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Ric14

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Messages posté(e)s par Ric14

  1. Tout le monde est à peu près d'accord sur Pseudalaria comme sous genre.

    Malgré la révision de 1889 par HUDLESTON le rattachant à Eucycloidea , on le trouve généralement en sous-genre de Purpurina et ce jusque dans les années 1980.

    Au final et sous toutes réserves il semblerait que l'appellation valide soit Eucycloidea (Pseudalaria)patroclus (D'ORBIGNY, 1853).

    Purpurina (Pseudalaria)patroclus (D'ORBIGNY, 1853) étant une synonymie antérieure, la première description par D'ORBIGNY ayant été Turbo patroclus.

    Je laisse la main aux passionnés des gastropodes pour de plus amples informations.

    Cordialement.

  2. Oui les coraux ont un "haut" et un "bas" , le votre est pratiquement similaire sur les deux faces parce qu'il n'est pas entier, comme souvent avec les coraux "branchus". C'est un fragment érodé naturellement et aussi par l'activité humaine puisque trouvé en champ.

    Quelques lien sur la toile:

    http://www.corallosphere.org/taxon/1313

    http://www.flickr.com/photos/25365456@N08/6952456211 (cette galerie de photos appartient certainement à un membre du forum il me semble reconnaitre l'avatar de Dromiopsis).

    Cordialement.

  3. Décrit en 1816 par Lamarck sous Spatangus prunella.

    Rattaché au genre Hemiaster par Desor.

    Il a été révisé et désigné comme espèce type du genre Bolbaster par Pomel en 1869.

    Bien que membre à part entière des Hemiasteridae sa désignation est Bolbaster prunella (Lamarck, 1816)

    Cordialement.

  4. Bonsoir,

    si c'est réellement dans du silex, il est impossible de dissocier l’oursin de ce dernier.

    La meilleure des solutions consiste à présenter votre oursin sur gangue, il est d'ailleurs de belle qualité de conservation. Apparemment un Hemiasteridae, les tubercules enfoncés dans une cuvette ne sont pas sans rappeler les Leymeriaster ou Bolbaster (probable) du Maastrichtien.

    Cordialement.

  5. Merci pour vos appréciations.

    Oui, il faut que la gangue s'y prête. Aucune chance d'avoir ce résultat dans nos calcaires thanétiens. C'est ce qui change la donne lors des échanges. Nous avons des oursins pyrénéens très rares et propres à la région mais qui ne peuvent rivaliser avec les tiens en terme de qualité. Et comme souvent les collectionneurs privilégient la qualité, ça pose problème pour les échanges

    Caterpillar à raison … ci-dessous un rarissime Pseudocidaris mammosa du Kimméridgien du Doubs … une journée à jouer au bagnard en débitant un calcaire aussi dur que du béton vibré, 3 exemplaires trouvés, je vous présente celui qui est le mieux conservé

    130323062858543811003014.jpg

    La même espèce mais hyper courant du Kimméridgien de La Rochelle

    130323062903543811003015.jpg

    L’indice de rareté n’aurait effectivement aucune incidence sur le choix qui se porterait naturellement sur le second.

    Juste pour info, je n’ai plus aucun oursin de « La Rochelle » à échanger que ce soit Oxfordien ou Kimméridgien.

    Cordialement.

  6. Oui, les 4 du haut c'est du Normand, Caillase de Basse Ecarde du Bathonien supérieur, zone à Discus, sous-zone à Hollandi.

    Pour le dégagement des fossiles de ce site, ça se passe sous binoculaire avec des sondes dentaires de différentes formes pour aller au plus près. En alternance avec des trempages répétés dans de l'eau claire pour ammolir les marnes et brossage avec une brosse à dents à poils raccourcis. C'est long mais le jeu en vaut la chandelle.

    Même méthode pour les oursins Sarthois du Callovien moyen de L'Oolithe de l'Antonière, zone à Jason, ça marche bien aussi :

    130112064635543810753933.jpg

    Une condition sine qua non, que le fossile soit en bon état de conservation, sans quoi même avec toute la bonne volontée du monde on n'arrive à rien.

    Inutile d'espèrer la même qualité dans la craie glauconieuse du Cénomanien, ou dans les sables de l'Aalénien c'est perdu d'avance.

    Cordialement.

