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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Loïc81

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Tout ce qui a été posté par Loïc81

  1. Bonsoir, Une hypothèse à tester? http://wwwbrr.cr.usgs.gov/projects/GWC_coupled/phreeqc/ Vu l'abondance de carbonates, pas évident d'avoir un pH acide. Quelqu'un a un échantillon mettant en évidence une dissolution du quartz? Dans ce cas, le dépôt d'oxydes devrait souligner une forme quelconque (dissoute) et non les faces du quartz en train de croitre, non?
  2. La minéralisation de Montjuan: http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=05511X4009/GT Il est bien question de deux types de pyrite. Le premier étant similaire à ce qui est décrit à Chizeuil, le second étant donné comme appartenant aux minéralisations triasiques-jurassiques (infiltrations dans un socle fracturé) rattachables à ce qui existe à l'Argentolle. Toujours Delfour, mais à propos de l'Argentolle cette fois: http://jacques.delfour.pagesperso-orange.fr/argentol.htm On est bien sur deux minéralisations différentes, certes superposées, avec des âges différents et des processus différents. Quel type de relation est proposée, tu peux préciser de quoi il est question? Une remobilisation?
  3. Bonjour, @ CAILLOUTEUX: Chizeuil est assez bien connu comme un VMS. Le gîte sulfuré de Chizeuil forme avec les gîtes de Saint Bel et de Chessy un groupe de formations sulfurées massives d’origine volcanogènes. Ces gîtes se situent tous sur la bordure nord du Massif Central Français et seraient les témoins d’un volcanisme felsique lié à l’ouverture du bassin pré-hercynien de la Brévenne. Les terrains encaissant la minéralisation sont composés de soda dacite metasomatisées. Ces ryo-dacites sont datées du Frasnien. Elles se présentent sous la forme d’une roche claire finement porphyrique passant progressivement à des masses quartzeuses broyées près de la minéralisation sulfurée. Ainsi, l’encaissant direct des amas sulfurés est essentiellement composé de quartz accompagné de kaolinite et de rares micas blancs (muscovite et pyrophyllite). Ces rhyodacites sont associées à la formation des amas sulfurés massif de Chizeuil. En effet, le gradient thermique provoqué par la mise en place de ce matériel volcanique est responsable de la mise en circulation des eaux marines à l’intérieur du massif felsique. La minéralisation de sulfure se présente en amas avec pyrite, et chalcopyrite dans les rhyodacite. Elle peut aussi être disséminée dans la rhyodacite hydrothermalisée en bordure des amas sulfurés. Les sulfures métalliques formant la minéralisation se trouvent à la fois finement et grossièrement cristallisés (millimétriques à centimétriques). On retrouve des morceaux de quartz dans les amas sulfurés, et la richesse en minéralisation semble directement liée à l’importance de l’hydrothermalisme affectant la roche encaissante. La cristallisation plus grossière des minéraux sulfurés est interprétée comme une recristallisation due à un evènement métamorphique de contact probablement induit par l’intrusion du granite de Luzy. Notons que certains minéraux notamment la stannite signent bien cet épisode de circulation de fluides magmatiques dans l’amas sulfuré. On trouve également à Chizeuil un chapeau de fer bien développé où la goethite et l’hématite se développent au détriment de la pyrite par oxydation et forment des encroûtements mamelonnés rougeâtres à noirâtres, parfois irisés. On y observe des boxworks d’assez grandes dimensions (centimétrique). Des argiles (probablement kaolinite) se trouvent avec ces oxydes de fer qui les imprègnent. Les rhyodacites et les amas sulfurés qui leur sont liés sont surmontées par des dacites et des coulées basaltiques parfois autobrèchiques interstratifiées dans des siltites dévoniennes. Ces formations sont affectées par la tectonique Varisque et présentent de nombreuses failles donnant parfois des mylonites. En fin de collision Hercyniene le granite de Luzy vient intruder les séries précédemment citées et surimpose un métamorphisme de contact et une circulation de fluides magmatiques au contact des amas sulfurés. Pour plus de détails, voir: DELFOUR J., CARRAT H., CLOZIER L., FEYS R., FLEURY R. (1988) - Carte géol. France (1/50 000) » feuille Dompierre-sur-Besbre (599) - Orléans : Bureau de recherches géologiques et minières. Notice explicative par DELFOUR J., FEYS R., CARRAT H., CLOZIER L. avec la collaboration de MERCIER-BATARD F., CORNET J. (1989), 116 p. A voir aussi: http://jacques.delfour.pagesperso-orange.fr/chizeuil.htm Donc à priori, pas de relation évidente avec la pyrite de l'Argentolle. A+
