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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Nico78

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Tout ce qui a été posté par Nico78

  1. Hello, Négatif pas de concurrence pour moi... Comme indiqué ci dessus mes premiers ésssais bino/photo & lame minces! et en revanche je te remercie de ta solitude, mais en revanche pas mes premières météorites 😛 😛 (et je sais un tout petit peu de quoi je parle...) Les chondres dans une L6 il faut quand meme les chercher comme tu dois le savoir....et honnetement après, la lame mince est de qualité trés moyenne, avec pas mal de trous...+ fort grossissement et échantillon réduit en taille...= rien ici... J'avais mis le nom et la classification dans ma description (à consulter dans la base de données LPI si nécessaire)... Étiquette de ma base données & archives! Ci dessous pour quand meme répondre à ta requete 🙂 (PS! les photos ne sont pas de moi, mais celle fournie au moment de la transaction, je suis en mission à l'étranger, et donc forcément pas le cailloux sous la main pour de nouvelles photos...)
  2. Merci l'ami! Hélas pas de ma création la lame....comme tu l'a souligné le travail est délicat sur ce genre de spécimens§ Et demandant d'autant plus un matèriel polissage/coupe que je ne possède pas!
  3. Bonjour à tous! Juste pour le partage de mes premiers essais! Hélas il s'agit d'une L6 donc intérêt restreint du fait de sa pauvre richesse textural. Il s'agit essentiellement de matrice à Olivines /Pyroxènes avec quelques intraclasts de Feldspath. (photo en Lumière polarisée analysée, bien que apparaissant multicolore il s'agit majoritairement d'olivine dont les différences de couleurs proviennent des orientations des Olivines dans la texture de la roche).
  4. Hello, Je me permets de faire remonter ce post, car intéressé, je voudrais savoir ce qu'il en etait de l'offre de ce servixe actuellement '
  5. Post super sympa et intéressant que je decouvre! Bravo et à suivre!
  6. Bonjour, Je vous est répondu par mail
  7. Hello les jeunes, Tout est dans le titre, Voulant me mettre a faire quelques études Petro et à la photo! (partie que j'ai raté lors de ma formation de Géologie), Je suis à la recherche de lames minces! Préférentiellement pour pétrographie endogène et mineraux (pour pouvoir tenter sous lumière polarisée ou non) mais aussi ouvert à de la sedimento, meteorites ou autres... Je peux échanger contre mineraux, fossiles météorites ou autres... Merci d'avance!
  8. Nico78

    Météorite Mag

    Bien dommage que ce projet est avorte! A tout hasard quelqu'un aurait ces premiers numeros dispo? Car les liens web donnes ne fonctionnent put donc.....
  9. Bonjour, Quelles dimensions svp?
  10. Jolie canular en éffet!
  11. Bonjour , que recherches tu en échange?
  12. Météorite Chondrite L6- HaH 346 – GHADAMIS Le 26 Aout 2018, une grande boule de feu traversant le ciel fut observée, et plusieurs détonations entendues par les populations locales du sud de la région de Jabal al Gharbi en Libye. C’est en 2019, que seront récoltés des centaines de fragments (environ 100kg cumulés) facilement identifiables car présentant une croute de fusion noire « fraiche » (typique de l’entrée et de l’échauffement d’un corps qui traverse l’atmosphère) et dénotant donc avec la Géologie locale. Le champ de dispersion, s’étendant sur plusieurs kilomètres à environ 95km sud d’Ouest de Ash Shuwayrif, sera identifié et visité par des chasseurs de météorites renommés tel entre autres que Mr Belal et Omar Aliby. De par la préservation remarquable de la croute (fraiche) et de l’absence d’altération éolienne/climatique il apparait légitime de rattacher ces fragments à l’évènement cosmique du 26 aout 2018. M. Cimala (Poland Met) achètera le gros de la trouvaille (30kg) en 2019 et le soumettra à analyses. Ce spécimen de 21.3g, présente sur son coté extérieur brut une belle croute de fusion noire et fraiche. Sa face sciée offre une ouverture sur sa nature pétrologique et présente des reliques de chondres (bulles silicatées Olivine/Pyroxène jusqu’à +/- 3mm) au sein d’une matrice «mésostase» (10-15% du vol) de teinte grise claire (partie