EcceUomo

Je reviens tout juste de ton site Fred, et bien, les pages sur l'or des Alpes m'a mis sur le . Phénoménal ces pièces de Brusson (principalement si j'ai bien compris) et dire qu'il y a des pièces pluri-décimétriques!!! J'y retourne

Effectivement, il est arrivé à l'échelle de l'Europe à reconstituer une alternance de périodes chaudes et froides. A défaut de lire ses bouquins, il faut absolument lire un "digest" sur le net: http://www.canalacademie.com/Peut-on-ecrir...istoire-du.html c'est très intéressant. Dans ce texte, pour le petit age glaciaire, il parle effectivement du déficit des taches solaires (minimum de Maunder), concomitantes avec la dureté du climat de cette époque. Des lois statistiques qui décrivent des évènements extrêmes, il y en a des quantités (gumbel, etc...). Celà dit, les méthodes d'estimation de crues extrêmes sont assez nombreuses. Elles peuvent être assez rustiques et peu gourmandes en données (dans le cas d'un petit bureau d'étude qui doit payer pour accéder aux données hydrologiques) ou très élaborées (et très gourmandes en données) pour les organismes participant à la gestion de l'eau (type EDF).

Effectivement Bene, la dernière photo que tu as posté: c'est exactement ça, un demi sceptre. Au secours Papyfred: viens à notre aide!

C'est peut être pas le meilleur post pour la question que je pose mais j'ai une faiblesse pour celui là: Minéralogie du Dauphiné Alors. En farfouillant dans les pièces de second choix, je suis tombé sur ce sujet: un chloriteux fantôme des 2 Alpes bien dépoli et vilain avec une croissance de quartz assez pur par dessus: Je me suis dit sceptre ou surcroissance d'un quartz sur un support? Quelle est la "limite"? D'un coté on voit bien la croissance qui est survenue, et qui "déborde" sur son support: Mais une face est coplanaire avec le support: Un sceptre doit il être "isotrope"?: recouvrir son support sur toutes les faces, croitre dans toutes les directions? Ou peut il être partiel: "sceptré" sur quelques faces du support, recristallisé sur les autres faces du support? Alors hémi-sceptre ou zigouigoui?

Tu as peut être lu "L'histoire du climat depuis l'an mil" de Leroy Ladurie? Ses deux tomes regorgent d'anecdotes de ce type... L'auteur est un historien au départ mais il s'est proposé de faire une esquisse de l'évolution du climat à partir de données scientifiques "dures": dendrochronologie (l'étude des cernes de croissance des arbres), ou avec des méthodes plus traditionnellement historiques: il s'est servi des séries chronologiques des dates de vendanges en Europe (très bon descripteur du climat), celles de la première fleur de cerisier au Japon! (critère "magique", relevé religieusement par les moines shintoistes). Ces marqueurs lui ont permi de mettre en évidence l'alternance de périodes chaudes et froides sur sa période d'étude. Il s'est également intéressé aux glaciers alpins (ceux de Chamonix en particulier) pour montrer l'impact du petit age glaciaire (fin XVII, début XVIIIème), avec l'avancée des glaciers jusque dans la vallée de Chamonix. Eh bien, dans cette longue période, alors que le influence anthropique est quasi nulle, de mémoire et adecdotiquement: le Rhône gèle à Avignon si bien qu'on le franchit à pied, la banquise à Dunkerque, des périodes de sécheresse dans l'Ouest de la France à l'époque de Charlemagne (des fleuves comme l'Indre complètement asséchés...), de la forêt jusqu'à 2500m dans les Alpes du Nord... Bref, une grande variabilité du climat dans un sens comme dans l'autre, et sur une période très courte (pas à l'échelle humaine j'en conviens). J'aime bien les remarques de Gadin: en Europe, les premiers relevés limnigraphiques et stations de jaugeages datent du milieu du XIX (sur le Rhin pour les premières si je me rappelle bien). Ca nous fait 150 ans d'archive: c'est peu pour estimer des évènements extrèmes! sachant que pour calculer des périodes de retour de crues (par exemple) on se sert de ces mêmes données sur lesquelles ont plaque des modèles statistiques "extrêmes"... Alors, dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner de mesurer des évènements extrêmes (à grande période de retour comme des crues centennales) sur une durée qui n'est pas centennale! => les 3 crues de la Loire de 1846, 1856 et 1866 que cite Gadin. Ou les deux crues centennales du Rhône fin 1993, début 1994 à quelques mois d'écart... Encore qu'on pourrait dire que c'était la même crue (question d'échelle temporelle après tout). Quand je lis ce post, je vois bien que nombreux appuient sur la "gachette" du changement climatique. C'est à la mode dans les média et c'est aussi une variante du "y'a plus d'saison mon bon monsieur". Mais s'il commence à être attesté dans certaines régions du monde (même dans les Alpes on le voit), c'est pas du tout certain qu'il ait affecté nos régimes pluviométriques... Et après tout les fortes précipitations qui ont provoqué les innondations sur le bassin de la Loire ne sont peut être qu'une variante de précipitations cévennoles (c'est la saison), avec un décalage un peu plus au nord cette année (c'est vrai que le temps est doux cette année et qu'elles se sont aventurées un peu plus au nord...). Et puis comme beaucoup l'on rappelé: la pression humaine s'est étendue sur des terrains qu'elle n'occupait pas auparavant (et la France n'est pas la plus exposée)... Résultat: les pertes humaines sont plus fortes, les dégats matériels et le coût financier plus élevé (tout s'assure, chose qui était moins vraie par le passé). Tiens je me suis laché aujourd'hui...