  4. Bonjour, Jolies photos. Pour les explications sur la couleur, voir avec les pros, mais ça me semble bien vulgarisé. Néanmoins, si ça doit finir dans géowiki, il y a quelques affirmations à discuter. 1) Non, le quartz n’existe pas dans toutes les roches et encore moins dans tous les milieux (polymorphes du quartz). Par exemple, pas de quartz dans la plupart des roches mafiques à ultramafiques, dans les syenites nephéliniques... etc. Ne pas oublier non plus que même dans les roches clairement felsiques, le quartz peut-être entièrement remis en solution (par exemple formation d'episyénites à partir d'un granite). 2) Idem, pas partout. La relation entre la taille du quartz et la température de cristallisation me semble assez douteuse (voir (5) ci-dessous). La calcédoine et l'opale sont bien des formes amorphes de silice. Ces deux espèces n'ont donc aucun autre rapport avec le quartz que leur chimie. 3)Là, deux questions. Premièrement, avons-nous des évidences de fusion partielle du manteau par décompression adiabatique le long de failles dans les Alpes? Deuxièmement quelles concentrations minérales seraient associées à ces remontées de magma basique? 4)C'est bien le modèle de formation des quartz hydrothermaux. Du coup, pourquoi invoquer le manteau au milieu de tout ça? 5)Sûr de ce timming? Ce n'est pas parce qu'un cristal est grand qu'il a mis des millions d'années à se former. La vitesse de cristallisation d'un minéral dépend avant tout de la vitesse de diffusion des éléments qui le constituent à l'intérieur du fluide/magma minéralisateur. cette vitesse de diffusion est certes contrôlée en partie par la température, mais il existe d'autres paramètres très importants: la viscosité du fluide, la concentration en éléments (ici, Si et O), la forme sous laquelle ces éléments sont disponibles dans le fluide (complexes silicatés?, silice dissoute? ...), la présence et l'abondance des fondants (H2O, F,B....). Voir les travaux de Morgan et London sur les pegmatites de Ramona pour se convaincre que l'on peut faire des cristaux décimétriques en très peu de temps (quelques jours à quelques mois d'après leur modèle) à des températures inférieures à 300°C. 6)Pareil, quels sont les travaux sur le sujet? Pourquoi la température serait le seul facteur ou le facteur principal contrôlant la pureté d'un quartz dans les systèmes hydrothermaux? Merci pour la synthèse. Bonne journée
  5. Bonjour, Comme l'a dit Zunyite le choix d'une école ou d'une autre dépend de ce que tu veux faire. Si tu détaille quoi et où, les gens seront plus à même de t'orrienter. Le plus direct pour intégrer l'ENSG est effectivement de faire une prépa. Pour la fillière, voir selon ce que tu aime, ce que tu souhaite faire et le rang du dernier admis au concours que tu vise (https://www.scei-concours.fr/statistiques/sommaire.php?session=2014). Contrairement à ce qui a été dit au-dessus, le programme en bio ou en sciences de la Terre est fixe..... Il l'est. Personne n'a dit le contraire. Mais dans la pratique, quelque soit la prépa, il y a des écarts au programme. Le fait de suivre ou non le programme à la lettre dépend du prof sur qui tu tombe, certains s'en tiennent rigoureusement au programme (et c'est très bien), d'autres font ce qui leur plait (du moment que la performance aux concours ne baisse pas, voire augmente...). Et là se pose la question de comment est mesurée la performance d'une prépa.... Taux d'admissibles aux dites très grandes Ecoles (Agro Paris, ENS, Veto, Centrale, grandes Mines, X, Arts et Métiers...) dont ne fait pas partie l'ENSG. N'hésite pas à demander des colles spéciales en deuxième année..... Attention, ce n'est pas accepté partout et par tout le monde. D'où l'intérêt de bien choisr sa prépa en fonction des concours qui y sont préparés. Demander s'il est possible de préparer principalement G2E avec des kholles spécifiques avant de s'inscrire dans telle ou telle prépa me parait être un bon critère de choix. Souvent, les enseignants préfèrent les sciences de la vie. Mais ça ne veut pas dire qu'ils ne font pas leur travail concernant les sciences de la Terre...... Encore une fois très dépendant de sur qui tu tombe. Personellemnt un truc que je n'aime pas, je ne le fais pas aussi bien qu'un truc pour lequel je m'éclate...Le programme de BCPST étant très varié, il est tout à fait possible (et certains profs le font) de ne pas accorder à la géologie la totalité du volume horraire qui lui était destiné pour pouvoir boucler le programme en bio (MarineV, tu confirme?). C'est d'autant plus vrai si seulement deux personnes dans la salle sont intéressées par le concours G2E. On en revient au choix de la prépa en fonction des concours qui y sont effectivement préparés. Dispo par MP pour plus de détails.
