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otto lidenbrock

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Tout ce qui a été posté par otto lidenbrock

  1. Trient n'est pas périphérique, mais le début de la grande zone médiane fracturaire du massif qui coupe ce même massif en deux pôles inégaux = les zones périphériques à fours de quartz (où ils sont donc plus rares) sont donc la façade val(s) ferret et les aiguilles de chamonix. Miage et la zone du Bonhomme sont hors jeu, dans une autre géologie. Par ailleurs la fluorine fond dans l'eau, même froide. Elle est donc fondue dans les fours "ouverts" ou à eau circulante. Le processus est largement en jeu depuis la grande déglaciation soit depuis 6500 ans BC.
  2. Pas du tout, la fluorine rose est commune avec le cristal de roche : KWsommerloch (tunnel), KWbratschi (tunnel), KWgoschenen (tunnel),… On en revient toujours au même, la fluorine qui se forme est liée au fluor des biotites, donc si la biotite localement est assez riche, et que le fluor ne "s'évapore pas" > fluorine octaédrique (chaleur élevée) +/- rose suivant l'yttrium. La couleur fumée nécessite les centres colorés + irradiation + température <200 C° Si l'un de ses facteurs manquent, cristal de roche. Notons en rappel que les centres colorés sont globalement toujours présents dans les macromosaïques. L'irradiation est variable : les roches de Miage ne le sont que peu radioactives (si amiante = amphibolites = anciennes roches volcaniques = pas de radioactivité). La chaleur : variable suivant la localité dans le massif et dans les massifs alpins centraux.
  3. Ah bon et Les Chalanches, Jas Roux, Saint Pons : ça fait plus de sulfures que tout le reste de l'hexagone ? otto
  4. Merci Olif pour le lien. A la fois très intéressant : datation du bois et sans intérêt : le volume exploité, pardon gratté est dérisoire, ne pouvant au mieux que fournir quelques centaines de kg de cuivre. Dans un grattage de ce type (il y en avait partout) seul l'activité fonderie est significative. Le grattage est fossilisé par l'altitude. L'archéologue d'état du Val d'Aoste m'a expliqué qu'ils venaient de découvrir un village complet "néolithique", jamais touché, jamais remanié car trop haut situé, lié selon toute vraisemblance à l'agriculture. Je le répète, il y a des grattages partout : dans une étude sur le massif du MontBlanc, quand cela est possible on voit systématiquement "celtes" > gallo-romains > médiévaux > début 18e > fin 18e > 19e > moderne. La connaissance du milieu naturel par les anciens autochtones est sans commune mesure avec les autochtones actuels.
  5. pyrite légérement limonitisée
  6. Les deux thèmes sont souvent intriqué. Je résume : - activité minière et métallurgique archéo de faible intensité dans les Alpes : oui bien sur ; la démonstration en est difficile dès qu'il s'agit d'une occurrence mineure. Les démonstrations à travers un outil par ci ou par là sont sans intérêt (cf les Balmes des Sollières-Sardières). - activité pierre ollaire : la première industrie de l'homme avec du matériel bien diffusé, bien répertorié et facile à identifier (mais Suisse !). - activité exploitation du cristal de roche : l'ensemble des non découvertes montre qu'elle n'a jamais existé. Quelques ramassages alluviaux ou erratiques sporadiques de ci et de là. Après je suppose que le travail des archéo professionnels est mesuré au "papier" produit ? Les extraordinaires découvertes de st véran pour cuivre et pour or en Limousin ne sont malheureusement pas légion.
  7. 12-13cm dans le spécimen que j'ai fourni il y a longtemps à Barlow et figuré dans son livre. Le sp. de Jussieu, recollé, est le plus joli du fait de son dégagement naturel et de la malachite.
  8. Serge tu as raison, mais il faut raison garder : les métaux sont exploités depuis que l'homme moderne est moderne… Il en va tout autrement avec le cristal de roche. Son isotropie en fait un merveilleux "minerai de pointe de flèches" mais tout ce que je vois d'après les découvertes archéo, c'est que" l'occasion fait le larron". D'ici à imaginer des exploitations de filon de quartz dans les hautes Alpes, avec la neige, la glace, les difficultés pour survivre alors qu'il y a du silex partout tient un peu de la théorie du complot. Il faut ajouter que ce qui est probablement la première industrie des humains, la fabrication de "pots" en pierre ollaire réthienne a laissé des traces partout, et que l'onest revenu sur le foyer de fabrication parce qu'il y a des monceaux de trace dans toute l'Europe. Alors du cristal de roche sans trace… Plus intéressant sur le plan historique, c'est l'origine des quartz lapidés romains et de Constantinople (qui existent bien). Anatolie, Alpes, Madagascar voire Asie lointaine ?
  9. Le seul texte (?) sur les quartz alpins préhistoriques français : Pierre Ginestet, La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie), in Les premiers Alpins, des derniers chasseurs de la préhistoire aux premiers paysans, Grenoble, 1995 d'après une thèse (loupée) entièrement dédiée au sujet. voir aussi : M.-R. Sauter, Sur une industrie en cristal de roche dans le Valais néolithique, Extr. Arch. suisses d’Anthropologie générale, 1959:XXIV:18-44 ; Alain Gallay, Un artisanat alpin : la taille du cristal de roche, in Le Valais avant l’histoire, Sion, 1986:88-9 ; Daniel Paunier, Peuplement et exploitation du milieu alpin Suisse : un état de la question, in Peuplement & exploitation du milieu alpin (Antiquité & Haut Moyen Age), 1991:147-56 ; Les attributions minières de Bocquet pour les Balmes des Sollières-Sardières (Haute-Maurienne) par des métallurgistes de l’âge du bronze n’est pas confirmée. Il existe d'autres textes sur le quartz alpin préhistorique français ??
