Riodyyx

Stéphane, je me souviens d'un échantillon similaire avec altération bleue vue sur place lorsque nous prospections dans la zone Durande. Les anciens n'ont-ils pas décrit cela quelque part ? Il y a peut-être un lien avec le Fe de l'olivine ? F

Est-ce que le phénomène des réseaux de trous se produit sur d’autres espèces ? Je n’ai pas d’éléments documentaires pour y répondre. Pour ce qui est des échantillons : - amphiboles – hornblendes basaltiques en y prêtant attention, les alignements de points ou de petits trous sont relativement fréquents un de plus http://www.mindat.org/photo-517707.html - pyroxène pas d’échantillon disponible - spinelle ok Stéphane pour ton échantillon précédent Je remets une ref. qui doit être intéressante : Les amphiboles et les minéraux associés dans les laves basaltiques du Massif Central français. Ali Darvich-Zad. Université de Clermont-Ferrand. Faculté des sciences. Thèse. 1971... mais pas numérisé et accessible soit à Clermont soit au MHNParis... Et puis ...l’affaire ne date pas d’hier : en 1837 déjà on mentionnait déjà les trous de vers dans l’amphibole altérée. F

Confirmation en image pour l'or du Sioulot : http://www.mindat.org/gallery.php?loc=106751&min=1720 Quant aux deux saphirs précédents, ils se rapprochent, effectivement davantage de la famille des Monts-Dore que de celle de la Haute-Loire, surtout pour une telle dimension. F

Bonjour Alain, Joli cristal bien coloré. J’ai regardé la limite Ouest de l’Emblavez. Du haut en bas de la carte Juste en haut à l’extérieur, il y a le ruisseau à saphir de la Gouise à Chomelix. Juste en bas à l’extérieur, il y a Ruisseau de Chalon à Chanceaux. Alors, un nouveau secteur à saphir qui descend sur la Loire ! Sympa ! Amitiés François

Stéphane, Big amphiboles!!! La question des angles est difficile. Ce qui est sûr c'est que telles structures (dues aux traces de fusion : formes arrondies, surfaces luisantes, “ griffures ” provoquées par des alignements de canalicules, le long desquels progresse la déstabilisation) sont bien connues pour les amphiboles volcaniques, kaersutite en général dans le Massif Central (P. Boivin). Je n'ai pas de données sur "la loi des trous ronds", mais d'un point de vue énergie, pour la matière, c'est peut-être plus facile de s'organiser pour faire un trou rond ou à peu près, qu'un trou carré, triangulaire,...non! Serge, merci pour ta suggestion de contacter le LMV. Une ref. qui doit être intéressante : Les amphiboles et les minéraux associés dans les laves basaltiques du Massif Central français. Ali Darvich-Zad. Université de Clermont-Ferrand. Faculté des sciences. Thèse. 1971

Oui, Stéphane, mais est-ce que la lecture que proposes est correcte, je ne sais pas dire? Sinon, intéressante l'explication des trous dans les amphiboles, non?

Voici ce que j’ai de nouveau : Pour l’échantillon du ruisseau de Neuffonds, P. Boivin m’a dit que le réseau de lignes et points n’est pas compatible avec un pyroxène car l'orientation de ce réseau devrait être contrôlée par les plans de clivage (à 90°). Par analogie, Je lui ai proposé une photo d’un réseau de points sur une amphibole du Say, sûre celle-là ! (ci-dessous). P. B. m’a indiqué : « les amphiboles se déstabilisent lorsqu'elles arrivent en surface. Elles se mettent à fondre et cette fusion se propage à l'intérieur des cristaux soit aux intersections de plans cristallographiques particuliers donnant alors des canaux étroits tous orientés à l'identique donnant des "points" sur les plans perpendiculaires et ressemblant plus généralement à des trous de vers, soit le long de ces plans et donnant des lames. Les produits de cette déstabilisation sont décrits dans le papier : BOIVIN P., 1980, Données expérimentales préliminaires sur la stabilité de la rhönite à 1 atmosphère. Application aux gisements naturels. Bull. Minéral. 103, 491-502. » Pour l’échantillon du ruisseau de Neuffonds, il faudrait donc confirmer qu'il s'agit bien d'une amphibole. Pour cela, un plan de clivage net pourrait valider. Photo du dos de l’échantillon.... Ne nous apprends pas grand-chose de plus. Pas de plan de clivage bien visible, tout au moins pour moi ! Donc,amphibole probable avec traces de déstabilisation. Apero, si tu as accès au matériel que tu cites, je veux bien te confier l’échantillon. Jacques33, eh ben non, y-a-pas de colle là-dedans !!!! Pour Stéphane, un bel échantillon d’amphibole de sa collecte avec de fameux "trous de vers" ! F

