https://archeochampagne.epernay.fr/collections/le-parcours-de-visite/geologie/campanile/:" Cet animal a colonisé très rapidement la mer et a disparu subitement. La raison de sa disparition peut s’expliquer par une explosion démographique : on dénombrait un à deux individus par mètre carré, ce qui entraîne un amoindrissement voire une disparition des ressources alimentaires."
C'est ce qui s'appelle une hypothèse. est-elle Démontrable?
Page 46 du N°347 du minéraux&fossiles: http://hybodus.free.fr/min_et_foss/fleury2_3.pdf
C'est plus nuancée et fidèle.
Le banc à verrains (Verrain: Nom donné par les carriers à Campanile giganteum ) du Bassin parisien: la forte concentration en coquilles de C.g, un exemple de phénomène de concentration taphonomique? les problèmes de représentation mathématique de l'abondance et de l'orientation
Mémoire, Thèse: Campanile giganteum (Lamarck, 1804) à Fleury-la-Rivière (Lutétien du Bassin parisien, France) : aspects paléo-écologiques, taphonomiques, historiques
Auteurs:Béatrice Blomme, Martial Caridroit, Université Lille 1 - Sciences et technologies (Villeneuve-d'Ascq / 1970-2017). (Institution émettrice d'un diplôme)
Résumé:II y a 45 millions d'années environ, Campanile giganteum (Lamarck, 1804) se répandait sur tous les rivages de la Téthys, à la faveur d'une longue période de chaleur pendant le Paléocène et l'Eocène. On connaît dans le bassin de Paris de nombreux spécimens de ce grand Gastéropode dont un banc à forte concentration d'individus, autour de Damery, (Marne, 51, France). Des affleurements de ce banc sont présents à mi-coteaux à Fleury-La-Rivière, (51, France), où un viticulteur de Champagne a découvert plusieurs centaines de Campanile giganteum, à la coquille exceptionnellement préservée. La richesse des sables de Fleury-la-Rivière en individus de Campanile giganteum et leur préservation, ont permis une première approche de la révision de l'espèce, et à partir des caractères de l'ornementation externe et columellaire, de discuter la présence dans les mêmes niveaux, de formes voisines. Sur le plan de son écologie, C. giganteum a été comparé à l'espèce actuelle, C. symbolicum (Iredale, 1917); il pourrait être relié à des environnements marins peu profonds et proches du littoral; de tels environnements ayant livré des campaniles ne sont pas caractérisés à partir de la coupe de Fleury, sur le banc d'accumulation lui-même. En effet, pour l'essentiel, les coquilles collectées et étudiées sont allochtones, accumulées dans un réceptacle bio-sédimentaire relativement profond. En revanche, les données fossilifères et taphonomiques de l'unité immédiatement postérieure à l'accumulation, semblent indiquer un herbier qui serait propice à un milieu de vie de Campanile symbolicum. Postérieurement aux unités riches en campaniles du Lutétien moyen, l'espèce disparaît rapidement. Mais elle est relayée sur place et ailleurs, par des formes plus petites, jusqu'à la fin de l'Eocène. Au début de l'Oligocène, les formes attribuées aux Campanilidae disparaissent totalement du Bassin parisien, en relation probable avec un refroidissement généralisé