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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

elasmo

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Messages posté(e)s par elasmo

  1. Pour la photo numéro 3, je ne suis pas d'accord avec toi verso49, je pense qu'il s'agit d'une Odontaspis roulée et usée, mais pas d'une Cretolamna, la cuspide étant bien droite sur la dent présentée par chca25, alors que sur Cretolamna, elle à tendance à être légèrement arquée (malgré les variations sur les dents inférieures et supérieures), de plus son état générale reflete le caractère accidenté des dents des faluns.

  2. 46 ème Bourse Internationale de Sainte Marie Aux Mines : 2008

    Cela faisait trois ans que je n'étais pas allé à la bourse de Sainte Marie Aux Mines.

    Nous partions à deux, Shyve et moi à 3h00 du matin le samedi, pour arriver sur place aux alentours de 8h00, plus de 500 km de chez nous.

    La bourse n'ouvrant ses portes qu'à 9h00, nous en profitions pour aller prendre un café en ville, le soleil étant au rendez vous, un peu trop fort à mon goût, sans se plaindre l'an passé la pluie étant au rendez vous.

    Shyve au café, en arrière plan des japonais :

    8h45 devant une des trois entrées, il y avait déjà foule, le tarif d'entrée ainsi que celui du parking étant eux aussi en hausse (inflation oblige), nous prenions un pass deux jours au tarif de 12 €, et 2,50 € pour le parking gardé pour la journée.

    Plus de 1200 exposants, principalement de minéraux mais aussi de fossiles, et malheureusement beaucoup trop de babioles et d'ésothérisme au rendez vous, qui dans l'avenir risque constamment d'augmenter, et de prendre le pas sur le reste, ce sont par exemple quasiment les seuls à organiser des conférences, le petit plus c'est qu'ils sont très folklorique, nous avons croisé un druide !!!

    Prix trop élevé, et certains vendeurs ne rentrent pas dans leur frais, comme certains me l'ont clairement dit, tout le monde ne gagne pas à venir à Ste Marie.

    Autre point noir, quelques stands notamment principalement des français refuse que l'on prenne des photos, certains étant même très agressif, et l'un d'entre ce qui je trouve est plus dommageable est lui même un organisateur de bourses dans le sud est de la France.

    A peine dans la bourse, nous constations qu'il y avait déjà beaucoup de monde dans les rues de la ville, mais que le nombre de visiteurs me semblait à la baisse par rapport aux années passées, ce qui me fut confirmé par nombre de vendeurs et d'habitués des lieux.

    Je vais dans un premier temps aborder les poissons fossiles présents sur la bourse, qui ont particulièrement retenu mon attention, avec de belles surprises sur la qualité des spécimens présentés et la variété de ceux ci.

    J'aborderais dans un second temps les invertébrés avec notamment de très beaux oursins d'Espagne, puis les minéraux et enfin les "surprises" de la bourse.

    Premier volet les poissons fossiles, avec les gisements du Liban, Solnhofen, Holzmaden, le Maroc et le Wyoming:

    Poissons osseux et raie du Wyoming (Eocène - Etats-Unis) Lacustre :

    Raie avec en dessous le détail de l'aiguillon présent sur la queue

    Poissons osseux :

    Phaerodus

    Piscarara (Perche)

    Phaerodus

    Gisement du Liban (Crétacé supérieur, étage Cénomanien et Santonien) :

    Poissons osseux (Actinoptérygiens - Téléostéens) :

    Pycnodontes :

    Eurypholis boissieri (poisson carnassier), les spécimens de cette espèce contiennent souvent des proies visibles sur les fossiles.

    Raies :

    Cyclobatis aussi appelé raie soleil :

    Poissons fossiles du Jurassique supérieur de Solnhofen (Bavière) :

    Paleoscinide du Dévonien de Russie :

    Xiphacanthus du Crétacé du Kansas (Centre des USA), c'est à ce jour le plus grand poisson osseux carnassier connu :

    Détail de la dentition :

    Lepidotes du Crétacé du Brésil (Araripe) :

    Dapedium du Jurassique inférieur d'Holzmaden (Allemagne) :

    Une des grandes surprises pour moi sur cette bourse, fut la découverte de poissons provenant du Cénomanien du Maroc, sur plaque et non trafiqués, le genre est encore semble t'il inconnu :

    Détail de la dentition :

    Shyve à coté du spécimen pour bien montrer sa taille :

    Reconstitution d'une mâchoire de Megaselachus megalodon (anciennement appelé Carcharocles megalodon)

    Moi même devant la maquette en résine (15 000 €)

    Vue de l'intérieur de la mâchoire :

  3. C'est une dent d'éléphant d'Asie, (elephas indicus).

    On observe bien les lamelles assez proches morphologiquement parlant de celles des Mammouths laineux (Mammuthus primigenius), bien que ces derniers soient désormais rapprochées de l'éléphant d'Afrique (Loxodonta africana), dont les dents ont des motifs losanges bien marqués, contrairement à Elephas indicus, dons les lamelles sont assez droites.

    Concernant l'intitulé du post, il faut savoir que le terme molaire ne s'applique réellement qu'aux Mammifères, bien que certains termes soit aussi appliqués à des poissons broyeurs (Daurade par exemple) le terme molaire comprend une dent avec un système racinaire implanté dans la mâchoire, comme l'on rencontre avec les Mammouths ou tout simplement les hommes et femmes (une dent de sagesse étant la 3ème molaire) avec de profondes racines implantées dans la mâchoire.

    A l'heure actuelle aucun dinosaure n'est connu avec des dents de type molaires, ni aucun reptile en général.

  4. Bonjour et bienvenu parmi nous.

    Concernant les ammonites de Villers, il faut les dégager manuellement, en les laissant tremper dans de l'eau douce, et frotter et gratter avec une petite pointe, voir un outil type Dremmel, mais pas les pointes en laiton, sinon cela va modifier l'aspect du spécimen.

    Pour ce qui est de la conservation, le problème se corse, puisque j'ai moi même récupéré de nombreuses ammonites dans les années 80, et il m'en subsite qu'un très petit nombre, cela vaut pour l'ensemble des fossiles présent dans les marnes de Dives et qui sont pyritisés.

    Je n'ai pas de recette miracle, si ce n'est de retirer les spécimens qui commencent à s'altérer, j'ai bien essayé les vernis, sans succès, c'est parfois même pire, du fait que ce dernier le protège d'un autre traitement par la suite, le spécimen continuant à se dégrader sans plus pouvoir y faire quoi que ce soit.

    Certains m'ont évoqués (je ne l'ai pas expérimenté) le trempage dans du pétrole, mais cela impliquerai de laisser les spécimens dedans sur de longues périodes.

  5. Je ne suis pas sur qu'il s'agisse d'un os de poisson, cela peux être n'importe quel animal, même les plus gros, puisque probablement découpé et poli.

    Quand à la datation je n'y aventurerai pas, le Sahara, c'est grand comme l'Europe, donc trop vaste, et cela peux dater de n'importe quand, même du récent (quelques décénnies ou siècles)..

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