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Je suis les débats, mais je n'ai pas fait comme pour le fil sur les bandes alphas... copier coller la discussion. Notre agitateur public préféré, Nuggetxxx, le relève... Plus de 93 messages et on semble être comme le serpent qui se mord la queue. La définition de "patrimoine minéralogique" se heurte très vite à la suite du questionnement... "On fait quoi après ?". D'ailleurs, c'est le corps de la motivation de notre agitateur... il attend que le fruit mûrisse pour aller de l'avant avec sa Fondation... à laquelle s'oppose la conception SCIP de notre camarade rameuse de fond ADS. Entre les coups d'éclats et le travail de fond, j'ai déjà tranché. Mon travail sur le terrain plaide en ma faveur... Bon revenons à ce qui nous préoccupe : la définition du terme patrimoine minéralogique. Je ne comprend pas pourquoi on s'égare dans les histoires de propriétés. Et je vais prendre un exemple type d'un combat mené sur Pau par un ami et moi... On a mené un combat à 2 pour faire plier un promoteur et aménager un projet de lotissement pour respecter l'implantation d'une modeste droséra... on a réussi, en faisant reculer l'emprise d'un tiers ! Quand on est déterminé et qu'on peut montrer que l'enjeu peut être gagnant - gagnant en terme d'image de marque, c'est un plus dont chacun bénéficie. C'est un exemple... Ce que je veux dire, c'est qu'on a pas besoin de ces grands penseurs du BRGM qui disent que la minéralogie est une science morte. On est un groupe de passionnés et on fait vivre ce que l'Etat n'aide plus. Je ne parle pas de la paléonto qui connait des pans entiers de reprise en main par des amateurs motivés. Qu'est-ce qui nous empêche de faire de même ? Bon la notion de patrimoine, à mes yeux, elle est au dessus de l'intérêt particulier... tous les moyens sont bons pour mettre en avant la richesse et la diversité. Tous les moyens sont bons. Et c'est quand même la Loi qui encadre. Et pour la faire évoluer, il y a pas 36 solutions... S'organiser, se former, s'ouvrir au public... et faire passer l'intérêt collectif avant le particulier. On m'a presque reproché de faire de la philosophie, dans un autre post. Non, je parle seulement d'un corpus de déontologie qui nous rendrait crédible dans notre passion et dont personne ne veut entendre parler parce que c'est mieux pour l'intérêt particulier... Alors je continuerai à parler ainsi parce que je sais que c'est formateur pour les jeunes et que c'est le meilleur moyen de renverser les habitudes acquises et qui nuisent justement à notre approche du patrimoine minéralogique. Eric

Fred, ta 2185, on dirait qu'il y a du flou sur la longueur des cristaux verts. C'est lié à quoi ? Eric

Sidérite "pourrie", minéral oxydé en compagnie ? Chalcopyrite ? Eric

Oui, plus optimiste et tant mieux... je ne souhaite pas rallier à moi qui que ce soit. Il y a des sites fragiles et il faut cesser de croire que tout est "illimité". Même les énergies fossiles sont en quantité limitées... Après tout est éclairage en fonction des possibilités d'extraction, d'exploitation. Un site comme Chessy est inaccessible, autant que La Gardette du fait des galeries condamnées Il doit y avoir du potentiel sous terre... Mais ce sera pas pour le commun des amateurs. Il est sans doute des sites qui pourront satisfaire des générations de gratouilleurs. C'est tant mieux. Mais cela est conditionné par le fait que les institutions ferment les yeux. Regardez St Christophe en Oisans avec Le Plan du Lac... Tous les trous, la galerie ou les galeries creusées pour des merveilles... La mairie avait lancé une réglementation sur les minéraux et des interdictions. D'autres existent ailleurs. Ce que je dis, dans mon propos, c'est que nos activités ne sont pas anodines. De même, moi qui fait dans le micro-montage, les sites que je visite parfois sont plus que limités en possibilités, sur quelques mètres de large, voire moins. Tiens, prenons un exemple qui m'est propre puisque inventeur "officiel" du coin : les anatases du Tourmalet. En théorie, le filon de bandes alpha a des possibilités immenses. Seulement, on est en bordure d'un domaine skiable et pastoral. Le dépiler, sur sa longueur, c'est prendre le risque aussi de modifier le paysage de manière considérable... avec de nouvelles interdictions à la clé... Autre exemple, le tracé des autoroutes. LRM a bien mis en avant les travaux conservatoires de certains coins à pyromorphites, par le passé. Oeuvre remarquable qui ne connaitra pas de lendemain tellement il est sensible de continuer des travaux sur les talus... Bon, moi, ce que je dis... Chacun est libre de concevoir sa manière de voir la minéralogie. C'est pareil dans le milieu de la chasse... ceux qui croient que le gibier est un vivier sans limite et ceux qui préfèrent la gestion responsable... il y aura toujours un fossé entre et la seule chose qui les réunit, c'est l'activité... Trève de bavardages, tous à vos burins et bonne année 2013 ! Eric

