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smoky

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Tout ce qui a été posté par smoky

  1. Salut Montroc81. C'est tout à fait ça. La signature actuelle est particulièrement faible alors que la mine date des années 80. Les contraintes et la conscience environnementale étant beaucoup plus forte aujoud'hui que dans les années 80, il y a fort à parier que la signature future, s'il y en a, sera encore plus faible. A ce sujet. Dans le débat qui anime la vallée, il y a une confusion totale dans la prise de position des gens. Ils confondent tous (des deux bords) un oui ou un non pour un projet d'exploration et un oui ou un non pour une exploitation. Ce n'est pas du tout la même chose. Si l'exploration me semble amener que des contraintes mineures à part le projet de traçage de galerie qui pose un sérieux défit pour la gestion des matériaux en raison de l'encaissement de la vallée, l'exploitation sera un sacré défit ! En effet Variscan s'intéresse également aux skarns à sheelite qui jusqu'à présent en raison de leur faible teneur n'ont pas ou peu été exploités. Les techniques d'aujourd'hui permettent en effet d'en retirer le minerai de manière rentable. Le problème c'est que l'exploitation de ces skarns représente un très gros volume de stériles. Si l'idée est de les stocker transitoirement pour les remettre dans les chambres d'exploitation, il y a tout de même un gros foisonnement. Et même s'il y a à l'heure actuelle beaucoup de vide à combler dans la mine, il y aura de toute façon des quantités importantes de matériaux à entreposer en extérieur.... Mais la vallée est particulièrement encaissée et manque singulièrement de place. La seule alternative que je vois et de faire une sorte de barrage dans le fond de la vallée pour entreposer les matériaux et végétaliser après. Mais l'impact visuel pendant un temps et l'impact "écologique" immédiat (recouvrir un biotope existant) sera loin d'être neutre et soulèvera les populations. Ensuite il y a le problème du traitement. Dans une vallée comme celle ci une valse incessante de camions transportant du minerai brut serait malvenue. Il faut donc impérativement faire comme avant et réaliser le concentré sur place, mais avec des volumes plus importants. Il faudra sans doute le faire en souterrain comme avant avec les problèmes que ça pose. Sans oublier les transports de produits chimiques qui vont remonter souvent la vallée en plein hiver pour livrer la mine par une route souvent verglacée.... Et il y a certainement plein d'autres aspects auxquels je ne pense pas.
  2. Oui, ces documents font parti de mes sources. Mais il y en a d'autres, la plupart sur le net. La société Variscan est une filiale d'une entité australienne spécialisée dans la propection minière ... et la spéculation boursière via ses investisseurs variés. Pour l'instant, Variscan ne vit que de transfert de fonds financés par la spéculation. Un grand classique depuis le 19° siècle... Rien de surprenant ni d'exceptionnel. La prospection minière a toujours fonctionné comme ça et peut difficilement faire autrement vu les risques et les sommes engagées. Une mine c'est toujours un paris et quoi qu'on en pense, en France, rare sont les mines qui ont été vraiment lucratives pour leurs propriétaires. Le vrai problème avec les mines en France c'est le code minier qui n'est pas régulé par le code de l'environnement. Ce sont deux codes à part. ce qui veut dire que le code minier a ses propres règles en matière de protection de l'environnement. En ce moment le code minier est en plein projet de refonte et à ce que j'en sais, les premières moutures ne seraient pas assez contraignantes et protectrices. Je ne sais pas si quelqu'un en sait plus.
  3. Il n'y avait aucune pièce atteignant ne serait ce que la moitié ni même le 1/4 de millier d'euros ! Je crois que la plus chère était autour de 200 euros. J'aimerais ne pas voir de polémiques généralistes sans savoir. Les marchands font leur rôle de marchand. Acheter pas cher quelque part pour revendre plus cher ailleurs. C'est comme ça; c'est la vie. C'est comme pour tout. Je ne suis pas dupe, la famille non plus. Je ne comprends pas pourquoi il serait plus honteux de faire du "traffic" sur les minéraux que sur les "meubles". Certes la valeur sentimentale des deux n'est pas la même. Mais la valeur sentimentale pour qui ? Pour la famille certains meubles de famille ont autant de valeur sinon plus que les minéraux de la collection du Père. Les enfants ont vécu dans ces meubles ils ont des souvenirs avec. C'est pareil. Jean Paul est mort il y a bien 3 ans maintenant, la décision ne s'est pas prise toute seule. C'est une longue maturation. Jean-Paul ne voulait pas que sa collection soit vendu. Dans l'hypothèse que la famille ne voulait pas la garder, il voulait nous la donner à moi et à un ami. Mais qu'en aurions nous fait. Ni lui ni moi n'avons la place pour cela. On aurait pu tout récupérer pour le vendre à notre compte ? Cela aurait été une double trahison. Alors la vente pour le compte exclusif de la famille a été le choix qui nous est apparu le plus opportun, à partir du moment ou certaines pièces emblématiques étaient préservée dans le patrimoine familial. Maintenant, merci d'arrêter de juger ou de polémiquer. J'invite ceux que ça intéresse à se déplacer pour voir. Les autres peuvent rester chez eux.
