Ce sujet me fait penser à un certain Sisyphe... Pris sur la première page du net qui me tombe sur la main :
" Et je vis Sisyphe qui souffrait de grandes douleurs et poussait un énorme rocher avec ses deux mains. Et il s'efforçait, poussant ce rocher des mains et des pieds jusqu'au sommet d'une montagne. Et quand il était près d'en atteindre le faîte, alors la masse l'entraînait, et l'immense rocher roulait jusqu'au bas. Et il recommençait de nouveau, et la sueur coulait de ses membres, et la poussière s'élevait au-dessus de sa tête. "
Ainsi Homère décrit-il le supplice de Sisyphe, condamné à faire rouler une énorme pierre jusqu'en haut d'une montagne, et encore et toujours, indéfiniment.
Ce supplice éveille des échos dans notre monde moderne : il semble que nous tous soyons condamnés à accomplir des tâches et à les reproduire indéfiniment, pour le seul besoin d'accomplir ces tâches.
Du coup, petite réflexion perso:
Aller aux cailloux, encore et toujours, pour le seul besoin d'aller aux cailloux.... Sommes-nous les Sisyphes de la minéralo? Quitte à remplacer le rocher par un beau gros quartz des familles...