Il ne faut pas te formaliser, Cherchecailloux. L'essentiel, c'est que la pièce te plaise. Je ne voulais pas spécialement soulever une polémique. Pour ce que j'en sais, tous les membres du club de Pau de l'époque (1997) avaient fait un voyage in-situe. J'en étais. On avait visité aussi une mine de fer du secteur, Ojos Négros. Et bien sûr Oliete. Je dois avoir des photos du coin mais pas sous la main. J'en avais parlé ailleurs... http://www.geoforum.fr/topic/3976-quel-est-le-nom-de-cette-pierre/?p=40601 Eric

Pour cette question, j'ai donné ma façon de voir. Le problème de lier valeur vénale à valeur patrimoniale, c'est prendre le risque de faire des préservations à plusieurs vitesse, avec le risque de passer aux oubliettes les minéraux moins "attractifs"...Oui, une collection doit être vivante. Et déclasser des pièces par de nouvelles plus esthériques ou représentatives, c'est normal et logique. la plus part d'entre nous procédons ainsi. Et personne se pose la question des stockages et des surcoûts possibles... serait-ce pour constituer une grande collection privée que la question est abordée ? Il y a bien un équilibre à trouver entre exaustif et exceptionnel, pour définir l'intérêt patrimonial. Partant du principe que chaque pièce est unique. On ne trouvera jamais 2 "Laurent"... De même, la loi du marché est subjective... elle n'est jamais que ce qu'on lui permet d'être... Eric

Bonjour ADS, Merci pour ton travail de synthèse. Il faut dire que je ne suis pas dedans pour arriver à t'aider. Ce n'est pas ma priorité du moment... Cependant, je relève avec intérêt ton exemple d'or des USA. Là, on parle d'une matière particulière, noble, l'or... Une matière qui a une valeur autant patrimoniale que de placement. Ce n'est pas pour rien que de grands collectionneurs se tournent vers l'or natif pour agrémenter leur collection de pièces de choix... 43€/gr pour le tout venant 24 carats... Pour le cristallisé, les prix sont multipliés par 5 à 100 voire plus... Tucson n'est pas et ne sera jamais comme Sainte Marie aux Mines... et pour cause. Ce n'est certainement pas pour une stolzite de Sainte Lucie qui fera planer en terme de placement, ni une cyanotrichite de Cap Garonne ou une anatase de la Lauzière. On doit distinguer la valeur patrimoniale de la valeur vénale. Justement, il faut faire passer au dessus de toute considération vénale la préservation et la gestion de la diversité minérale, l'intérêt des pièces hors classe pour le bien commun. C'est le seul moyen de juguler les excès d'exploitation de sites à des fins particulières. Je parle juste de l'aspect français de la chose. Je crois qu'on est en train de se tromper de cible pour bien définir le côté patrimonial d'une pièce minéralogique. Je reste de ceux, bien rares, voire unique, qui pense que la minéralogie, c'est comme l'étude de la flore ou de la faune. Et punaise, on nous met l'argent à toute les sauces et ça commence à m'agacer ! C'est plus qu'une question de principe, c'est une question d'éthique. Je ne nie pas la valeur vénale, je veux juste l'envisager comme un aspect accessoire. Ce qui est en réalité dans le monde de la minéralogie, à ce jour. Car les opérations de sauvetage de pièces exceptionnelles sont plus que ponctuelles et les pièces minéralogiques n'auront jamais la valeur d'un tableau de maître pour le grand public... Eric

Bonjour, pour avoir vu le site d'Oliete, je ne pense pas à des nodules polymétalliques. On serait plus sur la version de "gogottes" ou sortes de poupées de sable avec oxydes de fer. Le site est constitué de marnes noires gypsifères surmontés d'un horizon à sulfures décomposées, d'où les gogottes... Eric

Bonne année à tous et à notre camarade Minéraljack. Joli Gypse, et belle association. Ca ressemble à de l'ariégeois. Eric

Désolé, Xavier, un gisement n'est pas éternel... regarde Cap Garonne ou Chessy. On a jamais dit qu'ils avaient une extention illimitée, sinon, ils auraient été curé jusqu'à faire une excavation type Chili... Qu'on arrête de dire que tout est en ressource illimitée, c'est un peu limite et cela ne nous aide pas. Cependant, il y a bien des gisements qui ont des extentions sympathiques, qui laissent de la marge pour les amateurs que nous sommes. Celui de tomtomtom doit faire parti de cette classe de sites ;-) Eric