  4. Tout à fait Michel, bonne précision. J'ajoute un petit détail qui n'a jamais été évoqué dans les débats nul part. Lorsqu'on parle des asbestoses de certains mineurs d'Anglade, c'est curieux que personne ne s'est posé la question d'une contamination par les immeubles d'habitation construits à Salau à une époque ou semble -t-il l'amiante était encore largement utilisée. Il n'y en a peut être pas... mais la question mérite d'être posée. Il pourrait y avoir eu double contamination: une à la mine et une autre à la maison. Concernant l'arsenic. Regardez le papier photographié par Rives_3 à la mairie de Couflens. Il est fait mention de "sédiments d'arsenic". Celà donne le ton du niveau de désinformation. Il n'y a pas de sédiments d'Arsenic à Anglade... sinon toute le monde serait mort depuis longtemps. Il y a des boues de flottation en verse qui contiennent une certaine quantités de sulfure d'arsenic. Ces quantités sont faibles. Je ne me souviens plus de la quantité. On ne trouve que peu de traces sur le net d'analyse des sédiments dans la rivière et d'analyse de l'eau. Je crois que j'ai deux rapports seulement. Je ne suis même pas certain qu'il y ait eu une analyse régulières de l'eau (ce qui est scandaleux). Quoi qu'il en soit, les rapport actuels montrent une pollution importante qui dépasse largement les seuils admissibles dans les sédiments de la rivière dans quelques bancs de sédiments à proximité immédiate des verses. Mais aucune pollution notable de l'eau. Pourquoi ? Très simple: L'arsenic des sédiments est contenu dans des particules, des sables trés fins. C'est du sulfure qui ne libère que lentement l'arsenic métal. D'autre part le ruisseau a un débit assez fort, suffisamment pour diluer très largement l'arsenic métal libéré, tant et si bien qu'arrivé à la confluence du Salat plus rien n'est détectable (mais je dis ça de mémoire), ou en tout cas largement en dessous des seuils. Et c'est là le point intéressant avec l'arsenic, ce n'est pas un métal bioaccumulable. Tant que la dose létale n'est pas atteinte, il ne se passe rien de très sérieux dans l'organisme (d’après ce que j'ai pu lire, mais je peux me tromper), en tout cas rien de mortel. Toutefois il est noté que la biocénose du ruisseau est en mauvaise état. C'est à dire que la vie aquatique est misérable et que les truites ne sont pas en forme. Mais les rapport ne peuvent conclure si la raison est chimique ou simplement particulaire, notamment suite à une évènement où une des digues à crevé recouvrant le ruisseau de fines particules, principalement ferrifères. Plus sérieux est peut être la présence de cadnium, poison beaucoup plus pervers et moins médiatique. La fédération de Pêche de l'Ariège soutient l'avoir détecté en quantité inquiétante dans le Salat. Mais il peut y avoir bien d'autres sources qu'Anglade comme les mines de Carboire et tous les gites à sphalérite, nombreux dans le secteur. Quoi qu'il en soit une maître plus sérieuse des particules des haldes actuelle est un point important et urgent à traiter en dehors de toute polémique sur la recherche minière. Non pas pour la santé des humains mais pour celle des animaux aquatiques du ruisseau lui même.