Je ne connais pas ces cordiérites. Là c'est sur la route qui va de Super-Besse à Picherande. Humain exclu : pour moi oui. François

Bonjour à tous, Merci pour vous suggestions Lieu de l’échantillonnage Soit très peu après la « source » du ruisseau. Les différentes roches ravinées sont, suivant la notice de la Tour d’Auvergne, dans l’ordre : - Da. Doréite à phénocristaux de pyroxène et amphibole (associés à plagioclase et sanidine). - Do-b. Doréite à phénocristaux d'olivine, pyroxène et biotite (associés à plagioclase et sanidine). - Sb-s. Sancyite à phénocristaux de pyroxène et biotite. - So. Sancyite à phénocristaux d'olivine, pyroxène et biotite. A priori pyroxène car - cohérent avec les minéraux des roches citées - non attiré par l’aimant ferrite mais seulement et assez faiblement par le néodyme - pas de face cristalline - sur les cassures, aspect vitreux foncé façon augite. En réponse à vos questions. Les lignes et gouttes du réseau sont bien relief. Effectivement Alain cela évoque « une sorte de « respiration » d’un gaz dans une fissure. Serge, relief donc pas corrosion. Comme tu suggères, je vais envoyer la photo au LMV. Stéphane, entre pyroxène et amphibole hornblende, souvent pas évident, d’accord. Le parallélisme est lignes est remarquable et les deux réseaux évoquent une surface support en « toit » ce qui très peu perceptible. 1Frangin. Je n’ai pas fait d’autres tests car le cadre minéralogique est assez bien cernable sur le plan des cristaux : - apatite, xs incolores aussi gris, noirs, et brun - augite / diopside abondante, peu de bons xs - biotite, xs épais à peine sortis de leur gangue - hématite, grande lames, xs plats hexagonaux peu fréquents - hornblende - magnétite, bons xs oct - olivine, rare, 1seul x - sanidine - titanite, abondante, xs complets rares - zircon, peu fréquent Amitiés F

Taille 2.5 mm, curieux réseau ! provenance ruisseau de Neuffonds, Puy de Dôme http://www.mindat.org/loc-247233.html Quel process peut générer cela ?

Bravo Alain, Pour un saphir, une taille qui commence à compter ! F

Alors c'est l'épilogue ! A tes questions, JE, les artisans verriers d'art ont certainement les réponses. Stéphane, peut'-être faudrait-il rendre le titre de la discussion plus explicite, maintenant.

Nickel !

Oui, remarquable !!!!

Et puis, ... pour se mettre à la cristallo géométrique, un logiciel génial : FACES + http://www.micromineral.org/images/stories/pieces_jointes/face.pdf

A propos du spinelle à aspect localement doré, il est de même famille que celui-ci (de tes trouvailles de la Durande!): Ce dernier, analysé, est de la série Hercynite-Spinel Series FeAl2O4-MgAl2O4 Une proposition pour expliquer cet aspect chatoyant et doré de la surface : le spinelle peut s’altérer en corindon (Corindon et Spinelles (2002) - Minéraux et Fossiles hors-série n° 15 p.38). On peut envisager de considérer que c’est un spinelle transformé en surface en corindon Al2O3. L’Al donnerait donc cet aspect lustré et chatoyant et doré. Ce n'est qu'un avis. F