Bien vu... c'est effectivement le reflet du retard mental de certains. Même un cochon peut être affectueux et intelligent... Eric

La classification des gîtes selon les aspects soulevés par ADS me plait. Et chaque remarque ou observation permet de compléter une vision globale du sujet ouvert. Je pense toutefois que la notion de patrimoine devrait s'émanciper de la facette vénale. Je suis des partisants que d'abord, le patrimoine, c'est pour l'intérêt commun qu'il est défini. La rareté et la diversité seraient des guides à suivre. Pour le patrimoine vivant, on ne parle jamais ou presque de l'aspect vénal. Pourquoi s'en embarrasser ? Eric

Un autre problème sur la question de rareté... Je ne me sens à l'aise de parler qu'avec des exemples : - Dans les minéraux rares, il est parfois difficile de trouver des formes cristallines affirmées. C'est le cas à Etché et Urdach (http://www.mindat.org/loc-211458.html). Plus de la moitier des minéraux présents sont sans forme cristalline individualisée. Pourtant, on voit des noms tels que Aéschynite, Chevkinite, Samarskite... qui sont rares en France. Et bien je vous défie de les identifier sous formes nettes... et pourtant, c'est pas fréquent ! - Dans les minéraux, peut-on prendre en compte les néo-formation issues de l'activité des hommes ? Je pense à Lapanouse en Séverac en Aveyron, qui a donné, sur certains minéraux, parmis les plus belles pièces trouvées, toujours en France ou ailleurs... Pour exemple : http://www.mindat.org/min-1575.html Le problème des minéraux rares ne peut se résoudre sans passer par une récolte exaustive des minéraux par site, tout en sachant repérer les exemplaires remarquables. Et c'est un domaine toujours en mouvement, pour certains sites en plein air... Eric

Oui, il existe, de manière informelle, une sorte de liste de raretés. C'est vrai que ce serait un bon début pour préserver ce qui doit l'être en priorité. On peut reprendre les mines fermées ou ennoyées. Il y en a und floppée. Mais certaines se distinguent selon leur richesse minéralogique. A Nuggetxx : Je suis peu sensible aux compliments... plus aux critiques censées me permettre de progresser... Je pense que mon expérience est pourtant limitée. Tout le monde est porteur d'expériences, c'est certain. Eric

Il faut reconnaître que les collèges et Lycées sont moins facilement accessibles que les écoles primaires. D'abord du fait des programmes et de la rigidité relative des plages horaires et aussi des complications sur le droit d'intervenants extérieurs en milieu scolaire. Je n'ai pas réussi à planifier une intervention en collège mais peut être que cela pourrait se faire. Seule expérience que j'ai : une sortie culturelle avec le collège de Montfort en Chalosse où une demi journée a étté consacrée à la recherche d'or sur l'Adour, en accord avec les profs d'Histoire Géographie. Intervention facilitée par mon statut d'alors d'assitant pédagogique. Avec le même statut, j'ai pu organiser, l'année suivante, une série de cours sur l'or et finir mes interventions par une initiation à l'orpaillage avec des élèves de la 6ième à la 3ième, avec 12 enfants et un crédit de 10 à 12 heures. Si un projet sur le monde des minéraux se fait, il faut avoir les épaules solides dans le sens où effectivement, l'intervention doit recouper le programme que ce soit en Histoire géographie, sciences naturelles et physique chimie.Dans mon cas, ce fut un avantage d'être dans la maison. En intervenant extérieur, c'est plus compliqué et plus long à organiser. Pas sûr que la démarche intéresse ces institutions si on demande de se faire payer, sauf fournitures de matos pédagogique en lien avec le programme, il me semble. Bref, j'ai une petite expérience mais je fais figure de petit joueur devant ta question. Eric

La question est bonne Olif, mais la réponse semble assez simple... il n'y a pas, en collection, à ce jour, assez d'anatases brookites, rutiles pour faire un avion... Et au prix de ma sueur, l'avion n'est pas prêt de voir le jour ! Même en modèle réduit ! Beau rutile de ce coin. je l'avais repéré avec le spécial anatases de l'AFM. Ca fait plaisir de voir des choses d'un coin pas si accessible que ça pour une rando d'un jour... Eric