  5. Concernant le projet de prospection du gisement d'Anglade je voudrais apporter quelques éléments afin de démystifier certains points. Pour résumer vous avez au départ deux camps: le concessionnaire d'un côté, une association d'opposants de l'autre. Et puis vous avez une autre association qui est pour le projet d'exploration mais pas nécessairement pour le projet d'exploitation. C'est une association qui veut savoir tout en restant vigilante sur les intérêts économiques locaux et les contraintes environnementales. Tout ce beau monde s'affronte à coup de réunions et de médias avec chacun ses arguments. Évidemment chacun tire la couverture à soit, fait des raccourcis, ment et manipule à tour de bras. L'association contre attire l'attention sur deux aspects principaux: l'amiante et l'arsenic. Pourquoi ? Parce que ce sont deux substances qui font peur. Parler de ces menaces c'est tout de suite rassembler un nombre important de pétitionnaire contre le projet. C'est facile, c'est efficace. Oui mais: L'amiante c'est quoi ? C'est un matériau industriel constitué de d'amphiboles fibreuses. La plus exploitée dans le monde a été l'asbeste. C'est elle qui est actuellement le principal constituant des amiantes. Mais il y en a d'autres: l'actinolite fibreuse par exemple. C'est elle qu'on retrouve dans beaucoup de nos fentes à cristaux. Est elle potentiellement dangereuse. Oui. Certes ses fibres sont plus grossières que l'Asbeste et elle est plus résistance. Donc elle se microfibre moins vite et pénètre moins facilement les poumons. Mais quand elle y est, au regard des quelques documents que j'ai lu, elle est suspectée comme étant autant sinon plus dangereuse que l'Asbeste. Pour deux raisons; les fibres sont cassants et donc se piquent plus facilement dans les poumons et mettent donc plus de temps à ressortir. D'autre part ses constituants chimiques seraient plus agressifs. Mais les chercheurs ne semblent pas avoir encore un avis tranché sur le sujet. La pollution à l'amiante à Anglade c'est quoi ? L'actinolite fibreuse se trouve sous deux formes: en remplissage de fissures d'un côté, en imprégnation des skarns d'autre part. La première forme est extrêmement rare, la seconde trés fréquente. Il semble même que plus il y a de scheelite plus la concentration augmente. Pour faire simple 99% de l'actinolite n'ets pas visible à l'oeil nu mais en lame mince sous forme de petite fibres complètement enrobé par le skarn qui comme chacun sait est une roche trés dure. Sans manipulation vouspouvez donc être en contract avec des tonnes de ces roches sans détecter une seule particule volatile. Qu'est ce qui s'est passé pendant la première exploitation ? Le poste de concassage était à l'intérieur même de la mine pour éviter le gel. C'est donc à ce poste et autour de celui ci que la présence d'actinolite dans les particules fines était la plus importante. Les proportions n'étaient pourtant pas, même dans ces conditions, extrêmement élevées, mais bien supérieures aux normes actuelles. Le second pose le plus "pollué" était le poste de chargement en bas des puits de déversement de minerai. On imagine bien que les matériaux bringuebalé dans des chutes qui font parfois une bonne centaine de mètres n'arrivent pas intacts en bas. A force se forme une poussière riche en actinolite même si la quantité dans l'air était inférieure à celle constatée au concassage. Avec la ventlation naturelle, ces particules polluées à l'actinolites se sont retrouvées un peu partout mais dans des proportions relativement minimes et largement en dessous des normes de l'époque. Le front de taille était relativement peu touché en raison de son humidité élevée. On retrouve de l'actinolite avec un peu moins de 1% dans les stériles fins issus des boues de flottation. Ces boues sont en grande partie à ciel ouvert dehors dans des verses, mais la pollution dans l'air (jamais mesurée) est probablement nul car toutes ces verses sont en face Nord dans un climat trés humide. Elle ne sèchent donc pratiquement jamais et donc les particules d'actinolite on peut de chance de se retrouver en suspension dans l'air. D'autre part il n'y a aucune habitation en périphérie, donc le risque de contamination des humains est faible à