fraiche) à brunâtre (quand oxydée). La matrice contient des Plagioclases (env. 60 µm) mais aussi Chromite, Merrillite (Phosphate de calcium anhydre) et des phases métalliques Troilite, Taenite, et Kamacite. Les contours des chondres sont mal définies et les phases minérales ont été refondues et apparaissent homogènes. Ce fait traduit qu’elle a été soumise à des contraintes de température/pression de fort métamorphisme (type 5-6). Ajouté à cela, certains échantillons présentaient de nombreuses et fines fentes de tensions qui traduisaient son passé agité. Sa proportion en Fer et en métaux reste basse (type L avec faible sensibilité magnétique), d’où sa teinte claire à l’origine (avant altération). Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale (entre Mars et Jupiter) par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. Spécimen de 21.3 obtenu de Jason Whitcomb (Handful of space) – cert 443365. Spécimens ‘’type’’ conservés dans les collections du « Centre d’étude des Météorites en Arizona» aux USA et au «Museum d’Histoire Naturelle de Berlin» en Allemagne. Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°110 (2020). - Collection Nicolas Born – Origine : Hammadah al Hamra (HaH), Gharyan, Libye
  13. Météorite Sidérite - Gebel Kamil Découverte en février 2019 dans le désert Egyptien par une équipe de géophysiciens Italiens/Egyptiens autour du cratère d’impact de 45m de diamètre de Kamil. Ce cratère fut identifié par V. De Michele, conservateur du Musée d’Histoire Naturelle de Milan en Italie. La campagne géophysique fut menée dans le cadre de « 2009 année de coopération Italiano-Egyptienne dans les Sciences et Technologies ». Près de 1.6T de fragments ont été récoltés (dont un de 83kg couvert de regmaglytes) lors de campagnes de 2009 et 2010. Du fait de la stricte législation concernant l’exportation de ce type d’objets hors d’Egypte, peu de spécimens ne réapparaitront sur le marché jusqu’à 2023 ou un lot conséquent sera proposé à Tucson. Ce spécimen de 29.25g est typique de cette météorite Ferreuse, constituant un shrapnel (fragment) de forme orientée et avec une surface dite à « peau de lézard ». Ayant subie une altération désertique, elle présente une surface oxydée. Les échantillons coupés ont révélés son absence de texture « visible à l’œil nu » et donc dite ataxique (absence de bandes de Widmanstätten ou de zonage dans le domaine visible). Les analyses à la microprobes ont révélées des aiguilles de Kamacite nucléants sur des cristaux de Schreibersite (Phosphure de Nickel). Sa matrice est constituée de Plessite (Fer/Nickel), mélange à proportion égale de Kamacite et de Taenite. Elle présente des concentrations traces de Platine, Or, Cuivre, Galium, Germanium, Rubidium, Rethium, Palladium et Irridium. Des spécimens types sont conservés dans les collections du « Musée de Géologie du Caire » en Egypte, du « Musée National de Siena » et du « Département des Sciences de la Terre de Pise » en Italie. Publié dans le Met. Bulletin, n°98 (2010). Spécimen de 29.25g obtenus et certifié par M. Ali Loud - membre IMCA #7502. Origine : Al Wadi al Jadid, Est Uweinat Desert, Egypte -Collection Nicolas Born-
  14. Météorite Chondrite LL3 – NWA 15729 Découverte par des nomades du désert de Mauritanie, seulement 957g de fragments auraient été récoltés. Elle sera identifiée et acquise par Jasper Spencer (membre IMCA#4828) en Juin 2022. Ce dernier la soumettra en laboratoire pour analyse ou elle sera certifiée et classifiée Chondrite LL3. Ce talon scié de 8.4g montre une face brute extérieure ou une grande partie de la croute de fusion à disparue laissant place à une surface d’altération éolienne/climatique typique de cet environnement désertique. Des chondres et leur casts sont déjà discernables. Son aspect intérieur, révélé par le coté scié, offre une ouverture sur sa structure pétrographique. De teinte générale brune, elle laisse apparaitre une grande densité de chondres à Olivine/pyroxène (généralement 1-3mm, et jusqu’à 5mm), au contour très bien définis (Type 3, n’ayant pas subie des contraintes de pression/température la structure est restée dans sa forme originelle). Ces derniers sont englobés dans une fine matrice vitrifiée dite « mésostase ». Elle comporte des phases de sulfures altérées (Troilite FeS) et en rares/mineures proportions de métal (Kamacite et Taénite Fer/Nickel). Elle est classée «LL » pour sa très faible concentration en fer (faible susceptibilité magnétique mesurée). Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. Spécimens ‘’type’’ conservés dans les collections du « Muséum d’Histoire Naturelle de Berlin » en Allemagne. Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°112 (2023). Spécimen de 8.4g obtenus et certifiés de J. Spencer (membre IMCA#4828) à Einsishein 2023. Origine : Mauritanie, Afrique de l’Ouest Collection Nicolas Born
  15. Météorite TARDA - Chondrite Carbonée C2 Ung (chute observée le 25 Aout 2020 – Maroc) Le 25 Aout 2020, à 2h30 du matin (heure locale), une boule de feu traversant le ciel du Sud-Ouest au Nord-Est fut observée par les habitants du sud du Maroc dans les provinces de Alnif, Zagora et Rich. Le météore, accompagné d’une trainée de fumée blanche, produira un fort sifflement suivi de plusieurs détonations. Immédiatement des recherches furent lancées par les locaux et rejoints par des équipes de prospecteurs de météorites de Goulmima et Errachidia. Plus d’un millier de personnes se seraient ruées sur le site, et la première pièce sera trouvée le jour suivant par Alalou Youssef à proximité du village de Tarda. L’évènement étant relayé et médiatisé par les chaines TVs locales de Al Oula et 2M. Une première mission scientifique sera organisée les 27-28 Aout, conduite par le Dr M. Aoudjehane accompagné de professeurs et de membres de l’International Meteorological association. Plus d’un millier de fragments (+/- 4kg au total) seront ainsi collectés en quelques jours, éparpillés sur une distance de 3km. Les spécimens se présenteront de petites tailles comprises entre quelques microgrammes et 99g. Ce micro fragment de 0.023g, caractéristique de cette chute montre une surface recouverte à 80% d’une croute de fusion crée par échauffement lors de son entrée dans l’atmosphère. Ayant été collectée très peu de temps après la chute, cette dernière n’a pas subie d’altération et est donc dite ‘’fraiche’’. Son intérieur est noir avec des taches blanches. Les pierres présentent une faible densité et une microporosité réagissant rapidement au contact de l’humidité. Certains spécimens fraichement collectés auraient encore émis une odeur charbonnée évoquant la présence de carbone (et donc de matière organique ?). D’autres directement broyés dans l’eau auraient émis une odeur de bitumes. Des observations menées à la microprobe ont révélées sa nature pétrographique consistant en une matrice bréchique (80% de son volume) contenant de micro-chondres à Olivine/Pyroxène et des grains de Forsterite. En minéraux secondaires ont aussi été décelés par Radiographie-X des Anorthites, des Phyllosilicates, Magnétite, Pyrothite, Pentlandite, Troilite, Chromite et des Carbonates (Sidérite et Dolomite). La météorite de Tarda se rapproche de celle de Tagish lake (tombée en 2000 au Canada), et appartient au rares groupes des C2 Ung. Elle proviendrait d’Astéroïdes dit de type ‘D’, primitifs, et provenant de la limite extérieure extrême du système solaire (entre 8 et 13 AU, 1AU=150 Milliards de kms). Ils sont les objets les plus éloignés du soleil et donc considérés comme les plus primitifs. Les chondrites carbonées sont caractérisées par leur richesse en carbone, en eau et en volatiles (en particulier gaz rares). Elle contient surtout des acides aminés et des molécules probiotiques qui pourraient être considérés comme brique de la vie. Elles sont contenues en parties au sein de minéraux hydratés qui n’ont pas subie de conditions de pression/températures qui auraient pu modifier leur nature. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. Du fait de son intérêt dans la recherche de l’origine de la vie et de sa particularité cette météorite a été très étudiée dans de nombreux laboratoires de recherches et d’instituts tel que la NASA, la Carnégie institution, Le centre de recherche Spatial de Colombia à New York, le CNRS, le CERPG, Le MNHN de Paris etc…donnant de nombreuses publications scientifiques. Analysée et publiée dans le Meteoritical Bulletin, n°109 (2020). Micro fragment de 0.023g obtenu et certifié Jason Whitcomb (Handful of space). Origine : Tarda, Sahara, Maroc Collection Nicolas Born
