait relevé de la pure folie, à la vue du nombre de galeries, puits et autres effondrements à sécuriser. Même la somme engagée pour la fermeture n'aurait pas suffit. Un mécène alors ? Ne rêvons pas. La solution n'est pas là. Il faut oser proposer autre chose. Fermer certaines galeries, on ne peut pas s'y opposer. Il y en a qui sont vraiment des dangers. L'intérêt minéralogique de ces galeries, on le placera où alors ? Exemple : Certains se souviennent de ce collectionneur qui est décédé à Sainte Lucie, ce haut lieu de la Stolzite, minéral trouvé en plus grosse dimension au monde dans cette mine abandonnée... Cette mine doit être condamnée ? (si ça n'a pas été fait) Ne laissant que le terril pour ultime ressource de ce minéral ? Eric
  23. Merci Amm et Augustin pour ce complément d'information. Cela a le mérite de replacer au moins une nécessité : réflêchir à la manière d'envisager notre passion dans les cavités artificielles. Dans le contexte actuel, on ne peut plus s'abriter derrière une hypothétique restriction budgétaire pour espérer un ralentissement ou l'arrêt des DREALisations de mines. Eric
  24. Voici le texte de la question en cours du 26/06/2011 : "M. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les problèmes posés, d'une part, par la destruction du patrimoine minier national et, d'autre part, par la mise en sécurité des mines anciennes et de leurs installations, certaines constituant des sites archéologiques d'une haute valeur scientifique et technique. Dans le cadre de l'instruction par les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE) des procédures d'abandon des concessions orphelines de leur territoire, une mission nationale d'expertise est chargée d'organiser des expertises, visant, en théorie, à émettre un avis pour sauvegarder certains sites. Cette mission qui s'exerce en priorité sur les concessions orphelines concerne en réalité plusieurs milliers de sites miniers. Leur nombre s'élèverait à près de 3 000 avec les mines abandonnées qui, suite à la loi du 30 mars 1999, relèvent désormais de la responsabilité de l'État. En outre, le recensement des risques miniers réalisé par la DRIRE sur ces sites anciens ne fait qu'accroître le nombre de sites à mettre en sécurité. Jusqu'à récemment, les vestiges et la mémoire du travail des hommes marquaient les mentalités, mais aussi les paysages qui constituaient autant de clés de lecture d'une histoire partagée. Aujourd'hui, ces paysages sont gravement menacés par des directives gouvernementales. Au début des années 1990, le ministère de l'industrie a décidé la « mise en sécurité » de l'ensemble des mines du territoire national, parallèlement à l'abandon des exploitations encore en concession. Une modification du code minier, en 1999, fixe la responsabilité de l'exploitant en matière de dommages consécutifs à l'exploitation minière et de prévention des risques miniers après la fin d'exploitation, ce qui n'est pas sans conséquences pour le patrimoine : « Une mine est dangereuse et les vestiges bâtis, non entretenus, le sont également. En conséquence, au nom d'un principe de précaution, pour qu'un concessionnaire puisse engager la procédure de renonciation de sa concession il doit éliminer tout risque potentiel, ce qui équivaut à la disparition des sites » : foudroyage des entrées de galeries, comblement des puits et, enfin, destruction des carreaux de mine et des installations annexes (bâtiments, installations techniques, vestiges, machines...). Ce programme est à la charge des concessionnaires pour les concessions valides et à la charge de l'État pour les « mines orphelines ». Or, depuis 1988, à la suite d'un jugement rendu à Besançon faisant jurisprudence, les sites miniers et leurs abords sont considérés comme des sites archéologiques, quelle que soit leur datation et, à ce titre, ils sont protégés par la loi. En conséquence, en 1999 les ministères de l'industrie et de la culture optaient pour une politique commune visant à concilier au mieux les intérêts de l'archéologie et les impératifs de sécurité publique. En 2003, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dressait l'inventaire national des titres miniers en cours d'abandon visés par cette procédure (3 000 titres). L'évaluation devait permettre d'identifier ceux dont l'intérêt patrimonial et le potentiel archéologique justifieraient une conservation ou une mise en valeur. Malgré ces déclarations d'intention, rien n'a réellement été fait pour préserver ces sites et ces paysages, en raison notamment de l'ampleur des moyens nécessaires pour procéder aux études. À aucun moment, alors qu'ils relevaient officiellement de la sous-direction de l'archéologie et de l'inventaire général, les instances de tutelle n'ont effectivement pris en compte l'intérêt de ce patrimoine. L'engorgement chronique des services régionaux de l'archéologie, seuls habilités à traiter les dossiers de mise en sécurité, ne conduit que très rarement à des prescriptions archéologiques avant destruction. Les mines ont pourtant joué un rôle majeur dans notre pays et ce depuis les temps les plus reculés. La destruction annoncée de plusieurs milliers de sites industriels miniers sans que ne soient octroyés aux scientifiques les moyens de leur mission constitue un manquement à la convention européenne de Malte signée par la France. De fait, dans la plupart des pays de l'Union, ces sites font l'objet d'une large concertation et sont valorisés. La France a choisi de détruire cette mémoire industrielle au nom du principe de précaution en injectant à cette fin des financements considérables qui pourraient être utilisés pour l'étude et la promotion de ce patrimoine. Il lui demande dès lors quelles dispositions il compte prendre afin de ralentir ce processus de destruction. Dans le cas où les opérations devraient se poursuivre, il l'interroge sur les mesures qu'il envisage pour donner aux scientifiques les moyens de remplir cette nouvelle mission d'archéologie préventive, dans un contexte d'anéantissement d'un pan entier de notre patrimoine historique et scientifique." Voilà matière pour ouvrir un débat sur des bases parlementaires... Quelqu'un avait repéré la chose, en dehors de notre ami Paléonto34 ? Eric
  25. Merci pour l'info, Paléonto34. Rien n'empêche que tu te joignes au groupe. Je ne suis pas membre de la FFS, j'apporte juste ma contribution par mon expérience et mes idées. Eric
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