totalement nul. Sauf à vouloir se promener dessus. Qu'en est il du risque pour les habitants en cas de travaux de recherche ? Tant que l'exploitant creuse dans le granite ou les exoskarns, il n'y a pas d'actinolite. Lorsque la galerie de recherche sera dans la zone minéralisée, les matériaux extraits contiendront une certaine quantité de fibres d'actinolite dans des proportions variées certainement inférieures à 1% et le tout emballé dans une roche dure. Le risque de dégagement de particules d'actinolite par un transport de camion à l'air libre qui peut être bâché et à la cargaison humidifié est donc extrêmement bas. Et la chance de pouvoir en détecter dans l'air pratiquement nul. Ou est le risque alors ? Le risque il est pour les mineurs, et encore surtout en phase d'exploitation et sur certains postes. Mais aujourd'hui tous ces postes se font sous brumisation. Pas pour l'amiante mais pour la silicose; L'objectif de l'exploitant c'est zéro particules en suspension dans l'air. Il se fout de savoir de quelle particule on parle. Les mines d'aujourd'hui cen'est plus germinal. Avec la syndicalisation des salariés, mieux vaut ne pas rigoler avec la santé... enfin en occident. Quant au concassage on sait très bien le faire en chambre à basse pression pour que l'air rentre sans sortir. Ainsi on évite toute contamination de l'intérieur vers l'extérieur. Des mineurs sont ils mort de l'amiante à Anglade dans le passé ? Impossible de le prouver. Une poignée de mineurs a été diagnostiquée comme souffrant d'Asbetose à plusieurs degrés. L'Asbestose est une inflamation des poumons (un gonflement) qui au stade ultime peut conduire à des incapacités respiratoires grave. Mais ce n'est pas une maladie mortelle. La plupart des asbestoses sont même indolores et détectée qu'au court d'un examen radiologique ou similaire. Personne n'est mort d'Asbestose à Anglade. Il y a cependant un mort de cancer du poumon. Il s'agissait d'un gros fumeur qui était également touché par l'Asbestose. Quand au mésothéliome, le cancer de l'amiante. Aucun cas connu n'a été recensé . Oui mais La plupart des mineurs étaient étrangers (Pologne et surtout Maroc) la plupart sont retournés chez eux aprés la fermeture de la mine. Aucun suivi ultérieur. Donc on ne sait pas. Peut être qu'une partie d'entre eux sont tombés gravement malades. On ne le saura jamais. Mais c'est chouette car cela permet aux deux bords de spéculer. D'autre part dans la plupart des cas c'est l'association tabac + amiante qui déclenche les cancers du type mésothéliome. D'où la difficulté de faire reconnaitre ces maladies comme des maladies professionnelles. Et comme il n'y a que dans ce dernier cas que le public est au courant par le biais des procés qui se mettent en place derrière, il peut y avoir toute une batterie de gens dont la pathologie n'a pas été reconnue et donc qui reste du domaine du secret médical, n'apparaissant pas ainsi dans les statistiques. C'est tout le problème du dossier de l'amiante en France Manipulations ? Quand l'association contre fait planer un risque de pollution à l'amiante sur les riverains, c'est ridicule, particulièrement au stade prospection. On voit bien que c'est une arme de dissuasion et pas autre chose. Pourquoi alors le concessionnaire prétend qu'il n'y a pas d'amiante à Anglade alors qu'il sait trés bien par les rapports du BRGM et les différentes thèse de la réalité de l'actinolite sur le gite. Parce que le sport favori de cette société (comme de toute société d'exploration depuis que la capitalisation existe) c'est la spéculation. Si le gisement est entaché par la présence d'amiante ou assimilé, même si on sait technologiquement le gérer, la société sait pertinemment que la valeur dans la négociation de revente ou de recherche de partenaire en vue d'une exploitation va chuter. Pire le titre même de la société peut chuter sur les marchés boursiés si ce type de nouvelle se répand. Or actuellement cette société n'a aucun revenu minier, elle ne vie que par et pour la spéculation (vieille tactique qui remonte au 19° siècle). Voilà pourquoi elle évite le sujet ou minimise. Pas par intention criminelle mais parce que c'est chaud patate pour ses finances et son business plan. La suite plus tard....