Mindat possède un tri multi-critères efficace A partir de la dureté densité et de couleur, ça donne Avec comme référence première la densité, à part la cordiérite... ? de belles cordiérites, alors!!!! François

A propos des inclusions, dans ce doc. : Les corindons gemmes dans les basaltes alcalins et à leurs enclaves à Madagascar : Signification pétrologique et métallogénique, Figure ce tableau : /...

un exemple d'association saphir-zircon http://www.mindat.org/photo-67212.html

Pas banal ce cristal de zircon, Stéphane ! On pense de suite à un corindon. Ce serait un corindon avec une terminaison facettée, à l'examen de ta dernière photo qui montre une empreinte à contour hexagonal et qui semble facettée en creux. C’est net ou non ? Le zircon donne un prisme à 4 ou 8 faces, ça ne colle pas. Le grenat rhombododécaèdre donnerait la même empreinte hexagonale que le corindon. Et le rhombododécaèdre {110} pour le grenat comme la terminaison {10.1} pour le corindon donneraient des trièdres visuellement équivalents ... Par contre pour les conditions de genèse pour le duo zircon-grenat ? Difficile de conclure ! F

Serge, A propos des cristaux en inclusions : J’ai retrouvé sur la toile le livre de RW Hugues Ruby and Sapphire http://www.ruby-sapp...r-s-book.htmbis avec le chapitre 5-Inclusions consultable en ligne dans lequel se trouve un tableau des inclusions types, reproduit ci-dessous. L’enstatite n’est pas mentionnée, mais on y trouve tout de même des pyroxènes : diopside, hédenbergite ... Inclusion types tableau.pdf François

xav, pour les cristaux en inclusions Le plus allongé du bouquet, qui est vertical, montre une terminaison en pointe typique du pyroxène enstatite. Cela pourrait donc être de l'enstatite. FP

Je partage l’avis des « sages » qui se sont exprimés précédemment. L’intérêt des saphirs du Sioulot réside dans leurs formes géométriques avec faces et arêtes très souvent bien nettes. Ces cristaux permettent de faire un peu de cristallo. Ils présentent de beaux exemples de formes générées par le rhomboèdre. Pour observer les diverses combinaisons de formes, une quantité modeste de cristaux sélectionnée du tout venant est suffisante, il est inutile de chercher à collecter en masse. Mais bon, la nature humaine ... La course au nombre (en référence aux des articles publiés) réalisée par certains, aura au moins permis de montrer un point statistique : pas de cristaux de grande taille dans le Sioulot. Les saphirs de taille respectable, centimétrique et plus, sont ailleurs en Auvergne. Ils ont des formes moins bien définies. Certains cherchent le cristal exceptionnel du coté du Devès (n’est-ce pas Stéphane !) Pour revenir au Sioulot, le ruisseau a laissé échapper de son placer certains saphirs vers l’aval et la Sioule toute proche. Les batées faites dans la Sioule un peu après la gare de la Miouze montrent des saphirs, ... et les batées faites sur la Sioule en amont du confluent avec le Sioulot montrent aussi des saphirs, mais sans concentration remarquable. Et puis, autour du Massif des Monts Dore, il y a bien d’autres ruisseaux qui montrent quelques saphirs (ref : Mindat) Pour rester optimiste, la « mode » des saphirs du Sioulot passera bien avant que tous les cristaux aient tourné dans une batée ! On peut lire dans la littérature que les gisements de Haute-Loire sont épuisés. Il est certain que l’âge d’or est passé, Mais aujourd’hui encore certains cherchent et trouvent encore de jolies pierres (en référence au même Stéphane !). FP

A fond Stéphane !!!! Pour ne pas que le département d'à côté soit en reste :

Eric, Salut à toi Oui, de jolies choses en Haute-Loire! François