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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

cantalou

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Tout ce qui a été posté par cantalou

  1. J'y suis allé au mois de décembre , à côté des aurières des travaux de drainage assez profond étaient en cours , j'ai récupéré des échantillons bien minéralisés et peut être de l'or, mais Cool ! Le drainage est terminé ? J'y suis allé au printemps dernier, dans les déblais de camp césar je crois, je n'ai trouvé que de l'arséno malheureusement.
  2. Les cristaux sont blancs ou métalliques reflétant la lumière ?
  3. Oui c'est celle là. Il y avait rien, a priori, de très intéressant en effet... Mais comme dit, j'y étais allé au début de l'été, j'ai pas cherché longtemps ou je serais tombé sur une vipère :( J'ai fait quelques indices du coin, pas en remontant le Chavanon, plus coté corrèze le long de la dordogne, ceux indiqués pour arséno notamment... C'est souvent de très petits filons de quartz à arsénopyrite et pyrite très rarement cristallisés, mais où l'or est signalé (voir plus en amont en remontant vers Confolent je crois, il y a des indices à or, tu as peut-être jeté un oeil ?). L'or natif dans le coin, ça parait très peu probable mais sait-on jamais (puisque je cherche aussi de la micro) ! Il y a certainement plus de chance de le trouver en alluvionnaire, et les mines d'or du secteur comme celle de Labessette n'ont certainement jamais donné de natif...
  4. Bonsoir Charlton, quand tu remontes rive droite au niveau du pont d'Arpiat, il y a une carrière abandonnée. J'y étais allé, c'est un nid à vipères, je n'y ai pas trop traîné. Il me semble avoir vu un peu de quartz et pyrite voire arséno, mais j'avais pas poussé ma recherche dans les blocs éboulés.
  5. Salut, s'il t'en reste en échange ça m’intéresse, à moins qu'il y ait une baisse tantôt aha. Du moins, si t'as quelques photos de tout ça ce serait cool, même si on a déjà vu les beaux quartz de Charlton.
  6. Je l'ai trouvé coté Corrèze mais c'est le même filon, il traverse la vallée et passe du Cantal à la Corrèze donc pas étonnant que t'en ais trouvé rive gauche. Ta bourno était cristallisée ? Si oui c'est cool, la bourno dans le Cantal ça court pas les mines !
  7. D'accord, 25mm, c'est déjà bien. C'est du beau boulot tout ça ! Je suppose que si withérite il y a, elle est loin d’être abondante et elle est peut-être micro. J'espère que le barrage sera assez bas cet été pour y jeter un oeil. En ce qui concerne les encroûtements jaunes, difficile d’être affirmatif d'après photo. Cependant, le jaune pourrait nous diriger vers de la bindheimite (la couleur est assez caractéristique), aussi appelée oxyplumboromérite désormais. Le minéral serait dès lors issu d'une pseudomorphose... J'ajouterai, de plus, qu'au Deveix (la Troubade) il y avait de la bindheimite après ce qui semblait être de la bournonite et de la galène dans les maigres déblais de la mine. Je suppose que ça doit être le même filon qui a été exploité sur le plateau et qui ressort dans le barrage, au vu de la proximité géographique. Il serait peut-être intéressant de gratter un peu plus au niveau de ces placages corréziens, il y a peut-être moins émoussé dessous... J'ai un exemple (je l'ai retrouvé) : bindheimite après bournonite : et hop ! (micro)
  8. Jolies petites pièces Charlton. Sidérite a priori pour le minéral ocre et barytine pour le blanc. Je crois que la withérite est signalée, minéral peu commun (BaCO3) qui doit être difficile à distinguer de la barytine je suppose. La taille des cristaux de quartz est de combien ?
  9. C'est Persiani Augustin, c 'est une carrière située sur la commune de Vebret (Cantal) et dont le siège est à St Thomas (19) commune de Bort.
  10. Ah oui la carrière de Vebret du coup route de Cheyssac, (seul le bureau est à st Thomas, la carrière est dans le cantal), j y'ai vu ankérite et sidérite rares, et tourmaline très rare et assez moche. De la pyrite non cristallisée disséminée.
  11. Hm carrière de bort, pas de carrière coté corrèze... Coté Cantal à Lanobre, carrière de sable non loin du château de Val, c'est celle là ? Les uraniums c'est à Saint Pierre du Cantal, ancienne exploitation Cogéma fermée. Il doit y'avoir des spécimens d'autunite (et francevillite) qui traînent sur le forum. Le barrage ne va pas baisser de si tôt malheureusement. Pour Thynières certainement le mieux est d'atteindre la galerie, mais certainement faut il attendre de gros travaux pour une grosse baisse des eaux.