  6. Non Aldebaran 66, vous vous trompez lourdement. Ce n'est pas une affaire de gros sous. C'est bien plus simple que cela. La succession d'une collection est assez compliquée surtout quand il y a 3 ayant droits. Nous avons mis la famille d'accord pour qu'elle garde les pièces les plus emblématiques pour un futur musée collectif sur la minéralogie des Pyrénées. Ensuite nous n'avons fait venir qu'un seul marchand de confiance et lui même amateur de minéralogie Pyrénéenne. Mais la collection de Jean-Paul, ce n'était pas que du Pyrénéen. En effet, c'est surtout l'international ou le national "côté" qui est parti pour être revendu. Quelques pièces régionales sont parties également mais pas pour être revendues. Pour info Jean-Paul n'a jamais vendu un seul caillou de sa vie. La décision vient de la famille et d'elle seule. Et pour cause, la maison va être vendu. Et aucun des enfants n'a la place d’accueillir tous ces minéraux. Aucun de enfants ne roule sur l'or, alors il me parait légitime qu'il récupèrent un peu d'argent de ce patrimoine comme ils en récupéreront de la vente des meubles. Pourquoi fait on une affaire de gros sous et de spéculation sur les minéraux et pas sur le reste ? S'il vous plait, épargnez nous les procès d'intention. Le but pour la famille étaient que les minéraux partent le plus rapidement possible sans avoir besoin d'ouvrir sans arrêt pour le faire. Si on avait fait une porte ouverte générale le seul marchand que nous avons contacté ne serait sans doute pas venu, et les collectionneurs auraient pris une pièce ou deux... et c'est tout. La famille ne peut pas faire en sorte d'ouvrir sans arrêt chaque fois que quelqu'un veut un caillou. L'idée était donc de faire partir un maximum de stock en un nombre minimal de visites, puis de faire une braderie pour le reste. Mais hélas le stock est vraiment trop important. Jean-Paul gardait tout ! Même si notre marchand préféré a pris des choses intéressantes il reste encore beaucoup de choses. Pour une raison simple, les marchands ne s'intéressent qu'à certains objets minéralogiques qui "se vendent", c'est à dire à certains minéraux côtés. Ce qui veut dire que pour ce qui est du régionalisme, il reste certainement de quoi satisfaire beaucoup de monde. Mais pas seulement que du régionalisme. L'avantage comme on est en fin "d'opération" (excusez l'expression) c'est que les prix seront demi tarif pour tout le monde. Et croyez mois c'est vraiment pas cher. Rien de spéculatif là dedans. Je n'ai pas revu la collection depuis que je l'ai classée donc je ne peux pas dire exactement ce qui reste. La famille me dit simplement qu'il en reste énormément. Au départ elle voulait même faire une vente aux enchère ... donc il doit y avoir de quoi se faire plaisir. Après c'est à vous de voir.
  7. Salut Rutile 65 Je comprends ta remarque tu n'es pas la première à la faire. Je vais donc t'expliquer. La succession d'une collection ce n'est pas facile. Le but pour la famille est que les minéraux partent le plus rapidement possible sans avoir besoin d'ouvrir sans arrêt pour le faire. Si on avait fait une porte ouverte générale le seul marchand que nous avons contacté ne serait sans doute pas venu, et les collectionneurs auraient pris une pièce ou deux... et c'est tout. La famille ne peut pas faire en sorte d'ouvrir sans arrêt chaque fois que quelqu'un veut un caillou. L'idée était donc de faire partir un maximum de stock en un nombre minimal de visites, puis de faire une braderie pour le reste. Mais hélas le stock est vraiment trop important. Jean-Paul gardait tout ! Même si notre marchand préféré a pris des choses intéressantes il reste encore beaucoup de choses. Pour une raison simple, les marchands ne s'intéressent qu'à certains objets minéralogiques qui "se vendent", c'est à dire à certains minéraux côtés. Ce qui veut dire que pour ce qui est du régionalisme, il reste certainement de quoi satisfaire beaucoup de monde. Mais pas seulement que du régionalisme. L'avantage comme on est en fin d'opération c'est que les prix seront demi tarif pour tout le monde. Je ne peux hélas t'en dire plus je ne sais pas exactement ce qui reste. Je n'ai pas revu la collection depuis que je l'ai classée. La famille me dit simplement qu'il en reste énormément. Au départ elle voulait même faire une vente aux enchère ... donc il doit y avoir de quoi se faire plaisir. Après c'est à vous de voir.