  16. Météorite Sidérite/Pallasite - Seymchan Tranche sciée de 8.3g avec bande de Widmanstatten et Olivine. Découverte en Russie en Juin 1967 dans le lit de la rivière Hekandue, un affluant de la rivière Jasachnaja s’écoulant à proximité du village de Seymchan dans la région de Magadan. La trouvaille originale permettra la collecte d’une première masse de 272kg. Quelques mois plus tard un autre fragment de 50kg sera découvert à 20m de distance avec l’aide d’un détecteur de mines anti-chars! Ces derniers de nature uniquement métallique entraineront son identification originale comme une Sidérite de type IIE. Bien plus tard, en 2004, de nombreux autres fragments seront redécouverts lors de l’expédition menée par Dmitri Kachalin. Contenant des inclusions d’Olivine gemmes, la météorite sera ainsi re-classifiée dans la famille des Pallasites. Seymchan appartient au sous-groupe des Pallasites dites Anomalous « IIE » du fait de sa grande concentration en Irridium. Elle présente de belles figures de Widmanstatten sous formes de bandes inter-croisées, issues de la recristallisation et de la remobilisation du Fer et du Nickel se produisant à des températures supérieures à 1000°C. Ces bandes représentant la co-existance de deux minéraux : la Kamacite (pauvre en Nickel, %<15%) et la Taenite (riche en Nickel +/- 30-60%). Les Pallasites proviennent de la ceinture d'Astéroïdes et se forment par la collision avec un autre corps céleste. Lors de l’impact, le fer fondu du noyau de l’impacteur se mélange au manteau riche en olivine du corps parent. Ce sont les météorites les plus rares (seulement que 1% des chutes sur terre) et les plus recherchées pour leur esthétisme. Le spécimen type de la trouvaille originelle de 1967 est conservé dans la collection de l’académie des Sciences de l’URSS. Autres spécimens conservés dans les musés à travers le monde tel que le «Smisthonian Institut» aux USA, les musées d’Histoire Naturelle de Paris, de Londres, de Munich… Publiée et certifiée (1ere analyse) dans le Meteoritical Bulletin, n°43 (1968). Tranche sciée de 8.3gr, certifié et obtenu de M.Kingsbury (Aego) lors de la bourse de Einsisheim en 2023. Origine : Seymchan, Magadan, Russie Coll. Nicolas Born
  17. Météorite LUNAIRE – Bechar 007 En 2022 un paysan Algérien fit une découverte étrange en cultivant qu’il soumettra à identification. Possiblement identifiée comme météorite lunaire, elle évoquera l’intérêt des prospecteurs/experts Adrian Contreras Gomez et Carlos Munecas Munoz qui organiseront une campagne de fouille durant 2 semaines en Juin 2022. Près de 4kgs de fragments de cette météorite seront ainsi retrouvés. La zone est située à 9km au sud-est de la zone de Bechar 003 ou a été découvert d’autres fragments d’une météorite lunaire. . Au vus de la similitude des spécimens et de leur pétrographies, un pairage et une chute commune d’un seul corps est plus que envisageable. A Contreras Gomez soumettra les fragments en laboratoire ou les analyses géochimiques prouveront l’origine lunaire. Cette tranche de 2.3gr présente sur son coté extérieur une croute d’altération grise-orangée typique de la zone. Sa face sciée offre une ouverture sur sa nature pétrographique et révèle une agrégation bréchique de clasts feldspathiques clairs à l’intérieur d’une fine matrice grise-noire. Des veines de chocs sont apparentes. Les clasts présentes essentiellement une structure peu reconnaissable, fondue et sous formes vitreuse. Des phases métalliques Fer/Nickel, de l’Ilménite, de la Troilite et d’autres rares phosphates ont été détectés par les analyses géo-chimiques. Les Basaltes Lunaires, de vision globale, ressemblent et se confondent facilement avec leurs homologues terrestres. Leurs découvertes se font donc souvent au sein de régions dans lesquelles ils apparaissent étrangers au contexte Géologique local et ou la présence de roches magmatiques n’est pas justifiée. De plus près, ils comportent aussi des minéraux inconnus des roches terrestres (Kamacite/Taenite par exemple). Enfin les analyses chimiques et radioscopiques effectuées en laboratoires y montrent des rapports isotopiques (notamment celui de l’Oxygène) ne correspondant pas à la matière Terrestre. Les spécimens types d’études sont conservés au « département de Géologie de Boone» aux USA. Publié dans le Met. Bulletin, n°112 (2023). Tranche de 2.3g obtenue & certifiée par A. Contreras Gomez, IMCA #7412. Origine : Béchar, Algérie Collection Nicolas Born