Merci à ADS de me faire penser à une prose passée qui va prendre sous peu une nouvelle actualité : Le 10 janvier, nouvelle exposition, pour adultes, dans l'entreprise de notre ami Rutile65. Près de 1000 salariés passeront lors de leur pause repas et pourront aller nous rencontrer pour parler du site du Turon de Juillan et Ossun. Donc au menu : Genèse et origine des calcites des poudingues, avec quelques bribes de réponses. Un journaliste devrait être là. Une expo temporaire pour la journée sera associée. Je rappelle à ceux qui le veulent et le font que leurs expériences peuvent très bien s'insérer dans ce sujet. Merci d'avance pour vos futures contributions. Eric Juan

Amis de la culture générale, transposons un peu ce que donnerait une oeuvre type "Laurent" avec une toile de maître... Ce que j'ai appris et aimé de mes cours à la Fac avec un prof de lettres, c'est de faire le lien entre le contexte d'une oeuvre, la vie de celui qui en est l'auteur et le courant d'idées dans lequel elle s'inscrit... il y a quelque chose de magique pour qui se penche sur une oeuvre sur tout le côté immatériel et contextuel de son édification... Que serait Mona Lisa de notre De Vinci si nous n'avions pas trouvé des essais et des traces aux rayons X ? Une oeuvre purement esthétique ? Je ne crois pas. Impossible de résumer ce tableau à ce cadre qui le délimite... Que dire du tableau de "Guernica" ? Ne vous parle-t-il pas ?Autrement que pour son aspect esthétique ? Je m'inscris en faux avec la tendance actuelle qui résume tout à l'apparence et à ce que l'on voit comme si ça nous sautait aux yeux. Je refuse ce raccourcis et je le refuserai toujours. Ca me rappelle un concours style CAPES de géographie. Une épreuve d'histoire en didactique... un membre du jury et moi, nous nous sommes accrochés sur ce qui fonde ma manière d'être : Question du prof : "Peut-on réduire un mouvement de population à un flux ?" Ma réponse : Non, un mouvement de population est une migration. Un flux, c'est pour quantifier des échanges de capitaux et de marchandises... J'ai tenu mordicus devant les membres du jury qui se sont animés en désaccords. Pour un 7 sur 20, meilleure note des admissibles de Pau à cette époque pour cette épreuve. J'ai une haute idée de la valeur humaine qui a extrait certains minéraux. J'ai une haute idée du contexte qui a permis la formation de ces minéraux. Et ma pédagogie avec les enfants ne se résumera jamais à de la minéralogie spectacle... Quand je parle à ma fille des opales (sa pierre fétiche), je ne me contente pas de lui dire "Prend ça et admire !"... Pour ce domaine, je suis un peu raide, je l'avoue et là, on touche au coeur de ma manière de concevoir la minéralogie. Que je ne transposerai pas sur autrui, chacun faisant ce qu'il veut et peut selon ses possibilités. Eric

Belles pièces, vraiment ! Eric

On ne peut pas demander à des amateurs d'en arriver là... mais pour une bonne définition de provenance d'un échantillon, on devrait avoir les informations suivantes : - Lieu sur carte IGN, - Même lieu sur extrait de carte géologique, - Photo de l'affleurement avec localisation, - Résumé du contexte du lieu de récolte, voire photos étapes par étapes avec photos des roches encaissantes et des échantillons bruts de pomme... et avec le résumé les identifications effectuées, les indices d'interprétations... - Photos des échantillons représentatifs gardés en collection... voire des pièces échangées entrantes pour compléter les habitus et la systématique du site en question... Et bien sûr les échantillons en collection pour joindre la lecture à la manip des objets du site... C'est ce que j'aimerai arriver à faire de mon côté, pour transmettre mon savoir et mes observations autant que des pièces qui auront un contenu consistant puisque rattachées et affiliées. On parlait de la pièce "Laurent"... en dehors de son esthétisme, si elle n'a pas les infos sus-citées, elle manque de pédigrée, donc d'une histoire... le but, dans le recoupement de ces infos, c'est d'expliquer le pourquoi du comment, comprendre ce qu'il en est et avancer dans la connaissance d'un site... il me semble... Et donner de la valeur aux pièces qui en sont issues, autrement que vénale. Je suis en phase avec Frangin sur l'essentiel... il le sait déjà. Eric