  8. Bonjour à tous. Le famille de feu mon ami Jean-Paul BLOY, grand collectionneur de minéraux et compagnons en son temps de Jean-Pierre Kovascik, vend, ou plutôt brade, sa collection sous la forme d'une vente privée organisée le 5 et le 6 Novembre à son domicile d'Orthez. La raison est simple: la maison va être vendu et personne ne peut accueillir tout ces minéraux. Il y a beaucoup de régional de haut niveau, notamment de l'Axinite mais aussi plein d'autres choses, parfois impossible à trouver aujourd'hui. Il y a également une bonne collection de pièces du monde entier plutôt de type cabinet size. Si vous êtes intéressés, prière de contacter Marie-Noel Bloy au 06 87 05 10 27. Le 5 Novembre c'est à partir de 13h et le 6 Novembre à partir de 9h. Merci et venez nombreux (mais covoiturez... c'est meilleur pour la planète). Frédéric
  9. Bonjour à tous. J'espère que les modérateurs m’excuseront, je ne sais pas comment l'annoncer et où. C'est un peut une bourse mais pas tout à fait. Le famille de feu mon ami Jean-Paul BLOY, grand collectionneur de minéraux et compagnons en son temps de Jean-Pierre Kovascik, vend, ou plutôt brade, sa collection sous la forme d'une vente privée organisée le 5 et le 6 Novembre à son domicile d'Orthez. La raison est simple: la maison va être vendu et personne ne peut accueillir tout ces minéraux. Il y a beaucoup de régional de haut niveau, notamment de l'Axinite mais aussi plein d'autres choses, parfois impossible à trouver aujourd'hui. Il y a également une bonne collection de pièces du monde entier plutôt de type cabinet. Si vous êtes intéressés, prière de contacter Marie-Noel Bloy au 06 87 05 10 27. Le 5 Novembre c'est à partir de 13h et le 6 Novembre à partir de 9h. Frédéric
  10. Les test de dureté "maison" ne sont pas toujours faciles à faire. Pour ma part je me suis trompé souvent. Problème d'interprétation entre la trace et la rayure. Pour en être sûr il faut pouvoir regarder la rayure avec une bino à fort grossissement.
  11. Pour moi c'est un truc du type jadéite (sûr à 90%). J'ai trouvé l'été dernier un spécimen très semblable en Suisse.
  12. Que veux tu dire par : comme quoi on n'est jamais à l'abri de visions "tres spécifiques" !!
  13. Oui mais Seiland c'est super loin et l’accès pas super facile.
  14. Quelqu'un peut il me redonner l'adresse web du site de Jean-Pierre Kovascik, c'est trop long de le retrouver en remontant le fil du sujet .
  15. "il a retenu le meilleur de l'enseignement du colonisateur ? " comprends pas... développe.
  16. Pour faire simple: l'Afrique ... c'est le bodel patron... ya du tout bon et du tout mauvais
  17. Marrant ça, j'y vais en Aout... Région de Tromso
  18. Je pense cependant que la remarque de Cedrick qui connait bien certains endroits d'Afrique est tout à fait fondée. L'expérimentation en ce qui concerne l'Afrique est primordiale pour mieux comprendre ce qui s'y passe, mais l'expérimentation ne peut pas être exhaustive, elle est par essence partielle. Il ne faut pas non plus tirer des généralités de son expérience. Mais elle donne des clés de compréhension... pour l'analyse des documents ensuite. Nous avons trop tendance à projeter la mentalité occidentale sur le reste du monde et je ne suis pas certain que pour le cas de l'Afrique, sans connaitre un peu le terrain, il soit vraiment facile de comprendre ce qui s'y passe. Ensuite il y a connaître et connaître. Si on reste dans son hôtel et qu'on ne fait que des virées organisées, ou même si on vit plusieurs années que dans un cercle restreint d'occidentaux, la perception du terrain est un peu faible... mais connaissant un peu Cedrick, je sais que c'est loin d'être son cas.