  18. Météorite CX1- Saint Pierre le Viger - Normandie Chondrite L5-6 – Chute le 13 Février 2022 (France) L’Astéroïde 2023 CX1 (Sar2667) fut découvert le 12 Février 2023 à 20h18 par Krisztian Sarneczky, un astronome Hongrois, travaillant à l’observatoire astronomique de Matra. En collaboration avec l’observatoire de Tican (Croatie), il calcula son orbite et prédit l’entrée possible ce corps d’1m3 dans l’atmosphère terrestre au-dessus du canal de la Manche le 13 février à 2h59. Par la combinaison d’observations de télescopes professionnels, de caméras de surveillance et d’observations de réseaux amateurs et professionnels, son entrée dans l’atmosphère fut enregistrée et par triangulation une ellipse de trajectoire de chute put être déterminée en Normandie. Mené par l’observatoire de Paris et le MNHP, les réseaux Fripon et l’équipe Vigie-ciel fut dépêchée sur place. Dès le 15 février les recherches dans le champ de chute délimité furent entreprises et à 16h50, le premier fragment (94g) fut découvert par Lois Leblanc-Rappe. Dans les jours qui suivent de nombreux prospecteurs et collectionneurs internationaux arriveront sur les lieux, ce qui conduira à la découverte de nombreux autres fragments (une vingtaine estimée) pour un poids total compris entre 1.2kg et 2kg. Le plus gros fragments (175.2g) sera découvert par Steve Arnold (prospecteur Américain renommé et «star» de Reality TV show) et sera acheté par l’investisseur Bill Bungay qui en offrira le dépôt permanent au Musée d’Histoire Naturel de Paris (MNHNP). Ce micro spécimen (<0.5g), a été trouvé par Bruno Freire Barroca (un prospecteur Français d’Ile-de-France) le 18 février 2023. Il s’agit d’un fragment extrait de la pierre de 6g qu’il a découvert. Bruno trouvera quatre spécimens conséquents (28g, 18g, 6g et 5g) sur plusieurs jours de recherches (environ une cinquantaine d’heures de marche cumulées). Son observation au microscope présente sur son coté extérieur brut une belle croute de fusion noire et fraiche. Sa face interne, plus claire, offre une ouverture sur sa nature pétrologique et présente des reliques de chondres (bulles silicatées Olivine/Pyroxène) au sein d’une matrice «mésostase». Un grain de métal libre y est visible. Les analyses effectuées en laboratoire sur les spécimens du Museum ont permis de la classifier en Chondrite L5-6, bréchique, avec intraclasts et fentes de tensions. Les contours des chondres sont mal définies et les phases minérales ont été refondues et apparaissent homogènes. Ce fait traduit qu’elle a été soumise à des contraintes de température/pression de fort métamorphisme (type 5-6). Sa faible proportion en métal et pauvre susceptibilité magnétique la classe en L. La matrice contient des Plagioclases mais aussi Chromite, Merrillite (Phosphate de calcium anhydre) et des phases métalliques Troilite avec de rares grains de Tetrataenite (alliage natif Fe/Ni). Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquides silicatés et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. De nombreux spécimens ont rejoints les laboratoires et collections du CEREGE (d’Aix-en-Provence), du Muséum D’histoire Naturelle de Paris, de celui de Nantes et de celui de Burgring en Autriche. Analysée et publiée dans le Meteorical Bulletin N°112 (2023) du Lunar & Planet International Institut. Micro fragment (<0.5gr) extrait d’un spécimen de 6g découvert par Bruno Freire Barroca le 18 Février 2023. Origine : Saint-Pierre-le-Viger, Normandie, France - Découverte B. Freire Barroca, Collection Nicolas Born -