  12. Sympas les quartz Charlton, belle prospection. A priori pour en trouver des beaux il faut vraiment que le barrage soit bas, j'ai jamais pu atteindre la mine en dessous le château perso...
  13. Bonjour, j'en suis à peu près au même point. Ceci dit, j'ai terminé la pose du toit cette semaine. C'est mieux avant l'hiver. Je n'ai pas les moyens d'aller plus loin pour le moment malheureusement.
  14. Quelqu'un aurait-il des thomsonites de Riu Abulzu en Sardaigne, ou de Romana ? Je cherche des infos, j'ai rien vu nulle part. Merci
  15. Voilà, bon je n'ai que 4 vitrines et je n ai pas aménagé (il faudrait que je trouve des vitrines ou que je me les fasse tout seul...), mais ça prend forme. Il manque une porte et deux fenêtres, et un coup de peinture intérieure notamment aux murs. Et l'électricité... En ce qui concerne le bâtiment, il faut encore que je le couvre de taules.
  16. Salut, pour relancer le sujet, je mets le lien d'un blog intéressant sur la minéralogie auvergnate : http://guy-pegere-selection-micromineraux-auvergne.blog4ever.com/ N'hésitez pas à jeter un oeil.
  17. Hey, un petit blog intéressant sur un inventaire microminéralogique de l'Auvergne ! Voilou : http://guy-pegere-selection-micromineraux-auvergne.blog4ever.com/
  18. C'est quoi tes cristaux blancs ? Sympa les augites !!! Elles ont du bien manger celles-là !
  19. Voilà, ça avance. Un peu. :) http://minerauxducantal.blog4ever.com/photos/voyages-de-massettes
  20. Bonjour, merci beaucoup à ceux qui ont déjà contribué. Je n'ai malheureusement pas l'impression que mon sujet soit très suivi cela dit, si je me fie aux rares contributions et au nombre de forumers. Je suis un peu déçu, même si je suis conscient que mon projet peut paraître sans grand intérêt aux yeux de certains. Pourtant, il est cohérent dans mon approche de la passion, dans mon envie de la partager et de montrer concrètement ce que je peux trouver (il y a quelques raretés qui vaudront le détour malgré ce que certains doivent penser). En effet Mikael, une petite participation me suffit et s'il y en a plusieurs ce sera très bien. C'est aussi et surtout le geste qui compte. Le fait de me sentir soutenu déjà par les quelques uns qui participent à cette discussion me permet de garder la motivation que j'avais au départ du projet. Je les en remercie. Pour le reste, cela reste à votre guise et à votre bon cœur comme on dit.
  21. Salut à tous, et merci à ceux qui ont déjà contribué... Je vous mets une petite photo pour vous montrer l'avancée des travaux mais il faut regarder à cette adresse, je n'arrive pas à l'insérer dans le message : http://minerauxducantal.blog4ever.com/photos/voyages-de-massettes Bon, maintenant le toit est quasi terminé. Il reste encore pas mal de chose à faire, mais ça ressemble déjà plus à un bâtiment... Et merci encore.
  22. Mes besoins financiers, je les avais évalué à 2000 €, j'avais tout détaillé sur ma page ulule qui est encore accessible sur le sujet "projet de petit musée..." Lorsque je parle de "musée", il ne s'agit, bien entendu, pas d'un musée comme on pourrait l'entendre, je n'ai que 48 m²... Mais je compte aménager ce lieu comme un "petit musée ou conservatoire" : dans lequel j'accueillerai qui voudra s'y arrêter. Je n'ai pas eu d'aides, seulement une de la commune, tout simplement car c'est un projet privé. Collection suffisante ? Si tu pars du principe qu'une collection est "suffisante" dès lors qu'il y a un attrait exceptionnel derrière, comme les collections de certains sur ce forum (voir les sujets des pièces historiques (etc)), je dirai non. Je n'ai pas connu les années terribles des mines ouvertes... Mais je cherche et parfois je trouve; c'est cela que je veux partager, le fruit de mes prospections. Alors, suffisante dans sa qualité "muséographique", je ne suis pas sur, mais de son coté systématique régionale, curiosités voire raretés minéralogiques, je dirais oui. PS : Le lien ne fonctionne pas.