  7. Bonsoir,

    une des caractéristiques du genre Tetragramma Agassiz,1838 c'est d'avoir 2 à 3 tubercules primaires de tailles à peu près égales sur chaque plaque interambulacraire ambitale, soit 4 à 6 gros tubercules par aire interambulacraire à l'ambitus.

    Ce qui n'est pas le cas de votre oursin. Il ne comporte que 2 tubercules par aire interambulacraire à l'ambitus. L'agencement des pores en région apicale ne correspond pas non plus à celui de Tetragramma.

    Même si j'ai déjà mon intime conviction. Une prise de vue (identique à la 3ème photo) mais plue nette est nécessaire. Elle permettra de voir l'agencement des pores à l'ambitus et surtout leur nombre en face de chaque tubercule ambulacraire, critère déterminant pour départager les différents genres en présence et identifier avec certitude votre oursin.

    Cordialement.

  8. Bonjour,

    Je cherche de l’oursin français de préférence sur la période jurassique mais du crétacé ou cénozoïque peuvent éventuellement m’intéresser.

    Du brut non dégagé peut aussi me convenir.

    En échange je peux proposer majoritairement de l’oursin brut ou dégagé, (il me reste aussi quelques oursins étrangers suite à recentrage de collection) ou d’autres fossiles (ammonites, encrine, gastéropodes, … ) ou encore quelques minéraux.

    Dites moi ce que vous cherchez et ce que vous proposez.

    Cordialement.

    Photos pour exemple de quelques oursins disponibles

    130322051200543810999333.jpg

  9. Bonjour,

    au vu de vos précédentes découvertes sur ce site (message #4) et en consultant la carte géologique des environs de Graissessac, il a de fortes propensions à ce que votre fossile date du Carbonifère. De fait on peut raisonnablement exclure la piste de la plume.

    Personnellement, je penche pour du végétal, à voir dans le genre Cyclopteris ou dans une moindre mesure le genre Sphenophyllum.

    Cordialement.

  10. Petite précision, Collyrites elliptica n'est pas une espèce inféodée au Callovien.

    Je l'ai collecté en place dans les couches du Bathonien supérieur (sommet de la zone à Retrocostatum / sous zone à Hannoveranus et dans la zone à Discus) de Pougues-Les-Eaux (10 Km au nord de Nevers).

    Pygomalus analis est présent dans les même couches

    Pygomalus ovalis est présent à la base de la zone à Retrocostatum / pied de la sous zone à Blanazense. Je ne l'ai pas rencontré au delà.

    Les tests des taxons que j'ai collectés dans cette coupe de calcaires argileux sont de couleur brun foncé à marron et non pas blanc, mais ce n'est pas la couleur qui fait l'étage.

    Cordialement.

  11. Re-bonjour OlivierB,

    merci pour ces photos complémentaires qui permettent de lever le voile sur l'identité de cet oursin.

    Contrairement à ce que votre première photo laissait entrevoir, il s'agit ici aussi d'un membre de la famille des Collyritidae d'Orbigny, 1853.

    La conservation du test et vos photos permettent une identification plus précise = Collyrites elliptica (Lamarck, 1816).

    Cette espèce (comme souvent avec les oursins) n'est pas un bon marqueur stratigraphique car elle est présente dans plusieurs étages géologiques.

    N'hésitez pas à prospecter au nord de Nevers, dans le Bathonien vous y découvrirez des oursins assez ressemblant mais dont les aires ambulacrires postérieures se recourbent vers le périprocte, il s'agit du genre Pygomalus Pomel, 1883.

    A l'époque où j'ai fouillé le Bathonien Nivernais j'y ai trouvé les espèces P. ovalis (Leske, 1778) et P. analis (Agassiz, 1835).

    Cordialement.

  12. Bonjour OlivierB,

    vos oursins sont en fait des moules internes, au vu de l'état et sans connaitre l'étage une détermination spécifique serait hasardeuse.

    Toutefois celui en haut à droite est différent des autres et semble avoir encore un peu de test présent. Dans l'attente de photos plus détaillées de ce dernier (dessus, dessous et profil), il est possible de le rapprocher des genres suivants Desorella Cotteau, 1855, Pseudosorella Etallon, 1859, et voir éventuellement Hyboclypus L. Agassiz , 1839.

    Pour les autres ils appartiennnent à la famille des Collyritidae d'Orbigny, 1853, je ne m'aventurerai pas jusqu'au genre pour ces taxons très usés et non datés.

    Cordialement.