  19. Météorite Diogenite – TATAHOUINE (chute observée le 27 Juin 1931) Tombée le 27 juin 1931 à 01h30, à 4 kilomètres au Nord-est du village de Foum Tataouine en Tunisie. L’explosion et la lueur intense réveilla toute la population et aussi la garnison française (rapport du capitaine Lewden). Ils émettront des témoignages d’une boule de feu traversant le ciel en direction Ouest-Est pendant près d’une trentaine de seconde, suivi de fracas comparables à des grenades. Le lendemain des légionnaires français et bédouins locaux retrouvaient près de 12kg de fragments qui furent recueillis et transmis au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Découvert à l’intérieur de ‘’dépressions formées dans le sable sous forme d’entonnoir’’ (rapport du capitaine) et d’un point essentiellement inférieurs à 10g, quelques fragments dépasseront les 2kg. Ce n’est que plus tard en 1994, que l’expert scientifique en Météorite, Dr Alain Carion, retrouvera le site de chute et reprendra des prospections sur le site, entrainant de nouvelles découvertes. L’étude de ces nouveaux échantillons permit de constater une évolution chimique de la météorite et en particulier la présence de bactéries, alors que sur les échantillons de 1931 ces bactéries n’existaient pas. On prouva ainsi l’origine terrestre d’autres bactéries découvertes sur une météorite d’origine martienne, ALH84001, tombée depuis 13 000 ans en Antarctique. Remettant ainsi en cause cette pseudo théorie d’une vie bactérienne Martienne. Pour l’anecdote c’est de ce même village que dérive le nom de la planète de la célèbre saga Star Wars. Ce fragment de 1.62g est de teinte caractéristique verte à grisâtre, localement veinée de noir. C’est une météorite particulière, entièrement silicaté et dépourvue d’éléments métalliques/ferriques. Elle est formée de cristaux de Pyroxènes (Hypersthène) dont la grosseur du grain laisse présager une roche de nature originelle pegmatitique/grenue. Ayant subie de fortes contraintes mécaniques pression/température elle présente une structure cataclistique apparente à un verre. Elle appartient au groupe des achondrites HED (Howardites, Eucrites, Diogénites) et proviendrait de l’astéroïde Vesta. Le spectre de réflexion de ces météorites est très voisin de celui de Vesta. Ce corps parent ayant subi un impact violent qui a créé l'énorme cratère Rheasilvia et éjecté des astéroïdes ayant eux aussi un spectre de réflexion très semblable, la probabilité pour que des fragments extraits des vestoïdes (par d'autres impacts) arrivent sur Terre est relativement élevée. Les Diogénites sont composées de roches magmatiques d’origine plutonique qui se sont solidifiées assez lentement à intérieur de la croûte de Vesta. Les spécimens types d’études sont conservés au « Museum d’Histoire Naturelle de Paris». Elle sera étudiée et publiée par le célèbre Géologue Alfred Lacroix dans le bulletin de la Société Française de Minéralogie Vol 55 en 1932. Ce fragment de 1.62g obtenue & certifiée par Martin Goff – Membre IMCA #3387 Origine : Tatahouine, Tunisie Collection Nicolas Born
  20. Météorite Chondrite H3-6 ZAG (tranche de 2g) Avec présence de HALITE (la deuxième référencée contenant des sels) Une chute de météorites a été observée dans les montagnes à proximité de Zag au Maroc en Aout 1998. Ce sont prêt de 175kg de fragments qui seront récoltés par des locaux et revendus à des négociants sous le nom de Zag, Sagd ou Tan-Tan. Récoltés immédiatement après sa chute, les fragments sont «frais». Ils n’ont pas eu le temps de subir d’altération atmosphérique (pluie, vent…) ou de contamination terrestre. ZAG devient l’une des météorites les plus célèbres et rares quand sont identifiés à l’intérieur de cette dernière des cristaux de sels Halite contenant des inclusions liquide d’eau ! C’est une chondrite H3-6 de teinte relativement claire et à la croute de fusion sombre. Cette tranche sciée laisse apparaitre une grande proportion de clastes (fragments rocheux) millimétriques avec de mineurs chondres (Olivine/Pyroxène) au sein d’une matrice grise-bleutée. Les clastes présentant des traces de chocs. Des phases métalliques libres Fe/Ni (majoritairement sous forme de Troilite FeS) sont visibles. Elle contient aussi de mineurs Chromite et Cuivre. Elle témoigne d’évènements complexes de métamorphisme et de transformation (type 3-6) qui se sont produits