  23. Bonjour à tous, comme vous le savez, j'ai un projet de petit musée (-conservatoire) de minéralogie... J'avais tenté un premier appel aux dons via ulule, mais celui-ci avait fait "pschit". Je relance donc un appel à l'aide ici sur le forum. Rappel du projet : Ce projet a pour but de construire un petit musée de minéralogie, dans lequel seraient exposés les échantillons récoltés dans le massif central et plus particulièrement dans le Cantal. Cet espace se trouverait à Antignac (Cantal) entre Riom-ès-Montagnes et Bort-les-Orgues. Le projet aboutirait sur un espace « petit musée » de 48 m² pour : - la découverte de la minéralogie et de la microminéralogie du Massif Central (observations au microscope binoculaire, posters...) - L'accueil possible de groupes (scolaires, etc). - la découverte du Cantal grace à sa géologie et sa minéralogie. - la sauvegarde et le partage d’un "patrimoine minéralogique" méconnu voire inconnu via l’exposition de specimens plus ou moins anciens. - l'étude des spécimens récents et l'inventaire de ces derniers (exposition des spécimens les plus interessants, l'aménagement étant à penser à la fin des travaux...) J'ai débuté les travaux avec mon père, mais je suis vraiment limité financièrement, étant étudiant... Je n'ai guère de ressources. Aussi, celles et ceux qui veulent m'aider, je leur propose de me faire un don. Cela peut paraître un peu étrange, mais je n'ai pas vraiment d'autre solution. Je vais donc mettre ici mon nom et mon adresse postale afin que ceux qui veulent me faire un don puissent le faire : Robin Fialip, Sauronnet, 15240, ANTIGNAC Je remercie encore Evelyne qui m'a envoyé un chèque il y a quelques temps de cela. Pour ceux qui m'enverraient une petite lettre, laissez vos adresses sur l'enveloppe. Je peux éventuellement piocher dans mes petits cailloux... En retour. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter en mp. Pour plus d'infos, voir mes blogs dans ma signature. Merci. Robin
  24. Un extrait d'un brouillon sur la part de l'imaginaire en lithothérapie (c'est loin d’être abouti hein) La lithothérapie peut être perçue comme une croyance « syncrétique », dans le sens où elle pioche dans les mythes, dans le paganisme et qu’elle est sous influence des pratiques traditionnelles – le port d’un collier de pierre, par exemple, n’est pas sans rappeler le port de la croix chrétienne, ces deux symboles renvoyant à un invisible protecteur. Mais, on ne peut pas considérer la lithothérapie comme une religion, puisqu’il n y a pas en elle même une forme de pouvoir charismatique ni de culte, à proprement parler – quoi qu’il faille nuancer ces propos, puisqu’en interrogeant les pratiquants nous trouvons des résonances de pouvoir charismatique (des déifications de matière) et de cultes (proximité avec le bouddhisme…) qui seraient issues de « la Terre », de « l’Univers ». Il n’y a pas non plus de rites que l’on pourrait comparer avec les religions, dans le sens de « religion historique et structurée », même si des communautés peuvent se former autour d’un lithothérapeute ou entre pratiquants. Les rites subsistent comme des aspects individués qui sont, soit des recours à des évènements d’apparition soudaine (maladies etc.), soit des « traitements » qui peuvent être perçus comme des habitudes de prémunir, des assurances pour le bien être et la spiritualité. Nous pourrons donc qualifier la lithothérapie, du moins son rapport fondamental au symbolique, à la symbolique du minéral, comme étant une forme de religiosité thérapeutique. Une forme de religiosité, proche du parascientifisme, qui s’intègre bien aux évolutions de la société postmoderne en recherche de réenchantement. Comme l’a démontré M.Maffesoli, cette société réactive la part magique qui avait disparu avec la rationalisation du monde moderne. Aussi, de part le contenu de la lithothérapie, l’on peut avancer que la part magique des pierres provient d’un substrat anthropologique et mythologique « mondialisé ». Au travers de l’utilisation de la pierre, mais aussi par l’agglomération de diverses pratiques, comme la chromathérapie (thérapie par la couleur des cristaux et donc implication de l’idéel représentatif des couleurs qui induit donc la référence à un ou plusieurs autres mythes) ou l’astrologie, très présente en lithothérapie, on conçoit aisément l’influence que peut avoir l’imaginaire sur les individus qui croient en, ou qui pratiquent la lithothérapie. Le fait que la lithothérapie mélange une part scientifique avec ce que l’on pourrait nommer une part d'invisible, cela souligne une certaine fonction de régulation humaine – l’oligothérapie est une branche de la lithothérapie représentative de la part scientifisée de cette dernière. Elle