  13. Même si c'est une rivière qui ne coule plus ... elle a coulée et pas qu'un peu, vu comme votre échantillon est poli, il y a eu des milliers de mètre-cube qui lui sont passés dessus. Et par conséquent, comme indiqué plus haut il ne vient pas forcément de l'endroit où vous l'avez trouvé mais il peut avoir parcouru des kilomètres,des dizaines de kilomètres voir plus...

    Cordialement.

  14. wouahaaa ! 42 visites en une nuit et pas une réponse !!

    bon ok

    je suis sur une piece inédite alors

    un besoins d'aide est attendu post 2

    merci a tous

    Bonjour Jah73,

    je fais partie des 42 visites et

    croyez bien que si j'avais pu vous apporter une réponse, vous l'auriez eu ... je suppose qu'il en est de même pour les 41 autres membres qui ont lu votre demande.

    Au final est il préférable de n'avoir aucune réponse ou des réponse approximatives qui resteraient des suppositions, des identifications à l'emporte pièce sans argumentaire ?

    J'aurais pu vous faire diverses propositions : formation géologique naturelle ? Corail ? Spongiaire ? Stromatolithe ? Cela présente t-il une valeur ajoutée ? Une réponse étayée serait préférable non ?

    trouvé dans une rivière en savoie affluent de l'isère proche chambéry

    Pas forcément évident de situer l'age géologique ni le lieu avec ces informations, et bien que l'échantillon soit assez volumineux il peut avoir été charrié sur une longue distance.

    Voilà désolé de ne pouvoir répondre à votre attente.

    Soyez patient les propositions ne vont pas manquer.

    Cordialement.

  15. Bonjour Poullaouec,

    En attendant des macro-photos complémentaires, j'ai un gros doute sur le genre Echinocyamus Van Phelsum, 1774 pour les deux oursins du bas. De par leur forme circulaire, ils ne correspondent pas à la diagnose du genre.

    Pourriez vous préciser l'espèce, l'auteur et l'année de description afin de rechercher une éventuelle révision qui les placeraient dans le genre idoine.

    Cordialement.

  16. Bonjour John,

    Pour le premier trilobite Cyphaspis sp. L’étage et le lieu indiqués sur l’étiquette sont cohérents et corrects. Je n'ai pas connaissance d'une étude exhaustive des différentes espèces de Cyphaspis du dévonien marocain.

    Le second Psychopyge elegans (Termier & Termier, 1950) du Dévonien de la région d’Alnif / Maroc.

    Ce trilobite est beaucoup copié et ce que je peux voir sur vos photos ne m’inspire guère concernant l’authenticité de ce dernier.

    Le troisième Diacalymene ouzregui (Kegel,1927) Ordovicien de la région d’Erfoud / Maroc.


    Pour le reste je passe la main.

    Cordialement.



  17. Bonsoir,

    Je confirme les infos de Ric14, voir le dernier HS de Fossiles sur "les coquillages de l’éocène du bassin parisien" sur l'article sur le bois Gouet, page 94 et 95.

    Page 94 une photo en bas à gauche et commentaire sur la page de droite: Praescutella cailliaudi (cotteau 1861)

    Tchao

    Bonsoir,

    Il serait intéressant d'avoir une photo de la face inférieure des oursins présentés par Didier et également avoir l'info si ces derniers proviennent bien de ce site et de cet étage.

    J'attire votre attention sur le seul dont on voit la face inférieure (le petit en bas à droite), la position de l'anus m'interpelle ???

    Une macro-photo de qualité ou un passage sous binoculaire permettrait de s'assurer qu'il s'agit bien d'un juvénile de Praescutella Pomel 1883 et non d'un Scutella Lamarck 1816 genre qui fait son apparition à l'Oligocène pour disparaitre dans le premier tiers du Miocène.

    S'il s'agit d'une prospection personnelle peu de doutes possibles mais dans le cas d'un échange des réserves sont à envisager concernant le genre et l'étage.

    Preuve que la Nomenclature a son utilité ! Pour peu qu'on lise la diagnose, ça permet de faire la différence entre deux genres d'aspects "relativement" semblables mais somme toute différents par plusieurs points, surtout qu'ils n'ont pas vécu à la même époque. De fait l'interrogation sur la présence de Scutella dans le Lutétien ne se pose pas.

    Même si ça en fait rigoler certains : Nomenclature et Stratigraphie ... mais chacun est libre de ses idées.

    Cordialement.

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