Une chose est relativement écartée des débats... les droits de fouille ou d'exploitation de chantiers... La différence entre les cristalliers pro et les chantiers des amateurs payés par des mécènes, c'est que les uns déclarent ce que les autres ne font pas... Remettre à plat ce fonctionnement inique, ce serait déjà faire en sorte que des inégalités soient corrigées. Autre chose, qu'on refuse de voir dans la minéralogie... On ramasse pas des minéraux comme des champignons. Un champignon, on lui coupe la queue et il repousse, s'il n'y a pas piétinement intense de son milieu... Un caillou, ça se ramasse rarement à la surface du sol. Et le sol a un propriétaire (public, privé...) et ce propriétaire, sans accord, peut réclamer son bien (reste à prouver bien des choses mais une éthique peut résoudre le problème et un aménagement de la loi aussi...). Vivre comme une autruche, c'est bien ce que nous faisons, en oubliant ces aspects... Pour les moulins à paroles, je suis d'accord... il y a ceux qui parlent et ceux qui soufflent... et le moulin tourne aussi bien ! Eric Juan

J'étais resté sur une division d'élites pour sauver les minéraux dans le Monde, sur le principe d'une Fondation. Oui sans angélisme. Où l'intérêt et le profit resteraient la clé de voute de la chose pour péréniser l'institution et ceux qui en seraient parti prenante. Je n'ai aucun mépris pour cette idée. J'ai juste dit qu'elle me dépassait dans sa dimension internationale. Ceci dit, ne soyons pas franchouillards, les pièces étrangères à sauver, ça existe aussi et il ne faut pas bouder notre plaisir. Ce que je refuse, ce que je ne peux concevoir, c'est que l'aspect "poétique" d'un tel projet ne soit pas pris en compte... sa vue altruiste et humaine qui ne met pas que l'argent au centre de son fonctionnement. On est peut être dans un monde concurrentiel. Mais pour moi, cet état d'esprit relève de la société matérialiste occidentale créée de toute pièce fin XIX-milieu XX siècle, imposée à tous les peuples depuis... (je rappele que mon point de vue sur l'argent concerne seulement le projet, pas l'action du monsieur que je ne connais pas et dont certains parlent dans ce sujet) L'avenir n'est pas que dans une vision combattante et manichéenne de la minéralogie... C'est là notre désaccord de fond, il me semble et je l'assume sans honte. D'ailleurs, je signe de mon nom en entier pour faire comprendre que les pseudos sans identification claire me pèsent. Ces réseaux sociaux, comme Géoforum sont intéressants à plus d'un titre... et en levant mon voile, je crois lui donner plus de clarté. Eric Juan

Voilà une riche idée... à creuser car notre ami Nuggetxxx n'a pas tout à fait le même vision. Ou alors j'ai pas tout compris. Ceci dit, un lieu commun pour nous tous, c'est vraiment une idée généreuse qui n'a jamais été formulée, à part moi avec une vision plus décentralisée. Bonsoir Benj, tu pourras voir que certains messages s'écartent du thème en partie... l'avenir des collections est un sujet qui n'a jamais été abordé de manière sérieuse. A part l'initiative de quelques donneurs de pièces à des musées, la gestion du fond de collection de l'AFM avec l'Ecole des Mines (à vocation nationale...). Ce sujet ne fut pour moi que l'occasion de remettre le métier à l'ouvrage pour une prise de conscience nécessaire. J'ai l'impression de prêcher dans le désert. C'est pas grave. Je ferai peut être de quoi dans ma région. En tout cas, je suis tenté de lancer un forum où les pseudos seraient bannis, pour éviter les dérives de langages que nous avons vus et surtout nouer de vraies relations de partage et d'entre-aide avec chacun. Eric Juan

J'adhère, sans réserve. Eric Juan

Le niveau du débat est grandi par certains coups de gueule, je m'en rend compte. Dans ce fil je ne fais que mettre en relief l'impossibilité de certains de penser collectif dans la minéralogie. C'est pour ça que la minéralogie va à sa perte avec certains propos égocentriques. La minéralogie, je m'en fait une haute idée et quand je la présente à un enfant, il n'y a pas de petite ou grande collection. Il y a une collection, une passion et un message de respect pour la Nature... Alors je le redis, l'état d'esprit actuel des institutions autant que des assos nous conduit à la perte de tout ce que nous partageons en ce moment. Tant qu'il n'y aura pas de projet d'envergure, généreux et intelligent. Je n'ai que faire des querelles de paroisses et des prises de têtes individuelles. Rien de tout cela ne nous grandit. Ce fil est révélateur et l'insulte comme la grossièreté sont indignes de nous. J'irai même plus loin : toute collection ou collecte qui n'a pas une porte ouverte sur le jour est aussi morte que son détenteur... alors que les pièces circulent, c'est moindre mal. Qu'elles soient montrées, c'est le mieux aussi et que les infos soient partagées, c'est un gage de transmission et de vie... Bon noël. Eric Juan, qui n'a plus de pseudo, à ce jour.