s’intéresse à la composition chimique des minéraux par laquelle elle cherche des remèdes à ingérer. L’on pourrait saisir « ces imaginaires » comme le refoulé d’une incompréhension de la société ultra technologique et scientifique, une réaction à l’atmosphère des sociétés en crise, angoissantes et perturbantes aux psychismes, une hypochondrie ou encore de simples peurs existentielles. Cela pourrait s’affirmer par la lecture qui peut être faite au travers de la symbolique donnée aux pierres et au travers du choix de la pierre et de ses représentations (chaque pierre ayant leurs pouvoirs propres). Au travers de la pierre, l’on pourrait saisir des mythes issus de sociétés primitives, liés aux éléments, au soleil, au ciel mais aussi à la terre mère. Chez les sioux amérindiens par exemple, le rocher était sacré. Ils utilisaient parfois les pierres comme des augures. Certaines avaient des pouvoirs de guérison –des pierres indéfinies issues du hasard mais toujours ramassées en hauteur, ce qui n’est pas sans rappeler l’idée du transcendantal. On conçoit bien aussi l’imaginaire ancré dans les pierres par delà des milliers d’années, la symbolique de l’éternité. On saisit, par conséquent, la force spirituelle qui réside dans les pierres qui ont accompagné les ancêtres, mais qui ont aussi contribué à la vie et son évolution. Au travers d’un jeu de miroir, on peut distinguer une asymétrie entre l’homme et la pierre, entre le dur et le mou, entre l’immortalité et la mort. Une asymétrie qui met en lumière certaines formes de cultes à la pierre, pour sa longévité, pour sa surpuissance par rapport aux hommes (la lave incandescente des volcans, les météores, les planètes), par l’incompréhension des individus vis-à-vis de la matière et de sa possibilité (la géologie, la minéralogie, la volcanologie sont des sciences assez récentes, les premières véritables vulgarisations des connaissances datent du XVIIIème et du XIXème siècle), par la part d’admiration des êtres qui posèrent sur les pierres –et encore aujourd’hui– le regard curieux qui peut être celui des collectionneurs, des joailliers ou des artistes. Roger Caillois, dans L’écriture des Pierres, évoque la pierre agencée par le hasard de sa formation. L’on peut faire allusion, pour alimenter « le rêve », au minéral cristallisé qui évoque un fantôme de croissance dans sa transparence et dont on pourrait voir, par le truchement de l’imaginaire, une âme prisonnière de la lumière. Le minéral peut détenir une image tout à fait atypique dans le sens où il peut éveiller chez l’homme une curiosité qui peut se transcender en un esthétisme. Caillois fait allusion à l’idée de mystère, de fascination, au questionnement que pose la pierre sur la nature, du comment est-ce possible ? « Les pierres possèdent on ne sait quoi de grave […] d’impérissable ou de déjà péri. » Peut-être que cette gravité s’explique temporellement, dans un abstrait romantique où les pierres possèderaient en elles et par elles, l’histoire, l’histoire des hommes, de la terre, mais aussi de l’univers –de l’infini. Caillois évoque les gamahés de Gaffarel (XVIIème siècle), qui étaient des pierres imagées, signatures des astres qui guérissaient les maladies. Ceci démontre une autre forme de puissance-pouvoir donnée aux pierres, et cela par l’intermédiaire de leur esthétisme ou leur singularité. On peut voir à travers l’esthétisme une implication symbolique de l’agréable à l’œil, au touché, mais aussi un accessoire du rêve, d’un au-delà du monde, une porte d’entrée vers l’inconnu. On pourrait saisir dans une symbolique de l’immortalité sous-jacente, la part des hommes à acquérir quelque chose de l’ordre d’un protectionnisme divin –issu de l’invisible– qui s’appuierait sur la figure « d’un totem palpable ». La pierre serait donc une sorte d’énergie qui, anthropologiquement, pourrait être imagée comme un messager des sociétés primitives, qui avaient elle-même perçu dans ces inerties curieuses, le travail « d’un temps » qui dépassait leur entendement. Une énergie diffuse qui pourrait faire le don d’une force invisible capable de guérir ou de donner le bien être. L’image donnée à la pierre provoque un glissement qui persuaderait les pratiquants de l’effet physique et psychique de la pierre sur l’homme. Si l’on se réfère aux idées de Gabriel Tarde sur le symbolique comme extension de l’humanité, nous pourrons formuler les choses de cette manière : la persuasion symbolique, le désir de donner à la pierre un rôle médicinal-médical – qu’elle avait déjà eu dans d’autres sociétés– est une aide à la réalisation de son effet physique et psychique. (Travaux de recherche en sociologie de l'imaginaire, copyright Robin F.)
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