au sein de son corps parent. Les clastes de couleurs sombres ont la même origine géochimique que ceux de couleurs clairs mais ont remobilisés et reconcentrés une proportion importance de la fraction métallique Fe-Ni initialement présente. Le corps parent devait être riche en eau qui a entrainé l’érosion des chondres et la dissolution des minéraux présents en leur sein. Le fluide est devenu riche en éléments sodiques et alcalins Na, K, Cl, Br, Ca, Mg qui se sont concentrés en saumure puis en sels au fur et à mesure de l’évaporation. Les sels précipitant à basse température dans la matrice au sein des vides laissés par la dissolution des chondres. C’est à l’intérieur et au fur et à mesure de la cristallisation de ces sels que vont se retrouver piégées des inclusions de fluide et d’eau. Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquide silicaté et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. Les spécimens types sont conservés dans les collections de «L’institut de Minéralogie et Pétrographie de Zurich en Suisse», de «L’institut de Planétologie de Munster en Allemagne», dans les musés de la Smithonian Institut (USA) et d’Histoire Naturelle de Londres. Publiée et analysée dans le Meteoritical Bulletin, n°83 (1999). Obtenue et certifiée par Andries Goedhart – Membre IMCA #3525 Origine : Maroc (chute observée 4-5 Aout 1998) Col. Nicolas Born
  21. Météorite Chondrite H3-6 ZAG (tranche de 2g) Avec présence de HALITE (la deuxième référencée contenant des sels) Une chute de météorites a été observée dans les montagnes à proximité de Zag au Maroc en Aout 1998. Ce sont prêt de 175kg de fragments qui seront récoltés par des locaux et revendus à des négociants sous le nom de Zag, Sagd ou Tan-Tan. Récoltés immédiatement après sa chute, les fragments sont «frais». Ils n’ont pas eu le temps de subir d’altération atmosphérique (pluie, vent…) ou de contamination terrestre. ZAG devient l’une des météorites les plus célèbres et rares quand sont identifiés à l’intérieur de cette dernière des cristaux de sels Halite contenant des inclusions liquide d’eau ! C’est une chondrite H3-6 de teinte relativement claire et à la croute de fusion sombre. Cette tranche sciée laisse apparaitre une grande proportion de clastes (fragments rocheux) millimétriques avec de mineurs chondres (Olivine/Pyroxène) au sein d’une matrice grise-bleutée. Les clastes présentant des traces de chocs. Des phases métalliques libres Fe/Ni (majoritairement sous forme de Troilite FeS) sont visibles. Elle contient aussi de mineurs Chromite et Cuivre. Elle témoigne d’évènements complexes de métamorphisme et de transformation (type 3-6) qui se sont produits au sein de son corps parent. Les clastes de couleurs sombres ont la même origine géochimique que ceux de couleurs clairs mais ont remobilisés et reconcentrés une proportion importance de la fraction métallique Fe-Ni initialement présente. Le corps parent devait être riche en eau qui a entrainé l’érosion des chondres et la dissolution des minéraux présents en leur sein. Le fluide est devenu riche en éléments sodiques et alcalins Na, K, Cl, Br, Ca, Mg qui se sont concentrés en saumure puis en sels au fur et à mesure de l’évaporation. Les sels précipitant à basse température dans la matrice au sein des vides laissés par la dissolution des chondres. C’est à l’intérieur et au fur et à mesure de la cristallisation de ces sels que vont se retrouver piégées des inclusions de fluide et d’eau. Les chondrites sont des fragments éjectés de la ceinture principale par un choc entre deux astéroïdes. Les chondres sont issus de la condensation de poussières de la nébuleuse solaire et de la solidification rapide de minuscules gouttes de liquide silicaté et légèrement ferreux. Ont les dits "indifférenciées ou primitives" car elles témoignent de la nature chimique de notre planète avant que ne se produise la ségrégation croute/manteau/noyau. Les spécimens types sont conservés dans les collections de «L’institut de Minéralogie et Pétrographie de Zurich en Suisse», de «L’institut de Planétologie de Munster en Allemagne», dans les musés de la Smithonian Institut (USA) et d’Histoire Naturelle de Londres. Publiée et analysée dans le Meteoritical Bulletin, n°83 (1999). Obtenue et certifiée par Andries Goedhart – Membre IMCA #3525 Origine : Maroc (chute observée 4-5 Aout 1998) Col. Nicolas Born