  19. Concernant l'Afrique je ne prétend pas être un expert, mais j'y ai vécu 3 ans (Côte d'Ivoire), mon père 8 ans (République du Congo, Madagascar) , mon grand père, ex Administrateur des colonies 40 ans (Tunisie, République du Congo, Madagascar ) , du côté de ma mère ils sont tous nés au Maroc ou en Algérie parfois depuis 2 générations... Les lectures, les échanges avec des africains, et l'intérêt pour ce continent font le reste. A ce sujet quelques lectures (non exhaustives): http://papaco.org/fr/wp-content/uploads/2015/09/Etude-mines-et-annexe-VI.pdf http://pubs.iied.org/pdfs/G00727.pdf http://pages.au.int/sites/default/files/AfricaMiningVisionfrench.pdf http://www.sifee.org/static/uploaded/Files/ressources/actes-des-colloques/yaounde/session-2-2/1_KEITA_TXT.pdf http://www.perfcons.com/page/doc/NS Mines_2010.pdf http://www.fao.org/fileadmin/templates/dimitra/pdf/lshi2007_dolet_nyembo.pdf http://toubkal.imist.ma/bitstream/handle/123456789/9855/THESE_DIALLO .pdf?sequence=1 http://cetri.domainepublic.net/IMG/pdf/boschard.pdf Vous verrez très vite que se forger un point de vue est compliqué. 1- Les points de vues diverges selon les sources (ONG écolo ou à but sociaux, consortium miniers, thèse étudiantes plus ou moins intègres, rapport d'organismes publics panafricains....) 2- Les impacts sociaux et environnementaux sont très divergents selon les compagnies minières et leur mode de fonctionnement (personnelles, nationales, multinationales, capitaux mixtes public / privé, etc...) 3- Ces impacts sont aussi très divergents selon les codes miniers et environnementaux des pays concernés...tout n'est pas archaïques... très loin s'en faut Pour arriver à y voir clair, il faut croiser les informations et tout le temps remonter aux sources (savoir qui écrit et pourquoi). Fractionner par pays plutôt que de généraliser à un continent, etc... Vous verrez très vite à quel point le journalisme simplifie et caricature tout. A une échelle plus proche de nous, j'ai pu le constater pour le conflit qui oppose les pro et anti permis de prospection pour la mine d'Anglade en Ariège. Même en connaissant plutôt bien le sujet il m'a bien fallu 2 bonnes semaines de recherches pour comprendre que pro et anti se nourrissent d'idéaux, de convictions et de fantasmes qui sont souvent très loin de la réalité. Quand à celle ci, il s'agit plus d'un faisceaux de présomption au limites flous qu'une vérité qui en toute chose n'existe pas vraiment.
  20. Qu'est ce que la notion de responsabilité et la notion d'Africain. La responsabilité demande une conscience collective, or celle ci fonctionne de manière très différente en Afrique rurale. Le droit du sol est probablement plus compliqué que chez nous, la propriété privée est rare, et probablement pas ou peu cadastrée. Les revenus d'une tribu sont généralement "partagés" mais le chef en ponctionne la majeure partie, quand ce ne sont pas des groupes armés obscurs (qui viennent se rajouter). Dans beaucoup d'endroits, mais pas tous (loin s'en faut) le problème est de survivre... alors la conscience collective environnementale par rapport aux richesses promises passe souvent à la trappe sauf lorsqu'il y a expulsion forcée de populations ou spoliation de terres agricoles (par défaut de réglementation claire). A noter qu'on trouve de tout en Afrique, de petits villages ancestraux qui cultivent les mêmes lopins depuis des siècles, des zones de nomadisme souvent en conflits avec les sédentaires, des villages colonisant par poches de morceaux de forêts tropicale en utilisant les nouvelles infrastructures "minière", sans aucune légalité ou dans un flou total de droit à la propriété, grande propriétés agricoles appartenant à des grandes compagnies fruitières (locales ou étrangères), etc... On ne peut pas non plus comparer des états bien structurés et relativement stables comme l'Afrique du Sud, le Zimbabwé, la Namibie, la Côte d'Ivoire, le Sénégal avec des zones en perpétuelle guérilla comme le bassin du Congo où seul le droit du plus fortement armé ou du plus riche (et souvent les deux) s'applique. Enfin, la notion d'Africain" est aussi flou que la notion d'Asiatique... personne n'ira comparer ce qui se passe au Pakistan avec ce qui se passe en Inde ou en Chine. Par respect pour les "Africains" ne généralisons pas des cas particuliers et regardons au cas par cas l'impact mines / social / environnement. Je suis certain que tout n'est pas aussi caricatural que ce que l'on pense.