  6. Bonjour, Pour commencer, deux points de détails: l'ENSG est accessible via concours sur la banque G2E pour les BCPST et sur la banque Mines Ponts pour les PSI,PC,MP(avant, c'était sur CCP, il parait que ça a changé...Quelqu'un pour confirmer?). Les Ecoles des Mines sont accessibles via le concours Mines Ponts résservé aux PC,PSI,MP, (concours différent pour les PT et TSI ?). Ces écoles sont assez peu connues pour la géologie, sauf à Alès ,à Paris et à Nancy. Pour Alès, voir les sujets déjà existants sur le forum. Pour Nancy, la dose de géologie est légère, par contre, ils font de la conception des ouvrages souterains et de plans d'exploitation avec un master spécifique accessible aux élèves de l'ENSG. Si tu dois choisir entre l'une de ces prépas, il faut le faire en regardant le rang du dernier admis au concours ramené sur le nombre de candidats pour avoir une idée du niveau minimal par fillière. Evidemment la comparaison n'est possible qu'entre les prépas où le concours d'entrée est identique. Autrement dit, inutile de comparer un rang 500 entre Mines Ponts et G2E, ça n'a aucun sens. Autre critère de choix, plus évident, si tu n'aime pas la chimie, tu ne fais pas une prépa avec un C, idem pour la bio et la SI. Si tu t'orientes vers une BCPST, attention au choix du lycée dans lequel tu vas faire tes deux ans. Dans certains établissement, le ST de BCPST est plus décoratif qu'autre chose et les concours préparés sont Agro et Veto. Pour finir sur une évidence, le choix de l'école/fac dépend de ce que tu veux faire en géologie minière (explo, eploitation, SIG, modélisation, valorisation), chaque formation a ses spécificités.
  7. Bonsoir Lucailloux, tu ne vois pas qui dynamiterait un indice tarnais. Le problème c'est que Cedrick , lui, voit très bien qui. Je t'avoue que je suis de son avis, uniquement parce que j'en connais aussi. Croire que la vente de pièces sorties du massacre d'un indice fait progresser la minéralogie est à mon avis très naïf. Ce serait vrai uniquement si les personnes responsables du chantier étaient méticuleuses, soucieuses de comprendre le pourquoi du comment, suffisamment averties pour comprendre ce qu'elles ont sous les yeux , capables de mener une étude minéralogique et chimique précise du gisement et en avaient l'envie et les moyens. Parce qu'après le passage d'un perfo, d'une disqueuse voire après un dynamitage, ce qui n'y est plus, est souvent débarrassé de sa gangue, sorti de son contexte et ce qui en résulte, finalement, c'est un puzzle dont les pièces sont dispersées, parfois même sous une autre provenance, histoire de curer tranquille le filon jusqu'à l'os. Attention, je ne cherche pas à dire que les "non initiés" sont des abrutis qui font tout périr en ramassant quatre cubes de fluo sur un indice tarnais.A vrai dire, le fait que l'on grattouille à droite à gauche, n'apporte que ponctuellement quelque-chose à la science, et bien souvent n'a rien à voir avec, ni en bien ni en mal. Combien de minéralos en relation avec des labos hors analyses ponctuelles? Combien de publis sérieuses lié à l’échantillonnage d'un gratteur ? Finalement, le gratteur lambda, la science, pour lui, c'est cool, il en apprend tous les jours et il se fixe comme objectif d'un jour y contribuer, mais la plupart des cailloux qu'il va pouvoir ramasser n'ont pas tellement d'intérêt scientifique, tout au plus ils l'aideront à mieux piger certains concepts ou à se poser des questions, il communique en essayant d'être le plus rigoureux possible. Le problème vient avant tout de gens initiés, parfaitement en mesure d'utiliser ce type d'outils qui vont te détruire un site et te faire une pub/article (scientifique) dans une revue. Certes tout le monde apprendra l'existence du site et ce qu'ils y ont trouvé. Mais qui peut affirmer, sans sourciller, être capable de piger complètement un site du premier coup d’œil au point de le détruire tout ou partie? Ajoutez à ça que celui qui décrit le site cherche avant tout de quoi rentabiliser le déplacement et il reste quoi de scientifique dans la démarche? Tout ça pour dire que c'est un outil performant, et qu'au même titre que le perfo, le minéralo lambda peut très bien s'en passer. Par contre, toujours au même titre que le perfo, ceux qui font des euros trouveront ça merveilleux, rentable et en plus ça ne boit pas de gasoil!... pour ce qui est de la connaissance du sous sol, les données sont publiques, il appartient à chacun de les exploiter, les principaux acteurs du secteurs les ont probablement aussi dans leurs bases de données, tant les scientifiques que les industriels.
  8. Bonjour, On distingue deux clivages à 90°(vu d'ici). Donc pyroxène parait raisonnable. L'angle d'extinction pourrait préciser Clino ou ortho. A la tronche du truc, je dirais augite. En LPA, ça donne quoi? Bonne soirée
  9. Bonjour, Au Rocher, voilà ce que l'on trouve, en partant de l'autoroute, vers l'autre versant en passant par l'ermitage. De l'autoroute à la crête: des arkoses conglomératiques avec des clastes de taille centimétrique de plus en plus gros et anguleux en allant vers le sommet. On peut repérer de loin une stratification. Ces clastes monogéniques sont d'origine granitique. En montant vers la crête, on se rapproche du pôle proximal jusqu'au granite, bien visible au niveau de deux petites carrières situées sur le versant sud. Dans la première, on trouve des orthoses de petites dimensions, certaines sont maclées Carlsbald, quelques biotites.... Dans la seconde, sur le passage d'une faille on trouve de la chlorite. Je n'y ai pas vu d'échantillons dignes d'être collectionnés. Bonne journée Loïc
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