  22. Météorite Diogenite – Erg Atouila 002 Découverte en Octobre 2020 dans le désert du Mali (à 214kms sud-ouest de Taoudenni), près de 5kg de fragments ont été récoltés (dont le plus gros pesant 1.37kg). Ils ont été acquis par Adrian Contreras Gomez qui les soumettra pour analyse. Cette tranche de 12.4gr présente sur son coté extérieur de rares restes de croute de fusion (dus à son échauffement lors de l’entrée atmosphérique) mais est majoritairement cerclée d’une patine d’oxydation orangée due à son oxydation par altération. Sa face sciée offre une ouverture sur sa nature pétrographique et révèle une agrégation bréchique d’Orthopyroxènes (généralement fracturés avec inclusions de Clinopyroxènes) avec en minéraux accessoires de la Chromite, divers polymorphes de Silice, de la Troilite, et des phases libres de métal (sans Nickel). De teinte orangée (pour la mésostase), les Orthopyroxènes apparaissent noirs foncés et à éclats lustrés. Majoritairement sous forme bréchiques, certains restent tout de même automorphes avec des faces cristallines relativement bien tracées. Classifiée en tant que Diogénite, elle appartient au groupe des achondrites HED (Howardites, Eucrites, Diogénites) et proviendrait de l’astéroïde Vesta. Le spectre de réflexion de ces météorites est très voisin de celui de Vesta. Ce corps parent ayant subi un impact violent qui a créé l'énorme cratère Rheasilvia et éjecté des astéroïdes ayant eux aussi un spectre de réflexion très semblable, la probabilité pour que des fragments extraits des vestoïdes (par d'autres impacts) arrivent sur Terre est relativement élevée. Les Diogénites sont composées de roches magmatiques d’origine plutonique qui se sont solidifiées assez lentement à intérieur de la croûte de Vesta. Les spécimens types d’études sont conservés au « département de Géologie de Boone» aux USA. Publié dans le Met. Bulletin, n°111 (2022). Tranche de 12.4g obtenue & certifiée par A. Contreras Gomez, IMCA #7412. Origine : Gao, Mali Collection Nicolas Born
  23. Météorite Sebkha el Melah 001 (SeM 001) Aubrite – Enstatite achondrite Découvert en Mars 2022, près de 17kg de fragments ont été récoltés par les tribus Sahraoui, dans la région de Wad Althath au Mali (245 km au Sud-Est de Taoudenni). Le gros de la trouvaille sera acquis par Bachir Salek (dont la masse principale de 3.5kg) et Mohamed Ali Loud. Cette météorite demeure aujourd’hui (2023) plutôt unique de par la dimension impressionnante de ces cristaux d’Enstatite. Elle présente une texture pegmatitique dont les cristaux se désolidarisent facilement et apparaissent automorphes avec des plans de clivages visibles. De taille moyenne 1 à 2cm, les plus grands atteignent 5cm! Ils sont de teinte beige clair à laiteux. Certains présentant des traces de croutes de fusions de couleurs noires. Les analyses par microprobes montrent que la météorite serait constituée à 98% de cet unique minéral. Des grains mineurs de Diopside, d’Olivine, de Kamacite/Taenite (FeNi), de schreibersite (phosphure de Fe/Ni), et de Troilite (sulfure de Fer) ont aussi été observés à l’état de traces. La composition chimique des Aubrites et les analyses spectrales, notamment menées par le satellite « Rosetta » suggèrent qu’elles proviennent de la ceinture interne et de géo-croiseurs comme les astéroïdes Apollon 3103 Eger. Les mesures de datations apporteraient un âge de formation de 8 à 20millions d’années après la formation du système solaire. Des spécimens types sont conservés dans la collection de « l’institut de Planétologie » de l’université de New Mexico à Albuquerque, USA. Publié dans le Met. Bulletin, n°111 (2022). Lot de trois fragments d’un poids de 0.55g obtenus et certifié par Mohamed Ali Loud (Met gravity), membre IMCA #7502. Origine : Gao, Mali Collection Nicolas Born
  24. Gros Faake, Et surtout un Géologue Troufffion qui ferait mieux de changer de métier, En tous les cas il à perdu toute son intégrité et n'en porte put le nom....
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