  21. Le principal problème en Afrique comme dans beaucoup de pays récemment démocratisés c'est que la démocratie s'est faite par le haut et non pas par le bas. Et ça ne fonctionne pas, nulle part. On ne s'en rend pas compte mais en Europe la démocratie a commencé au niveau local dans des petites communautés, villages, artisans, villes... de manière très diverse et atomisée avant de structurer au niveau de l'état, et encore de manière très partiale pendant longtemps (à quand remonte le droit de vote des femmes ?). C'est une longue route. L'erreur en Afrique mais aussi dans d'autre pays, c'est qu'on a créé des démocraties "nationales" alors que la cellule de base (la tribu) n'est absolument pas démocratique. C'est la même chose dans la péninsule arabique et en Papouasie. En Amérique du Sud la première cellule économique c'est la famille pas la tribu et ça fonctionne beaucoup mieux. Il faut sans doute remercier en partie les incas qui ont détruit de manière brutale la notion de tribu en brassant de manière autoritaire les peuples conquis. Avec l'urbanisation croissante du continent Africain il se peut que les mentalités changent assez rapidement, mais en attendant c'est toujours des jeux de dominances ethniques truffés de corruption qui prévalent. Je ne sais pas comment fonctionnent les Chinois en Afrique mais le système "d'échange" entre un droit d'exploitation et un investissement dans les infrastructures n'est pas si mal que ça. Au moins les infrastructures ne peuvent pas être subtilisées par la gente au pouvoir corrompue, et elles servent à tous le monde à commencer par les sociétés minières; C'est presque une forme de néocolonisation dans le sens où, contrairement à l'idée reçue, l'"exploitant" investi dans le développement du pays. On l'oublie souvent mais du temps des colonisations étatiques, la France comme l'Angleterre ont énormément investi dans ces pays, souvent à perte. En outre on peut constater que dans beaucoup de pays d'Afrique la présence des exploitations minières sort de nombreuses région de la misère...Souvent même, les seuls hôpitaux sont ceux des exploitations minières qui soignent tout le monde, pas seulement les mineurs... Par contre d'un point de vue écologique ce n'est pas rose. En réalité l'Afrique c'est le bordel et tirer une généralité d'un cas particulier est impossible, tout change d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, d'une compagnie à l'autre. La corruption est endémique bien sûr, mais prend des formes très diverses. Au delà du problème de l'Afrique il est évident que nous vivons en pleins schizophrénie, on veut du pétrole pas cher, des matières premières pas cher, des biens de consommations pas cher, et on en veut toujours plus, mais on ne veut pas de mines chez nous ni d'usines polluantes... Ensuite on donne des leçons aux états usines ou aux états mineurs en leur disant d'être plus vertueux mais surtout de ne pas augmenter les prix... J'adore... En vérité le principal problème de tout cela et c'est qu'on consomme trop et surtout trop vite et n'importe comment... Je pense qu'en vérité, qu'en tant que consommateur nous avons un vrai pouvoir sur le monde, peut être le dernier... Toujours se poser la question du pourquoi j’achète ou du pourquoi je fais... Je pourrais citer des tas de petits gestes qui ne paraissent rien mais qui changent tout multipliés par des milliards de gestes mais ce n'est pas l'objet de géoforum.
  22. Trés belles photos seulement un peu bizarre de les voir 10 fois... Il y a un bug quelque part ?
  23. J'ai retrouvé les photos des gypses de Macédoine. Je sais ce n'est pas Pyrénéen, mais c'est pour terminer le sujet comparatif. ce n'est pas très spectaculaire, car les quelques "géodes" sont en fait des vides entre cristaux géants de plusieurs mètres.
  24. Salut Fred Tu vas rire, j'ai aucun gypse vraiment potable d'Arignac. Quand j'y allais, j'avais 16/17 ans, je ne savais pas trop faire et je n'étais pas équipé. Maintenant je suis équipé et je saurais faire, mais j'ai la trouille... enfin.. plutôt je sais un peu mieux peser le pour et le contre. J'ai deux gosses et une épouse (comme toi maintenant) que diraient ils si je disparaissais comme un con pour être allé extirper 3 ou 4 gypses qui ne valent pas tripette ? Ce serait pour des amazonites ou des elbaïtes je ne dis pas... mais pour du gypse ! A ce sujet, connaissez vous la géodes géante de Pulpi en Andalousie . La qualité semble être au top quand à la taille... ben c'est du métrique (2 m pour le plus gros) ! Bon, OK, ils ne sont pas totalement transparents... mais bon http://valeriaardante.blogspot.fr/2015/09/la-geoda-gigante-de-pulpi-una-maravilla.html http://mti-minas-andalucia.blogspot.fr/2008/04/mina-quientalpensara-mina-rica.html Dans le même genre, j'ai vu des photos envoyées par mon pote Bulgare de géodes du même genre dans une mine de Macédoine, sauf que là, les cristaux se touchaient les uns les autres. Entre, on voyait parfois des cristaux parfaitement limpides et incolores de taille décimétrique. Faut que je retrouve les photos, je les ai sur l'ordi quelque part. Mais c'est vrai que ce n'est pas évident de trouver la trace sur le net de cristaux de gypse de la classe d'Arignac, mais comme ce n'est pas un minéral qui est facile de ramener intact, allez savoir...
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