Superbe journée à cette bourse chamoniarde... Très, très conviviale, rien à voir avec les "grandes" bourses: c'est l'occasion de discuter avec les cristalliers qui visiblement sont plus disponibles et détendus que plus tôt en saison. Ravi d'avoir rencontré Quartzeus, MinéralParangon et j'ai pû découvrir le terrible secret des sceptres de benevolus

Très belle pièce Ced!!! Le dithio y'a que ça de vrai!!!

Une plaque de la même fissure verticale: le haut était parsemé de chlorite qui disparaissait dans le bas. Des pointes de quartz noyées au milieu de la calcite (un peu vilaine la calcite, grise et d'une drôle de forme)

De Belledonne: on n'en voit pas assez... Du secteur du Grand Pic, petits quartz chlorités avec calcite Le verso: on distingue mieux la forme de la calcite. Une autre pièce avec une calcite plus ramassée

Tu fais des photos de plus en plus "serrées", Titane. Inférieures au cm. Changement d'APN? ou influence des conseils de Ploum (ou d'un autre top photographe)? C'est pas évident à photographier des minéraux métalliques...

L'exutoire du Cottepens et le Grand pic de Belledonne au fond...

Le toit, la pyramide et l'Agnelin au coucher du soleil. Le zodiac s'éloigne sur le lac.

Pieds bleus avant de passer à la casserole... Cueillis dans les pelouses à 1800m d'altitude.

Salut Dom, C'est des photos d'aujourd'hui ça... C'est vrai qu'il faisait pas très beau. Hier par contre c'était top!

Encore une pièce de Saint Sorlin Trois types différents de calcite et quartz hyalins

Magnifique!!! Avec les cristaux de dolomie accrochés aux quartz :coucou!:

Salut JP, j'y étais Samedi matin et dimanche fin d'aprés midi (la Cornillon vient de cette bourse). Effectivement Yannick est un cristallier atypique, pas du tout grosse tête et très sympa, le seul (???) à faire des expés minéralogiques en Himalaya. On aurait pu se rencontrer... Si je l'avais su.

Et une jolie du Cornillon (acquisition pas découverte perso)

Je n'habite plus dans le 38 depuis deux ans mais je me sens concerné... En louchant sur le post du Dauphiné (qui montre une chalco), j'ai ressorti une pièce de Belledonne avec association chalco, calcite et épidote

C'est de quelle Argentières qu'il s'agit? C'est vraiment de la sidérite sur le sceptre? Hématite ça pourrait pas être plausible? Quelques sceptres du lac des Quirlies, acquis à la bourse de Grenoble.

Salut Pietra, Effectivement, ce sont des pièces pas très courantes. Titane nous en a montré une il y a quelques temps. Ca ne courre pas les bourses ou les eb..ys. C'est un Monsieur qui l'a récolté lui même qui me l'a échangé.

D'un échange de ce week end, une très jolie pièce ancienne de La Mure: boulangérite sur dolomie En prime:une blende au cul de la pièce

Merci Fred, j'ai toujours regretté que tu ai abandonné ton blog. Comme le mien, pour montrer la minéralogie vivante, en situation. Si j'ai bien compris tu t'en es éloigné pour cause de parasitisme et de vampirisation de sites... Je m'en méfie également... et je suis discret sur mes communications publiques...

Celà dit sur les plusieurs kilomètres de l'arète aperçue dans la video, il y a moyen de jouer au cristallier, pour peu qu'on maitrise au minimum les techniques alpines d'assurage. Sur mon site, un compte rendu d'une sortie dans ce secteur de Sarenne: http://alpes.escapades.free.fr/Erosion.html Ou le quartz a une teinte assez fumée.

Depuis Guettard, le filon a été abondamment travaillé à tel point que Canac, dans son "Or des Cristalliers" paru début 80, le décrit comme pillé. Depuis d'autres travaux ont été entrepris (par des étranger dit la rumeur ). Voici 2 points de vue pris du haut du piton: assez lessivé