  10. Je ne crois pas que ces cristallières aient une quelconque ancienneté autre que celle du 18éme et 19éme siècle. Les grands travaux à Font-Poulain remontent à 1783 ou qqchose comme ça. Faujas donne une intéressante description des cristallières en les datant indirectement du milieu/fin 18éme. Enfin Allix, dans l'Oisans au moyen age (1929) ne cite pas le quartz,mais d'innombrables grattages pour Pb. A ma connaissance il n'y a quasiment aucun objet en cristal de roche "ancien" alpin en France en dehors de très rares pointes de flèche, de nature très hétérogène. Autrefois chez les érudits, tout ce qui était ancien était "romain", maintenant c'est "préhistorique"!
  11. Un article montrant que l'arsenic et autres ne migre que très peu : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0375674207000027 bises,
  12. Jean Michel, conservateur adjoint de la collection de minéraux de ParisTech (l'ancienne école des mines), est mort subitement hier vendredi à 7H du matin. Géologue, physicien de la musique, minéralogiste, pédagogue, il a marqué de son empreinte la vie du musée. Trés cultivé, souvent goguenard, c'était un ami dévoué. Il laisse un vide incommensurable dans le monde minéralogique parisien. Condoléances à son père Joseph à Loctudy. ea Jean Michel Le Cleac'h Jean Michel Le Cleac'h
  13. J'ai eu beaucoup de bons retours. Bien sur quelques photos auraient pu être plus soignées par l'imprimeur. On me reproche aussi d'avoir oublier … plein de choses. Je voulais surtout parler d'autres choses que du Beix, de La Gardette ou de Chamonix, que je n'ai pas oublié. Je reste émerveillé par les magnétites du Puy de Wolf.
  14. Belles photos, tempo… ça rime comme d'habitude ! A noter que le quartz de l'avant avant dernière photo est vrillée selon l'axe c. Pas souvent visible !
  15. La berthierite en bons spécimens est plus commune en France que la jamesonite qui est plutôt "rabougrie" ? otto
  16. Félicitations Guillaume !
  17. La meilleure jamesonite française que je connaisse était exposée à la Sorbonne, provenant de la mine d'or du Châtelet, une masse pluri centimétrique d'aiguilles assez courtes (non citée dans le Geffroy). Les plus grandes aiguilles (15mm) du tunnel sous la rampe des commères en Oisans.
  18. Cette jamesonite n'est pas française. Roumaine ?
  19. Chavagnac la Fayette, pas Peyrebrune (calcédoine et pas de sidérite)
  20. Merci pour la référence facilement accessible. Il n'en demeure pas moins que la majorité des couleurs des nos minéraux sont liés à des centres colorés, ce qui les rend fragiles. Pour les autres causes, c'est au coup par coup = au total pas de lumière forte et permanente, de la nuit…
  21. Le plus grand nombre des cristaux des différentes espèces tirent leur couleur des centres colorés. Il y a des papiers la dessus dans le défunt Minéraux & Fossiles et dans LRMhs sur les fluos du Tarn. Certains centres colorés sont activés par l'irradiation naturelle (pe quartz fumé) ou artificielle (pe topaze london) et facilement désactivés par la chaleur, la lumière… L'améthyste cuite ou brûlée devient brune à caramel. L'activation d'un grand nombre de centres colorés est très instable (pe fluo PSG ou Burg). Il y a bien sûr d'autres photophores directs comme le chrome dans l'émeraude (ou le vanadium) ou l'huile dans les fluorines jaune du Midwest… mais ils sont plutôt rares. Les centres colorés de la barytine sont intéressants : jaunes si activés, blanc si neutralisés, bleu si très fortement neutralisés.
  22. La couleur des minéraux est liée à des phénomèmes physiques maintenant bien étudiés, il y a un trés beau papier sur le sujet dans Gems & Gemology il y a quelques années, par exemple. Pour ce qui est de l'améthyste, la couleur a plusieurs origines, sans aucun doute toutes liées à des centres colorés (et bien sûr, rien n'est lié au manganèse ni à un quelconque pigment) les améthystes du Beaufortain se décolorent en quelques heures! Celles du Brésil en quelques années au soleil. La couleur de la majorité des objets archéologiques n'a pas lien avec celle des cristaux, car ce sont des pigments. les mécanismes sont là aussi très fragiles.
  23. La majorité des couleurs des minéraux sont liés à des centres colorés ou infimes anomalies de la matière. Ils sont activés par l'irradiation et désactivés par la lumière. Peux de minéraux résistent à la lumière intense et prolongée, il suffit de regarder les fluorines, améthystes, fumés et autres des filons affleurants : tout est gris. Le seuls qui sont vraiment stables sont les calcédoines antiques, par exemple, qui sont toujours brunes après deux mille ans d'exposition, mais là il s'git d'impuretés et non pas de centres colorés.
  24. Tous les minéraux sont sensibles au soleil. Ils doivent tous être conservés dans l'ombre. Sans exception. Cela vient de l'origine de la couleur : l'entropie de la couleur c'est le blanc l'incolore et le gris…
  25. Et si le journaliste savait qu'il est corse………
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